Il ne faut jamais oublier ce que les autres avant nous, ont fait pour que nous puissions aujourd’hui en profiter
Nuage
N’oubliez pas
En buvant l’eau du puits, n’oubliez pas ceux qui l’ont creusé
Proverbe Chinois
Il ne faut jamais oublier ce que les autres avant nous, ont fait pour que nous puissions aujourd’hui en profiter
Nuage
N’oubliez pas
En buvant l’eau du puits, n’oubliez pas ceux qui l’ont creusé
Proverbe Chinois
Le mâle expulse 2000 bébés, mais moins de 10 vivront, d’ou la neccessité pour eux d’avoir des nombreux enfants. Sans compter qu’avec la pollution, les changements climatiques, sans oublier la médecine traditionnelle chinoise, certaines espèces d’hippocampes sont menacées d’extinction
Nuage
Par Anne-Sophie Tassart
FAMILLE NOMBREUSE. Les hippocampes sont des animaux monogames et fidèles : le couple est uni pour la vie.
Le mâle possède une poche incubatrice que la femelle remplit copieusement de petits œufs que le futur père va ensuite féconder de manière interne. Au bout de quatre semaines, le mâle expulse plusieurs centaines de petits hippocampes déjà entièrement formés comme le démontre cette vidéo publiée sur le site du National Geographic. Sur les 2000 bébés relâchés ici, moins de 10 vont survivre d’où la nécessité de produire une quantité importante d’œufs.
Sur les 35 espèces d’hippocampes connues, de nombreuses sont menacées d’extinction à cause de la pollution, de la destruction de leur habitat mais aussi à cause de la médecine traditionnelle asiatique qui transforme ces petits poissons en « poudre de perlimpinpin ».
Les moustiques quoique indésirables sont des des insectes doter d’une technique impressionnante afin de récolter notre sang.
Nuage
Le moustique ne se contente pas d’une simple piqûre pour sucer le sang de sa proie, il a tout un arsenal composé de 6 aiguilles dans une enveloppe protectrice qui se rétracte au moment de piquer.
Deux d’entre elles sont équipées de petites dents pour scier la peau plus efficacement, deux autres écartent les tissus pour que la femelle puisse travailler plus efficacement.
Enfin, une de ses dernières aiguilles est guidée vers un vaisseau sanguin par des récepteurs qui sentent des composés chimiques du sang et avec cette même aiguille elle vient aspirer le sang.
Pour finir, la dernière aiguille injecte des composants chimiques qui améliorent le flux sanguin, c’est eux qui nous font nous gratter après.
En même temps à l’intérieur de son corps elle sépare les cellules sanguines de l’eau et l’éjecte pour optimiser la place disponible.
Comment peut-on se permettre d’humilier de cette façon des employés d’une banque ? La fessée devant les confrères !
Nuage
« Préparez vos derrières ! », hurle alors le bourreau, avant d’asséner plusieurs frappes avec ce qui semble être une épaisse pagaie en bois.
IMAGE TIRÉE DE LA VIDÉO YOUTUBE
Agence France-Presse
PÉKIN
Une vidéo montrant des employés d’une banque chinoise recevant une fessée pour leurs mauvaises performances est devenue virale sur internet, provoquant l’indignation publique et la suspension des dirigeants, a rapporté mardi la presse.
L’enregistrement montre huit salariés — quatre hommes et quatre femmes — alignés sur scène et sommés de justifier à leur formateur pourquoi ils sont arrivés derniers à une compétition.
« Je n’ai pas réussi à me dépasser », « nous avons manqué de cohésion », répondent les employés visés.
« Préparez vos derrières ! », hurle alors le bourreau, avant d’asséner plusieurs frappes avec ce qui semble être une épaisse pagaie en bois.
Une femme essayant de protéger son postérieur avec ses mains se voit ordonner de les enlever, avant de pousser des cris aigus une fois atteinte par les coups.
Pour d’autres participants, la punition s’est traduite par la tonte des cheveux, ont assuré sous couvert d’anonymat des employés de la Changzhi Zhangze Rural Commercial Bank, cités par plusieurs médias chinois.
La vidéo a provoqué une vive polémique après sa mise en ligne dimanche soir.
Le formateur « doit être malade » s’est désolé un utilisateur du site de microblogue chinois Sina Weibo, soulignant que les participants devraient uniquement avoir une relation employés-employeurs avec la banque.
« Ce ne sont pas des esclaves de l’Antiquité », s’est-il indigné.
Un autre internaute a estimé la fessée « perverse » et affirmé : « Les employés ont une dignité ! »
Le journal Beijing Times a annoncé mardi que des hauts dirigeants, dont le président et le responsable du Parti communiste de la banque, basée à Changzhi, dans la province du Shanxi (nord), ont été suspendus pour « avoir omis de mener des contrôles adéquats sur le programme de formation ».
Les autorités locales ont également ordonné au formateur, issu d’une entreprise de consulting de Shanghai, de faire des excuses publiques « pour son comportement inapproprié », a précisé le quotidien.
Chez les éléphants, la grand-mère a un rôle primordial dans le clan. Bon, on savait pour certains en-tout-cas, que les plus vieilles aidaient leur fille en cas de difficulté quand le bébé était en mauvaise position. Mais ce que l’on sait maintenant, et que les zoos aussi devraient en tenir compte, c’est qu’une grand-mère aide à la survie des plus jeunes, sans elle, la survie de la harde est compromise
Nuage
Chez les éléphants d’Asie (Elephas maximus), les grands-mères ont une importance capitale pour la survie des éléphanteaux. © Elaine Thompson/AP/SIPA
Par Anne-Sophie Tassart
Des chercheurs finlandais ont découvert l’importance des éléphantes âgées pour la survie des éléphanteaux.
EXPÉRIENCE. Chez les éléphants d’Asie (Elephas maximus), la harde est composée de femelles d’âges variés et de leurs petits. L’espérance de vie de ces animaux étant d’environ 80 ans, de nombreuses générations cohabitent dans le groupe. Des chercheurs de l’université de Turku, en Finlande, se sont penchés sur le rôle particulier que les femelles plus âgées, les grands-mères, peuvent jouer dans la harde. Les résultats de cette étude ont été publiés sur le site Scientific Reports. D’après les observations que les scientifiques ont fait sur des éléphants de Myanmar, en Birmanie, les grands-mères ont un rôle extrêmement important dans l’élevage des éléphanteaux si la mère se révèle être jeune (moins de 20 ans) et donc inexpérimentée. En effet, les petits auront huit fois moins de chance de mourir si la matriarche habite dans le même lieu que la famille de sa fille par rapport à la situation où elle ne vivrait pas au même endroit. La présence de la femelle âgée a un autre effet bénéfique pour la descendance: elle va diminuer l’intervalle de temps entre chaque naissance afin que la majorité des petits naissent pendant qu’elle est encore en vie et donc capable de veiller sur leur santé.
50 % des éléphanteaux meurent dans les zoos
Chez les éléphants, la ménopause intervient très tard, seulement quelques années avant la mort. De ce fait, il est probable que la grand-mère ait elle-même des petits lorsqu’elle doit s’occuper de la progéniture de sa fille. Pourtant, selon les chercheurs, cela n’a aucune répercussion sur la survie des uns et des autres. La présence de la matriarche reste dans tous les cas bénéfique. Autre conclusion des scientifiques : plus la grand-mère a élevé d’éléphanteaux auparavant, plus les chances de survie de ses petits-enfants seront élevées. Ces résultats sont particulièrement importants car ils mettent en lumière un facteur dont les parcs animaliers ne tiennent pas compte. En effet, l’échange d’animaux entre zoos tend à séparer les membres d’une même famille. De ce fait, 50 % des éléphanteaux qui naissent en captivité meurent au cours de leur première année de vie.
Selon le professeur Lummaa : « Les conservationnistes et les gérants des populations captives pourraient potentiellement booster le nombre d’éléphants simplement en gardant les grands-mères avec leur progéniture comme c’est le cas dans la nature ».
Autre exemple de l’importance des matriarches pour la survie de leur famille : quand elles sont les cibles des braconniers à cause de leur stature imposante, leur mort a une répercussion sur la survie de toute la harde.
L’hypothèse de la grand-mère
En 1997, deux anthropologues ont énoncé l' »hypothèse de la grand-mère » selon laquelle lorsque les grands-mères humaines, à l’époque des chasseurs-cueilleurs, aidaient à nourrir les petits, leurs filles pouvaient produire plus d’enfants car elles étaient enceintes à des intervalles de temps plus courts. En effet, les jeunes mères perdaient alors moins de temps à chercher de la nourriture et à s’occuper de leur rejeton. Cela leur permettaient donc de trouver des moments pour de se reproduire à nouveau et être gestantes sans se soucier de la survie de leur petit. Chez les orques (Orcina orca), les femelles âgées sont également très importantes pour la survie du groupe car elles sont capables d’indiquer où et quand pêcher.
Selon le biologiste Darren Croft : « La valeur tirée de la sagesse des aînés peut être une raison pour laquelle les femelles orques mais aussi humaines continuent à vivre aussi longtemps après avoir cessé la reproduction ».
L’hypothèse de la grand-mère qui se rapporte initialement à l’espèce humaine, se trouve particulièrement bien adaptée aux éléphants du point de vue de la diminution de l’intervalle de temps entre chaque naissance. Mais à l’inverse des orques et des humains les éléphantes ont une ménopause tardive ce qui leur confère davantage d’importance au sein de la harde.
Il est difficile de changer d’idées à ceux qui ont de gros préjugés. Surtout si l’environnement leur donne selon eux raisons à leurs idées. C’est que le cerveau évalue le coût en rapport des bénéfices et les préjugés ne valent pas nécessairement le coup pour se réajuster. Ce qui veut dire que ce n’est pas demain que les préjugés s’abaisseront
Nuage
LEGENDE | Pierre-Selim via Flickr CC License by
Repéré par Peggy Sastre
Qu’importe que le choix soit mauvais: s’il est soutenu par un «biais cognitif intrinsèque», notre cerveau va résister coûte que coûte au changement.
Dans la vie, nous faisons parfois de mauvais choix. Et souvent, ces choix reposent sur des préjugés –ou des «biais cognitifs intrinsèques»– à cause desquels, même si tout nous dit que nous avons tort, nous allons avoir tendance à persévérer dans l’erreur. Pourquoi? Parce que le coût de la correction est supérieur, pour notre cerveau, au bénéfice qu’il en escompte.
Telle est l’une des conclusions d’une étude en passe d’être publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Menée au Japon, aux États-Unis et en Grande-Bretagne par une équipe de cinq chercheurs en sciences cognitives dirigée par Arman Abrahamyan, de l’Université de Stanford, elle s’intègre dans des recherches sur l’apprentissage adaptatif –le fait que, dans un contexte d’incertitude, le cerveau s’adapte en calculant la balance coût/bénéfice d’une action en fonction des expériences passées. Un réflexe qui peut littéralement nous sauver la vie.
Le revers de la médaille, c’est que, lorsque des préjugés sont ancrés dans notre cervelle, parce qu’il nous ont été bénéfiques par le passé –à l’échelle de notre histoire individuelle et, surtout, évolutive–, il est atrocement difficile d’en changer, même s’ils nous poussent à prendre une mauvaise décision.
Apprendre à faire le bon choix
Pour examiner ce phénomène, les scientifiques ont élaboré un processus expérimental assez simple: devant un écran d’ordinateur, leurs participants devaient prédire l’apparition d’un point lumineux (à gauche ou à droite), en fonction de ses localisations précédentes.
Dans une première expérience, cette localisation était totalement aléatoire, pour permettre d’évaluer les biais personnels des volontaires –préféraient-ils inconsciemment la gauche ou la droite? Ces préjugés établis, les scientifiques allaient demander à leurs cobayes d’effectuer la même tâche, sauf que la localisation du point lumineux était cette fois-ci déterminée par un modèle probabiliste, prenant à la fois en compte les différentes localisations du point et les choix des participants. Une seconde expérience grâce à laquelle les scientifiques allaient pouvoir analyser la propension des sujets à modifier leurs prédictions en fonction des leçons de l’expérience et observer l’effet considérable des préjugés sur la prise de décision.
On notera que ce travail confirme les vertus déjà connues de l’éducation sur la modération de la force des préjugés: les participants ayant poursuivi des études jusqu’au doctorat ou équivalent étaient les plus susceptibles de modifier leur prédiction si la précédente était incorrecte. Une atténuation qui reste cependant limitée –même après avoir effectué la tâche des milliers de fois, la grande majorité des participants n’allaient pas réussir à apprendre à faire le bon choix, qu’importe leur niveau scolaire.
Pour les scientifiques, le phénomène relève d’un biais de confirmation inconscient: quand l’environnement est d’équerre avec nos préjugés, nous lui faisons confiance. Par contre, s’il y a conflit entre la réalité et nos préjugés, ce sont ces derniers qui auront probablement le dernier mot. Tant pis s’ils nous mènent droit dans le mur.
Je crois aussi que le pardon a des répercussions sur la santé mentale. Même si les scientifiques n’ont pas réussi a comprendre vraiment le mécanisme, pardonner permet d’abaisser le stress et une meilleure capacité d’adaptation
Nuage
Des chercheurs américains ont découvert un lien entre une bonne santé mentale et la tendance à pardonner. Et n’importe qui peut y arriver.
Apprendre à se pardonner soi-même et à pardonner les autres peut nous protéger du stress associé aux maladies mentales, d’après une étude publiée par la revue Journal of Health Psychology. Les chercheurs du Luther College, aux Etats-Unis, ont essayé de comprendre l’impact du stress sur la santé mentale des personnes qui ont tendance à pardonner plus ou moins facilement. Ils ont donc demandé à 148 jeunes adultes de répondre à un questionnaire à ce sujet.
Pas de grande surprise : les personnes les plus exposées au stress au cours de leur vie sont plus à risque de troubles physiques et psychiques. Mais savoir pardonner semble réduire ce risque à zéro.
« Si vous ne disposez pas de ce réflexe, vous sentirez les effets du stress d’une façon plus brutale, sans l’atténuer », explique Loren Toussaint, auteure principale de ces travaux.
Une tendance qui se travaille
La raison pour laquelle le pardon protège une personne des maladies liées au stress reste difficile à déterminer. Les scientifiques suggèrent que le fait de savoir pardonner pourrait être associé à une meilleure capacité d’adaptation et à une meilleure gestion du stress. Le nombre de participants à ce test étant plutôt limité, d’autres recherches seront nécessaires pour mieux comprendre les enjeux du pardon.
Les chercheurs tiennent toutefois à rappeler que cette capacité est un trait de la personnalité qui s’apprend et se travaille. De nombreux psychologues y font d’ailleurs référence pendant leurs séances, et des techniques comme la méditation pendant apporter une aide importante.
Dormir le temps nécessaire est important autant pour le cerveau que pour le corps, car des zones du cerveau pourraient subir de graves conséquences, sans compter les maladies que peuvent découler le manque de sommeil
Nuage
© Thinkstock
Vous vous sentez fatigué en permanence ? Prudence : selon une nouvelle étude américaine, le manque de sommeil, la somnolence diurne et la fatigue permanente provoqueraient une atrophie de certaines zones du cerveau.
Vous vous sentez fatigué en permanence ? Vous souffrez de somnolence diurne excessive (« envie de dormir » pendant la journée), vous manquez de sommeil, vous ne vous sentez jamais complètement reposé ? Attention : selon une nouvelle étude menée par la Mayo Clinic in Rochester (aux États-Unis), la fatigue et la somnolence pourraient provoquer une atrophie de certaines parties du cerveau…
Ces travaux ont été menés en collaboration avec 1374 volontaires américains, des hommes et des femmes âgés de plus de 50 ans. Ceux-ci souffraient tous de fatigue récurrente et de somnolence diurne excessive, à des degrés de gravité divers. Après avoir répondu à des questionnaires concernant leurs habitudes de vie, les participants ont subi un examen IRM de leur cerveau et ont passé des tests cognitifs.
Verdict : les volontaires qui présentaient les niveaux de fatigue et de somnolence diurne les plus élevés étaient aussi ceux qui obtenaient les plus mauvais scores aux tests cognitifs (repérage spatio-temporel, mémoire à court et à long terme…).
« Chez ces personnes, nous avons observé une atrophie de certaines zones cérébrales, ce qui correspond à un vieillissement prématuré du cerveau « , explique Diego Z. Carvalho, principal auteur de ces travaux publiés dans le journal scientifique Sleep . « Les participants qui souffraient de fatigue récurrente et de somnolence diurne excessive présentaient ainsi plus de risques que les autres de développer la maladie d’Alzheimer. En outre, le risque de décès prématuré était également plus élevé. »
En France, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) recommande de dormir au moins 7 heures par nuit. Or, 1 actif sur 3 ne dort pas suffisamment et connaît des épisodes de somnolence pendant la journée. Le manque de sommeil augmente de 30 % le risque d’obésité et de 48 % le risque d’infarctus, multiplie par 3 le risque d’hypertension et par 4 le risque de faire un AVC. Aller hop, au lit !