Parole d’enfant ► Coup de soleil


La famille de Jézabelle sont allés voir grand-maman Johanne et, comme il faisait chaud et beau, rien de tel qu’un lunch dehors au chalet, sauf que c’est un peu différent quand les saucisses à hot-dog sont rester trop longtemps  sur le BBQ
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Les saucisses ont

un coup de soleil

 

Maman raconte :

Grand-maman (Johanne) c’est une saucisse à hot dogs ?
-Pourquoi Ana?
– Elle devient toute rouge brûlée au soleil

Ana-Jézabelle, 4 ans/ 18 juin 2016

La naissance d’un girafon


Au zoo de Memphis aux États-Unis, les visiteurs ont eu la surprise de voir la naissance d’un girafon.(Bon, je ne sais pas si c’est récent) … Oui, c’est extraordinaire, mais cela me dérange de voir naitre un bébé dans un tel environnement qui ne ressemble pas à ce qui devrait être. Au lieu d’être sur l’herbe, il est dans une sorte d’arêne à la vue de tous
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La naissance d’un girafon

Le Saviez-Vous ► Top 8 des animaux dangereux pour l’Homme


Quel animal est le plus dangereux ? Il n’est pas besoin de faire peur, ni d’avoir des crocs menaçants pour être dangereux. En fait, parmi tous les animaux, le plus minuscule serait le plus dangereux
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Top 8 des animaux dangereux pour l’Homme

 

Bien que les alligators et crocodiles soient de puissants prédateurs, l'homme a 9 fois plus de risques d'être frappé et tué par la foudre que dévoré par un de ces reptiles. ©AUSLOOS/SIPA

Bien que les alligators et crocodiles soient de puissants prédateurs, l’homme a 9 fois plus de risques d’être frappé et tué par la foudre que dévoré par un de ces reptiles. ©AUSLOOS/SIPA

Le corps sans vie mais « intact » de l’enfant de deux ans, happé mardi 14 juin 2016 par un alligator sur une plage du Disney World d’Orlando, en Floride, a été découvert le lendemain par les autorités. Après 15 heures de recherches, le petit Lane Graves a été retrouvé mort, probablement noyé.

« Des témoins ont vu l’enfant être entraîné sous les eaux (…) il est évident à ce stade qu’il n’a pas pu survivre en étant submergé durant cette période de temps », a déclaré le shérif du comté d’Orange, Jerry Demings.

9 fois plus de chances de mourir frappé par la foudre

Si l’histoire du petit Lane est dramatique, ces attaques ne sont pourtant pas si répandues en Floride. Bien que les alligators y soient présents en nombre, seulement 14 personnes ont succombé aux 190 attaques de ces reptiles depuis 1997 dans la région, selon les autorités floridiennes. Ainsi, un américain a 9 fois plus de chances de mourir frappé par la foudre plutôt que de succomber à une attaque de reptile, d’après les chiffres de Centers for Disease Control and Prevention. 

Parmi les plus dangereux, on retrouve en pole position le crocodile marin et les crocodiles du Nil. L’alligator d’Amérique, le caïman noir, le crocodile de Morelet, le gavial du Gange, le crocodile des marais et le crocodile de Johnston font également partie des espèces les plus hostiles. Mais ils comptabilisent à eux six 46 attaques mortelles dans le monde en 2015, contre 58 rien que pour les crocodiles du Nil et 54 pour les crocodiles marins, d’après l’organisme de statistiques CrocBITE.

Une peur irrationnelle du requin…

 

Autre prédateur redouté : le requin. Les attaques de cet animal, effrayantes et médiatisées, le sont d’autant plus pour leur rareté. En 2015, 164 attaques ont été recensées dans le monde, faisant six morts au total. En 2014, l’ISAF recensait trois cas mortels : deux en Australie et un en Afrique du Sud. Un chiffre encore plus faible que chez les crocodiles, avec 313 attaques en 2014 dont 165 mortelles, et dérisoire comparé aux décès causés par des animaux de ferme ou domestiques. Rien qu’aux Etats-Unis, 42 personnes en moyenne perdraient la vie chaque année, encornées par des vaches ou tuées par des chevaux.

En France, si 33 décès dus à des morsures de chiens ont été recensés entre 1990 et 2010, plusieurs milliers d’attaques de canidés sont pourtant signalées chaque année. D’après une étude menée en 2012, les bergers allemands et les labradors seraient les chiens les plus mordeurs. Loin de là l’idée qu’ils soient plus dangereux que d’autres, mais étant deux races très populaires dans l’hexagone, le risque de morsures est ainsi multiplié. Quant aux morsures de serpent, elles causeraient la mort de 20 000 à 94 000 personnes dans le monde, d’après une étude publiée en 2008 dans le journal Plos Medicine.

Les insectes responsables de nombreux décès 

Et l’animal causant le plus de décès serait finalement… le moustique ! Vecteur de paludisme, cet insecte provoque chaque année la mort d’environ 500 000 personnes dans le monde. Les piqures de guêpes et abeilles causent, quant à elles, une quinzaine de morts chaque année en France. D’après les données dévoilées par Centers for Disease Control and Prevention, les guêpes, frelons et abeilles auraient provoqué la mort de 921 personnes en 15 ans aux Etats-Unis. Dans ce pays comme en France, le nombre de personnes allergiques aux piqûres d’insectes a considérablement augmenté. Classées comme deuxième cause de décès provoqué par un animal, les piqures mortelles d’insectes ont causé 242 décès de moins que les mammifères aux Etats-Unis (1163 morts) entre 1999 et 2014. Mais si la population allergique poursuit son inflation, les décès causés par ces insectes pourraient bientôt supplanter aux Etats-Unis le nombre de décès dus aux attaques et morsures de mammifères…

Le Loup

Le « grand méchant loup » a une réputation bien mal méritée.

Une étude conduite en 2002 par l’institut des études naturelles norvégien a dénombré 331 personnes tuée par des loups sur une période de 50 ans. La plupart de ces attaques ayant été perpétrées par des loups atteints de rage. La première attaque a été enregistrée en 1557 en Allemagne, et la toute dernière recensée a eu lieu en 2001 en Lettonie. En France, 531 attaques (par forcément mortelles) ont été recensées entre 1578 et 1887.

©SUPERSTOCK/SUPERSTOC

Les Araignées

.Bien que la quasi-totalité des espèces d’araignées soient venimeuses, une dizaine d’entre elles seulement sont dangereuses pour l’Homme

« Deux envenimations sont remarquables par leur fréquence, leur ubiquité et leur éventuelle gravité : le latrodectisme (symptomatologie essentiellement neurologique) entraîné par la morsure des veuves du genre Latrodectus, et le loxoscelisme (symptomatologie cutanéo-viscérale)«  expliquent dans un article publié dans la presse médicale Philip Pommier, Luc de Haro, chercheurs du Centre antipoison de l’hôpital Salvator de Marseille et, Christine Rollard, du Département de systématique et évolution du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.

En France, une seule espèce est dangereuse : la malmignatte. On la trouve en Corse et dans le Sud-Est de la France. La mortalité causée par ces animaux est toutefois pratiquement inexistante. 30 cas seulement ont été recensés entre 1973 et 1993 rapporte un article publié dans la presse médicale l’année suivante. 5 de ces cas ont été qualifiés de « sévères » sans pour autant être fatals à leurs victimes.

©Doral Chenoweth III/AP/SIPA

Le Requin

Le Musée d’Histoire Naturelle de Floride tient à jour une base de donnée (International Shark Attack File ou ISAF) qui recense les attaques de requin dans le monde.

Pour l’année 2014 elle dénombre 130 « incidents » impliquant une rencontre entre ces prédateurs marins et l’Homme. Mais seulement 72 de ces attaques sont le fait de l’animal. Les autres ont été provoquées par la personne qui a cherché à toucher le squale (pêcheur tentant de les décrocher de l’hameçon ou de les sortir du filet, plongeur cherchant a les caresser…). Et ces attaques sont loin de faire des ravages puisque l’ISAF recense « seulement » 3 cas mortels en 2014 : deux en Australie et un en Afrique du Sud.

©ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Les Abeilles

Une étude de l’institut de veille sanitaire datée de 2014 a comptabilisé sur la période 2000 à 2010, 153 personnes décédées du fait de piqûre d’hyménoptères, soit en moyenne 14 décès par an. En 2004 et 2005, les décès ont été plus nombreux que les autres années : respectivement 23 et 20 décès. Le sex-ratio est en défaveur des hommes : 2,9 décès d’hommes pour 1 femme, soit 114 hommes pour 39 femmes sur la période 2000-2010. Les décès par contact avec un hyménoptère ont concerné en majorité des personnes de 45-64 ans.

©Yudy Sauw/Solent News/SIPA

Les Méduses

Avec les méduses, les accidents sont rares mais peuvent être mortels : en août 2014, un Français âgé de cinq ans avait succombé en Thaïlande à une piqûre de méduse-boîte, une des créatures les plus venimeuses de la planète.

D’après l’ouvrage « méduse à la conquête des océans » co-écrit par Robert Calcagno Directeur général de l’Institut océanographique et Jacqueline Goy, Attachée scientifique à l’Institut Océanographie, et spécialiste de ces animaux, « on estime aujourd’hui à une cinquantaine le nombre de décès dus à des piqûres de méduse chaque année dans le monde ».

©Barry Bland/REX/REX/SIPA

Les Crocodiles

Les attaques de crocodiles sont recensé dans une base de donnée appelé « Crocbite » tenue par la Charles Darwin University en Australie celle-ci dénombre 313 attaques en 2014 dont 165 mortelles.

« Les attaques de crocodiliens sur des humains sont plutôt rare affirme les chercheurs de l’Université Charles Darwin. Par exemple, si vous allez vous baigner dans le nord de l’Australie, vous avez statistiquement cent fois plus de risque de vous noyer que de vous faire mordre par un crocodile. »

©Sowersby/REX Shuttersto/SIPA

Les Serpents

« Bien qu’on ignore le nombre exact de morsures de serpents, on estime qu’elles concernent 5 millions de personnes chaque année et qu’il y a jusqu’à 2,5 millions de cas d’envenimement » chiffre l’OMS.

Une étude publiée en 2008 dans le journal Plos Medicine estime, elle, entre 421.000 et 1,84 millions le nombre d’envenimations annuelles, dont 20.000 à 94.000 seraient fatales

©ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Le Moustique

L’un des plus petits animaux de cette sélection est aussi le plus mortel. Le moustique, parce qu’il véhicules de nombreuses maladies mortelles, est l’animal qui décime le plus l’espèce humaine. En effet Selon les dernières estimations de l’OMS, publiées en septembre 2015, 214 millions de cas de paludisme et 438 000 décès ont été recensées en 2015. La dengue toucherait, elle, 390 millions de personnes par an (avec une mortalité comprise entre 1 et 20%). On estime chaque année à 130 000 le nombre de cas de fièvre jaune et à 44 000 le nombre de décès dus à cette maladie dans les pays d’Afrique endémiques, où surviennent 90% des cas.

©LODI FRANCK/SIPA

http://www.sciencesetavenir.fr/

Les restes d’une frégate datant de la Nouvelle-France restaurés au Texas


Le Texas aurait-il pu appartenir à la France, si explorateur René-Robert Cavelier, Sieur de La Salle et son équipage n’auraient pas fait naufrage, même si ce n’était pas l’endroit qu’ils devaient se rendre en réalité ? L’histoire de l’Amérique du Nord aurait-elle pu être différente ?
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Les restes d’une frégate datant de la Nouvelle-France restaurés au Texas

 

Des vestiges du navire La Belle exposés au musée d'État Bullock, au Texas.

Des vestiges du navire La Belle exposés au musée d’État Bullock, au Texas.   PHOTO : FACEBOOK/ BULLOCK TEXAS STATE HISTORY MUSEU

La restauration des restes d’une frégate ayant transporté des colons français en Amérique avant de s’échouer au large des côtes du Texas, il y a 300 ans, est désormais terminée.

ASSOCIATED PRESS

Les morceaux restaurés de la coque du navire La Belle seront mis à la disposition du musée d’État Bullock, à Austin, au Texas, a annoncé l’Université texane A&M par communiqué de presse.

Lors de l’excavation initiale par des archéologues sur le site où se trouvaient les restes de La Belle, une foule d’artéfacts avaient été trouvés, notamment des couteaux, des haches, de la poterie, des bouteilles et des billes de verre, a rappelé un restaurateur de l’A&M, Peter Fix. Plusieurs pièces d’artillerie avaient également été découvertes.

La frégate de 17,5 mètres de long a fait naufrage en 1686 lors d’une expédition menée par le célèbre explorateur René-Robert Cavelier, Sieur de La Salle connu pour ses expéditions au long du fleuve Mississippi.

Une carte erronée aurait mené les colons français 643 km plus loin que leur destination initiale, qui était le delta de la rivière Mississippi. Ils auraient plutôt atteint les côtes du Texas.

Le naufrage de La Belle est vu comme annonciateur de l’échec de la France dans la poursuite de son exploration de la région qui allait devenir ce que nous connaissons aujourd’hui comme le Texas et le Sud-Ouest américain. Le Fort St-Louis, construit près de l’épave, aurait toutefois convaincu les Espagnols de l’importance d’augmenter leur présence dans la région en cas de visées expansionnistes de la France.

C’est en tentant d’aller chercher des secours pour les colons français que René-Robert Cavelier de La Salle a été assassiné par un membre de l’expédition.

Illustration du meurtre de Robert de La Salle

Illustration du meurtre de Robert de La Salle   PHOTO : HULTONARCHIVE

Lors de la découverte des restes en 1995, les archéologues de la Commission historique du Texas avaient aussi trouvé une quille et d’autres parcelles de grandes structures. Un barrage avait alors été construit pour pomper l’eau et assécher le site. La coque du bateau, quasi intacte, a ensuite pu être retirée de près de deux mètres de boue et conservée.

Les pièces gorgées d’eau avaient été transportées à l’Université A&M du Texas, où le bois a été entreposé à 60 degrés au-dessous de zéro pour enlever la moisissure qui s’était accumulée pendant trois siècles.

L’explorateur René-Robert Cavelier, Sieur de La Salle, a été le premier Européen à voyager du sud de la rivière Mississippi jusqu’au golfe du Mexique, réclamant la conquête par la France de tout le territoire bordant le cours d’eau et ses affluents, en 1682.

http://ici.radio-canada.ca/

Une femme sauve son enfant, attaqué par un cougar


La mère a été très courageuse de secourir son fils qui était dans la gueule du cougar. Avec l’adrénaline, une maman peut faire n’importe quoi. Juste dommage que 2 cougars soient abattus pour suivre leur instinct au lieu d’être déplacés
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Une femme sauve son enfant, attaqué par un cougar

 

Un cougar... (Photo Steve Winter, archives Reuters)

Un cougar

PHOTO STEVE WINTER, ARCHIVES REUTERS

 

STEVEN K. PAULSON
Associated Press
Denver

Une femme du Colorado a sauvé la vie de son fils âgé de 5 ans en tirant la tête du bambin prise dans la gueule d’un cougar qui avait fait irruption devant sa maison.

L’incident s’est produit près d’Aspen, a indiqué le shérif adjoint du comté de Pitkin, Michael Buglione.

La mère avait entendu des cris à l’extérieur de la maison familiale pendant que le petit jouait avec son frère.

La femme est sortie de chez elle, et elle a rapidement tenté d’aider son fils, qui était sous l’animal. Elle s’est accroupie sur le cougar, a pris l’une de ses pattes, et a placé sa main droite dans sa gueule pour permettre au petit garçon de se dégager.

L’animal a finalement pris la fuite.

L’enfant a souffert de coupures profondes au visage, à la tête et au cou; il a été transporté vers un hôpital de Denver, selon le shérif adjoint. La mère a portait quant à elle des traces de morsures sur sa main et elle avait des égratignures sur la jambe.

Les autorités croient que le cougar avait 2 ans et qu’il n’avait pas atteint l’âge adulte.

Des représentants de la faune ont abattu deux cougars dans le secteur après l’attaque. Les deux animaux seront examinés pour déterminer s’ils avaient faim, s’ils étaient malades ou s’ils se retrouvaient tout simplement au mauvais endroit au mauvais moment.

Environ 4500 cougars vivent au Colorado et ils se promènent parfois dans les zones urbaines à la recherche de nourriture, selon les autorités.

http://www.lapresse.ca/

Un nouveau type de météorite intrigue les scientifiques


En Suède, un nouveau type de météorite a été retrouvé qui est tombé il y a 470 millions d’années. Une coïncidence avec l’émergence de la biodiversité marine à peu près à la même époque ?
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Un nouveau type de météorite intrigue les scientifiques

 

Une vue d’artiste montrant la collision violente entre deux astéroïdes. De nombreux débris sont produits, dont certains retomberont un jour sur Terre. Celles que l’on nomme des chondrites ordinaires constituent 87 % des quelque 50.000 météorites collectées à ce jour sur notre planète. © Nasa

Une vue d’artiste montrant la collision violente entre deux astéroïdes. De nombreux débris sont produits, dont certains retomberont un jour sur Terre. Celles que l’on nomme des chondrites ordinaires constituent 87 % des quelque 50.000 météorites collectées à ce jour sur notre planète. © Nasa

Laurent Sacco

On a collecté environ 50.000 météorites sur Terre mais celle retrouvée dans une carrière suédoise, piégée dans du calcaire qui s’est déposé il y a 470 millions d’années, ne ressemble à aucune autre.  Cette découverte nous donne peut-être des informations précieuses et inédites sur l’histoire de la biosphère et du Système solaire.

Il y a entre 485 et 460 millions d’années environ, la diversité de la vie marine a augmenté comme jamais et c’est pourquoi on appelle ce moment de l’histoire de la biosphère la grande biodiversification ordovicienne (en anglais Great Ordovician Biodiversification Event ou GOBE), ou encore l’explosion ordovicienne.

Les calcaires retrouvés dans la carrière de Thorsberg, dans le sud de la Suède, datent de cette période, plus précisément de l’Ordovicien moyen qui s’étend de 470 à 458 millions d’années environ. Depuis le début des années 1990, elle a livré une centaine de météorites dites fossiles car, bien qu’elles aient été altérées, elles ont visiblement bénéficié de conditions d’enfouissement qui leur ont permis de traverser les âges jusqu’à nous.

Jusqu’à 2011, les chercheurs n’avaient découvert qu’un seul type de météorites, des chondritesordinaires de type L qui constituent environ 35 % de l’ensemble des météorites cataloguées, et 40 % des chondrites ordinaires qui constituent 87 % des quelque 50.000 météorites collectées sur Terre. On pense que les chondrites ordinaires proviennent d’un petit nombre de collisions récentes d’astéroïdes, récentes à l’échelle de l’histoire du Système solaire bien sûr. En fait, comme on distingue trois groupes de ces chondrites, H, L et LL, elles devraient provenir de trois principaux corps parents.

Mais dans le cas de la carrière de Thorsberg, la quantité de chondrites retrouvées ne s’explique que par une augmentation brutale du flux de météorites. La mécanique céleste laisse même penser qu’elles sont issues d’un gros d’astéroïde d’environ 100 kilomètres de diamètre qui aurait subi l’impact d’un corps céleste plus petit.

La météorite Österplana 065 a pour dimension de 8 × 6,5 × 2 cm de large. Elle est entourée d'un halo gris dans du calcaire autrement rouge donc oxydé. On pense que l'oxygène a été consommé par l'altération de la météorite alors au fond de la mer de l'Ordovicien où se déposait les sédiments. La pièce de monnaie dans l'image a un diamètre de 2,5 cm.
La météorite Österplana 065 a pour dimension de 8 × 6,5 × 2 cm de large. Elle est entourée d’un halo gris dans du calcaire autrement rouge, donc oxydé. On pense que l’oxygène a été consommé par l’altération de la météorite alors au fond de la mer de l’Ordovicien où se déposaient les sédiments. La pièce de monnaie a un diamètre de 2,5 cm. © Birger Schmitz

L’explosion ordovicienne a-t-elle été causée par une pluie de météorites ?

Tout change donc en 2011 avec la découverte d’une nouvelle météorite qui rentrait mal dans les types connus, même si elle avait été rapprochée des winonaïtes, des achondrites primitives relativement rares, composées de larges cristaux de pyroxène, d’olivine et de sulfures mixtes defer et de nickel. Or, un groupe de chercheurs suédois et états-uniens vient de publier un article dans Nature Communications qui confirme ce dont ils se doutaient. Il s’agit d’un tout nouveau type de météorite jamais rencontré auparavant. Il s’agit probablement d’un fragment de l’impacteur qui a propulsé dans l’espace les chondrites L retrouvées en Suède.

Baptisée Österplana 065 (Öst 65) conformément aux conventions de la Meteoritical Society, c’est-à-dire du nom de la localité où elle a été trouvée (Österplana), on sait qu’elle a voyagé dans l’espace interplanétaire pendant environ un million d’années avant de rejoindre le fond des mers de l’Ordovicien, il y a 470 millions d’années. En effet, lors d’une collision entre astéroïdes, les fragments produits sont soumis aux rayons cosmiques puisqu’ils proviennent de l’intérieur du corps parent. Ces rayons modifient la matière et il est donc possible d’en déduire un temps d’exposition. C’est l’analyse précise des isotopes d’oxygène et de chrome de Öst 65 qui a finalement permis de la différencier nettement de toutes les météorites retrouvées à ce jour.

La découverte est intéressante à plus d’un titre. D’abord elle nous dit que les types de météorites qui tombent sur Terre depuis des milliards d’années ne sont pas forcément les mêmes, ce qui ouvre des perspectives quant à des découvertes sur ce qui s’est passé dans la ceinture d’astéroïdes et donc plus généralement, l’histoire du Système solaire. Enfin, il est tentant de relier le pic de bombardement météoritique découvert dans la carrière de Thorsberg, et que semblent accompagner des cratères d’impact alignés aux États-Unis comme ceux de Ames et Rock Elm, à la grande biodiversification ordovicienne.

http://www.futura-sciences.com/

Le robinet à estomac, nouvelle arme anti-obésité


Reste à voir les résultats, cela serait probablement mieux qu’une opération sous anesthésie générale. Peut-être aussi, voir ce qui est rejeté aidera à faire des meilleurs choix surtout s’ils sont bien pris en charge
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Le robinet à estomac, nouvelle arme anti-obésité

 

La pompe AspireAssist permet d’extraire un tiers de la nourriture consommée avant l’absorption des calories | Peter O'Connor aka anemoneprojectors via Flickr CC License by

La pompe AspireAssist permet d’extraire un tiers de la nourriture consommée avant l’absorption des calories | Peter O’Connor aka anemoneprojectors via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

Un appareil qui permet de vider une partie de son contenu gastrique dans les toilettes après un repas vient d’être autorisé par les autorités sanitaires américaines.

Conçue par trois médecins américains, la pompe AspireAssist, qui permet de vider environ 30% de son estomac après un repas, a été autorisée le 14 juin par la FDA, l’autorité sanitaire en charge du contrôle des produits et des dispositifs médicaux aux États-Unis. Elle pourra être prescrite à des individus en obésité morbide âgés de plus de 22 ans.

La pompe se compose d’un petit tube de 6 millimètre de diamètre reliant l’intérieur de l’estomac et un récipient situé à l’extérieur, dispositif qui permet d’extraire un tiers de la nourriture consommée, mais avant l’absorption des calories. L’installation du tube et de sa valve ne nécessitent qu’une intervention chirurgicale de quinze minutes, sous anesthésie locale.

Pour ses détracteurs, favorables à une prise en charge uniquement comportementale de l’obésité, la pompe poussera les obèses à ne pas remettre en question leurs habitudes alimentaires, incités qu’ils seront à la purge. Mais, selon Shelby Sullivan, gastroentérologue et responsable scientifique du dossier soumis à la FDA, ces critiques ne sont pas fondées:

«Les détracteurs de l’AspireAssist affirment qu’elle permet de manger tout et n’importe quoi et de s’en débarrasser en aspirant, explique-t-elle. Mais c’est faux. Pour pouvoir passer dans le tube, les aliments doivent être très petits, quasi liquides.»

Perdre 20 kilos en un an

À ce titre, la pompe est contre-indiquée pour les obèses souffrant de compulsions alimentaires qui ne mâchent quasiment pas et risqueraient de ce fait de boucher la pompe. Elle sera aussi refusée aux personnes souffrant d’hypertension non traitée, d’ulcères gastriques et d’inflammation chronique des intestins, ainsi qu’aux femmes enceintes ou allaitantes.

Les études cliniques menées sur le dispositif montrent qu’il permet aux obèses de perdre jusqu’à 20 kilos en un an.

Démonstration en vidéo:

http://www.slate.fr/

Quatre histoires de coïncidences extraordinaires


Cela vous est arrivé des trucs bizarres, improbables et pourtant, ce fut la réalité. Peut-on parler de hasard, de destin ou de probabilité ?
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Quatre histoires de coïncidences extraordinaires

 

Les coups de bol uniques en leur genre défient toutes les lois statistiques | Ρanayotis via Flickr CC License by

Les coups de bol uniques en leur genre défient toutes les lois statistiques | Ρanayotis via Flickr CC License by

Joseph Mazur

Traduit par Peggy Sastre

Rien de tel qu’une bonne histoire de coïncidence. Un spécialiste du phénomène nous raconte ses coups de bol préférés.

Notre perception biaisée du monde nous trompe volontiers. En concevoir l’étendue est une entreprise impossible, si ce n’est terrifiante. Et, pourtant, il semble que ses habitants tombent très fréquemment les uns sur les autres, si souvent que cela en rétrécit le monde jusqu’à lui faire prendre une dimension rassurante. Si nous ignorons l’ensemble des raisons objectives qui rendent la fréquence des coïncidences mathématiquement prévisible, les raconter traduit un sens très fort des rapports humains et de leur inclusivité, justifie la signification que nous accordons à l’existence et légitime notre désir d’individualité.

En mars, j’ai publié un livre au sujet des coïncidences extraordinaires – Fluke (coup de bol, NDT). Dans les deux mois qui ont suivi, mes lecteurs m’ont envoyé des tas d’anecdotes personnelles. La grande majorité concerne des voisins ou des amis sur lesquels on tombe lors d’un voyage dans un pays éloigné. Quelques-unes sont de véritables coups de bol, qui mettent notre superstition à l’épreuve. Des rêves devenus réalité, des coïncidences où des objets familiers apparaissent dans des lieux incongrus ou des hasards heureux ou malheureux à l’extrême. Quasiment toutes semblent improbables, sauf que, d’un point de vue mathématique, elles n’ont rien de réellement impossible.

Et puis il y a les coups de bol uniques en leur genre, ceux qui défient toutes les lois statistiques. Certains sont rigolos, d’autres tristes, certains troublants, d’autres tellement rocambolesques qu’ils en deviennent douteux. Tous génèrent en nous des pensées contradictoires où le hasard le dispute à la destinée.

Voici quatre histoires extraordinaires, classées selon leur degré de probabilité, avec des chances qui diminuent jusqu’à rendre le monde plus petit.

«Eh bien ça alors!»

Lors d’une lecture de mon livre dans une librairie, un monsieur du public prénommé Ted m’a raconté cette histoire de coïncidence: en 1989, Ted part de Philadelphie vers le sud des États-Unis, avec un changement prévu à l’aéroport national Ronald-Reagan, près de Washington. L’heure d’embarquement de son deuxième vol est retardé de trente minutes. Puis d’encore une heure, annonce la compagnie aérienne, à cause d’un problème de maintenance –un moteur des volets doit être changé. Ted se tourne alors vers son voisin, quelqu’un qu’il n’a jamais vu, et lui fait part de ses craintes. Il explique à cet inconnu que leur avion va décoller avec un nouveau moteur qui n’aura pas été testé en conditions réelles de vol et que son entreprise, DuPont, n’aurait pas toléré une telle procédure –jamais ils n’auraient fait ce genre réparation avant l’embarquement des passagers.

L’homme s’étonne.

 «Oh, vous travaillez chez DuPont? dit-il en désignant les cabines téléphoniques. Je viens justement d’essayer de rappeler un de vos collègues qui m’a laissé un message, peut-être que vous le connaissez?»

À l’époque, DuPont avait 140.000 employés, Ted doute fort de pouvoir aider son voisin, mais demande poliment le nom de la personne recherchée. Lorsque que l’inconnu lui répond et lui donne son propre patronyme, Ted est ébaubi.

«Eh bien ça alors, figurez-vous que c’est moi!»

* * *

Peu après la sortie de Fluke, je reçois un courrier manuscrit en provenance de la prison fédérale de Petersburg. Il est signé d’un détenu et admirateur qui, entre autres documents, m’envoie une longue lettre adressée au procureur général adjoint du département de la Justice des États-Unis.

Ce fan est le propriétaire et fondateur d’une entreprise spécialisée dans le community management basée à Washington. L’homme est en prison pour trente mois parce qu’il a omis de payer une grosse part de ses cotisations sociales à l’administration fiscale. Ayant plaidé coupable, on aurait pu estimer l’affaire close. Sauf que oui, mais non. Dans sa lettre, le monsieur précise qu’en deux ans et sur 37.400 entreprises comparables à la sienne situées dans la région de Washington, les seules deux qui ont été poursuivies par la justice étaient très haut placées dans la techosphère républicaine. Est-ce un hasard? écrit-il, en me demandant de jeter un œil à l’analyse mathématique jointe. Il espérait que j’allais corroborer son hypothèse: selon lui, il avait été victime d’une «chasse à l’homme» parce qu’il avait «embarrassé le président».

* * *

Pendant une interview radiophonique, un auditeur me raconte un hasard du calendrier particulièrement troublant. Près de sa maison d’enfance d’Omaha, dans le Nebraska, il y avait un grand chêne avec une grosse branche quasi perpendiculaire au tronc. Pendant des années, une balançoire avait été attachée à cette branche. Un soir, qu’il s’amuse avec une amie sur la balançoire, il entend un gros craquement et redoute la chute prochaine de la branche. Elle ne tombe pas, mais plus jamais il n’utilisera la balançoire.

Quarante ans plus tard, lors d’un après-midi particulièrement venteux où il revient sur les lieux de son enfance, l’homme passe à côté du chêne. La balançoire a disparu depuis longtemps, il n’en reste plus qu’un bout de corde élimé. Et là, il lève les yeux, juste avant de voir la grosse branche s’écraser au sol.

«Je l’ai regardée, je ne l’ai pas touchée. Je parie que vous ne pouvez pas me dire quelles chances j’avais que cela m’arrive», me dira-t-il à l’antenne.

* * *

Une anecdote aurait pu avoir sa place dans Fluke, si on ne me l’avait pas rappelée trop tard. Il y a trente ans, j’avais invité à dîner dans ma maison du Vermont deux personnes que je n’avais encore jamais rencontrées –un étudiant d’Italie et un professeur de littérature d’Inde. Ce soir-là, un ancien camarade de fac, dont je n’avais pas eu de nouvelles depuis des années, avait sonné à ma porte à l’improviste. Je lui avais dit de rester pour dîner. À un moment, dans la conversation, on en vient à parler de nos amis communs et on cite la rue de Brooklyn, où l’un d’entre eux habite. À la mention des numéros de la rue et de l’appartement, l’étudiant annonce, sans être visiblement surpris pour autant.

«C’est aussi l’adresse d’un de mes amis, j’y étais pas plus tard qu’hier!»

Hautement improbable

Est-il possible d’estimer les probabilités de ces coïncidences?

À première vue, l’histoire de Ted relève d’1 chance sur 140.000. À n’en pas douter, c’est extraordinaire. Reste que l’ampleur de la masse salariale de DuPont est un biais insidieux. Comme avec d’autres coïncidences, les chances augmentent à mesure que l’on connaît tous les détails de l’affaire. DuPont collaborait avec ChemDesign, l’employeur de l’inconnu. Plus tard, Ted me dira qu’il prenait l’avion «en moyenne un ou deux jours par semaine, trois semaines par mois». Ce qui signifie, grosso modo, un jour entier de présence dans un aéroport tous les mois. Oui, les chances augmentent avec ces informations, mais sans estimation spéculative, impossible d’assigner une probabilité réaliste au fait que Ted se retrouve à côté de l’inconnu dans la salle d’embarquement.

La seconde histoire avait a priori 1 chance sur 18.660 d’advenir, sauf qu’il faut, pour atteindre ce chiffre impressionnant, considérer la théorie complotiste du prisonnier comme correcte. Si cette histoire est exacte, il ne s’agit pas du tout d’une coïncidence: elle a une cause apparente, qui ne relève pas uniquement du hasard. Beaucoup d’éléments ont contribué à la nécessaire survenue du phénomène. Ce qui n’empêche pas que l’évasion fiscale soit illégale.

Avec la troisième histoire, il faudrait calculer tous les laps de temps où, en quarante ans, le narrateur n’a pas rendu visite à l’arbre et où la branche n’est pas tombée. Estimons que la branche est tombée dix minutes après son passage. Il y a 2.102.400 périodes de dix minutes dans quarante ans. La cote est donc de 2.102.399 contre 1. Soit la probabilité d’une quinte flush royale à pique au poker. Un événement hautement improbable.

La dernière histoire est impossible à déconstruire sans rien connaître des variables cachées qui relient l’étudiant à l’ami de Brooklyn. Ses probabilités semblent extrêmement minces, c’est un véritable casse-tête. Mais toutes les histoires ne peuvent être réduites à des probabilités. C’est même le cas des meilleures anecdotes, et ce grâce aux merveilles des variables cachées que recèle le monde.

Ces événements des plus improbables a priori surviennent à cause des innombrables possibilités de l’expérience. Arrivent-ils par hasard? Ou s’en remet-on au hasard pour excuser notre ignorance? Le monde, si fabuleusement vaste, est rétréci par ces coups de chance qui élargissent nos environs familiers et nous interrogent sur la nature de ces télescopages –hasard ou destin?

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