Ce n’est pas toujours évident d’inciter les tout-petits à faire leur part dans la maison
Nuage
Le ménage
Maman raconte :
– Ana aide-moi à ramasser
– Mais pourquoi maman ? Tu le fais si bien !
Ana-Jézabelle, 4 ans / 14 mai 2016
Ce n’est pas toujours évident d’inciter les tout-petits à faire leur part dans la maison
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Le ménage
Maman raconte :
– Ana aide-moi à ramasser
– Mais pourquoi maman ? Tu le fais si bien !
Ana-Jézabelle, 4 ans / 14 mai 2016
Un oiseau mexicain, un Cariama huppé, a été filmé dérobant une balle sur un terrain de golf au Brésil la confondant probablement avec un œuf. Mais on s’en doute qu’il ait sûrement été très déçu de la dureté de son éventuel repas
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Les chats, ces petits bouts de poils ont parfois des problèmes de comportement, voici quelques problèmes avec des solutions qui aideront peut-être
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Chat: 5 problèmes, 5 solutions
Shutterstock
Daniel Filion et Pierre Paré
La solution à un problème de comportement félin est parfois beaucoup plus simple que vous le pensez.
1. Il ne fait pas ses besoins dans la litière!
Plus le bac de litière est grand, mieux c’est. Un bac de rangement de 60 L en plastique transparent fait très bien l’affaire et coûte moins cher qu’une litière!
La majorité des chats détestent les bacs couverts: seule la base suffit.
Le nombre de bacs disposés dans la maison doit être égal au nombre de chats plus un. Les bacs doivent être disposés dans des pièces différentes, et ne doivent jamais être situés près de la nourriture de l’animal.
Les matières présentes dans le bac doivent être retirées au moins une fois par jour.
2. Mes chats se battent!
La plupart du temps, les agressions sont causées par le fait qu’un nouveau chat a été mal introduit dans la famille ou par un problème de hiérarchie et de territoire. Il ne faut jamais présenter deux chats en les laissant dans la même pièce dans l’espoir qu’ils s’entendent. Il faut procéder graduellement, par étapes.
L’erreur la plus souvent commise est d’intervenir lorsque les chats se chicanent. Les feulements, les miaulements et les tapes sur le museau sont des actes normaux au moment où ils font connaissance et se partagent un territoire. c’est leur façon d’établir les règles de la maison.
3. Mon chat n’aime pas les gens!
D’abord, le chat n’adopte un comportement que s’il lui rapporte quelque chose. Il est donc important d’utiliser des méthodes d’associations positives pour rendre un chat sociable. Par exemple, offrez-lui des gâteries lorsque la visite arrive ou jouez avec lui: au fil du temps, il ira fort probablement voir les invités pour obtenir sa récompense ou pour jouer. Après plusieurs répétitions, vous n’aurez même plus besoin de lui donner de gâteries.
La clé du succès: procéder très graduellement.
Votre chat est peureux ou anxieux? Demandez aux invités de l’ignorer complètement, à moins qu’il vienne les voir de lui-même pour se faire caresser. certaines personnes insistent trop pour flatter l’animal en utilisant un langage corporel que ce dernier interprète comme une confrontation (regarder le chat directement dans les yeux, par exemple. En l’ignorant, l’étranger fera rapidement comprendre à votre compagnon qu’il n’a rien de menaçant.
4. Il ne se tait jamais!
Si votre chat miaule la nuit, c’est souvent pour attirer votre attention… et ça fonctionne! La première fois, vous vous êtes probablement levé pour voir s’il lui était arrivé quelque chose. eh bien, il s’en souvient encore et il répète son miaulement dans l’espoir d’attirer à nouveau votre attention!
La solution? L’ignorer: ne lui répondez pas, ne lui dites pas de se taire, ne le punissez pas, ne soupirez même pas d’exaspération. tous ces gestes lui donnent l’impression qu’il a obtenu ce qu’il voulait: votre attention, qu’elle soit positive ou négative.
5. Il est trop tannant!
Certaines personnes diront que leur chat est tannant lorsqu’il grimpe sur la table, qu’il fait ses griffes ou qu’il se met à courir et à jouer au milieu de la nuit. cependant, du point de vue de votre petit compagnon, tous ces comportements sont amusants et essentiels. Monter sur la table, par exemple, ne devrait donc pas lui être interdit (lorsque vous n’y mangez pas, évidemment!).
Votre chat est véritablement tannant? Il manque probablement un élément dans son environnement ou bien il ne fait pas assez d’activités quotidiennes pour dépenser son énergie. Deux séances de jeu d’environ 10 minutes par jour suffisent souvent à régler les problèmes de comportement.
Une autre découverte archéologique sur un site déjà très connu en Jordanie. La cité Pétra a donc d’autres secrets à dévoiler et c’est grâce encore à l’avancement de la technologie.
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L’archéologue américain, Christopher A. Tuttle, effectuant des fouilles sur le site de la cité antique de Petra. PHOTO : (COUNCIL OF AMERICAN OVERSEAS RESEARCH CENTERS/G. AL FAQEER VIA AP)
Des images captées par satellite et drone ont mené à une nouvelle découverte dans la cité antique de Pétra : une énorme plateforme en pierre de construction humaine cachée sous le sable.
ASSOCIATED PRESS
De nouvelles fouilles sur le site de la cité antique de Pétra révèlent l’existence d’une plateforme en pierre. PHOTO : COUNCIL OF AMERICAN OVERSEAS RESEARCH CENTERS/I. LABIANCA VIA AP
Cette plateforme a peut-être servi pour des cérémonies en raison de la présence de colonnes et d’un escalier monumental sur l’un de ses côtés, a expliqué Christopher A. Tuttle, le directeur général du Conseil des centres de recherche américains à l’étranger. Seules des fouilles pourraient fournir davantage de renseignements, mais aucune n’est prévue pour le moment, a-t-il précisé.
Située en Jordanie, Pétra est un immense site archéologique comprenant des tombes et des monuments taillés dans du roc rosé il y a quelque 2000 ans par les Nabatéens, un peuple de marchands. L’édifice le plus célèbre de la ville est le Khasneh, où des scènes du film Indiana Jones et la dernière croisade ont été tournées dans les années 1980.
Les scientifiques s’intéressent à Pétra depuis 200 ans et M. Tuttle travaille sur le site depuis près d’une décennie.
Des touristes visitent régulièrement Pétra, en Jordanie. PHOTO : MENAHEM KAHANA
La plateforme se trouve à environ 900 mètres de la cité, mais à l’écart des chemins empruntés par les touristes et des principaux monuments, a souligné Christopher A. Tuttle. Si elle n’est pas clairement visible depuis le sol ou les collines voisines, ses contours apparaissent sur les photos prises par satellite et drone.
Les archéologues ont marché sur cette plateforme pendant des années sans même réaliser son existence, a mentionné M. Tuttle, qui a collaboré avec Sarah Parcak de l’Université de l’Alabama à Birmingham pour effectuer cette découverte, explorant le terrain pendant que Mme Parcak analysait les données enregistrées par satellite.
Selon les conclusions du duo publiées le mois dernier dans le Bulletin of American Schools of Oriental Research, la plateforme a été construite à partir d’un plateau naturel.
Elle mesure 56 mètres sur 49, soit l’équivalent de six terrains de basketball.
Le plastique qui se trouve dans les océans certains se dégradent en microplastique et finissent dans le ventre des animaux marins. Pire, des larves de poissons préfèrent le microplastique au plancton et perdent ainsi la capacité de fuir devant les prédateurs
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Le brochet mange aussi des petites proies, comme des larves de perche. Si elles ont avalé des petites particules de matière plastique, elles évitent moins bien la bouche de ce prédateur. © Vladimir Wrangel, Shutterstock
Mises en présence de leur nourriture habituelle et de minuscules particules de plastique, des larves de perche ont préféré… les secondes. Les chercheurs qui ont réalisé l’expérience ont observé les cruelles conséquences de ce choix : croissance ralentie, modification du comportement et mortalité accrue. La dissémination des « microplastiques » dans les eaux douces et les océans n’est donc probablement pas sans conséquences.
Des milliards de tonnes de matière plastique sont jetées dans l’environnement et la majeure partie ne se dégrade pas. Et quand ils se dégradent, les morceaux de plastique s’émiettent en minuscules particules qui peuvent se retrouver dans les océans : ce sont les microplastiques, quasiment indestructibles. Provenant essentiellement de sacs plastique et autres emballages, ils entrent dans les océans en quantités importantes.
Or, des organismes marins ingèrent cette matière plastique : de petites particules ont été trouvées dans des oiseaux des mers, des poissons, des baleines, qui les avalent mais ne les digèrent pas. Alors quel est l’effet de l’absorption de ces microplastiques sur la biologie des poissons ? Une nouvelle étude parue dans Science en montre pour la première fois les conséquences ?
Des chercheurs de l’université d’Uppsala en Suède se sont intéressés aux larves de la perche européenne (Perca fluviatilis) exposées aux microplastiques. Ils ont trouvé que l’exposition à des particules de 90 µm diminue la croissance des poissons, qui n’atteignaient pas la maturité. Curieusement, les jeunes poissons préféraient même manger ces minuscules particules de polymères plutôt que leur nourriture naturelle (du plancton). Les poissons exposés à ces matériaux pendant leur développement montraient un retard de croissance.
L’estomac de cette larve de perche de la mer baltique est empli de microplastiques. © Oona Lönnstedt
Les larves sont plus vulnérables aux prédateurs
De plus, l’exposition aux microplastiques modifiait le comportement des larves de perches, qui ne répondaient plus aux signaux olfactifs. Ces signaux chimiques les alertant de la présence de prédateurs, cette incapacité devrait augmenter le risque d’être mangées, d’où un taux élevé de mortalité en présence de prédateurs. L’expérience le vérifie. Quand des prédateurs (des brochets) étaient introduits dans l’environnement, les perches exposées aux microplastiques étaient mangées quatre fois plus vite que les autres.
Comme l’explique Peter Eklöv, co-auteur de l’étude,
« les larves exposées à des particules de plastique ont également affiché des comportements modifiés au cours du développement et étaient beaucoup moins actives que les poissons élevés dans une eau sans microplastiques ».
L’étude suggère aussi que le mal est déjà fait, qu’il est urgent d’empêcher l’arrivée de matière plastique dans l’océan et que les quantités actuelles auront un impact à long terme. Si d’autres espèces sont affectées de la sorte, les effets pour les écosystèmes aquatiques seraient importants. D’autres travaux ont montré un déclin des espèces de poissons côtiers au cours des dernières années, alors que la quantité de déchets plastique dans les océans a augmenté.
Les médias avaient annoncé, il y a quelque temps, que 4 nouveaux éléments étaient ajoutés au tableau périodique. Ils ont maintenant des noms officieusement, car il reste une autre étape pour que le tout soit officiel. Mais les étudiants auront donc 4 éléments à retenir de plus de ce que nous avons appris en chimie
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Les derniers éléments chimiques du tableau de Mendeleïev ont enfin un nom
L’Union internationale de chimie a proposé un nom pour les éléments 113, 115, 117 et 118 du tableau de Mendeleïev récemment découverts.
BAPTEME. l' »ununtrium » (113), l' »ununpentium »(115), l' »ununseptium »(117) et l' »ununoctium »(118), ces éléments lourds qui occupent et complètent la septième ligne du tableau de Mendeleïv viennent d’être baptisés par l’Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA). Leurs noms rappellent soit le lieu de leur découverte soit le nom des personnes qui y ont été associées. Ainsi, l’élément 113 qui a été découvert dans l’accélérateur de particules de l’institut de recherche RIKEN au Japon s’appellera dorénavant le Nihonium (Nh), terme qui signifie « la Terre du Soleil levant » en japonais. Le 115 sera le Moscovium (Mc) car il a été découvert à de l’Institut unifié de recherches nucléaires en Russie, à côté de Moscou. L’élément 117 devient le Tennessine (Ts), pour rappeler le laboratoire d’Oak Ridge dans le Tennessee, point de départ de sa fabrication. Enfin le 118, est devenu Oganesson (Og) en hommage à Yuri Oganessian, physicien russe pionnier dans la recherche des nouveaux éléments qualifiés de super lourds. Ces quatre noms ne sont pas encore définitif : une consultation publique est ouverte par l’UICPA jusqu’à la fin de l’année 2016 avant l’officialisation.
Nihonium, Moscovium, Tennessine et Oganesson appartiennent à la 7e ligne du tableau de Mendeleïev
La classification des éléments repose sur leur numéro atomique, c’est-à-dire le nombre de protons que contient leur noyau. Le Nihonium possède par exemple 113 protons. Dans le tableau de Mendeleïv, les éléments sont aussi organisés en ligne en fonction du nombre de couches d’électrons qui orbitent autour du noyau. Chaque ligne du tableau correspond ainsi à une couche électronique supplémentaire encore appelée « période ». C’est la dernière couche qui est responsable des interactions avec les autres éléments chimiques. Tous ces nouveaux éléments appartiennent à la septième ligne du tableau et la complète. Ils n’existent pas à l’état naturel : au-delà de l’élément 92, l’uranium que l’on trouve dans la nature, les physiciens sont obligés de fabriquer les nouveaux éléments lourds en provoquant des collisions de particules. La plupart ont une très brève durée de vie mais les physiciens se rapprochent de l’îlot de stabilité. Il s’agit d’une région théorique dans laquelle des éléments lourds (encore inconnus) auraient une très grande stabilité.
Nos pieds, supportent notre poids, nous gardent en équilibre et nous transportent partout, et pourtant, ils sont souvent trop négligés
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Photo SIPA
PRÉVENTION – Porter trop longtemps des tongs ou des talons hauts, mal les essuyer ou les poncer trop souvent… nombreux sont ceux qui ont des mauvais réflexes. Décryptage avec le podologue Djamel Bouhabib.
► Poncer ses pieds trop souvent
Pour vous débarrasser de la corne bien installée sur vos talons, vous avez investi dans une pierre ponce.
Alors pour la rentabiliser, vous l’utilisez tous les jours mais « c’est une très mauvaise idée, avertit le spécialiste. Lorsqu’on ponce la corne trop souvent, l’épiderme créée davantage de corne pour se protéger. C’est l’effet millefeuilles. »
Résultats : en plus de fragiliser le pied, cela peut aussi affecter la marche à long terme.
La bonne habitude ⇒
« Consultez un podologue qui saura traiter ce problème sans affecter votre santé et ne surtout pas poncer plus d’une fois par semaine », préconise Djamel Bouhabib.
Aussi, ce n’est pas la peine de trop forcer et pensez à bien hydrater vos pieds avec une crème après.
► Oublier d’essuyer ses pieds
Beaucoup ont tendance à bâcler cette étape après la douche. Or, « laisser ses pieds humides, c’est le meilleur moyen de favoriser le développement des mycoses, surtout si on enfile ses chaussettes directement après », affirme le président de l’UFSP.
Ce milieu chaud et humide est en effet favorable au développement des bactéries.
La bonne habitude ⇒
Pour éviter des semaines de traitement, « mieux vaut prendre le temps de se sécher méticuleusement entre les orteils. »
Egalement, sachez que les chaussettes en synthétique favorisent la transpiration et donc le développement des bactéries. Optez plutôt pour du coton par exemple.
Photo : SIPA
► Porter des tongs tout l’été
Pratique et pas chère, la tong est un incontournable de l’été.
Mais « comme on ne la lave pas très souvent, l’environnement est propice au développement des bactéries, explique notre interlocuteur. Les coupures et blessures peuvent rapidement s’infecter, surtout chez les diabétiques. »
De plus, la tong ne respecte pas la physionomie du pied, ce qui accentue le risque d’entorse. Et comme les muscles et les tendons sont en « contraction permanente » , le risque de griffes d’orteils (une déformation) est plus important. Le frottement permanent peut aussi favoriser l’apparition de cors et de fissures.
La bonne habitude ⇒
« Porter le même type de chaussure tous les jours n’est pas bon pour les pieds, affirme Djamel Bouhabib. Le mieux reste d’alterner entre les paires. »
►Toujours en talons hauts
Avec des talons hauts de plus de 6 cm, « le poids du corps bascule en avant pour être supporté par les pieds, détaille le podologue. Ce qui peut créer des douleurs au niveau des genoux et du dos. »
Le frottement peut aussi laisser place à des durillons, des cors, des oignons ou encore des déformations.
La bonne habitude ⇒ le spécialiste recommande de limiter la hauteur à 3,5 cm si vous les portez tous les jours. Sinon, comme pour les tongs, l’idéal est d’alterner entre les différents types de chaussures. De même, il déconseillé de porter des baskets tous les jours.
« Les personnes, et surtout les adolescents, ont tendance à trop couper sur les côtés, au niveau des bourrelets de l’ongle, constate le spécialiste. Cela peut engendrer des douleurs quand ils marchent ou courent. »
La bonne habitude ⇒
« Il faut les couper le plus droit possible et les limer légèrement sur les côtés. »
Des précieux conseils pour garder des pieds en bonne santé car « ce sont bien eux qui nous supportent dans notre quotidien », conclut le podologue.
Il a déjà eu un chat guide, ce fut un cas vraiment exceptionnel. Mais, peut-on vraiment éduquer un chat comme pour les chien-guides ? Sachant que minou est indépendant de par sa nature ? Quelle race de chat serait un bon candidat ?
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Le premier chat guide d’aveugle
Le seul chat guide connu à ce jour, c’est Baby ! Il s’était fait connaître en 1947 aux Etats-Unis grâce au magazine Life. Ces derniers lui consacraient à l’époque un reportage photo suite à sa récompense reçue pour un dévouement sans faille à sa maîtresse aveugle.
© Loran Smith
Baby, c’était l’inséparable compagnon de Carolyn Swanson. Cette femme malvoyante était aidée au quotidien par son matou. Tenu en laisse par sa propriétaire lors de ses déplacements,il suffisait amplement à la vieille dame pour effectuer tous ses gestes du quotidien, sans l’aide de ses voisins.
«L’histoire de Baby est un cas exceptionnel»
Si seules certaines races, comme les Labrador, les Golden Retriever et les Berger Allemand sont prédestinées à devenir chiens guides, comment un chat pourrait-il le devenir ?
Pour un certain nombre d’experts, espérer voir un chat devenir guide d’aveugle est compliqué voire même impossible.
Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste animalier spécialiste du chat nous a confié que
«l’histoire de Baby est un cas exceptionnel. Elle vient d’une reconnaissance et d’une fusion extraordinaire entre Carolyne et son chat, créant un lien protecteur entre les deux. C’est d’ailleurs le seul cas connu depuis 70 ans».
© Royal Institute for Blind
En effet, les félins sont connus pour être des animaux territoriaux dépassant rarement la limite de leur territoire durant les sorties. Vous avez donc peu de chance d’arriver à destination lorsque ces derniers vous guident ! De plus, les matous seraient de grands solitaires se considérant comme l’égal de l’Homme.
Le chien, lui, a toujours vécu en meute avec une hiérarchie omniprésente, même si l’humain a aujorud’hui remplacé le mâle alpha. Par conséquent, si le chien obéit et travaille pour nous, c’est avant toute une question d’instinct, sans oublier qu’il le fait par plaisir. Le chat, quant à lui, agit et pense différemment.
La taille et la force du chat sont d’autres freins à la fonction de guide d’aveugle : l’animal qui va guider une personne malvoyante doit avoir une taille adaptée à son humain. C’est d’ailleurs pour cela qu’aucun chien de petite taille n’effectue ce travail. De plus, il doit être capable d’ouvrir un tiroir ou de porter certains objets, ce qu’il sera dans l’incapacité de faire dû à son manque de force.
Néanmoins, si une formation du chat existait, elle serait similaire à celle du chien : conditionnement positif, ritualisation, jeux et clicker training. On doit cependant y ajouter une phase de sélection dès le plus jeune âge à la suite de laquelle un seul chaton de la portée sera apte à être éduqué.
En effet, ce dernier doit s’habituer et s’imprégner du contact humain jusqu’à en ressentir un besoin constant, comme pour les chiens. Sans oublier que cette formation serait inemployable en considérant un éventuel changement de propriétaire. Si un éducateur avait la chance, au bout de plusieurs années, d’apprendre à son chat à lui porter assistance, le félin ne le ferait sûrement pas avec une autre personne. Dans le cas présent, l’éducateur devra être le malvoyant. D’autant plus que la formation serait nettement plus longue que celle du chien.
© Royal Institute for Blind
Toutefois, la race de chat la plus apte à devenir guide d’aveugle serait le Siamois. En effet, cette boule de poils est sûrement l’une des races les plus intelligentes. Son plus gros avantage : leur capacité à imiter certains gestes humains, comme ouvrir les portes.
Si le chat réussissait à devenir un animal utilitaire tel que le chien, ce dernier pourrait gagner une place considérable au sein de notre société.
Bien qu’il soit tout de même en constante évolution dûe à l’augmentation de sa population et le culte félin sur les réseaux sociaux, s’il ne devient pas le «meilleur ami de l’homme» à cause de son caractère indépendant, il pourrait devenir «l’ami préféré de l’homme», selon le vétérinaire comportementaliste Stéphane Tardif.
Malheureusement, pour la plupart des spécialistes, le chat aura peu de chance de devenir notre futur guide d’aveugles… Et ce, même à l’avenir, ces derniers n’ayant pas évolué depuis les années passées : leur instinct d’animal indépendant et solitaire ne devrait pas changer, leur refusant une nouvelle fois la place de guides. Toutefois, certains experts s’autorisent à croire à l’arrivée de chats assistants, ayant par exemple la possibilité de rapporter des petits objets.
Quelques mots sur les chiens guides…
Le parcours du chien-guide n’est, quant à lui, pas des plus reposant… Avant d’être confié aux mains d’une personne malvoyante, le toutou va traverser un parcours du combattant jusqu’à ses 18 mois. C’est à cet âge-là qu’il se verra discerner son certificat d’aptitude.
Alternant une vie entre famille d’accueil et école de chiens guides, le toutou suivra son apprentissage à l’aide d’éducation positive se basant sur des récompenses, des friandises, des jeux et des caresses.
Par Charline Béduit
Crédits photo : Royal Institute for Blind