Une fenêtre


Une belle définition de la fenêtre, surtout quand le regard est vers la verdure ou des enfants qui jouent dehors, mais encore plus pour laisser la lumière du jour inonder la maison
Nuage

 

Une fenêtre

 

 

Usage de la fenêtre: inviter la beauté à entrer et laisser l’inspiration sortir.

Sylvain Tesson

Une chute dans une cuve de curry, une mouette devient… orange


Au Pays de Galles du Royaume-Uni, une mouette gourmande est tombé dans une cuve de poulet Tikka massala, une préparation à base de curry, un plat originaire de l’Inde
Elle s’est imprégnée de cette sauce et elle est devenue d’une couleur orange vive. Des employés d’un hopital pour animaux est venu secourir l’oiseau pour le nettoyer et le remettre en liberté. Il parait qu’il sentait très vraiment bon. …
Nuage

 

Une chute dans une cuve de curry, une mouette devient… orange

Le Saviez-Vous ► Que font les animaux quand il pleut?


Quand il pleut, on se protège avec un parapluie ou on rentre quelque part pour s’abriter. Les animaux eux ? Chacun à sa méthode
Nuage

 

Que font les animaux quand il pleut?

 

Sous la pluie | Micolo J via Flickr CC License by

Sous la pluie | Micolo J via Flickr CC License by

1.Les chèvres paniquent

Les chèvres font partie des animaux domestiques les plus sensibles à la pluie. Dès les premières gouttes, elles paniquent et cherchent à s’abriter le plus vite possible. La boue et les flaques d’eau leur sont aussi particulièrement désagréables et stressantes. La raison serait à chercher du côté d’une couche de graisse sous-cutanée trop mince –par rapport, par exemple, aux moutons– rendant la régulation de la température corporelle plus difficile en cas d’humidité trop importante, surtout si elle est couplée à une baisse rapide du mercure.

2.Les abeilles s’activent

À la fin du XIXe siècle, des naturalistes avaient remarqué combien les abeilles semblaient décupler d’énergie avant l’arrivée de la pluie. Une observation confirmée en décembre dernier par quatre chercheurs de l’Académie des Sciences de Chine grâce à des puces RFID collées sur 300 insectes. Avant les jours de pluie, les abeilles butinent davantage et rentrent plus tard à la ruche qu’avant une journée ensoleillée. Une manière pour les hyménoptères de faire des réserves et d’assurer leur survie en cas de mauvaise météo. Leur secret pour la prévoir? Les scientifiques n’ont pas encore de réponse définitive, maispointent vers un «mécanisme interne» sensible aux variations du CO2, de l’humidité, de la température et de la pression atmosphérique.

3.La chouette se tait

Quand il pleut, la chouette hulotte (Strix aluco) a tendance à faire vœu de silence, car le bruit des gouttes tombant sur le sol ou la végétation perturbe en effet considérablement sacommunication acoustique, élémentaire pour sa survie. Si le rapace a non seulement besoin de ses oreilles pour détecter ses proies, c’est aussi par ses hululements qu’il s’assure le contrôle de territoires de chasse pouvant s’étendre jusqu’à 22 hectares. Des messages qui passent près de 70 fois mieux par temps sec. D’où le fait que plus un épisode pluvieux dure, plus la chouette risque la famine.

4.Les chevaux stressent

Même s’il y a des différences entre les races, les chevaux détestent globalement la combinaison froid (< 10°C) + pluie + vent. Quand le climat est aussi pourri, ils attendent que ça passe en restant debout, dos au vent et la queue collée entre les jambes. Le fait qu’ils arrêtent de brouter et évitent de se coucher serait un signe de stress.

5.Les vaches à lait s’affament

Pourquoi les éleveurs devraient rentrer leurs vaches laitières quand ça drache? Parce que ces animaux ont tendance à diminuer leur prise calorique sous l’effet de l’humidité ambiante – jusqu’à 62% en moins quand il pleut et qu’il vente. Pour essayer de réguler leur température interne au mieux –la pluie diminue en moyenne de 26% leur température cutanée–, elles restent aussi plus longtemps debout

6.Le moineau poireaute

La tête rentrée, le bec en l’air, le corps droit et les ailes plaquées, c’est la posture typiquedu piaf sous la pluie. De cette manière, les petits oiseaux conservent un maximum de chaleur corporelle et évacuent un maximum d’humidité. Et s’ils peuvent se serrer les uns aux autres, comme le font beaucoup de petits limicoles, c’est encore mieux. 

Peggy Sastre

http://www.slate.fr/

Le feu continue de brûler mais la vie reprend à Fort McMurray


 

On entend moins parler du feu de forêt en Alberta, qui possiblement serait de cause humaine, cependant 30 % du feu serait encore hors contrôle malgré l’artillerie et plus de 2000 pompiers
Nuage

Le feu continue de brûler mais la vie reprend à Fort McMurray

Le feu de forêt dans la région de Fort McMurray était toujours hors de contrôle jeudi, combattu par des milliers de pompiers, pendant qu’un peu plus de la moitié de la population est revenue dans la ville pétrolière de l’ouest canadien.

Plus de 40 000 personnes ont regagné leur domicile depuis la levée de l’interdiction le 1er juin, un mouvement qui pourrait s’accélérer avec la reprise vendredi des vols commerciaux à l’aéroport de Fort McMurray.

Depuis mercredi, les habitants des trois quartiers pratiquement détruits par les flammes peuvent s’approcher des grillages érigés afin de constater les dégâts, souvent des tas de cendres ou des carcasses calcinées de véhicules abandonnés dans la fuite.

La municipalité de Wood Buffalo a averti jeudi ces sinistrés qu’ils devaient rester derrière le périmètre de protection. Un responsable des services de secours peut, à leur demande, aller fouiller dans les décombres afin de récupérer « des souvenirs ou des objets », a indiqué la mairie.

Parti le 1er mai dans la banlieue de Fort McMurray, le feu ravage toujours la forêt boréale. Une superficie totale de 586 707 hectares de pinèdes et de broussailles a été brûlée sur un périmètre estimé d’un peu plus de 1 000 kilomètres, selon la cellule de crise du gouvernement de l’Alberta.

Le feu progresse moins vite et « est contenu à 71% », a indiqué cette cellule dans son bilan quotidien, en notant que les engins de travaux publics avaient déboisé des bandes de protection entre la forêt, les habitations et les sites pétroliers sur 535 kilomètres.

Aidés de 16 avions bombardier d’eau et de 130 hélicoptères, près de 2 500 pompiers se relaient pour combattre ce gigantesque feu, comme 19 autres de moindre importance dans le reste de la province de l’Alberta.

Les compagnies pétrolières continuent à relancer leurs installations et la production monte en puissance pour retrouver d’ici un peu plus d’un mois le niveau d’avril.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Etats-Unis : un homme tombe dans un lac rempli d’eau acide et se dissout


Si dans un parc, il y a des panneaux d’interdiction de ne pas franchir les barrières pour aller plus près d’un endroit, ce n’est pas pour rien. Cet homme est mort et rien ne reste de lui, parce qu’il voulait voir de plus près ce lac dont l’eau est très chaude et contient de l’acide
Nuage

 

Etats-Unis : un homme tombe dans un lac rempli d’eau acide et se dissout

 

Le lac de Yellowstone, aux Etats-Unis.

Le lac de Yellowstone, aux Etats-Unis.

Aux Etats-Unis, dans un parc naturel dans le Wyoming, un randonneur a quitté le sentier balisé, et est tombé dans un lac, celui de Yelloswtone dans le parc naturel du même nom. Partout ailleurs, il aurait pu s’en tirer, sauf que ce lac a la particularité d’être rempli, à certaines saisons, d’eau bouillante… et d’acide.

Les secours militaires ont suspendu leurs opérations de recherche mercredi.

« Ils ont pu récupérer quelques effets personnels », a raconté la porte-parole du parc, Charissa Reid. « Mais il n’y avait aucun reste à récupérer », rapportent les médias américains.

Très dangereux

Colin Nathaniel Scott, 23 ans, originaire de Portland, était en promenade avec sa sœur, dans le parc, mardi dernier. D’après les premiers éléments, il serait sorti du sentier balisé, sans doute pour mieux s’approcher de ce curieux lac. Il aurait parcouru environ 200 mètres sur la croûte du geyser, quand il a glissé et est tombé dans une source d’eau chaude, dans le bassin de Geyser Norris. La sœur de Scott a immédiatement signalé la chute. Les secours ont tenté de s’avancer sur cette très fragile croûte, formée lorsque les minéraux souterrains sont dissous par l’eau à haute température, et se déposent à la surface. Une croûte très mince, et donc friable, par endroits. En raison de ces conditions extrêmes, les secours ont arrêté les recherches mercredi. Pour eux, ces efforts étaient vains : le lac au printemps a une température très élevées, et des eaux acides.

Ce terrible accident a en effet eu lieu dans l’un des zones les plus chaudes de Yellowstone. Zone qui est aussi dangereuse, car si le sentier balisé est en sécurisé, les touristes ont tendance à vouloir s’approcher trop près de la faune, et prennent de vrais risques. Depuis 1890, environ 22 décès ont été recensés, des personnes ayant succombé aux blessures liées à ces fortes chaleurs. La plupart des décès sont dus à des accidents. Deux personnes, néanmoins, étaient décédées après avoir essayé de se baigner dans cette source chaude. Des panneaux avertissent les visiteurs de rester sur les sentiers.

Le bassin de Yellowstone est une vraie attraction populaire, dans le premier parc national du pays, qui a reçu un nombre record de 4,1 millions de visiteurs l’an dernier. La température de l’eau peut atteindre 100 degrés Celsius.

http://www.metronews.fr/

Dordogne : un couple condamné à faire taire les grenouilles


Quand tu restes à la campagne et que tu ne tolères pas les bruits naturels des animaux, mieux vaut déménger en ville. Franchement ! L’être humain empiète sur le terrain des animaux et rien donner en retour ? Quand on est rendu à ne plus tolérer des cris d’enfants qui s’amusent dehors, les chants des oiseaux à l’aube, ou encore les croassements des grenouilles, c’est qu’on est atteint d’une grande intolérance
Nuage

 

Dordogne : un couple condamné à faire taire les grenouilles

 

PAR CHLOÉ DURAND-PARENTI

Le coassement des grenouilles installées dans leur mare indispose leurs voisins. La justice ordonne la mise à mort du plan d’eau.

 

Nul n’est censé ignorer la loi, alors sachez-le : le coassement des grenouilles peut être considéré comme du tapage nocturne ! Ces bruyants batraciens peuvent ainsi, s’ils ont élu domicile chez vous, vous valoir une condamnation devant un tribunal. Cette mésaventure vient de survenir à Annie et Michel Pecheras, un couple vivant à Grignols, un petit hameau situé en Dordogne, non loin de Périgueux.

Leurs voisins, exaspérés par les quelques dizaines de grenouilles installées dans leur mare, ont porté plainte il y a maintenant plusieurs années, exigeant la mise à mort du plan d’eau de 300 mètres carrés. En 2012, statuant en première instance, le tribunal de Périgueux les a déboutés de leur demande, donnant raison aux Pecheras. Seulement voilà : saisie à son tour, la cour d’appel de Bordeaux, elle, n’a pas suivi. Elle a considéré que le chant des rainettes à la saison des amours (qui dure environ deux mois), évalué à 63 décibels par un expert, constituait une réelle nuisance sonore. Elle a condamné Annie et Michel Pécheras à combler leur mare.

Une mare plus que centenaire

Le couple est dans l’incompréhension.

« C’est un endroit très paisible. Moi, je viens me reposer ici une demi-heure tous les soirs », raconte Annie, citée par France Bleu Périgord, les larmes aux yeux à l’idée que ce « petit paradis » puisse disparaître. « On est à la campagne, c’est malheureux de ne pas pouvoir supporter le bruit des animaux », renchérit son mari.

Selon eux, la mare est inscrite au cadastre du village depuis plus d’un siècle. Aussi le couple envisage-t-il de se pourvoir en cassation, en dépit des importants frais de justice qu’ils ont déjà été contraints d’engager. Tous deux espèrent parvenir à faire reconnaître l’utilité de leur mare.

« Si les pompiers doivent venir éteindre un feu, c’est le point d’eau le plus proche », argue Michel, qui a également contacté l’association de défense des animaux sauvages pour l’aider à défendre cette « zone humide » menacée.

http://www.lepoint.fr/

Possible découverte d’une épave de plus de 300 ans dans le secteur de Pointe-Lebel


On croit avoir trouvé le navire Ste-Anne, un navire français qui venait dans les colonies de la Nouvelle-France pour charger des fourrures, mais aurait sombré dans le Saint-Laurent
Nuage

 

Possible découverte d’une épave de plus de 300 ans dans le secteur de Pointe-Lebel

 

L'équipe d'archéologues et de plongeurs étudie l'épave présumée du navire Sainte-Anne dans le secteur de Pointe-Lebel.

L’équipe d’archéologues et de plongeurs étudie l’épave présumée du navire Sainte-Anne dans le secteur de Pointe-Lebel.    PHOTO : MATHIEU MERCIER GINGRAS

Des archéologues de l’Université de Montréal et des plongeurs de la Côte-Nord auraient découvert l’épave présumée du navire marchand Sainte-Anne, qui a coulé dans les eaux du Saint-Laurent en 1704. Des analyses seront effectuées cet été, dans le secteur de Pointe-Lebel, afin de déterminer s’il s’agit bien des vestiges de ce bateau.

Un texte de Diana Gonzalez

Le projet de repérage et d’étude des épaves qui ont sombré dans le Saint-Laurent se poursuit pour une deuxième année d’affilée dans la Manicouagan. Cet été, la principale mission de l’équipe, en collaboration avec l’organisme régional Archéo-Mamu, sera de déterminer si l’une des épaves retrouvées est celle du Sainte-Anne.

C’est majeur. Si c’est une épave ancienne, c’est vraiment un important jalon du patrimoine québécois. Vincent Delmas, chercheur en archéologie de l’Université de Montréal

Des échantillons de bois d’une partie de la coque du navire, une structure de près de 20 mètres de long, seront analysés afin d’identifier l’origine de l’essence utilisée pour le construire.

« Si c’est une essence européenne, on pourrait peut-être confirmer qu’il s’agit du Sainte-Anne », explique le chercheur en archéologie de l’Université de Montréal et chargé du projet, Vincent Delmas.

Vue de l'épave présumée du navire marchand Sainte-Anne.

Vue de l’épave présumée du navire marchand Sainte-Anne.   PHOTO : MATHIEU MERCIER GINGRAS

Le navire Sainte-Anne jouait un rôle important dans le commerce triangulaire entre la France et ses colonies. Le Sainte-Anne se serait échoué près de Pointe-Paradis, dans le secteur de Pointe-Lebel, lorsqu’il transportait une cargaison de fourrure. Le navire français récupérait des marchandises en Nouvelle-France. Il effectuait aussi des voyages dans les Antilles.

Écoutez l’entrevue de François Guindon d’Archéo-Mamu et Vincent Delmas, chercheur en archéologie de l’Université de Montréal, à l’émission Boréale 138.

Des recherches seront aussi effectuées à Baie-Trinité et Pointe-aux-Anglais afin de documenter des épaves retrouvées dans ces secteurs.

http://ici.radio-canada.ca/

Les fonds marins moins bien connus que le sol lunaire


Il est vrai que nous savons très peu sur les fonds marins et nous apprenons beaucoup plus sur le sol lunaire dont les explorations sont beaucoup plus chères. Pourtant, connaitre mieux les fonds marins, les courants océaniques permettraient d’accélérer les recherches quand un avion tombe en mer ou qu’un bateau est perdu
Nuage

 

 

Les fonds marins moins bien connus que le sol lunaire

 

Le relief des fonds marins, contrairement au sol lunaire, reste très peu connu,... (PHOTO ROMEO GACAD, ARCHIVES AFP)

PHOTO ROMEO GACAD, ARCHIVES AFP

 

SANDRA FERRER
Agence France-Presse
BREST

Le relief des fonds marins, contrairement au sol lunaire, reste très peu connu, regrettent des experts internationaux qui, à l’occasion mercredi de la Journée mondiale de l’océan, plaident pour des investissements publics dans ce domaine.

«C’est quand même un peu fort qu’on ne sache pas comment est fait le fond de l’océan aujourd’hui», peste Françoise Gaill, une chercheuse française membre de la plateforme Océan et Climat, alliance d’ONG et de scientifiques chargée de défendre les enjeux des océans auprès des politiques.

Actuellement, moins de 10% du relief des fonds marins, au-delà de 200 mètres de profondeur, est connu, selon l’Organisation hydrographique internationale (OHI), alors que près des deux tiers des terres de la planète sont couvertes d’eau.

«Il n’y a pas de raison qu’on connaisse mieux la Lune que le fond des océans», estime Françoise Gaill. «Acquérir une telle connaissance coûterait cher, mais ce n’est qu’une question de priorités», juge-t-elle, indiquant que le sujet sera cette année au centre de la Journée mondiale de l’océan, organisée par sa plateforme et l’Unesco.

Selon une étude américaine de 2001, il serait possible de cartographier l’ensemble des fonds marins, au-delà de 500 mètres de profondeur, au moyen d’un seul navire exploité pendant 200 ans.

«Avec 40 navires, cela prendrait 5 ans!» s’enthousiasme Walter Smith, géophysicien à l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), estimant le coût d’une telle opération à 2 ou 3 milliards de dollars.

«Ca peut sembler beaucoup, mais c’est moins que ce que prévoit de dépenser la Nasa pour sa future mission d’exploration d’Europa, la mystérieuse lune de Jupiter», assure le scientifique.

«Trop tard»

«On a une vue globale des fonds marins grâce aux satellites, mais elle n’est pas très précise», relève Thierry Schmitt, expert en bathymétrie (science de la mesure des profondeurs des océans et de leur relief) auprès de la Marine française. «Seule l’acquisition de données en mer par sondeurs acoustiques permet de disposer d’une meilleure précision. Mais ces techniques sont généralement lentes», estime le chercheur.

Conséquence: les boîtes noires du vol Air France AF447 Rio-Paris, disparu en mer le 1er juin 2009, ont été récupérées après 23 mois immergées à 3900 mètres de profondeur, dans une zone particulièrement chaotique de l’océan Atlantique.

«Quand une personne tombe à la mer, un navire est en détresse ou un avion s’abîme en mer, il faut pouvoir estimer le mouvement des courants. Mais ceux-ci sont difficiles à modéliser dans les zones où le relief marin n’est pas ou peu connu», explique Walter Smith. «Attendre qu’un avion s’écrase pour commencer à cartographie une zone, c’est trop tard.»

Une meilleure connaissance des fonds marins permettrait également d’en savoir davantage sur les ressources marines disponibles dans l’optique de leur exploitation et/ou préservation, sur l’origine des glissements de terrain sous-marins et le déferlement de vagues occasionnées par des tsunamis et des ouragans.

Les disparités en matière de connaissance de fonds marins sont importantes dans le monde. Ainsi, plus de 95% des zones de 0 à 200 mètres de profondeur du Sud-Ouest du Pacifique et des régions polaires ne sont pas du tout ou mal connues contre 19% pour la France métropolitaine, 30% pour le Royaume-Uni et 40% pour les Etats-Unis, selon des données de 2013 de l’OHI.

Cette dernière alerte par ailleurs sur la réduction en 25 ans de 35% des moyens nautiques des Etats côtiers pour mener à bien des campagnes de recueil de données bathymétriques.

«Les priorités nationales budgétaires sont ailleurs que dans l’investissement dans des moyens navals ou des infrastructures de recherche», regrette Yves Guillam, du secrétariat de l’OHI. Et pour cause, souligne-t-il: «les bénéfices ne sont visibles en terme économiques environnementaux et sociétaux que sur le long terme.»

http://www.lapresse.ca/