Vouloir l’uniformité apporte selon moi, des troubles dans la société, des rejets, un mal-être
Nuage
Être différent
Être différent n’est pas une maladie.
Par contre, la conformité est contagieuse
Rava
Vouloir l’uniformité apporte selon moi, des troubles dans la société, des rejets, un mal-être
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Être différent
Être différent n’est pas une maladie.
Par contre, la conformité est contagieuse
Rava
Assez impressionnant que ces illusions d’optique soient faites qu’avec du maquillage. Elle a beaucoup de talent
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La maquilleuse Lisha Simpson expérimente sur son bras en réalisant des body painting qui la transforme complètement grâce à des illusions d’optiques.
Si on vous dit ( ou lire) que le corps peut se régénérer en 7 as, n’y croyez pas, car cela varie selon la fonction dans le corps et que certains ne sont tout simplement pas renouvelés comme les dents, certains neurones. C’est donc pour cela que certaines maladies ne peuvent pas être guéries
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Noyau d’une cellule de peau
Vous avez sans doute déjà entendu cette histoire incroyable propagée notamment sur le net: le corps humain renouvelle l’ensemble de ces cellules tous les sept ans. C’est assez fantastique de s’imaginer que notre corps est totalement reconstruit tous les sept ans, mais en fait c’est faux explique Science Alert. Il y a une part de réalité dans cette idée, mais elle est beaucoup trop simplifiée.
La réalité, c’est que nos corps sont en permanence confrontés à la mort de cellules et à la régénération. C’est juste que cette régénération n’est pas du tout la même selon les organes et les cellules et nous avons des milliers de milliards de cellules.
Ainsi, les cellules de l’estomac et des intestins accomplissent leur tâche pendant quelques jours et sont rejetées par l’organisme. Les cellules de la peau confrontées en permanence à des agressions extérieures sont totalement remplacées en quelques semaines. Et les globules blancs contenus dans le sang qui combattent les infections et sont les premiers éléments de notre système immunitaire à lutter contre les infections ne vivent pour certains que quelques heures.
Si on prend maintenant les parties de notre corps qui se régénèrent lentement, on peut commencer par les os. Il faut en prendre soin car si les os ne sont pas constitués de cellules, ils sont fabriqués par elles et il faut au moins 10 ans pour qu’ils soient totalement régénérés. Les cellules qui se remplacent lentement sont celles des muscles et notamment du muscle cardiaque dont 1% seulement sont régénérées par an après l’âge de 20 ans.
Et puis il existe enfin des cellules qui ne sont jamais, jamais remplacées. Par exemple les ovocytes. Les femmes naissent avec un nombre fixe d’ovocytes dont elles disposeront tout au long de leur vie. Il n’y en aura pas un de plus. On ne peut pas fabriquer de nouvelles dents ni remplacer certains neurones comme ceux de notre très important cortex. C’est notamment pour cela qu’on ne peut pas guérir de la maladie de Parkinson ou de celle d’Alzheimer.
Les hommes de Florès sont de petites personnes qui ont vécu sur une île, il y a des milliers d’années. Une nouveauté: Les archéologues ont trouvé d’autres ossements qui serait plus petits que les hommes de Florès
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Une photo du 27 octobre 2004, avec une reproduction du crâne de l’homme de Florès, surnommé le « Hobbit » en raison de sa petite taille. © JIM WATSON / AFP
De nouveaux petits hommes, vivant il y a 700.000 ans, ont été découverts sur l’île indonésienne de Florès, en dehors de la grotte de Liang Bua qui avait livré les premiers « Hobbits » en 2003.
« STUPÉFAIT ». De petits hominidés vieux de 700.000 ans étaient probablement les ancêtres de l’énigmatique homme de Florès qui vivait sur l’île indonésienne du même nom, ont annoncé des archéologues. Deux études publiées mercredi 8 juin 2016 dans la revue britanniqueNature confirment l’originalité évolutive de ce petit homme de Florès surnommé le « hobbit » en raison de sa taille lilliputienne.
« Ces étranges hominidés étaient donc déjà présents sur l’île il y a 700.000 ans », explique à l’AFP Yousuke Kaifu du Musée national de la nature et des sciences d’Ibaraki au Japon. « J’étais stupéfait quand j’ai vu ces nouveaux fossiles » ajoute-t-il.
L’homme de Florès, qui aurait vécu il y a 50.000 ans, a été mis au jour en septembre 2003 dans la grotte de Liang Bua. D’une taille d’environ un mètre pour 25 kg, ils étaient dotés d’une tête anormalement petite par rapport à leur corps, abritant un cerveau d’une taille similaire à celui d’un chimpanzé. Ce qui leur vaut le surnom de « hobbits » comme les petits personnages du « Seigneur des anneaux » de Tolkien. Depuis cette découverte, les scientifiques tentent d’expliquer d’où pourrait venir cet étrange petit être, pourquoi il est si petit et pourquoi on ne le retrouve que sur cette île. Pour certains, l’homme de Florès serait un descendant de petits Homo habilis ou de petits australopithèques venus d’Afrique. Pour d’autres, ce serait un Homo erectus qui aurait progressivement rapetissé pour adapter ses besoins à des ressources peu abondantes.
Des fossiles trouvés sur l’île de Florès, à 100 km de la grotte de Liang Bua
Yousuke Kaifu et son équipe annoncent, dans une étude publiée mercredi 8 juin 2016 dans la revue britannique Nature, la découverte en 2014 de nouveaux fossiles sur l’île. Ce trésor, qui a été découvert sur le site de Mata Menge à 100 kilomètres à l’est de la grotte de Liang Bua, où les fameux « hobbits » ont été retrouvés, comprend un fragment de mâchoire et six dents. Et on peut le qualifier de trésor car le fragment de mâchoire provient d’une mandibule plus petite que la plus petite mandibule de l’homme de Florès ! Des ossements qu’Adam Brumm de l’Université de Wollongong enAustralie et ses collègues, datent d’environ 700.000 ans dans un seconde étude, publiée également mercredi 8 juin dans Nature.
« Ce que nous avons trouvé est une énorme surprise », déclare à l’AFP Adam Brumm. « Et laisse penser que l’Homo floresiensis est une espèce extrêmement ancienne qui a acquis sa petite taille très tôt, peut-être peu de temps après son arrivée sur l’île il y a environ un million d’années ».
Cette découverte discrédite une des hypothèses jusqu’ici avancée par certains chercheurs puisque si le petit homme était présent il y a 700.000 ans, il ne peut pas être un Homo sapiens, apparu sur Terre bien plus tard.
L’homme de Florès n’est donc pas un sapiens malade, atteint de microcéphalie ou de trisomie, comme l’avaient déjà démontré des travaux français.
« En outre, l’une des dents retrouvée à Mata Menge, une molaire adulte inférieure, présente des caractéristiques qui évoquent une ascendance avec Homo erectus », précise Adam Brumm.
Mais cette hypothèse doit encore être confirmée, selon le chercheur, les restes retrouvés étant trop peu nombreux.
Mais pour Yousuke Kaifu, il s’agit bien »de preuves supplémentaires d’un nanisme insulaire marqué ».
L’homme de Florès pourrait donc bien être un pur produit de l’évolution locale, qui se serait adapté à l’environnement de l’île où les ressources alimentaires étaient rares.
Il est clair que si un jour, la science parvient à régler des problèmes techniques pour les voyages à long terme dans l’espace, il serait judicieux que les astronautes puissent s’auto-suffire pour s’alimenter, et ce, convenablement
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PHOTO : NASA / REUTERS
Certains pourraient penser que le fait de réussir à produire de la nourriture de façon autonome dans l’espace relève de la science-fiction.
Un texte de Ève Christian
D’ailleurs, si vous avez vu le film The Martian (en français : Seul sur Mars), rappelez-vous ce que fait le personnage abandonné sur la planète rouge pour survivre : il se sert de patates réfrigérées pour créer son propre jardin de pommes de terre. Est-ce si loin de la réalité?
Actuellement, les astronautes qui sont en mission spatiale d’une durée de quelques jours à quelques mois mangent de la nourriture cuisinée sur Terre. Les aliments sont soit frais (comme les fruits) et doivent être mangés dès les premiers jours de la mission, soit naturels comme les tortillas et les noix de cajou, par exemple. Tous les autres sont ensachés, étant déshydratés, irradiés, thermostabilisés ou réhydratables. Pour les consommer, les astronautes doivent y ajouter de l’eau chaude ou froide, et tous les aliments peuvent être réchauffés dans un four à convection.
Les besoins alimentaires des astronautes
Au sein de l’Agence spatiale européenne, il existe un consortium appelé MELiSSA (Micro-Ecological Life Support System Alternative) qui a pour objectif de concevoir des systèmes autonomes pour l’alimentation humaine pendant les voyages spatiaux. Selon Brigitte Lamaze, ingénieure à l’Agence spatiale européenne, chacun des astronautes en mission a besoin quotidiennement de 5 kg par jour de « consommable métabolique », soit 1 kg de nourriture déshydratée et 3 kg d’eau qui sont utilisées pour l’eau potable et pour réhydrater la nourriture. Mais en plus, il faut 1 kg d’oxygène.
Rats + algues = O2
L’idéal serait bien sûr de fabriquer cet oxygène. C’est là-dessus que travaille Francesc Godia, professeur d’ingénierie chimique à l’Université de Barcelone. Son étude met en lien des rats et des microalgues. Le principe est relativement simple. Dans deux chambres séparées, mais en circuit fermé, il y a un échange de gaz entre les rats et les microalgues.
En respirant, les rats produisent du CO2 (gaz carbonique), qui est capturé par les microalgues. Grâce à la lumière d’un photobioréacteur, les algues produisent par photosynthèse de l’oxygène, qui retourne alors dans l’habitacle des animaux. Ce cycle se poursuit en boucle. Un des défis que l’équipe doit relever est de développer un système qui permet d’augmenter quasi instantanément la quantité d’O2 produite par les microalgues.
Les astronautes Kjell Lindgren et Scott Kelly goûtent à la laitue cultivée pour la première fois à bord de la Station spatiale internationale. PHOTO : NASA NASA / REUTERS
Des tomates spatiales
En fait, ça ne date pas d’hier de faire pousser des légumes extraterrestres. En 2003, des cosmonautes russes ont dégusté leur récolte expérimentale de petits pois et, l’été dernier, les astronautes américains ont goûté à la première laitue cultivée dans l’espace.
Actuellement, au Centre spatial d’Allemagne, des ingénieurs se penchent sur la croissance de fruits et de légumes en apesanteur. Ils travaillent sur la conception d’un satellite qui pourrait produire de façon autonome la variété de tomates appelée Micro-Tina. Ils ont choisi celle-là, car sa croissance est rapide et elle produit rapidement des fruits.
Le satellite appelé Eu : CROPIS (Euglena Combined Regenerative Organic food Production In Space) serait lancé dans l’espace dans la deuxième moitié de 2017. Pendant qu’il orbitera autour de la Terre à une altitude de 600 kilomètres, les graines de tomates tenteront de germer à l’intérieur.
Le satellite jouerait le rôle d’une serre. Avec la rotation qui sera appliquée au satellite, différents niveaux de gravité seront créés contre les parois. Pendant les six premiers mois du voyage, la rotation simulera la gravité lunaire et les six autres mois, ce sera celle de Mars, deux endroits prédestinés aux voyages spatiaux à long terme. Pendant ce temps, des petites tomates spatiales devraient pousser, surveillées par 16 caméras. Les recherches s’étendent aussi à la culture des poivrons et des concombres. On n’est pas si loin des patates du film Seul sur Mars!
Engrais… naturel!
Pour aider la culture et la croissance des tomates, il faut une bonne solution de fertilisation. Le biologiste Jens Hauslage, chef scientifique de la mission, y a pensé. Puisque ce projet a pour but de simuler des serres qui cohabiteraient avec les astronautes dans un habitat clos, pourquoi ne pas faire un genre de compostage spatial?
Dans une station spatiale, il est impossible de songer à composter comme sur Terre; ce serait incontrôlable. Mais l’idée des chercheurs est de transformer les déchets liquides des astronautes, leur urine, en engrais! Après tout, chacun évacue normalement près de 1,5 litre par jour, il vaut mieux que ça serve!
Un filtre spécial sera l’outil de compostage. Avant le lancement du satellite Eu : CROPIS, les pierres volcaniques du filtre seront en contact avec de la terre sèche; les microorganismes qui la composent s’installeront donc dans la surface poreuse des pierres qui deviendra leur habitat.
Une fois dans l’espace, un mélange d’urine synthétique et d’eau sera vaporisé sur ces pierres tous les deux ou trois jours, déclenchant une forte compétition entre ces microorganismes pour se nourrir. Le nitrite sera ainsi utilisé pour convertir l’ammoniac en nitrate, qui deviendra de l’engrais facilement digestible pour les graines de tomates.
D’autres éléments feront aussi partie de l’étude afin d’aider au bon fonctionnement du système :
Il faut espérer que ces recherches donneront des résultats probants!
Faire pousser les plantes dans l’espace, c’est nécessaire; ça sera obligatoire plus la mission sera longue. À partir du moment où on ne pourra pas emmener l’ensemble de la ration alimentaire des astronautes, il faut trouver une façon de pouvoir produire cette nourriture. Brigitte Lamaze, Agence spatiale européenne
Les souliers Crocs qui sont devenus des chaussures que l’on met partout et porter pendant plusieurs heures. Il semble que ces souliers risquent bien des maux de pieds
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90 pays ont succombé à la mode des Crocs, ces sabots aux qualités anti-microbiennes et anti-transpirantes. © LE FLOCH PASCAL/TRAVERS ERIC/SIP
Par Lise Loumé
La Journée nationale de la santé du pied, le 9 juin, est l’occasion pour les podologues de rappeler que porter quotidiennement des Crocs, ces sabots en plastique de couleur vive, est une mauvaise idée.
Le 9 juin 2016, l’Union Française pour la Santé du Pied organise une journée de sensibilisation et de prévention destinée au grand public : des podologues prodiguent des conseils et des diagnostics gratuits dans de nombreux sites publics, partout en France. Simultanément, aux États-Unis, des podologues lancent une alerte contre le port quotidien des Crocs, ces sabots aux couleurs vives, qui se sont vendues à plus de 300 millions d’exemplaires dans 90 pays depuis leur lancement en 2002. Ces chaussures entraînent un risque de douleurs articulaires et de déformations au niveau des pieds.
Un risque de tendinite et de déformation d’orteils
Made in USA, les Crocs sont faites en matière plastique (une mousse d’éthylène-acétate de vinyle) et sont originellement conçues pour être portées à la plage ou au bord d’une piscine. Confortables, légères et faciles à laver, elles sont également devenues incontournables dans le milieu hospitalier, surtout auprès des infirmières.
Mais selon deux podologues américains, ces chaussures martyrisent nos pieds si elles sont portées quotidiennement, préviennent-ils dans les colonnes du Huffington Post.
« Malheureusement, elles ne sont pas faites pour être portées toute une journée, met en garde le Dr Megan Leahy, podologue basée à Chicago. Elles « ne soutiennent pas assez le talon. Quand celui-ci est instable, les orteils ont tendance à se recroqueviller pour retenir la chaussure, ce qui ce peut provoquer des tendinites (ndlr : ces inflammations des tendons qui surviennent lorsque ceux-ci ont été trop et/ou mal sollicités). À ces problèmes d’articulations s’ajoutent des risques de « déformation d’orteils, de problème d’ongles, des cors ou des callosités, la même chose peut se produire avec le port excessif de tongs », ajoute la spécialiste.
Bien sûr, même s’il ne faut pas les porter 8 à 10 heures par jour, les Crocs ne sont pas déconseillées par les podologues pour un port occasionnel à la plage ou à la piscine.
« Les deux seuls types de patients qui pourraient bénéficier du port quotidien de ces chaussures sont ceux qui ont le voûte plantaire très élevée ou ceux qui souffrent d’œdème excessif de leurs jambes ou leurs chevilles », précise au Huffington Post le Dr Alex Kor, président de l’Académie américaine de podologie.
Plusieurs pays, comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, la Suède et l’Autriche, ont interdit depuis 2011 le port de ces chaussures des hôpitaux non pas pour des raisons de santé du pied, mais de sécurité : les Crocs ne seraient pas assez solides pour protéger le pied d’instruments pointus comme les seringues ou les aiguilles qui pourraient traîner par terre…
Le thé vert contient un composé qui stimule la capacité intellectuelle de ceux atteints de la trisomie 21. La recherche semble prometteuse, des études sont encore à venir
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ARCHIVES AFP
Un composé de thé vert associé à une stimulation spécifique ont permis d’améliorer certaines capacités intellectuelles de patients trisomiques, selon les résultats d’un essai clinique préliminaire publiés mardi dans la revue médicale britanniqueThe Lancet Neurology.
«Bien qu’il ne s’agisse pas d’un traitement curatif, c’est la première fois qu’un traitement montre quelque efficacité dans ce syndrome» souligne une équipe de chercheurs de Barcelone qui a réalisé l’essai sur 84 trisomiques âgés de 16 à 34 ans.
La trisomie 21 ou syndrome de Down est une anomalie chromosomique qui entraîne notamment des déficiences intellectuelles variables chez les personnes atteintes, environ une sur 1000 dans le monde. Aucun traitement curatif n’existe à l’heure actuelle.
Mais grâce à un suivi médical adapté, l’espérance de vie médiane des trisomiques dépasse aujourd’hui 50 ans dans les pays développés.
Les chercheurs ont utilisé un des anti-oxydants du thé vert, l’épigallocatéchine gallate (EGCG), en raison de sa capacité potentielle à inhiber la surexpression d’un des gènes présents dans le chromosome 21 (DYRK1A).
Ce gène est lié à la plasticité cérébrale (capacité d’adaptation cérébrale) et à certaines capacités intellectuelles.
Selon le Dr Rafael de la Torre, les patients traités pendant 12 mois avec l’épigallocatéchine gallate combiné à une stimulation cognitive ont vu certaines de leurs capacités intellectuelles (notamment la mémoire de reconnaissance visuelle) améliorées par rapport à ceux qui n’avaient reçu qu’un placebo.
L’effet persistait encore six mois après le traitement. Les chercheurs espèrent confirmer leurs résultats en testant la molécule sur des enfants dont la plasticité cérébrale est plus grande.
Plusieurs spécialistes ont pour leur part salué l’intérêt de l’étude tout en restant prudents, soulignant notamment les difficultés à mesurer les bénéfices intellectuels chez les patients.
Le Dr Marie-Claude Potier, de l’institut du Cerveau et de la moelle (ICM) à Paris, a pour sa part mis en garde contre «toute automédication avec du thé vert car les différentes variétés contiennent des quantités différentes de la substance clé».
Elle insiste également sur la nécessité de faire des études de toxicité avant de poursuivre les recherches sur ces produits.
Des ossements suite à un carnage ont été retrouvé en Alsace, à l’époque Néolithique. Ce qui est étrange, c’est que près des corps, il y a des membres supérieurs gauches qui appartenaient a d’autres personnes. Pourquoi ? Des trophées ?
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Fouille du site d’Acheinheim, en Alsace, où les vestiges d’un massacre vieux de 6000 ans, ont été découverts. Crédit: Philippe Lefranc / Inrap
Par Bernadette Arnaud
NÉOLITHIQUE. Des bras coupés et les membres martyrisés de six individus gisant au fond d’une fosse… Voilà la macabre découverte effectuée par une équipe d’archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) sur le site d’Echeinheim, près de Strasbourg (Bas-Rhin). Là, selon Philippe Lefranc, le responsable des fouilles, une scène de massacre se serait déroulée au Néolithique, il y a 4200 ans avant notre ère. C’est dans un vaste silo, situé en plein cœur d’une enceinte fortifiée, qu’ont été dégagés les restes complets de cinq adultes et d’un adolescent.
« Leurs corps présentaient de nombreuses fractures aux membres inférieurs, ainsi qu’aux mains, côtes, bassins ou crânes. Leurs agresseurs se sont acharnés sur eux pour les réduire en miettes ! », explique Philippe Lefranc.
Ce n’est pas tout. Ces vestiges humains côtoyaient d’autres fragments de corps : quatre bras surnuméraires gauches !
« Ce qui porte en réalité ces découvertes à dix personnes, dont quatre n’étaient représentées que par un bras ! », précise l’archéologue.
Homme adulte présentant de multiples fractures, retrouvé dans une fosse sur le site néolithique d’Achenheim, en Alsace.
© Michel Christen/Inrap.
Ce n’est pas la première fois que de telles traces de violence sont mises au jour en France. En 2012, un de ces « carnages néolithiques » avait déjà été décrit dans la même région, à Bergheim, sur un site contemporain.
Huit individus avaient alors été découverts « là aussi avec des membres supérieurs gauches amputés pour sept d’entre eux !».
Ces membres isolés intriguent les chercheurs. Pourrait-il s’agir de « trophées » de guerre ?
Une hypothèse que tend à privilégier Philippe Lefranc pour qui « rencontrer à deux reprises ces bras coupés dans des contextes de violence ne peut pas être une coïncidence ».
Ces victimes auraient pu ainsi être des captifs exécutés.
En 2006 déjà, des squelettes humains découverts à Schöneck-Kilianstädten en Allemagne témoignaient d’une immolation encore plus ancienne, remontant à 7000 ans. Les ossements exhumés s’étaient révélés être exclusivement masculins, avec des jambes brisées et des crânes fracassés. Si l’on en croit les spécialistes, ces tueries auraient été relativement communes parmi les populations d’agriculteurs et d’éleveurs du centre de l’Europe. Le Néolithique européen est loin d’avoir été une période tranquille… De prochaines analyses génétiques pourront sans doute apporter des informations nouvelles.