Des scénarios qui décimeraient notre civilisation. Cela ressemble aux films de science-fiction, mais pourtant, cela est possible. Bien sûr, il y a les causes naturelles, mais aussi par l’idiotie humaine qui s’auto-détruit
Nuage
Comment l’humanité va disparaître
Impact d’astéroïde | Jeroen Doorenweerd via Flickr CC License by
Guerre nucléaire, changement climatique, impact d’un astéroïde géant, pandémie qui tuerait des centaines de millions de personnes. Ce sont les menaces les plus vraisemblables qui pourraient mettre à mal la civilisation humaine explique le très sérieux The Atlantic.
Ce sont à la fois des scénarios de cauchemar et de films à succès. Mais contrairement aux monstres marins à la Godzilla et aux invasions de zombies, ces menaces sont bien réelles. Un rapport de la fondation britannique Global Challenges Foundation nous incite à les prendre aux sérieux. Cette organisation commence son rapport annuel sur «Les risques mondiaux de catastrophes» par une provocation: si les chiffres utilisés pour calculer les risques de disparition de l’humanité sont justes, l’Américain moyen a cinq fois plus de risques de mourir lors d’une extinction de l’espèce humaine que dans un accident de voiture…
Guerre nucléaire, changements climatiques
Chaque année un américain sur 9.395 meurt dans un accident de voiture. Cela représente 0,01% de risque par an. Le risque d’une extinction brutale de l’espèce humaine à la suite d’une catastrophe naturelle ou d’origine humaine est bien plus grand que cela. Ainsi, The Stern Review, un volumineux rapport remis au gouvernement britannique en 2006 sur les conséquences du réchauffement climatique, estimait le risque de disparition de l’espèce humaine à 0,1% par an. Sur un siècle, le risque est de 9,5%. Et une autre étude de l’Université d’Oxford, de 2008 celle-là, évaluait le risque d’extinction à 0,2% par an.
La Global Challenges Foundation attire l’attention sur tous les évènements qui pourraient faire disparaître au moins 10% de la population humaine. Elle considère que des changements climatiques catastrophiques et une guerre nucléaire sont les risques les plus grands. Avec juste raison. Ne serait-ce que dans le domaine des armes nucléaires, le monde a été à plusieurs reprises à deux doigts de la catastrophe et pas seulement pendant la guerre froide. En 1995, pendant ce qui est considéré comme la décennie la plus pacifique, le système de défense russe a confondu une fusée météorologique norvégienne avec une potentielle attaque nucléaire. Le Président russe de l’époque, Boris Eltsine, avait les codes nucléaires sous les yeux et la valise de déclenchement des frappes ouverte devant lui. Heureusement, les dirigeants russes ont compris au dernier moment qu’il s’agissait d’une fausse alarme.
Hiver nucléaire
Le changement climatique peut aussi engendrer des catastrophes. Certains experts du climat pensent que le réchauffement pourrait créer à la fin du siècle des super tempêtes qui auraient la taille de continents. Le risque selon le modèle climatique des Nations-Unies d’une augmentation de 6 à 10 degrés celsius à la fin du siècle est tout de même de 3%.
Il y aussi des risques plus naturels. Chaque année, la possibilité existe de voir l’éruption d’un super volcan ou d’un astéroïde de grande taille s’écrasant sur la terre. Les deux catastrophes détruiraient les zones autour de l’impact ou de l’éruption mais aussi propulseraient dans l’atmosphère des millions de tonnes de poussière qui bloqueraient le rayonnement solaire, feraient s’effondrer les températures et mettraient à mal la production alimentaire agricole. Un phénomène décrit comme un «hiver nucléaire» et qui se produirait également en cas de conflit nucléaire massif.
Les pandémies sont aussi des menaces permanentes. La peste noire des années 1340 a détruit plus de 10% de la population mondiale et la grande peste justinienne de 541 et 542 a tué entre 25 et 33 millions de personnes, entre 13% et 17% de la population mondiale d’alors.
Comment faire face à ces risques? Les civilisations peuvent accroître leurs capacités de résistance en se préparant au pire et par exemple en développant des technologies pour accélérer la production de nourriture. Il est aussi possible de développer des sources d’alimentation qui ne soient pas dépendantes du rayonnement solaire. Il faudrait enfin et surtout que les pays démocratiques se dotent d’institutions qui représentent les intérêts des générations futures. On peut toujours rêver.
De toute façon , l’homme se détruit lui même lentement …( socialement et individuellement ).
De là à dire que l’humanité entière disparaitra un jour ? A mon avis , il y aurait toujours des survivants ……Et….avec le temps le cycle recommencerait….On ne sait pas comment l’homme est apparu , il faudra bien qu’il disparaissent ….
De toute façon on disparaîtra tous un jour, là dessus nous sommes tous d’accords.