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Même si notre vie semble monotone, nous pouvons pourtant diriger nos pensées de manière positive
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« Il est réellement possible d’engager chaque jour un peu plus de son être dans une meilleure direction« 

Christophe André

Les images de ce lion qui bondit sur un enfant


Un lion du parc zoologique de Chiba, au Japon, a en effet voulu attaquer l’enfant, il a pris la position d’observation de sa proie pour sauter sur sa proie, mais heureusement que la vitre qui sépare l’enfant et le lion est solide. D’après le personnel du zoo, le lion aurait l’habitude de jouer avec les enfants, pourtant j’en doute, je trouve qu’il a l’air frustré de rater son coup.
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Les images de ce lion qui bondit sur un enfant

 

Le Saviez-Vous ► Photos effrayantes d’asiles psychiatriques du 18e et 19e siècles


Certains appelle les fous, mais je n’aime pas ce terme, tout comme le mot asile qui est à mon avis péjoratif, Ce sont des personnes aux prises avec des troubles comme n’importe quelle personne ayant une maladie et dont il faut soigné. Heureusement que la psychiatrie a évolué, car il fut une époque que les hôpitaux psychiatriques prodiguaient des soins dangereux pour les patients qui n’avaient pas nécessairement des problèmes psychiatriques (des orphelins ont été placés dans ce genre d’établissement) mais aussi d’autres troubles qui n’avaient pas rapport avec la psychologique
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Photos effrayantes d’asiles psychiatriques du 18e et 19e siècles

 

 

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1. Les motifs d’admission

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2. Un homme teste une machine à claque

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3. Des patientes traitées par radiations

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4. Une protection pour empêcher les hommes de se masturber car les médecins pensaient que cela conduisait à la folie

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5. Un patient dans sa « cellule »

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6. La radiographie d’un patient qui s’est enfoncé des aiguilles dans le bras

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7. Un asile abandonné à Limbiate, en Italie

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8. Un schizophrène obligé de rester plusieurs heures dans cette position

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9. En 1920, un homme reçoit un traitement cérébral appelé la diathermie aujourd’hui interdit

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10. Il s’agit ici de morceaux de cerveaux extraits de patients qui ont ensuite été placés dans de la cire pour mieux les conserver.

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11. Et voici les accessoires qui étaient utilisés pour « s’occuper » des patients.

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12. Un masque de folie que certains patients étaient obligés de porter

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13. Un homme maîtrisé violemment par des infirmiers

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14. Un enfant enfermé dans une cage

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15. Un patient retenu sur une chaise par des méthodes violentes

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16. Des patients dans des cabines à vapeur

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17. Une injection à un patient qui s’est scarifié

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18. Un patient en camisole dans un hôpital psychiatrique en Serbie

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19. Des patients en camisoles aux USA

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20. Ce dessin a été réalisé par un patient souffrant de troubles schizophréniques et paranoïaques.

http://www.letribunaldunet.fr/

Neuf vérités sur les troubles alimentaires


Les troubles alimentaires ne sont pas un problème anodin, mais beaucoup ont des idées préconçues face à cette maladie qui peut se compliquer, et même devenir mortelle
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Neuf vérités sur les troubles alimentaires

 

Stéphanie Tessier

Consultante en informatique

Au Québec, les troubles alimentaires affecteraient au moins 65 000 personnes et 300 000 Québécois seraient susceptibles de développer un trouble de cette nature.

Les troubles de la conduite alimentaire se vivent parfois avec d’autres problèmes de santé mentale comme l’abus de substances, le choc post-traumatique, les troubles anxieux, les troubles de l’humeur et les troubles de la personnalité.

L’Academy for Eating Disorders, avec la collaboration du Dre Cynthia Bulik, experte du domaine, a établi neuf vérités à partager en cette journée toute spéciale:

La première observation est la suivante: une personne peut sembler en bonne santé et souffrir d’un trouble alimentaire. Or, cette personne peut être très malade.

Parfois, les gens pensent que l’on doit être nécessairement maigre pour souffrir d’un trouble alimentaire. Pourtant, c’est faux. Les personnes touchées par un trouble alimentaire ont différents poids.

La seconde observation: les familles ne sont pas à blâmer et peuvent être des alliées dans le traitement de la maladie.

Les causes des troubles alimentaires sont complexes et multifactorielles. Les proches des victimes des troubles de l’alimentation se sentent souvent coupables et impuissants. Or, ils ne sont pas à blâmer. Ils ont surtout besoin d’aide et de compassion pour aider leur proche atteint de la maladie à se rétablir.

La troisième observation: les troubles alimentaires constituent une pathologie sérieuse qui peut provoquer des bouleversements importants chez la personne atteinte et ainsi que chez ses proches.

Ce n’est pas un caprice. C’est la raison pour laquelle un suivi psychologique, voire psychiatrique, est nécessaire pour s’en libérer le plus rapidement possible, ne pas avoir de séquelles et développer son plein potentiel.

La quatrième observation: les troubles alimentaires ne sont pas des choix, mais des maladies qui ont un fondement biologique.

Parfois, particulièrement au plus fort de la maladie, on peut entendre des personnes malades clamer que leur pathologie est un choix de vie. Or, il s’agit d’un trouble grave et potentiellement mortel.

La cinquième observation: les troubles alimentaires touchent tout le monde peu importe le sexe, l’âge, l’origine ethnique, la forme du corps et le poids, l’orientation sexuelle et le statut social.

Ce n’est pas une maladie qui ne concerne que les adolescentes. Au moins 40 % des personnes touchées par l’hyperphagie boulimique sont des hommes. De plus, on observe de plus en plus de cas chez les adultes plus âgés.

La sixième observation: un trouble alimentaire augmente le risque de complications médicales et de suicide.

La restriction alimentaire, les orgies de nourriture, les purgations peuvent causer de graves problèmes médicaux, mais les personnes touchées peuvent dénier cette réalité.

La septième observation: les gènes et l’environnement jouent un rôle dans le développement des troubles alimentaires.

Le Dr Howard Steiger, de l’Institut de santé mentale Douglas, a expliqué que la génétique et les facteurs environnementaux jouent un rôle dans le développement des troubles alimentaires. Une personne plus vulnérable en raison de ces facteurs qui entreprendrait un régime se met donc plus à risque.

La huitième observation: la génétique seule ne peut expliquer le développement d’un trouble alimentaire.

Il faut éviter tout déterminisme. Ce n’est pas parce qu’une personne a une disposition génétique qu’elle va obligatoirement développer un trouble de l’alimentation. Et, personne n’est condamné à ne pas se rétablir en raison de ce facteur.

La neuvième observation: le rétablissement complet d’un trouble alimentaire est possible. La prévention et l’intervention rapides sont importantes.

C’est vraiment le cœur d’une journée comme aujourd’hui. Il faut rappeler que le rétablissement est possible et qu’il existe des outils efficaces pour y arriver.

D’autre part, si vous souhaitez poser des gestes concrets, je vous propose quelques suggestions pour soutenir la prévention et la guérison des troubles alimentaires:

Se renseigner sur les troubles alimentaires auprès de l’organisme communautaireANEB, qui aide les personnes touchées directement ou indirectement par cette problématique. Vous pouvez également visionner les vidéos de l’école Mini-Psy, de l’Institut en santé mentale Douglas, sur le sujet;

– Signer la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée et véhiculer les valeurs qui célèbrent l’unicité de la personne;

– Éviter le Fat Talk. En cette période l’année, on parle beaucoup de régimes. Pourtant, il est démontré qu’ils ne fonctionnent pas et qu’ils peuvent entraîner un gain de poids. Les régimes peuvent aussi affecter l’estime de soi et même favoriser le développement d’un trouble alimentaire. On sait bien que le meilleur moyen d’être en bonne santé est d’avoir une alimentation saine et diversifiée, qui inclut des aliments pour le plaisir, et de faire de l’exercice régulièrement.

Finalement, parler donne la liberté. Si vous souffrez d’un trouble alimentaire, parlez-en. Votre existence sera tellement plus belle, lorsque vous n’aurez plus ce poids-là sur les épaules. Il ne faut pas oublier que l’on a un trouble alimentaire, que l’on n’est pas un trouble de l’alimentation. Pour reprendre les mots de Véronique Grenier, t’es un(e) humain(e) awesome.

Je vous laisse le numéro de l’ANEB : 514-630-0907 ou 1 800 630-0907 (sans frais). C’est un appel qui pourrait changer votre vie.

Car tout le monde mérite d’être bien dans sa peau.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Lancement d’un projet qui pourrait en théorie mener à des bébés sans parents


Un bébé sans parent biologique est peut-être techniquement possible, mais dans la réalité, c’est tout autre. Il semble que cette recherche serait pour des avancées médicales sauf que point de vue éthique cela laisse perplexe. Qui dit qu’un savant ne voudrait pas créer un bébé entièrement fait en laboratoire ?
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Lancement d’un projet qui pourrait en théorie mener à des bébés sans parents

 

Un groupe de 25 scientifiques annonce, dans la revue Science, le début d’un projet de 10 ans visant à développer des capacités permettant la synthèse du génome humain entier. Le projet est appelé Human Genome Project-Write (HGP-Write) en référence au projet Human genome project (HGP) de séquençage du génome humain qui a abouti au début des années 2000.

Il ne s’agirait plus cette fois de lire le génome mais d’écrire un génome, de le synthétiser, pour le faire s’exprimer dans des cellules.

Le projet, qui a été ébruité le mois dernier, suscite un débat éthique parce que la capacité de produire chimiquement l’ensemble complet des chromosomes humains pourrait théoriquement permettre la création de bébés sans parents biologiques, résume le New York Times.

Le but de HGP-Write, « est de réduire d’un facteur 1000 le coût d’ingénierie et de test de grands génomes, y compris le génome humain, dans des lignées cellulaires, d’ici 10 ans, tout en développant de nouvelles technologies et un cadre éthique pour l’ingénierie à l’échelle du génome ainsi que des applications médicales transformatrices. »

HGP-Write n’affiche pas d’ambition de recréer un être humain, mais plutôt de permettre des avancées médicales telles que développer des organes humains transplantables, rendre des organismes résistants à tous les virus…

Le projet sera mené par une organisation à but non lucratif appelé Center of Excellence for Engineering Biology qui souhaite lever 100 millions de dollars de différentes sources pour entamer les recherches. Le coût total du projet serait probablement moindre que les 3 milliards de dollars du HGP, écrivent les chercheurs.

Quant à savoir si le gouvernement fédéral américain soutiendra financièrement le projet, Francis Collins, directeur des National Institutes of Health(NIH), a déclaré que le NIH est intéressé à encourager les progrès dans la synthèse de l’ADN mais qu’il a considéré que le moment n’est pas approprié pour financer un tel effort orienté vers la production à grande échelle tel qu’il est présenté dans l’article de Science.

« Les projets de synthèse de génome entier, de synthèse d’organismes entiers vont bien au-delà des capacités scientifiques actuelles, et soulèvent immédiatement de nombreux drapeaux rouges éthiques et philosophiques », ajoute-t-il.

Illustration : les gènes sont constitués de combinaisons de 4 éléments : les nucléotides A, T, C et G.

http://www.psychomedia.qc.ca/

Atteint du "syndrome de la langue étrangère", un Italien ne parle plus que français après une opération


On a déjà entendu parler que des personnes après un traumatisme parlaient une langue étrangère, le cas de l’italien est semblable, mais pourtant, il n’a pas oublié sa langue natale, et il n’a pas de perte de mémoire, et  il ne veut que parler et vivre qu’en français
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Atteint du « syndrome de la langue étrangère », un Italien ne parle plus que français après une opération

 

Photo : Sipa

SCIENCE – Une étude clinique d’un Italien de 50 ans présentant un « syndrome compulsif de la langue étrangère » vient d’être publiée dans une revue spécialisée. Zoom sur cette étonnante altération neurologique encore largement mystérieuse.

C’est un syndrome aussi méconnu qu’étonnant. Le cas d’un Italien présentant un « syndrome compulsif de la langue étrangère » vient de faire l’objet d’une étude clinique dans une revue spécialisée, Cortex. Cet homme de 50 ans est l’un des rares cas de patients atteint par cette anomalie, qui toucherait une soixantaine de personnes dans le monde.

Ce patient italien, baptisé JC dans l’étude clinique publiée par des neuropsychologues de l’hôpital de Varèse (nord de l’Italie), parmi lesquels Nicoletta Beschin, et des psychologues d’Edimbourg, en Ecosse, a connu des complications lors de l’opération du cerveau qu’il a subie en raison d’une malformation vasculaire. Les problèmes rencontrés lors de l’intervention ont provoqué des liaisons vasculaires, qui semblent être à l’origine de son état actuel.

Un jeune Australien se réveille en parlant chinois

A son réveil, ce patient s’est mis à parler français, une langue apprise de manière succincte il y a de cela 30 ans, et qu’il n’avait plus jamais pratiquée depuis. Pourtant, c’est ce langage que son cerveau semble lui avoir imposé après son opération, selon la description faite dans la revue scientifique.

Même si les connaissances de JC dans la langue de Molière sont limitées, il se borne à s’exprimer en français et à vivre « à la française » de manière caricaturale. Ce dernier n’a cependant pas perdu sa langue maternelle, ni même subi de pertes de mémoire en ce qui concerne ses souvenirs datant de plusieurs années. Mais rien n’y fait, il a décidé de ne plus s’exprimer qu’en français. Dès lors, le quinquagénaire demande à regarder des films en français et lit revues et livres dans cette langue. Décrit comme ayant un comportement « euphorique » et « désinhibé », il pousse un retentissant « bonjour » tous les matins en ouvrant la fenêtre de sa chambre d’hôpital, et s’enthousiasme qu’une nouvelle « journée merveilleuse » s’ouvre.

Ce syndrome aussi étrange que rare, qui reste un mystère pour les médecins, a également frappé il y a deux ans un jeune Australien de 22 ans victime d’un grave accident de la route. Après une semaine de coma, il s’est réveillé en parlant mandarin, la langue la plus utilisée en Chine, qu’il avait apprise en même temps que le français. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il s’est mis à parler couramment cette langue difficile et ce, avec un accent remarquable. A l’inverse du patient italien, la vie du jeune homme ne semble pas avoir été altérée outre mesure. Changement notable toutefois, ce dernier est parti s’installer à Shanghai, la capitale économique de la Chine, où il apparaît régulièrement dans des émissions télévisées.

http://www.metronews.fr/

L’hiver doux laisse présager un été plein de moustiques


Même si je n’aime pas vraiment l’hiver, il faut avouer qu’un hiver doux n’est pas un bon présage pour l’été, du moins, point de vue insectes. Les minuscules mouches noires, ces petits insectes voraces qui prennent des croquées de leurs victimes et les moustiques vont probablement nous embêter en grand nombre au Québec
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L’hiver doux laisse présager un été plein de moustiques

 

L'hiver doux laisse présager un été plein de moustiques

Photo Fotolia

TROIS-RIVIÈRES – L’hiver 2015-2016 a été parmi les trois hivers les plus chauds du Québec ce qui pourrait se traduire par des populations de moustiques et de mouches noires plus abondantes cet été.

Le centre d’expertise GDG Environnement, qui développe des solutions écologiques contre les insectes piqueurs, prévient que les larves de ces indésirables de l’été ont profité de conditions favorables cet hiver.

Généralement, le temps froid permet de décimer une certaine quantité de ces insectes, mais la présence de frasil, des plaquettes de glace en suspension dans l’eau, n’a pas été très importante cet hiver.

Les conditions ont donc été favorables à la suivie de plusieurs insectes piqueurs.

Les larves de moustiques ont pu se développer rapidement après la fonte des neiges, mais aussi sur les rives de nombreux cours d’eau ou étendues inondées ce printemps. Selon GDG Environnement, plusieurs villes ont rapporté des nuisances élevées de moustiques depuis l’arrivée des beaux jours.

«La première vague de mouches noires adultes confirme ces bonnes conditions, et dans certaines localités la nuisance atteint des niveaux élevés, jusqu’à 1,500 mouches noires capturées en cinq minutes», a mentionné GDG Environnement dans un communiqué.

Une deuxième vague de mouches noires est sur le point d’émerger et les prévisions suggèrent que ces insectes seront tout aussi nombreux.

Une période de chaleur sèche pourrait réduire considérablement le nombre de mouches, mais d’ici là, des méthodes de lutte comme le port de vêtements longs à la tombée du jour et tôt le matin ou encore l’utilisation de répulsifs est recommandé.

S’il n’y a pas de menace au Canada pour le virus Zika dont il a été abondamment question, reste que les moustiques du Québec et du Canada peuvent transmettre les virus du Nil occidental et de la maladie de Lyme.

http://fr.canoe.ca/

Comment l’humanité va disparaître


Des scénarios qui décimeraient notre civilisation. Cela ressemble aux films de science-fiction, mais pourtant, cela est possible. Bien sûr, il y a les causes naturelles, mais aussi par l’idiotie humaine qui s’auto-détruit
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Comment l’humanité va disparaître

 

Impact d'astéroïde | Jeroen Doorenweerd via Flickr CC License by

Impact d’astéroïde | Jeroen Doorenweerd via Flickr CC License by

Guerre nucléaire, changement climatique, impact d’un astéroïde géant, pandémie qui tuerait des centaines de millions de personnes. Ce sont les menaces les plus vraisemblables qui pourraient mettre à mal la civilisation humaine explique le très sérieux The Atlantic.

Ce sont à la fois des scénarios de cauchemar et de films à succès. Mais contrairement aux monstres marins à la Godzilla et aux invasions de zombies, ces menaces sont bien réelles. Un rapport de la fondation britannique Global Challenges Foundation nous incite à les prendre aux sérieux. Cette organisation commence son rapport annuel sur «Les risques mondiaux de catastrophes» par une provocation: si les chiffres utilisés pour calculer les risques de disparition de l’humanité sont justes, l’Américain moyen a cinq fois plus de risques de mourir lors d’une extinction de l’espèce humaine que dans un accident de voiture… 

Guerre nucléaire, changements climatiques

Chaque année un américain sur 9.395 meurt dans un accident de voiture. Cela représente 0,01% de risque par an. Le risque d’une extinction brutale de l’espèce humaine à la suite d’une catastrophe naturelle ou d’origine humaine est bien plus grand que cela. Ainsi, The Stern Review, un volumineux rapport remis au gouvernement britannique en 2006 sur les conséquences du réchauffement climatique, estimait le risque de disparition de l’espèce humaine à 0,1% par an. Sur un siècle, le risque est de 9,5%. Et une autre étude de l’Université d’Oxford, de 2008 celle-là, évaluait le risque d’extinction à 0,2% par an.

La Global Challenges Foundation attire l’attention sur tous les évènements qui pourraient faire disparaître au moins 10% de la population humaine. Elle considère que des changements climatiques catastrophiques et une guerre nucléaire sont les risques les plus grands. Avec juste raison. Ne serait-ce que dans le domaine des armes nucléaires, le monde a été à plusieurs reprises à deux doigts de la catastrophe et pas seulement pendant la guerre froide. En 1995, pendant ce qui est considéré comme la décennie la plus pacifique, le système de défense russe a confondu une fusée météorologique norvégienne avec une potentielle attaque nucléaire. Le Président russe de l’époque, Boris Eltsine, avait les codes nucléaires sous les yeux et la valise de déclenchement des frappes ouverte devant lui. Heureusement, les dirigeants russes ont compris au dernier moment qu’il s’agissait d’une fausse alarme.

Hiver nucléaire

Le changement climatique peut aussi engendrer des catastrophes. Certains experts du climat pensent que le réchauffement pourrait créer à la fin du siècle des super tempêtes qui auraient la taille de continents. Le risque selon le modèle climatique des Nations-Unies d’une augmentation de 6 à 10 degrés celsius à la fin du siècle est tout de même de 3%.

Il y aussi des risques plus naturels. Chaque année, la possibilité existe de voir l’éruption d’un super volcan ou d’un astéroïde de grande taille s’écrasant sur la terre. Les deux catastrophes détruiraient les zones autour de l’impact ou de l’éruption mais aussi propulseraient dans l’atmosphère des millions de tonnes de poussière qui bloqueraient le rayonnement solaire, feraient s’effondrer les températures et mettraient à mal la production alimentaire agricole. Un phénomène décrit comme un «hiver nucléaire» et qui se produirait également en cas de conflit nucléaire massif.

Les pandémies sont aussi des menaces permanentes. La peste noire des années 1340 a détruit plus de 10% de la population mondiale et la grande peste justinienne de 541 et 542 a tué entre 25 et 33 millions de personnes, entre 13% et 17% de la population mondiale d’alors.

Comment faire face à ces risques? Les civilisations peuvent accroître leurs capacités de résistance en se préparant au pire et par exemple en développant des technologies pour accélérer la production de nourriture. Il est aussi possible de développer des sources d’alimentation qui ne soient pas dépendantes du rayonnement solaire. Il faudrait enfin et surtout que les pays démocratiques se dotent d’institutions qui représentent les intérêts des générations futures. On peut toujours rêver.

http://www.slate.fr/