Parole d’enfant ► Déménagement


Jézabelle aime bien la nouvelle maison, mais elle sait qu’un jour elle déménagera encore, sauf que pour le moment, la raison est assez féérique
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Déménagement

 

 

Cela faisait près de deux semaines que Mlle a déménagée

Elle dit : Bientôt, je vais déménager quand je vais avoir un prince

Ana-Jézabelle, 4 ans /10 mai 2016

Le Saviez-Vous ►7 aliments les plus dangereux pour les chiens et chats


Ce n’est pas la première fois que je mets ce genre d’article, certains aliments comme le chocolat est reconnu comme très dangereux pour nos animaux domestiques, mais d’autres aliments sont moins connus
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7 aliments les plus dangereux pour les chiens et chats

Ce chiot Doberman a-t-il tout mangé le chocolat ? © Wikimedia Commons.

Ce chiot Doberman a-t-il tout mangé le chocolat ? © Wikimedia Commons.

Par Valentine Delattre

Deux chercheuses italiennes ont publié la liste des poisons du quotidien les plus toxiques pour les animaux domestiques.

POISONS. « J’ai tout mangé le chocolat, j’ai tout vidé le rhum coca«  : si Sabine Paturel était un chien, son espérance de vie serait sans doute réduite à peau de chagrin. Cacao et alcool comptent en effet parmi les sept aliments les plus nocifs pour les animaux domestiques. Après avoir passé en revue la littérature scientifique, deux chercheuses italiennes ont dressé la liste de ces poisons en apparence inoffensifs. Leur compte-rendu est paru le 22 mars 2016 dans le journal Frontiers in Veterinary Science.

1. Le chocolat, le cacao, le café et le thé

Ce n’est pas un fait nouveau, mais la plupart des intoxications mortelles d’animaux domestiques sont causées par l’ingestion de telles substances. En cause : la théobromine, une molécule contenue dans le cacao qui devient dangereuse lorsqu’elle est stockée en grande quantité dans le foie. Cette molécule est dégradée lentement chez les chiens (comparé aux humains), qui mettent plus de vingt heures pour l’éliminer. Son accumulation dans l’organisme peut devenir toxique – avec vomissements, diarrhée, tachycardie et convulsions à la clé – voire mortelle. La caféine, quant à elle, est assimilée très rapidement par l’organisme des animaux. Contenue dans le café, le thé et les préparations à base de guarana (boissons énergisantes) et aussi dans le chocolat (en faibles doses), elle occasionne chez les chiens des problèmes cardiaques (tachycardie, arythmie), de l’hypertension, une rigidité musculaire et peut même engendrer un coma, voire le décès de l’animal.

2. Les produits contenant du xylitol

Un édulcorant ou faux-sucre présent notamment dans les dentifrices, le sirop pour la toux, les vitamines, les chewing gums et autres friandises sans sucre. En mai 2016, l’agence sanitaire américaine a d’ailleurs publié un communiqué visant à alerter les propriétaires de chiens des dangers du xylitol. A l’opposé de la théobromine contenue dans le chocolat, le xylitol est très vite assimilé par l’organisme des chiens. En réaction, ceux-ci produisent de l’insuline en grandes quantités, une hormone sécrétée par le pancréas qui diminue le taux de sucre dans le sang. Une hypoglycémie, potentiellement mortelle, survient alors – incluant des symptômes tels que vomissements, faiblesse, convulsions ou chute. Les chats, toutefois, resteraient hors de danger.

3. Ail, oignon et ciboulette

Non, ne faites pas goûter votre soupe à votre compagnon à quatre pattes. Ces plantes riches en arômes et regroupées dans le genre Allium abritent un redoutable ennemi des animaux domestiques : les organosulfoxydes. En clair, des molécules à base d’atomes de carbone, de soufre et d’oxygène. Ces substances, toxiques pour les chiens et les chats, ne sont pas éliminées par la cuisson des légumes. Une fois dans l’organisme, elles provoquent un stress oxydant chez l’animal, c’est-à-dire qu’elles engendrent une réaction chimique qui attaque ses cellules. Les symptômes, apparaissant un à plusieurs jours après l’ingestion, incluent des vomissements, une diarrhée, des douleurs abdominales et une perte d’appétit. L’intoxication peut également engendrer une anémie, c’est-à-dire une quantité insuffisante d’hémoglobine dans le sang (qui cause une faiblesse et une fatigue intenses). Cette protéine issue des globules rouges se retrouve dans les urines de l’animal, leur conférant une coloration rougeâtre à brune.

4. L’alcool

L’éthanol se trouve non seulement dans les boissons alcoolisées, mais aussi dans les peintures, le vernis, le parfum, certains médicaments, le bain de bouche, certains thermomètres et quelquefois dans l’antigel (dont, soit dit en passant, l’éthylène glycol qu’il contient est lui aussi toxique pour les chiens et chats). Si l’ingestion d’alcool chez les animaux est le plus souvent accidentelle, il arrive que nos quadrupèdes préférés s’intoxiquent eux-mêmes en consommant des pommes blettes ou de la pâte à pain (ou à pizza) crue, dont la levure (Saccharomyces cerevisiae) produit de l’alcool en fermentant. Bilan : léthargie, hypothermie, difficultés à respirer, et un abdomen distendu par une production de gaz excessive en cas d’ingestion de pâte crue. Une solution efficace en cas d’intoxication à l’éthanol réside dans l’hémodialyse. Cette filtration du sang permet d’éliminer l’alcool dans l’organisme de l’animal. D’après un cas d’étude, la consommation fréquente de tels produits aurait endommagé le foie d’un chien et causé son décès.

5. Le raisin

Sec ou naturel, cuit ou cru, seul ou incorporé dans une préparation, Vitis vinifera engendre des problèmes rénaux chez les chiens. Idem pour le jus de raisin : exit donc le vin sans alcool pour animaux. Cette affection est encore mal connue à l’heure actuelle : le mécanisme exact conduisant à l’intoxication reste un mystère et les symptômes sont aussi très variables selon les individus. Alors que certains chiens n’affichent aucun signe de faiblesse après avoir englouti un kilogramme de raisin, d’autres flanchent après 4 à 5 grappes : vomissements, diarrhée, léthargie, douleurs abdominales sont suivis d’une insuffisance rénale qui, dans certains cas, peut s’avérer létale à court terme.

6. Le houblon

Vous vous êtes lancés dans le brassage artisanal de bière ? Attention à garder le houblon (Humulus lupulus) hors de portée de vos animaux domestiques. Il pourrait causer une hyperthermie (fièvre) chez les chiens, et particulièrement certaines races telles que les Labradors Retriever, les Saint-Bernard, les Dobermans ou les Border Collie. En cause, plusieurs éléments constituants du houblon : des résines, des huiles essentielles, des tanins et des composés azotés. Ces substances déclenchent une réaction chimique appelée phosphorylation oxydative, qui fait s’emballer la machine énergétique des cellules. Tournant à plein régime, le corps des chiens se met à augmenter sa température et son rythme cardiaque. L’intoxication au houblon peut aussi générer une anxiété, des vomissements et des urines brun foncé.

« Quatre chiens sur cinq sont morts malgré des soins intensifs« , rapportent les chercheuses.

7. Les noix de Macadamia

Leur place est dans un brownie, pas dans l’estomac de votre toutou. Les deux espèces de noix de Macadamia, Macadamia integrifolia etMacadamia tetraphylla, provoquent chez les chiens une faiblesse, des vomissements, de la fièvre, des douleurs abdominales et des muqueuses pâles. Toutefois, aucun chien ne serait mort après avoir ingéré des noix de Macadamia et la plupart des molosses se remettent de leurs émotions en 24 à 48 heures.

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Les orques aussi ont de la culture !


Les orques transportent un bagage génétique qui fait que les populations d’orque ont chacune leur propre spécialité pour chasser
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Les orques aussi ont de la culture !

Chaque population d'orques a ses préférences et ses modes de chasse, transmis de génération en génération. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Chaque population d’orques a ses préférences et ses modes de chasse, transmis de génération en génération. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Par Félix Gouty

Suite à l’analyse génétique de différentes populations d’orques, des scientifiques ont émis l’hypothèse de l’influence des gènes sur l’établissement d’une véritable culture chez ces animaux.

SAVOIR. Chez les humains, la culture est le résultat de l’accumulation de connaissances communes, inscrites dans notre histoire. Elle peut être partagée, comme elle peut être spécifique : certaines populations, certains pays, certaines villes ou certaines ethnies ont chacun leur propre patrimoine culturel et folklore. Selon une récente étude publiée dans Nature Communications, c’est un phénomène retrouvé, certes dans une moindre mesure, chez d’autres animaux, en particulier les orques (Orcinus orca). Les « baleines tueuses » sont des superprédateurs, sommets de la chaîne alimentaire de multiples régions des océans Pacifique et Atlantique. En conséquence, l’espèce compte plusieurs populations distinctes, aux génomes quelque peu variants d’une à l’autre. En outre, certaines de ces populations ont chacune leur spécialité : il y a celles qui chassent en embuscade d’autres cétacés, d’autres qui encerclent des bains de poissons, et sans compter celles qui attrapent des phoques et lions de mer sur les rives. Des modes de chasse différents, aux techniques particulières, qui forment une sorte de culture de population pour chacune – « enseignée » de générations en générations.

Culture et gènes : qui est l’œuf, qui est la poule ?

En effet, d’après les analyses génomiques (l’ensemble de l’information génétique, constituant l’ADN), chacune de ces populations se démarque des autres génétiquement parlant, ne partageant que des traces de leur ancêtre commun, vivant il y a environ 250.000 ans. La relation gène et culture est donc possible : les scientifiques parlent alors de « culture génomique ». Cependant, reste à savoir qui vient avant l’autre. Sont-ce les gènes qui ont influencé les comportements particuliers des populations de ces cétacés ? Ou leurs cultures respectives ont-elles caractérisé leur patrimoine génétique ? Quoi qu’il en soit, aucun patrimoine culturel spécifique n’aurait pu être acquis sans des capacités cognitives suffisantes et une certaine flexibilité comportementale.

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Première poursuite contre un fabricant de marijuana récréative


C’est clair qu’une personne qui choisit de prendre des drogues légalement à des fins récréatives est responsables de ses actes. Cependant, ce qui m’inquiète, c’est les produits qui sont fabriqués à base de marijuana. Pourquoi des friandises, des gâteaux ou autres, n’est-ce pas attirant pour des enfants (dans l’article, les enfants n’y ont pas touché) ? En plus, il semble que ces produits sont généralement plus puissants et l’effet dure plus longtemps qu’un joint.
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Première poursuite contre un fabricant de marijuana récréative

 

Les enfants du couple Kirk ont déposé une... (Photo tirée de Facebook)

Les enfants du couple Kirk ont déposé une poursuite contre les compagnies Gaia’s Garden LLC et Nutritional Elements Inc., qui ont fabriqué et distribué la friandise à base de marijuana qu’avait consommée leur père ce jour-là.

PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

NICOLAS BÉRUBÉ
La Presse

Son mari avait des visions, parlait de la fin du monde et menaçait de se défenestrer. Puis il a empoigné le revolver qu’il gardait dans un coffre-fort.

Quelques instants plus tard, Kristine Kirk gisait par terre, morte sur le coup après avoir reçu une balle du revolver de son mari, pendant que les trois enfants du couple tentaient de se cacher dans la maison familiale.

Les policiers de Denver ont vite arrêté le suspect, Richard Kirk, 49 ans, accusé du meurtre au premier degré de sa femme, survenu le 14 avril 2014.

Ce mois-ci, l’affaire tragique a pris un tournant inattendu quand les enfants du couple, aujourd’hui sous la responsabilité des parents et de la soeur de Mme Kirk, ont déposé une poursuite contre les compagnies Gaia’s Garden LLC et Nutritional Elements Inc., qui ont fabriqué et distribué la friandise à base de marijuana qu’avait consommée leur père ce jour-là.

« Les fabricants du produit ont été négligents en cachant les informations vitales sur le dosage. Ils tenaient leurs clients dans l’ignorance dans le but de faire un profit », dit la poursuite.

Selon les avocats, les gens qui achètent des produits faits à partir de marijuana devraient être avertis que leur ingestion peut mener à la paranoïa, à la psychose et provoquer des hallucinations. Il s’agit de la première poursuite contre un fabricant de produits à base de marijuana à des fins récréatives aux États-Unis.

Pour Sam Kamin, professeur spécialiste des politiques sur la marijuana à l’Université de Denver, il est peu probable que la poursuite soit fructueuse.

« Les chances de succès sont minces, car il sera presque impossible de prouver qu’il y a un lien entre l’utilisation de la marijuana et le meurtre terrible qui s’est produit » a indiqué Sam Kamin, dans un courriel à La Presse.

« Je ne crois pas que les avocats des plaignants pourront prouver que la marijuana a contribué à ce meurtre d’une manière qui aurait dû être annoncée par le manufacturier. »

Ken Whitehurst, directeur général du Conseil des consommateurs du Canada, remarque que des citoyens sont déjà responsables de leurs actes après avoir volontairement consommé une substance qui affaiblit leurs facultés, notamment de l’alcool.

Une éventuelle légalisation de la marijuana au Canada va-t-elle demander un changement dans l’étiquetage des produits qui contiendraient du THC, le principe actif du cannabis ?

« La question sera de voir si une éventuelle légalisation va augmenter les incidents liés aux facultés affaiblies, et si ça va causer plus de procès dans le futur », dit M. Whitehurst en entrevue.

Au Colorado, pionnier dans la légalisation de la marijuana utilisée à des fins récréatives aux États-Unis, l’explosion de la demande en friandises et autres produits alimentaires faits à base de marijuana a surpris les autorités. La vente de ces produits représente 45 % des ventes totales de marijuana dans l’État.

L’ingestion de produits contenant du THC entraîne généralement des effets beaucoup plus puissants et prolongés que l’inhalation de la fumée d’un joint, effets qui peuvent surprendre un consommateur non initié.

Le groupe Marijuana Policy Project de Washington note que la consommation de marijuana, bien qu’elle ne cause pas de surdose, peut provoquer « une augmentation du rythme cardiaque, assécher la bouche et (ou) des sentiments de paranoïa et d’anxiété ».

HOSPITALISATIONS EN HAUSSE

Le nombre d’hospitalisations pour des problèmes liés à la marijuana a grimpé au Colorado après la légalisation du pot, en 2012. Les hospitalisations sont passées de 803 par 100 000 admissions à 2413 par 100 000 admissions pour 2014-2015. Or, les experts ne savent pas si cette situation est due à une augmentation réelle des cas ou à une plus grande propension des consommateurs de marijuana à se faire soigner sans crainte d’être accusés d’avoir utilisé une drogue illégale.

La légalisation de la marijuana est bien acceptée au Colorado, où 62 % des électeurs estiment que la décision était la bonne, selon un sondage mené fin 2015. Il s’agit d’une hausse de 7 points de pourcentage vis-à-vis des appuis dont jouissait le projet de légaliser la substance au moment où la mesure a été adoptée, en 2012.

http://www.lapresse.ca/

Une momie égyptienne tatouée étonne les chercheurs


Des momies ont été trouvées datant du Nouvel Empire en Égypte, une femme aurait tatouer sur plusieurs parties du corps et cela pourrait être des signes religieux
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Une momie égyptienne tatouée étonne les chercheurs

 

Les tatouages soignés qui ornent le cou et les épaules de cette Égyptienne qui a vécu il y a plus de 3.000 ans seraient des motifs religieux. De son vivant, cette femme était peut-être une prêtresse qui jouait de ses tatouages lors de rituels inconnus. © Anne Austin

Les tatouages soignés qui ornent le cou et les épaules de cette Égyptienne qui a vécu il y a plus de 3.000 ans seraient des motifs religieux. De son vivant, cette femme était peut-être une prêtresse qui jouait de ses tatouages lors de rituels inconnus. © Anne Austin

Jean-Luc Goudet

Des babouins, la déesse Hathor et les yeux de Ouadjet : les tatouages repérés à l’infrarouge sur une femme égyptienne momifiée il y a plus de 3.000 ans seraient des motifs religieux. Ils diffèrent profondément des formes géométriques connues jusque-là.

Une équipe de l’université de Stanford a présenté, lors d’un colloque, son étude d’une momie datant de la XXe dynastie, dont le corps porte de nombreux tatouages, de formes très variées. Elle avait été trouvée en 2014 lors des fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale sur le site de Deir el-Médineh, un village connu, où résidaient des artisans chargés de construire les tombeaux des pharaons pendant le Nouvel empire égyptien (1550 à 1070 avant J.-C.). Les tombeaux dateraient de 1300 à 1070 avant J.C., donc après Akhénaton et Toutânkhamon. Plusieurs corps momifiés y avaient été découverts, et d’autres sont tatoués, mais n’avaient pas été étudiés de près.

Anne Austin, archéologue de Stanford, a pu récemment examiner les 23 tatouages du corps d’une femme auquel il manquait les jambes, à l’aide de lumière infrarouge, plus pénétrante que la lumière visible et permettant de mieux suivre les contours. Conclusion : il ne s’agit pas de signes géométriques, le cas le plus fréquent, mais de dessins soignés présents sur les bras, les épaules, le cou et le dos. Les égyptologues y voient des babouins assis, des cobras, deux vaches représentant la déesse Hathor et des yeux de Ouadjet (ou Oudjat).

Ces symboles sont sans doute religieux, explique Anne Austin, pour le journal ABC News, et dans un article détaillé publié par Nature News, avant une publication scientifique dans Nature. Pour elle, ce corps tatoué doit probablement être celui d’une religieuse, et les tatouages devaient servir lors de cérémonies.

« Quelle que soit la direction selon laquelle vous regardez le corps, vous voyez une paire d’yeux divins dirigés vers vous ».

Certains tatouages sont plus visibles que d’autres, ce qui peut s’expliquer par le fait qu’ils ont été réalisés à différents âges. Anne Austin en conclut que le statut religieux de cette femme a dû évoluer au cours de sa vie. De quoi emmener les égyptologues dans un domaine mal connu, qu’ils pourront peut-être explorer avec d’autres momies tatouées.

http://www.futura-sciences.com/

Syndrome du canal carpien: infos, tests et conseils


Le syndrome du canal carpien peut arriver a tout le monde. Savoir le distinguer pour un éventuel traitement, si l’atèle n’est pas suffisant
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Syndrome du canal carpien: infos, tests et conseils

 

Denis Fortier

Physiothérapeute, chroniqueur radio-télé et auteur de guides pratiques

Des engourdissements à la main ou aux doigts vous empêchent de dormir? La douleur et la perte de force se sont mises de la partie? Vous souffrez peut-être du syndrome du canal carpien. Mon article d’aujourd’hui vous présente les principaux signes et symptômes de ce problème qui, dans les cas plus graves, affectent non seulement un nerf, mais aussi les muscles et les activités de tous les jours. Vous trouverez aussi des conseils que je donne régulièrement à mes patients et deux tests que vous pourrez réaliser vous-même.

La traversée du canal Si le canal Lachine est un cours d’eau de 14 km situé au sud-ouest de l’île de Montréal, le canal carpien, pour sa part, ne mesure que trois ou quatre centimètres et se situe à l’intérieur de votre poignet dans une petite gouttière notamment formée par vos os. La traversée de votre canal carpien vous permettrait de découvrir plusieurs tendons et, surtout, le nerf médian. Celui-ci est essentiel à la vie de tous les jours en raison de ses deux principaux rôles:

  • Il détecte et communique à votre cerveau les sensations décelées par la paume de votre main.
  • Il apporte à vos muscles la commande nerveuse qui déclenche les mouvements de vos doigts et de votre main.

Je précise que la trajectoire du nerf médian peut varier considérablement d’une personne à l’autre. Aussi, le canal carpien possède un toit, soit un ligament relativement épais que vous pouvez voir sur l’illustration ci-contre. Notez que les termes tunnel carpien ou canal carpien sont des synonymes.

Le syndrome du canal carpien

Le syndrome du canal carpien est d’abord un problème de compression et d’étirement du nerf médian. Ces deux phénomènes ont lieu dans le canal carpien et entraînent plusieurs symptômes. Si vous en êtes atteint, vous aurez probablement d’abord ressenti des engourdissements aux doigts ou à la main. Dans la plupart des cas, ces engourdissements apparaissent la nuit, pour éventuellement se manifester aussi le jour. Notez qu’ils sont parfois présents dans les deux mains.

La détérioration de la condition implique une augmentation de la fréquence et de l’intensité des engourdissements, jusqu’à ce que ceux-ci deviennent douloureux et c’est souvent à ce moment-là que mes patients me consultent. Souvenez-vous que la faiblesse, le manque d’endurance et la diminution de la sensibilité de la paume de la main sont de moins bon augure et requièrent d’autant plus une évaluation par un professionnel de la santé, que ce soit votre médecin ou votre physiothérapeute. Celui-ci procédera à une évaluation minutieuse, notamment en effectuant des tests cliniques. Je vous propose ce test de dépistage que vous pouvez faire à la maison.

Test de dépistage 1: pliez votre poignet pendant 30 secondes en vous assurant toutefois de bien relâcher vos doigts. Vous pouvez aussi garder votre poignet plié en vous aidant avec votre main opposée. Maintenez cette position pendant 30 secondes. Si vous observez des engourdissements ou de la douleur dans la main ou les doigts, il se pourrait que vous ayez le syndrome du canal carpien.

Test de dépistage 2: faites le test précédent avec les deux mains, simultanément, c’est-à-dire que les dos de vos mains seront placés l’un en contact avec l’autre, les deux poignets à plus ou moins 90 degrés. Vous pourrez ainsi mieux comparer le côté droit avec le côté gauche.

Conseil 1: en présence d’engourdissements ou de douleur, évitez les positions dans lesquelles votre poignet est dans une position extrême, soit en flexion ou en extension complète. Les positions neutres sont à privilégier, soit lorsque votre main et votre avant-bras forment une ligne droite.

Conseil 2: en présence d’engourdissements ou de douleur, évitez les mouvements répétitifs, que ceux-ci soient effectués à l’ordinateur, en cuisinant ou dans d’autres activités quotidiennes ou sportives.

Un mal qui a ses petits chouchous Le syndrome du canal carpien est l’une descompressions nerveuses les plus fréquentes. Et même si personne n’en est à l’abri, ce problème de santé a ses petits chouchous:

    • Les femmes seraient jusqu’à trois fois plus touchées que les hommes.

    • Le diabète: le risque serait doublé, tant chez les personnes ayant un diabète de type 1 ou de type 2.

    • L’obésité: les personnes obèses seraient plus fréquemment concernées par une diminution de l’espace à l’intérieur du canal. La prédisposition à l’inflammation serait aussi un facteur contribuant.

    • Un emploi manuel, particulièrement les personnes exposées aux vibrations, celles qui effectuent régulièrement des mouvements répétitifs, des efforts importants avec les mains ou des mouvements qui placent les poignets à la limite de leur mobilité.

    • La grossesse: les symptômes peuvent se manifester à chacun des trimestres. Règle générale, l’utilisation d’une attelle de repos améliore considérablement les symptômes qui se résorbent durant les semaines suivant l’accouchement, dans la grande majorité des cas. Une enflure marquée et précoce des membres inférieurs (pied, chevilles et jambes) est souvent un signe prédictif du syndrome du tunnel carpien.

    • L’arthrose et l’arthrite: le risque serait au moins doublé chez les personnes souffrant d’arthrose ou d’arthrite rhumatoïde.

    • L’avancée en âge: le syndrome serait plus fréquent chez les personnes de plus de 55 ans, pour atteindre une prévalence maximale chez les personnes âgées de 70 à 79 ans. Aussi, le processus de guérison serait plus fréquemment retardé chez les aînés.

    • Une ancienne blessure: une fracture ou une entorse mal guérie peut entraîner des modifications de l’anatomie ainsi que des mouvements de la main et du poignet. À long terme, cela peut accroître le risque de syndrome du canal carpien.

 

Fausse identité

L’usurpation d’identité n’existe pas seulement sur les réseaux sociaux, mais aussi en présence du syndrome du canal carpien. En effet, ceux-ci peuvent être mimés par une hernie discale ou un problème de compression dans la région du cou. Une évaluation complète du membre supérieur et du cou est alors indispensable afin d’identifier la source du mal. Cette situation survient notamment en présence de symptômes qui touchent les deux mains.

5 traitements


1. La physiothérapie

La physiothérapie propose plusieurs modalités qui permettent de contrôler ou de diminuer la douleur et l’inflammation, comme le laser. En présence de faiblesse musculaire ou de perte de mobilité, des exercices adaptés à votre condition peuvent aussi être envisagés. Une rééducation posturale peut aussi être une option bénéfique, particulièrement dans un contexte où les symptômes sont associés au travail de bureau, à l’ordinateur ou à la position assise prolongée.

2. Une attelle de repos

Il s’agit d’une gaine élastique munie de bandes rigides qui maintiennent votre poignet dans une position neutre. Ce type d’attelle est portée la nuit ou le jour, si les symptômes se font sentir durant les activités quotidiennes. Il est préférable que vous obteniez l’opinion d’un professionnel de la santé avant d’avoir recours à une attelle de repos.

3. L’acupuncture

Les traitements conservateurs doivent être envisagés avant les traitements plus invasifs. L’acupuncture fait partie des approches reconnues et encadrées par un ordre professionnel. Vous trouverez un acupuncteur près de chez vous en consultant le site de l’Ordre des acupuncteurs du Québec.

4. Les injections

Il existe plusieurs méthodes et produits qui peuvent être injectés. Votre médecin pourra vous donner des informations précises en fonction de votre condition. Plusieurs de ces injections sont efficaces à court terme.

5. La chirurgie de décompression

Il s’agit d’une intervention mineure qui est parfois inévitable dans les cas les plus graves et pour lesquels les traitements conservateurs ont échoué. Certains auteurssont toutefois d’avis que l’efficacité de la chirurgie de décompression fluctue lorsqu’elle est pratiquée chez les aînés.

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Les mouches peuvent goûter avec leurs ailes


Les mouches du vinaigre ont une bien drôle de façon de goûter les choses. Ils peuvent utiliser 3 façons pour capter les goûts et les odeurs qui les entourent
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Les mouches peuvent goûter avec leurs ailes

 

Par Félix Gouty

Des scientifiques français ont découvert une caractéristique étonnante chez les drosophiles : elles sont capables de goûter avec leurs ailes, via des poils particuliers.

GUSTATION. Seules les papilles permettent à l’homme de goûter – de ressentir des goûts amers, acides, sucrés ou salés particuliers – et c’est ainsi pour bien des animaux. Chez les insectes, cependant, plusieurs options sont possibles. En effet, la drosophile, ou mouche du vinaigre (Drosophila melanogaster), peut notamment goûter avec sa trompe, ses pattes et même… ses ailes. Cette particularité, découverte par des chercheurs français de l’Institut Sophia Agrobiotech de Nice et décrit dans Cell Reports, cet insecte la doit à ces sensilles chimio-sensorielles, des poils percevant les molécules chimiques, positionnées sur la marge antérieure des ailes (celle du côté avant de l’animal, une fois les ailes ouvertes). Les molécules environnantes perçues pénètrent dans l’organisme de la mouche par les pores à l’extrémité de ses sensilles, puis sont transportées dans la lymphe avant d’aller activer les récepteurs gustatifs. Les ailes de la drosophile peuvent ainsi goûter mais aussi sentir ce qui l’entoure.

Des poils gustatifs utiles à l’identification des mouches entre elles ?

D’après les scientifiques, cette propriété lui permettrait de mieux se diriger en vol, s’orientant plus facilement vers une source de nourriture. Pour le prouver, ils ont testé les réactions d’insectes transgéniques, aux sensilles chimiosensorielles de leurs ailes inactivées, face à différents arômes. Résultat : une forte modification, négative, de leur comportement d’exploration et d' »apprentissage » gustatif – preuve de l’utilité et efficacité de ces sensilles. En outre, le fait de nettoyer leurs ailes (comportement assez commun chez les insectes), dispersant les molécules captées par les poils, confèrerait aux drosophiles une « signature environnementale » – certaines reconnues pour venir de tel endroit, contrairement à d’autres – communiquant leurs provenances aux autres mouches qu’elles croiseraient.

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