La maladie


Mohammed Ali est mort tôt  samedi matin, et dans les réseaux sociaux beaucoup ont envoyé des marques de sympathies, au moins un musulman qui était estimé par bien des gens et qui n’est pas jugé par ses valeurs
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La maladie

 

«Il (Dieu) m’a donné la maladie de Parkinson pour me montrer que je n’étais qu’un homme comme les autres, que j’avais des faiblesses, comme tout le monde. C’est tout ce que je suis: un homme» –

Mohammed Ali – Au cours d’une interview en 1987 sur sa maladie de Parkinson.

Truc Express ► Ce que vous ne savez probablement pas sur la brocheuse


J’ai vérifié sur ma brocheuse (ou agrafeuse) et effectivement la plaque de métal se tourne pour brocher de manière à pouvoir enlever l’agrafe plus facilement au cas que l’on veut que ce soit temporaire
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Ce que vous ne savez probablement pas sur la brocheuse

Saviez-vous que la plaque métallique sur la partie inférieure peut être retournée pour un second type d’agrafage ?

La première utilisation que la personne fait dans la vidéo est celle que nous connaissons tous, où l’agrafe est repliée solidement vers l’intérieur pour bien retenir les pages ensemble. L’autre configuration est plus méconnue, permettant d’agrafer des documents de façon temporaire et l’agrafe est repliée vers l’extérieur, afin de pouvoir la retirer facilement, sans endommager les feuilles.

http://www.ayoye.com/

Les théories du complot sur le virus Zika nuisent gravement à la santé


Ceux qui sont convaincus de la théorie du complot pour la maladie de Zika font plus de tort que de bien a ceux qui peuvent être victimes de cette maladie
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Les théories du complot sur le virus Zika nuisent gravement à la santé

Fiche d’information sur le virus Zika destinée à être distribuée le long de la frontière entre le Mexique et le Texas le 14 avril 2016, à McAllen, Texas | JOHN MOORE/GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

Fiche d’information sur le virus Zika destinée à être distribuée le long de la frontière entre le Mexique et le Texas le 14 avril 2016, à McAllen, Texas | JOHN MOORE/GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

Dis-moi ce que tu tweetes sur l’épidémie, je te dirai quelles sont tes chances d’en réchapper.

Sur les réseaux sociaux, partager des théories du complot et/ou des «faits» pseudoscientifiques sur le virus Zika pourrait gravement nuire à la lutte contre la maladie. C’est la conclusion qui redonne pas trop trop foi en l’humanité d’une étude en passe d’être publiée dans la revue Vaccine et disponible en ligne depuis le 20 mai.

Menée par Mark Dredze, David A. Broniatowski et Karen M. Hilyard, chercheurs respectivement en analyse sémantique à l’Université Johns-Hopkins, en ingénierie des systèmes à l’Université George-Washington et en santé publique à l’Université de Géorgie, elle se fonde sur l’examen de 140.000 tweets échangés entre le 1er janvier et le 29 avril 2016.

Et ce qu’elle trouve, c’est que les personnes enclines à croire et à faire croire que l’augmentation de l’incidence des microcéphalies infantiles est due à un pesticide (commercialisé par une firme dont un réceptionniste aurait un jour croisé un employé de Monsanto dans le métro), que le virus est un effet secondaire de vaccins existants (qui rendent par ailleurs autistes et intolérants au gluten) ou encore qu’il est la création machiavélique de laboratoires pharmaceutiques ayant inventé la maladie pour pouvoir refourguer ni-vu-ni-connu-j’tembrouille leurs médicaments (un business-plan validé par les Illuminatis) sont les mêmes chez qui le risque de pâtir du virus est le plus élevé. Des effets qui, eux, sont bien réels et ne cessent de gagner en gravité à mesure que les connaissances progressent.

Communautés vulnérables

«Même si la science est relativement claire, explique David Broniatowski, nous avons trouvé beaucoup de théories du complot susceptibles de nuire aux décisions de santé des gens concernés, notamment en matière de vaccination. Et, malheureusement, les gens les plus touchés appartiennent aux communautés les plus vulnérables, ayant peu d’accès aux faits.»

«Une fois que les gens se sont fait une opinion, complète Mark Dredze, il est très difficile pour eux d’en changer»

–un phénomène de résistance cognitive que les psychologues et autres épidémiologistes des croyances connaissent bien:

«J’aurais été surpris si ce genre d’histoires [disséminées sur les réseaux sociaux] n’avait eu absolument aucun impact et je ne pouvais pas non plus imaginer qu’elles aient pu pousser les gens à prendre de meilleures décisions sur un plan sanitaire.»

Selon les chercheurs, les autorités et experts en santé publique pourraient mettre à profit ces analyses sémantiques en quasi-temps réel pour répondre au plus vite aux questions que les populations peuvent se poser et déconstruire au mieux les mensonges et autres affirmations non scientifiques susceptibles de circuler sur le marché dérégulé de la connaissance, pour paraphraser Gérald Bronner.

http://www.slate.fr/

Des «sacs-marmites» écolos pour remplacer le charbon


Je trouve vraiment impressionnant cette petite invention écologique et qui en plus peut durer très longtemps tout en économisant pour les familles à faible revenu. Alors que nous peinons à faire des efforts pour diminuer la pollution, dans des pays comme le Cameroun, trouvent des solutions dans la vie de tous les jours
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Des «sacs-marmites» écolos pour remplacer le charbon

 

Une femme ouvre le «sac-marmite» dans lequel elle... (PHOTO REINNIER KAZE, AFP)

Une femme ouvre le «sac-marmite» dans lequel elle a fait cuire le riz, à Douala capitale économique du Cameroun, le 31 mai. Une façon plus écologique de préparer la nourriture qu’une association tente d’implanter dans le pays d’Afrique centrale.

PHOTO REINNIER KAZE, AFP

REINNIER KAZE
Agence France-Presse
DOUALA, Cameroun

Un sac malin pour cuire les repas tout en économisant de l’énergie: c’est ce que propose aux ménagères de Douala, la capitale économique du Cameroun, une association locale qui vient en aide aux déshérités.

«Nous fabriquons et vendons des sacs-marmites», affirme Catherine Leugue, présidente de l’Association des veuves, veufs et enfants déshérités du département du Wouri (sud-ouest), à l’origine de cette invention.

Confectionné à base de tissu et de polystyrène, le «sac-marmite» est une sorte d’autocuiseur, une fois porté à ébullition. Son prix varie entre 10 000 et 22 000 FCFA (entre environ 22 et 48 $) en fonction de son gabarit et il est réutilisable à l’infini.

Objectif: cuisiner «en économisant le gaz, le bois, le charbon ou le pétrole», dans une ville de plus de trois millions d’habitants où les moyens de cuisson traditionnels, largement répandus, sont synonymes de pollution.

«Nous contribuons à notre façon à protéger l’environnement, car nos sacs-marmites ne produisent pas de fumée lors de la cuisson», assure Mme Leugue.

Autre avantage du sac-marmite: une fois acheté, il permet à ses propriétaires de réaliser des économies non négligeables. Les sources d’énergie comme le charbon ou le bois représentent un budget de 10 000 à 20 000 FCFA par mois (entre 22 et 44 $) pour une utilisation quotidienne, soit une part importante des revenus de certains ménages.

Environ 40 % des Camerounais vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 740 FCFA (1,60 $) par jour, selon des chiffres de l’Institut national de la statistique (INS) datant de 2010.

Dans le secteur privé par exemple, le salaire mensuel minimum est de 36 270 FCFA (80 $), mais beaucoup de salariés, notamment les femmes de ménage, sont en fait payés en deçà de ce minimum.

«Bien serrer»

Démonstration avec le plat du jour concocté par les femmes de l’association: le très populaire riz sauté, c’est-à-dire cuit avec des tomates et des condiments.

Assises en rang d’oignons sur des bancs en bois, les veuves épluchent, découpent et hachent avec entrain les différents ingrédients (tomates, carottes, feuilles vertes, piments) qui viendront colorer la préparation.

La cuisson se déroule alors en deux phases. La première consiste à chauffer la marmite sur du gaz ou au feu de bois, avant de se poursuivre dans le «sac-marmite».

Après avoir fait revenir légumes et condiments dans un fond d’huile bouillante, Catherine Leugue ajoute cinq boites de riz, cinq litres d’eau, et assaisonne sans oublier le fameux cube exhausteur de goût, très présent dans la cuisine africaine.

«C’est important de verser une quantité d’eau suffisante, du sel et du cube pour toute la cuisson, puisque lorsque nous placerons la marmite dans le «sac-marmite», nous ne pourrons plus l’ouvrir jusqu’à ce que le repas soit prêt», souligne-t-elle.

Une dizaine de minutes plus tard, la marmite bout déjà. Il est temps de passer à la deuxième phase de cuisson, en plaçant tout simplement la marmite à l’intérieur du sac écolo.

«Il faut bien serrer (le noeud du sac) pour que le degré de température de la marmite en ébullition se conserve» et que le repas finisse de cuire sans source d’énergie externe, souligne-t-elle.

Les femmes «sceptiques»

Petit bémol: il faudra encore attendre 45 à 50 minutes pour passer à table.

«La cuisson dans ce sac prend plus de temps, mais ce n’est pas un grand problème parce que je peux faire autre chose» sans avoir à surveiller le feu, explique Marie Siendjeu, une commerçante ravie de cette trouvaille récente.

«Je suis très satisfaite. Depuis que je l’ai, j’ai réduit ma consommation de bois ou de sciures par quatre et je cuis tous genres de mets dans ce sac», affirme la jeune femme.

Alors que des effluves de riz cuit s’échappent du sac, «le repas est prêt !»,  annonce Mme Leugue. Une file d’attente – démunis, voisins et curieux – se forme rapidement devant la marmite fumante.

«C’est très bon. J’étais sceptique lorsqu’elle disait que le riz allait cuire dans un sac. Je vais passer la commande de deux «sacs-marmites» pour mon épouse», confie l’un d’eux, venu goûter la préparation.

Les revenus issus de la vente des «sacs-marmites», lancés en août 2015, doivent permettre d’aider les veuves sans ressources abandonnées à leur sort, qui élèvent seules leurs enfants.

Pourtant, le succès attendu n’est pas encore au rendez-vous. En quatre mois, l’association n’a réussi à vendre qu’une cinquantaine de sacs, et entend bien multiplier les démonstrations dans les marchés populaires pour convaincre les Camerounais de l’intérêt du «sac-marmite».

«Beaucoup de femmes n’achètent pas encore le sac parce qu’elles sont sceptiques», admet Mme Leugue.

http://www.lapresse.ca/