Écoute


Entendre, c’est une chose, mais savoir écouter, c’est tout autre chose qui demande que l’on donne notre temps pour comprendre les paroles d’un autre. Pourtant, c’est la base même de la communication
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Écoute

 

“L’écoute reste la grande oubliée de notre société moderne en pleine révolution des communications.”

Jean Dion

Pour une photo avec un lion


En vacances dans des pays exotiques des gens veulent épater leurs amis à leur retour à la maison. Et pourquoi pas s’en vanter sur Facebook ? Vous imaginez droguer les lions pour plaire aux touristes. Et les touristes, qui encouragent  ce genre de choses sont tout aussi responsables de l’état de ces bêtes
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Pour une photo avec un lion

Le Saviez-Vous ► 13 informations surprenantes sur le corps humain


Notre corps est une merveilleuse technologie, et plus on l’étudie, plus on apprend
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13 informations surprenantes sur le corps humain

Notre corps est une machine incroyablement complexe. Découvrez comment il fonctionne, se développe et réagit à notre environnement !

 

  • Un quart des os de votre corps se situent dans vos pieds. Le corps d’un adulte est ainsi composé de 206 os, chaque pied en contient 26 à lui seul, soit 52 os pour les deux.
  •  La langue est la partie du corps qui cicatrise le plus vite. Il s’agit, en effet, de l’un des organes les plus vascularisés. Les cellules qui participent au processus de guérison peuvent donc arriver plus rapidement et en plus grand nombre sur la blessure.
  • Tant qu’on parle de la langue, sachez que, contrairement à une croyance populaire, le fait de pouvoir enrouler sa langue en forme de U n’est pas un caractère génétique. Une étude a ainsi montré que, chez certains jumeaux monozygotes, qui ont donc exactement le même patrimoine génétique, l’un pouvait rouler sa langue et l’autre non.
  • À la naissance, les os du crâne du nourrisson sont séparés par des espaces membraneux. On les appelle les fontanelles, elles sont de même nature que la carapace des tortues.
  • L’ongle de votre majeur est celui qui pousse le plus vite, l’ongle de votre pouce est celui qui pousse le plus lentement.
  • Une légende urbaine explique que s’il vous arrivait d’éternuer les yeux ouverts, ces derniers seraient boutés hors de leur orbite. Rassurez-vous, cela est tout à fait impossible, car votre système respiratoire et vos yeux n’ont aucune connexion entre eux. Par contre, les scientifiques ne savent toujours pas pourquoi on ferme les yeux quand on éternue.
  • Votre cerveau est composé à 70 % d’eau.
  • Les astronautes grandissent de plusieurs centimètres dans l’espace à cause du manque de gravité.
  • Un peu moins d’une personne sur dix mille a des organes en mode miroir. Leur coeur ne se situe, par exemple, pas à gauche, mais à droite. On appelle cette particularité le situs inversus.
  • Le muscle le plus fort du corps humain est le muscle masséter, situé dans la mâchoire et qui vous sert à mastiquer.
  • Votre peau pèse environ 3 kilos et demi, tandis que votre corps est composé de 7 milliards de milliards de milliards d’atomes, d’environ 100 000 milliards de cellules et de 10 fois plus de bactéries.
  • Si l’oeil humain était un appareil photo numérique, il aurait une définition de 576 mégapixels. À titre de comparaison, les appareils photo des smartphones les plus récents ont une définition de 8 mégapixels.
  • La sueur en elle-même n’a pas d’odeur, c’est à cause d’une bactérie produite par la peau et qui se nourrit de votre transpiration que vous sentez mauvais.
  • http://www.lepoint.fr/

     

 

Les effets insoupçonnés de la voix de la mère sur le cerveau des enfants


Pour le moment, les scientifiques ont fait les tests sur la voix de la mère chez les enfants. Des résultats étonnants sur l’impact de la voix chez l’enfant qui fait réagir des zones du cerveau qui stimule la conscience de soi, les émotions etc..
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Les effets insoupçonnés de la voix de la mère sur le cerveau des enfants

Une mère et sa fille. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Une mère et sa fille. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Par Lise Loumé

La voix maternelle activerait chez l’enfant bien plus de zones cérébrales que les scientifiques pensaient jusqu’à présent, révèlent des chercheurs américains.

La voix maternelle possède des vertus insoupçonnées par les scientifiques jusqu’à récemment. En 2015, un neurologue américain montrait qu’elle permet de booster le développement cérébral chez les bébés prématurés en couveuse. Précédemment, des études ont mis en évidence que les enfants préfèrent écouter la voix de leur mère à celle d’autres femmes. Pour quelle raison ? Des zones cérébrales spécifiques sont-elles activées ? C’est ce qu’ont voulu déterminer les chercheurs de l’Université de Stanford (États-Unis). Ce sont les premiers à avoir analysé les scans de cerveaux d’enfants écoutant les voix de leur mère, expliquent-ils dans leur étude publiée dans la revue PNAS.

Moins d’1 seconde pour reconnaître la voix maternelle

Les chercheurs ont analysé par IRM le cerveau de 24 enfants âgés de 7 à 12 ans, au quotient intellectuel supérieur à 80, ne présentant aucun trouble du développement et élevés par leur mère biologique. Ils ont demandé à leurs parents de répondre à un questionnaire pour évaluer le niveau de sociabilité de leur enfant. Pendant l’IRM, les jeunes volontaires ont écouté des bandes sonores enregistrées par leur propre mère. Les mots prononcés n’avaient aucun sens.

« Entre 7 et 12 ans, la plupart des enfants ont de bonnes compétences linguistiques, nous ne voulions donc pas utiliser des mots qui avaient un sens parce que cela aurait activé des circuits totalement différents dans le cerveau », précise dans un communiqué Vinod Menon, principal auteur de l’étude.

Les enfants ont aussi écouté le même enregistrement sonore mais provenant cette fois de mères d’enfants non inclus dans l’étude et qui n’avaient jamais rencontré aucun des jeunes volontaires.

Selon les conclusions des chercheurs, 97 % des enfants ont été capables de reconnaître la voix de leur mère en moins d’1 seconde ! Mais cela n’est pas étonnant. En revanche, les chercheurs ont été surpris de constater qu’au-delà des zones cérébrales dédiées à l’audition, d’autres étaient bien plus stimulées par la voix maternelle que par celle des autres femmes : ces régions sont celles impliquées dans les émotions (l’amygdale), dans le circuit de la récompense (voie mésolimbique et cortex préfrontal médial), dans la conscience de soi, dans la perception et la reconnaissance faciale (voir graphiques ci-dessous montrant la différence de stimulation de la voie mésolimbique et de l’amygdale).

Fig. S2.

© Daniel Abrams / PNAS

Un lien entre des connexions fortes et une aisance sociale

« Beaucoup des processus sociaux, linguistiques et émotionnels que nous adoptons viennent de l’écoute de la voix de notre propre mère », résume Daniel Abrams, co-auteur de l’étude.

Avec ses collègues, ce dernier a également constaté que les enfants qui présentaient les connexions cérébrales les plus fortes entre ces différentes régions (après stimulation par la voix maternelle) étaient ceux présentant la plus forte aisance sociale et les importantes capacités de communication.

 Ces résultats pourraient mener vers une meilleure compréhension « des déficits de communication et de sociabilité chez les enfants souffrant de troubles du spectre autistique (TSA) », conclut Vinod Menon, qui prévoit de mener prochainement une étude similaire chez ces jeunes patients.

Il serait également intéressant de se pencher sur la voix du père, qui pourrait bien avoir un effet similaire à celui de la mère…

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Des milliers de "crabes rouges" retrouvés morts sur des plages de Californie


À chaque année des crabes rouges immigrent pour se reproduire. Cette année, des milliers de crabes rouges ont échoué sur les plages, non pas pour se reproduire, mais pour y mourir
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Des milliers de « crabes rouges » retrouvés morts sur des plages de Californie

 

En 2015, sur des plages mexicaines, des milliers de crabes et de homards avaient aussi retrouvés morts. Même cause ? © CHINE NOUVELLE/SIPA

En 2015, sur des plages mexicaines, des milliers de crabes et de homards avaient aussi retrouvés morts. Même cause ? © CHINE NOUVELLE/SIPA

Par Félix Gouty

Plusieurs plages du comté d’Orange en Californie ont été surnommées les « plages rouges », à cause des milliers de crustacés rougeâtres qui s’y sont échoués. Le coupable ? Probablement le climat.

« PLAGES ROUGES ». Voici le surnom donné récemment à une dizaine de plages californiennes, aux États-Unis. La raison ? Des milliers de « crabes rouges » s’y sont échoués, en seulement quelques jours. Ces crustacés, des Galathées pélagiques (Pleuroncodes planipes), y achèvent généralement leur migration pour se reproduire. Il y a quelques mois, en avril 2016, un nombre aussi incommensurable de ces animaux avaient été vus marchant sur le fond au large du Panama – peut-être les mêmes qui ont trouvé la mort sur les plages de Californie aujourd’hui. Plus particulièrement, ces échouages massifs ont été observés dans le comté d’Orange, sur le littoral de Corona del Mar ou encore de Laguna Beach.

« Ces larges échouages de crustacés sont souvent causés par une hausse des températures marines du Pacifique », a déclaré Linsey Sala, chercheuse à l’Institut d’océanographie de San Diego, dans un communiqué.

« Cette espèce est vraiment unique, parce qu’elle passe toute sa vie dans différents niveaux de la colonne d’eau. Elle est donc très susceptible aux changements de température, des vents et des courants marins », a-t-elle expliqué par la suite.

La cause de ce phénomène morne et étrange serait ainsi toute trouvée : « l’effet El Nino », conséquence d’un des plus forts épisodes climatiques El Nino jamais constatés, en 2014-2015. Pour résumer, cet « effet » peut engendrer de rapides hausses des températures et modifications de la direction des courants, perturbant tout l’écosystème marin. En juin 2015, par exemple, El Nino avait induit des échouages de crustacés similaires sur les plages mexicaines. Autrement dit, les milliers de ces Galathées pélagiques retrouvées aujourd’hui ne seraient pas mortes du fait de l’activité humaine, mais d’un événement climatique encore mal expliqué à ce jour. Pas de quoi s’en réjouir pour autant…

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Un téléspectateur «hypnotisé» chez lui en regardant Messmer


Messmer a fait des siennes en France. Un homme aurait été en état hypnose simplement en regardant Messmer à la télévision. Je trouve cela un peu fort, mais il semble que ce soit possible ou peut-être cet homme a fait une forme d’épilepsie. Quoiqu’il en soit,il semble que Messmer ne prend pas assez de temps pour faire revenir les gens correctement à la réalité
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Un téléspectateur «hypnotisé» chez lui en regardant Messmer

 

Par Sandra Lorenzo

C’est quand elle a vu que son mari ne répondait plus qu’une habitante des Landes, en France, a décidé d’appeler les secours. Les yeux grands ouverts, le quinquagénaire ne réagissait plus. En cause selon elle, l’émission de l’hypnotiseur Messmer diffusée sur la chaîne TF1, «Stars sous hypnose», que le couple était en train de regarder.

Lorsque le service d’aide médicale arrive, l’homme n’est toujours pas revenu à lui.Selon France Bleu Gascogne, c’est la voix de son épouse qui lui fait finalement reprendre conscience quand celle-ci s’est mise à reproduire les gestes de l’hypnotiseur.

Pendant une heure et demi selon Sud Ouest, l’homme de 51 ans est ainsi resté «piégé» alors que la séquence où Messmer hypnotise la star face à lui ne dure que quelques minutes. Le quinquagénaire qui a voulu se prendre au jeu de l’émission ne parvenait ainsi plus à desserrer les mains.

La sensibilité à l’hypnose varie en fonction des personnes

Hypnotisé seulement en regardant un hypnotiseur à la télévision? Si ce n’est pas courant, ce n’est pas impossible pour autant.

«C’est plausible, si la personne en question est hypersensible, hyper réceptive à l’hypnose», assure Franck Garden-Brèche, médecin urgentiste et praticien en hypnose médicale dans les Côtes d’Armor interrogé par nos collègues du HuffPost France. «Si cette personne se montre très concentrée, très intéressée par l’émission, il peut entrer en transe hypnotique.»

Cependant, le spécialiste n’exclut pas d’autres pistes comme une crise d’épilepsie partielle ou un AIT, un accident ischémique transitoire pour expliquer cette absence momentanée de réactions.

«Il ne suffit pas que la personne soit réceptive, il faut aussi que les mots employés par le spécialiste de l’hypnose résonnent en lui pour qu’une transe soit possible», modère encore le médecin urgentiste.

Grâce à un test appelé échelle de Standford, on peut savoir si telle ou telle personne sera sensible à l’hypnose, telle qu’elle est pratiquée par des hypnotiseurs comme Messmer.

«C’est grâce à ce test que Messmer sélectionne les personnes qui vont monter sur scène pendant ses spectacles, il ne prend que les plus sensibles», analyse Franck Garden-Brèche qui a déjà assisté à un de ses spectacles.

Sortir de la transe, une étape trop souvent baclée

Qui dit transe hypnotique, dit «réassociation» et c’est là que le bât blesse. Lorsque l’hypnotiseur de spectacle ou le praticien en hypnose termine la transe, il vaut mieux passer par une phase de «réassociation» pendant quelques minutes.

«La réassociation permet de revenir de la transe, de s’assurer que le patient ou le spectateur a retrouvé toutes ses facultés. Dans les spectacles ou dans le cas de ce téléspectateur qui a dû revenir de lui-même, cela prend plus de temps, peut être désagréable pour la personne et peut faire peur à l’entourage», déplore le praticien.

«Messmer prend des précautions au début de ses interventions, assure l’urgentiste en expliquant qu’il faut se tourner vers un médecin et que lui ne pratique que l’hypnose de spectacle. Mais il ne passe pas assez de temps à réassocier les spectateurs».

Pour autant, impossible de rester bloqué en transe.

«Nous ne nous mettons pas en danger en regardant une émission de ce genre. La télévision en soi comme les jeux vidéo ou la lecture peuvent nous plonger dans une transe spontanée. Nous en vivons tous à notre échelle plusieurs au cours de la journée.»

Voilà qui devrait rassurer le couple de téléspectateurs landais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

 

Trypophobie: avez-vous peur des trous?


Parmi les phobies connues (sans être nécessairement reconnu au niveau médical) la trypophie est particulière, car elle ne représente pas un danger et peut être provoqué par des images.
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Trypophobie: avez-vous peur des trous?

La tête du lotus avec ses graines engendre chez les trypophobes une réaction émotionnelle douloureuse  | Adam via Flickr CC License by

La tête du lotus avec ses graines engendre chez les trypophobes une réaction émotionnelle douloureuse | Adam via Flickr CC License by

Arnold J Wilkins et An Trong Dinh Le

Face à un nid d’abeille ou des tuyaux industriels enfilés bout à bout, vous êtes mal à l’aise? C’est probablement une question d’oxygénation cérébrale.

Depuis l’avènement d’internet, tout un chacun a la faculté de parler de ses symptômes avec d’autres gens à travers le monde entier. Il arrive que des victimes de symptômes très inhabituels en découvrent d’autres frappées par des expériences similaires et peuvent alors débattre sans crainte du ridicule. Des forums de discussion et des groupes de soutien se forment et, finalement, la reconnaissance d’une nouvelle maladie peut émerger. Un cas d’espèce: la «neige visuelle», que d’aucuns décrivent comme des points lumineux flottants de façon continue dans leur champ de vision comme des flocons qui tombent. Autre exemple, la trypophobie.

La trypophobie, ou «peur des trous», est un état qui entraîne chez ses victimes une réaction émotionnelle douloureuse lorsqu’elles voient des images apparemment anodines représentant des groupes d’objets, en particulier des trous. Ce symptôme fut décrit pour la première fois sur internet en 2005 mais n’est pas encore reconnu par le corps médical.

Les images responsables de la réaction émotive sont des choses aussi naturelles que des nids d’abeilles ou la tête du lotus avec ses graines, et aussi des objets manufacturés comme du chocolat soufflé ou des tuyaux industriels enfilés bout à bout. Malgré sa nature apparemment inoffensive, ce genre de représentations (idéales à partager sur internet) peut entraîner toute une variété de symptômes. Y compris des modifications cognitives reflétant l’anxiété, des symptômes corporels en rapport avec la peau (comme des démangeaisons ou la chair de poule) et des troubles physiologiques (une nausée, le cœur battant, ou une difficulté à trouver sa respiration).

Les images qui provoquent la réaction émotive ne sauraient être normalement conçues comme menaçantes; c’est là que la trypophobie se différencie de la plupart des autres phobies.

Propriétés mathématiques

Les phobies sont en effet des troubles anxieux qui surviennent, pense-t-on, après une expérience (une morsure de chien risque de causer la peur des chiens). Ou bien déclenchés par des mécanismes évolutifs innés: ces derniers peuvent être à la base de la peur des araignées et des serpents. Habituellement, une menace est bien là, particulière ou générale, vraie ou imaginée. Dans le cas de la trypophobie, il n’y a pas de menace évidente et la gamme d’images provoquant la phobie ont peu de choses en commun, sinon leur configuration.

Mal à l’aise? Vous pouvez souffrir d’un peu de trypophobie | Karunakar Rayker via Flickr CC License by

C’est justement cette configuration, semble-t-il, qui détient la clef de l’émotion provoquée par les images. Des personnes ne souffrant pas de trypophobie éprouvent malgré tout de la répugnance devant les images trypophobiques même si elles ne ressentent pas d’émotion. Cela arrive parce que la configuration de l’image en question possède des caractéristiques mathématiques semblables à toutes celles qui, quand on les regarde, entraînent un inconfort visuel, une fatigue des yeux ou un mal de tête.

Les images possédant ces propriétés mathématiques ne peuvent pas être traitées efficacement par le cerveau et elles demandent donc davantage d’oxygénation cérébrale. Dans un article, Paul Hibbard et moi-même, Arnold J Wilkins, avons proposé une explication: cet inconfort se produit précisément parce que les gens évitent de regarder les images qui exigent une oxygénation excessive du cerveau (le cerveau utilise à peu près 20% de l’énergie corporelle et l’utilisation de cette énergie doit être réduite à un minimum).

Les images trypophobiques sont donc parmi les plus intrinsèquement inconfortables à regarder et nous menons l’enquête afin de savoir pourquoi certaines personnes et pas d’autres expérimentent une réponse émotionnelle. Des images de polluants comme les moisissures et les maladies de peau peuvent provoquer de la répulsion chez la plupart des gens et pas seulement parmi les trypophobes. Le dégoût est probablement un mécanisme évolutif qui suscite des réactions d’évitement et permet la survie.

Des images de moisissure et de lésions de peau ont des caractéristiques mathématiques semblables à celles des images trypophobiques et nos travaux actuels cherchent à savoir si, en plus d’être habituellement gênantes, elles provoquent également une oxygénation importante du cerveau. Peut-être l’inconfort est-il un mécanisme utile non seulement pour éviter une oxygénation excessive mais aussi pour se mettre de toute urgence à l’abri d’objets menaçants en matière de contamination. Il se pourrait que, parmi la population atteinte de trypophobie, ce mécanisme fonctionne trop bien.

Cet article est paru sur le site The Conversation le 17 mai 2016.

http://www.slate.fr/

Quand les SMS débranchent votre “sixième sens“


Parmi toutes les situations dangereuses quand on conduit une auto, c’est le texto qui gagnent la palme. C’est dans une partie du cortex qu’il y a un court-circuit et qui malheureusement cause des accidents souvent très graves et même mortels
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Quand les SMS débranchent votre “sixième sens“

 

Un des 59 volontaires testés dans un simulateur de conduite. ©Malcolm DcostaRatel

Un des 59 volontaires testés dans un simulateur de conduite. ©Malcolm Dcosta

Par Hervé

Pourquoi taper un texto en conduisant est-il la plus dangereuse des distractions ? Des chercheurs américains ont trouvé la réponse. Elle se niche dans le cortex cingulaire antérieur.

TEST. Quelle différence, pour un conducteur, entre des enfants qui vagissent sur le siège arrière et vous tapent sur le système, un passager qui vous bombarde de questions agaçantes et stressantes, et le fait de taper un texto ? Enorme. En fait, celle qui sépare une situation sûre d’un possible accident de voiture. Selon des chercheurs de l’université de Houston et de l’Institut de transport du Texas, l’usage du téléphone en conduisant induit des risques qui n’ont rien à voir avec d’autres situations potentiellement dangereuses. Pour parvenir à cette conclusion, Ioannis Pavlidis et Robert Wunderlich ont placé 59 volontaires devant un simulateur de conduite et… les ont distrait. De plusieurs manières. Soit en leur demandant de répondre oralement à des questionnaires divers et variés :

« Combien font 34+78 ? », « Épelez le mot “simultanément“ », « Donnez trois différences entre un chien et un chat », « Racontez la fois où vous avez triché à un examen ? », « Décrivez les relations avec votre mère ». Soit en les faisant pianoter sur leurs téléphones des réponses à des trivialités « Comment ça va ? », « Quel est ton prénom ? »

Un court-circuit du « 6e sens »

On le voit, les questions orales s’avéraient beaucoup plus complexes et demandaient un niveau de réflexion et d’implication mentale plus abouties que celles par SMS. A première vue, elles étaient donc plus à même de déconcentrer le conducteur. Et pourtant, ce sont celles par textos qui se sont avérées les plus dangereuses puisqu’elles augmentaient la probabilité de dévier de la route et de finir dans un platane. Comment expliquer ce paradoxe ?

La réponse est à chercher au niveau du cortex cingulaire antérieur (CCA) selon les chercheurs. Soit la partie du cerveau en charge de la gestion des dissonances cognitives. C’est un correcteur d’erreur automatique. Quand un individu est occupé à une tâche vitale et qu’il est distrait, le CCA intervient pour contrebalancer l’action potentiellement dangereuse induite par le conflit. En clair, c’est cette zone cérébrale qui corrige tout mouvement nerveux et fait en sorte que les bras du conducteur restent fermes et conservent une trajectoire en phase avec celle de la route. Seulement, dès que vous saisissez votre téléphone pour taper un SMS, le CCA est totalement perdu car il perd la connexion entre les yeux du conducteur et ses bras. Il s’avère dès lors incapable de corriger tout mouvement de gigue vers la droite ou vers la gauche par une action opposée. En somme, taper des textos provoque un court-circuit de votre sixième sens neural. Pensez-y la prochaine fois que vous vous trouverez sur la route, et commencez par éteindre votre portable…

http://www.sciencesetavenir.fr/