Valeurs humaines


Cultiver nos valeurs pour devenir une meilleure personne. Cela demande du travail et de l’action
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Valeurs humaines

 

« Plus vous aurez des valeurs humaines, plus vous serez un humain de valeur. »

Louis Berger

Même s’ils sont intenables, impossible d’en vouloir à ces petits pandas


Dans un centre de protection de la région de Sichuan en Chine des petits pandas donnent du fil a retordre à une femme qui essaie tant bien que mal à ramasser les feuilles mortes. Les petits ne voulant que jouer rends son travail impossible à faire.
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Même s’ils sont intenables, impossible d’en vouloir à ces petits pandas

 

Le Saviez-Vous ► Le "syndrome de Paris", mystérieux mal des Japonais


C’est étrange comme syndrome ! Déçu par la ville de Paris, alors qu’ils en rêvaient tant, développent un syndrome pouvant aller jusqu’à la dépression
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Le « syndrome de Paris », mystérieux mal des Japonais

 

Déçus par la réalité de la capitale,  une vingtaine de Japonais sont victimes de ce trouble chaque année.

Le phénomène est marginal mais il est bien réel : chaque année, le « syndrome de Paris » touche une vingtaine des Japonais installés dans la capitale française. Identifié dans les années 1980 par le Dr. Hiroaki Ota, psychiatre japonais qui exerçait à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, ce trouble est lié à un choc culturel, une forte déception qui peut engendrer jusqu’à la dépression.

Pourquoi un tel choc ? Où est le Paris des cartes postales, capitale du romantisme et du luxe, ou celui d’Amélie Poulain ? Lorsqu’ils arrivent dans la capitale, certains Japonais rêvant de cette ville merveilleuse découvrent que toutes les maisons ne sont pas rutilantes, toutes les rues propres et tous les habitants sveltes et bien habillés. Plongés dans le quotidien parisien, la désillusion est grande pour certains. Ainsi, une des premières choses que Sayaka, 28 ans, a vu en arrivant en France il y a un mois, est un pickpocket à l’œuvre. Un choc pour cette Japonaise qui a choisi de venir travailler à Paris dans une agence de voyage.

« J’ai aussi vu des gens qui jettent leurs mégots par terre après avoir fumé, c’est inhabituel pour un Japonais », souligne-t-elle au micro d’Europe 1.

tour eiffel, paris

© REUTERS

« Des personnalités fragiles ». Si Sayaka parvient à s’accommoder de ces différences culturelles, quelques-uns de ses compatriotes ne surmontent pas le choc. Le « syndrome de Paris » frappe en particulier les femmes, les jeunes de moins de trente et ceux qui sont installées à Paris pour plusieurs mois, voire plusieurs années.

« Le Dr. Ota avait remarqué qu’au moins un patient sur trois avait déjà des antécédents psychologiques au Japon », souligne pour Europe 1 le Dr. Alain Stern, chef du service psychiatrie à l’hôpital américain de Paris. « Ce sont des personnalités fragiles qui croient dans ce Paris merveilleux. »

Surviennent alors des « signes dépressifs, de l’anxiété, une perte de l’estime de soi brutale, un sentiment de déréalisation, d’étrangeté », liste le Dr. Stern. « Ces jeunes Japonais sont perdus. La déception active chez eux ce sentiment d’échec, de frustration. Ils se mettent à déprimer comme on pourrait le faire devant un deuil : c’est le deuil d’une image idéalisée. »

Pourquoi le Japon ?

Les Japonais sont particulièrement vulnérables car « leur pays s’est culturellement ouvert à l’Occident au XIXe siècle », note le Dr. Stern, à l’époque où l’image véhiculée de Paris, « c’était Versailles, Montmartre et le Moulin Rouge ». En outre, « leur culture et leur langue sont tellement différentes que le choc culturel est très important », à commencer par le code de politesse : au Japon, « on ne contredit pas son interlocuteur, on ne coupe pas la parole à l’autre », poursuit le Dr. Stern. « Or, les Parisiens ont le verbe haut, manient facilement la blague, estiment ouvertement leur ego, contestent, râlent… »

Mais cette incapacité à surmonter un choc culturel ne concerne pas que les Japonais à Paris. Des « syndromes du voyageur » ont par exemple été identifiés à Jérusalem et à Florence où ce sont respectivement les sites religieux et l’abondance d’œuvres qui provoquent des troubles psychiques auprès de certains visiteurs.

De mieux en mieux pris en charge, le « syndrome de Paris » est même anticipé par les sociétés japonaises qui mutent des employés en France. Pour les visiteurs qui développeraient ce trouble sur place, le traitement le plus efficace est toutefois radical : quitter Paris et retourner dans leur pays.

http://www.europe1.fr/

Quelques fausses croyances sur l’autisme


Que savez-v0us de l’autisme ? Certains préjugés ont la vie dure même sur les autistes. Ils sont des surdoués ? Ils vivent dans leur monde ? Est-ce causé par un vaccin ? Peut-on guérir l’autisme ?
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Quelques fausses croyances sur l’autisme

 

L’autisme n’est pas homogène. L’autisme a plusieurs visages. L’autisme a plusieurs personnalités. L’autisme a différents esprits.

L’autisme d’une personne est unique à l’image de celle-ci.

La neurologie des personnes autistes présente des racines communes. Un point de départ commun dans les branchements neurologiques, dans les connexions cérébrales. Des racines qui distinguent les autistes de la masse, parfois beaucoup, parfois très peu.

Des racines communes dans les aspects des aires de la communication et des interactions sociales ainsi que dans les centres d’intérêts, les activités et les comportements.

Mais, comme tous les humains, les autistes possèdent un bagage génétique, environnemental, social, culturel qui fait en sorte que leur esprit leur confère une personnalité unique.

Lorsqu’on parle d’autisme, il est impossible de parler pour tous.

Au fil des années, plusieurs observations ont été faites et plusieurs conclusions en ont été tirées. Cependant, les conclusions trop hâtives ont mené à plusieurs fortes croyances bien tenaces dans la population. En voici quelques-unes.

1. L’autisme est une maladie

Non, l’autisme n’est pas une maladie. Les autistes sont en parfaite santé physique et mentale. L’autisme ne se guérit pas et ne s’attrape pas. Officiellement, l’autisme est classé parmi les troubles neurodéveloppementaux. Cependant, le courant actuel amène à considérer l’autisme comme une condition, une manière d’être, une neurologie différentes. Ainsi, les autistes ne sont ni atteints ni porteurs d’autisme.

2. Les autistes sont dans leur monde, repliés sur eux-mêmes dans leur bulle imaginaire.

Les autistes ne sont pas dans leur monde, ils sont dans LE monde. Étant donné leurs facultés communicatives et sociales différentes de la moyenne, des autistes ont du mal à entrer en relation avec les autres. Certains sont non verbaux ce qui rend leur communication encore plus complexe. Certains ont plus de difficultés que d’autres à se faire des amis et plusieurs, au contraire, sont très à l’aise socialement. Le mutisme sélectif peut également être présent chez les autistes, ce qui complique souvent les échanges sociaux pour la personne autiste qui se retrouve observatrice de la conversation. Quelques-uns sont plus à l’aise en solitaire et vivent très bien ainsi. Pour prendre du recul, les autistes peuvent avoir besoin de se retirer ou de se couper des stimuli extérieurs qui les envahissent. Ils entrent dans une bulle protectrice et régénératrice temporairement. Mais quoi qu’il en soit, les autistes sont tout à fait conscients du monde qui les entoure.

3. Les autistes n’ont pas d’empathie

Basés sur de simples observations comportementales, des spécialistes avaient lancé cette conclusion qui s’avère bien évidemment non fondée. L’empathie et l’expression des émotions se manifestent et varient différemment chez tous les humains et les autistes n’en font pas exception. L’empathie autistique peut parfois se manifester par des gestes ou paroles rationnelles plutôt que réconfortantes et affectueuses. Cette empathie n’est pas moindre, elle est simplement différente de ce à quoi on peut s’attendre. La personne autiste peut également ressentir les émotions des autres, parfois très fortement, ce qui l’oblige à prendre du recul, voire à sembler distante.

4. Les autistes n’ont pas d’émotions

Dans la même optique que l’empathie, les émotions s’expriment et se ressentent distinctement de la moyenne de la population générale. Certains autistes sont très affectueux et démonstratifs. D’autres, au contraire, détestent les marques d’affection traditionnelles pour plusieurs raisons, la principale étant l’hypersensibilité tactile : les câlins et le toucher peuvent être douloureux. Pour bien des autistes, les émotions sont difficiles à décoder intérieurement et leur expression peut être difficile. C’est le chaos émotionnel. D’autres autistes sont très hypersensibles ainsi, toutes les émotions sont vécues très intensément et ils ont parfois le besoin de se faire une protection pour ne pas se laisser envahir.

5. Les autistes sont des surdoués

Certains oui, d’autres non. Comme pour tous les humains. Les autistes surdoués peuvent également avoir besoin de soutien, parfois très important. L’intelligence n’a rien à voir avec les difficultés reliées à l’autisme.

6. Les autistes sont tous déficients intellectuels

Certaines oui, d’autres non. Comme pour tous les humains. Contrairement à la croyance populaire, il n’y a pas plus de déficience intellectuelle chez les autistes que dans la population générale.

Entre la déficience intellectuelle et la douance, nous trouvons des autistes d’intelligence moyenne, comme chez tous les humains.

7. Les autistes ne regardent pas dans les yeux

Une croyance qui perdure encore. Ne pas avoir de contacts visuels n’est pas une caractéristique pour être autiste. Certains autistes ont un contact visuel très franc sans difficulté, d’autres y parviennent à force de pratiquer. Pour d’autres autistes, le contact visuel sera très difficile, voire absent. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce comportement. Certains éprouvent de la douleur à regarder l’autre dans les yeux, certains n’en voient tout simplement pas l’utilité, d’autres se concentrent sur la bouche, d’autres évitent le contact visuel, car il contient trop de codes sociaux à déchiffrer, etc.

Dans tous les cas, jamais on ne doit forcer un autiste à avoir un contact visuel.

8. Les enfants autistes ont seulement besoin d’une bonne discipline stricte

Les enfants, TOUS les enfants, ont besoin avant tout d’empathie, de bienveillance, de respect, de considération et d’amour pour s’épanouir pleinement.

9. Les autistes ne sont pas autonomes

Encore une fois, les généralisations sont à éviter. Plusieurs enfants autistes deviennent autonomes rapidement et ont un parcours passablement standard. Ainsi, plusieurs adultes autistes mènent une vie tout à fait ordinaire de manière autonome emploi, maison, couple, famille, etc. Le degré de soutien varie d’une personne à l’autre.

Par contre, à l’heure actuelle, il subsiste encore un trop gros pourcentage d’autistes qui ne parviennent pas à une autonomie totale pour plusieurs raisons. Il est urgent d’agir pour trouver des solutions efficaces afin que la grande majorité de ces autistes puissent trouver leur autonomie et leur dignité, et ce, même pour ceux lourdement handicapés.

10. Les autistes sont agressifs et ont besoin d’être médicamentés pour contrôler leur impulsivité

Les autistes ne sont pas des personnes agressives plus que la moyenne. Lorsqu’on parle de comportements agressifs chez les autistes, il faut savoir que ceux-ci ne sont que très rarement intentionnels. Ils sont le résultat de surcharges sensorielles, d’une communication limitée, d’une mauvaise compréhension de leurs émotions, d’une incompréhension de la part des neurotypiques de leurs demandes et besoins, etc. Dans tous les cas, un comportement a toujours une raison et il est primordial d’en trouver la source. C’est en trouvant cette source que nous pourrons concrètement aider la personne autiste à mieux se connaître, à mieux distinguer ses émotions, à mieux les exprimer et à mieux les gérer.

11. L’autisme est causé par les vaccins, une carence affective, une intoxication aux métaux lourds

Non, non et non. On ne le dira jamais assez. On naît autiste et on meurt autiste.

12. L’autisme se guérit en changeant l’alimentation

Bien sûr que non. Une saine alimentation est recommandée pour tous les humains et on peut y voir un changement dans notre énergie et dans notre bien-être. Mais, on ne le dira jamais encore assez. On naît autiste et on meurt autiste.

13. Les autistes ne parlent pas

La grande majorité des autistes communiquent par la parole, même que plusieurs sont plutôt très volubiles. Certains dès leur plus jeune âge et d’autres plus tardivement, 5-6 ans, voire 14-15 ans. L’acquisition du langage est très variable d’un autiste à l’autre et le rythme de cet acquis n’a rien à voir avec le potentiel intellectuel ni avec leur autonomie future.

Certains d’entre eux peuvent avoir des épisodes de mutisme sélectif dans certaines situations.

Les autistes non verbaux peuvent communiquer, par écrit, par des pictogrammes, etc. Il est important de leur donner des outils pour leur permettre de s’exprimer afin qu’ils gagnent en autonomie. Ces autistes ont des opinions et des besoins comme tous les humains et méritent notre respect et d’être traités dignement.

14. Les autistes ont des talents particuliers comme une mémoire exceptionnelle, du génie en calcul mental, etc.

Certains oui, d’autres non. De manière générale, les aires cérébrales des autistes sont constituées de manière à développer certaines facultés mieux que la population générale. Il ne s’agit pas de super pouvoirs, mais, encore une fois, d’une différence neurologique. Le cerveau des autistes est construit de manière distincte ainsi certaines fonctions sont moins développées et d’autres d’avantages.
Les autistes se concentrent souvent sur leurs centres d’intérêt particuliers qui deviennent une véritable passion. C’est pourquoi ils peuvent exceller dans leur domaine de prédilection.

Chaque autiste a son propre potentiel, comme pour tous les humains.

15. Les autistes doivent être corrigés et traités pour être inclus socialement

Les autistes ont besoin d’être acceptés comme ils sont. Les tentatives pour changer leurs comportements et petits gestes que l’on juge inadaptés sont des atteintes à leur nature profonde. Les thérapies visant à corriger leurs comportements peuvent porter de grands préjudices aux autistes. Accepter, comprendre, décoder, porter attention aux comportements et adopter une attitude empathique, c’est de laisser toute la place à la pensée autistique de s’exprimer librement. Et c’est ainsi que nous verrons le vrai potentiel et la vraie nature d’une personne autiste et que nous l’aiderons à devenir une personne autonome.

L’autisme donne naissance à des racines communes, mais génère de multiples embranchements plus différents les uns que les autres. L’autisme grandit, l’autisme évolue à son rythme et libère un être exceptionnel prêt à nous faire grandir et évoluer à notre tour.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Des gisements de tsunamis confirment la présence d’un ancien océan sur Mars


Mars, une planète austère du système solaire aurait semble-t-il eu des tsunamis causés par des météorites. Et qui dit tsunami, dit océan. Malheureusement, s’il y a eu autrefois de l’eau, aujourd’hui, elle n’a laissé qu’un sol aride
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Des gisements de tsunamis confirment la présence d’un ancien océan sur Mars

 

 Mars, objet de toutes les convoitises | Kevin Gill via Flickr CC License by

Mars, objet de toutes les convoitises | Kevin Gill via Flickr CC License by

Repéré par Bruno Cravo

Les vagues ont atteint les 120 mètres de haut.

Des murs d’eau de 120 mètres qui feraient passer le tsunami au Japon en 2011 pour une vaguelette. C’est ce qu’a éprouvé la planète Mars il y a environ 3,4 milliards d’années d’après Discover, levant le doute sur la présence d’un océan sur la planète dans le passé.

Le mensuel scientifique s’appuie sur les observations du Planetary Science Institute et ses études de l’érosion de l’ancien littoral martien. Elles révelent que la planète rouge a subi ces catastrophes par deux fois en constatant un recul prononcé des roches. Pas de séismes à l’origine de ces cataclysmes comme c’est souvent le cas sur Terre mais des perturbateurs extérieurs: deux météorites géantes semblables à celle qui frappa notre planète il y a soixante-cinq millions d’années.

Océan martien confirmé

«La découverte de gisements de méga-tsunamis martiens enlève une grande partie de la controverse, qui pendant des décennies a entouré l’hypothèse d’un océan sur Mars», assure Alexis Rodriguez, chercheur à l’origine de ces révélations.

Le scientifique affirme également que «la planète est devenue beaucoup plus froide après le premier tsunami», un changement climatique qui a entraîné un raz-de-marée en partie gelé quand la seconde météorite a frappé Mars quelques millions d’années plus tard.

L’ampleur des vagues s’explique par la taille des météorites tombées sur la planète à cette période. Elles ont causé des cratères d’environ trente kilomètres. Les incertitudes liées à l’eau s’évaporent peu à peu pour la planète la plus intrigante du système solaire. En revanche, en ce qui concerne la vie, ce n’est toujours pas gagné. 

http://www.slate.fr/

Les bestioles des dessins animés ne sont pas des animaux de compagnie!


Les animaux dans les films et dessins animés sont souvent victimes de leur popularité. Quand ces films deviennent un succès, ces animaux souvent sauvages deviennent malgré eux des animaux de compagnie et pourtant, ils ne sont pas adaptés dans ce genre d’environnement. Des problèmes d’adaptations font que leur maître finissent par s’en débarrasser dans des refuges ou pire encore … c’est la mort pour eux. Bref, agir sans réfléchir aux conséquences c’est être irresponsable, surtout que ces animaux pourraient faire partie des espèces menacés, s’ils ne le sont pas déjà
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Les bestioles des dessins animés ne sont pas des animaux de compagnie!

Finnick, le fennec de «Zootopie» (The Walt Disney Company France), et les poissons-clowns du «Monde de Nemo» (Walt Disney), personnages qui ont conquis le public, qui a voulu avoir d’aussi mignons animaux à la maison

Finnick, le fennec de «Zootopie» (The Walt Disney Company France), et les poissons-clowns du «Monde de Nemo» (Walt Disney), personnages qui ont conquis le public, qui a voulu avoir d’aussi mignons animaux à la maison

Claire Molloy

Nombreux sont les films grand public qui ont lancé des envies de transformer des animaux sauvages en animaux de compagnie. Des phénomènes de mode inquiétants.

Nombre de films et de programmes télé ont pour personnages principaux des animaux au comportement amical et joyeux, souvent dotés de traits de caractère humains. C’est évidemment bien mieux que d’en faire des monstres mais, en agissant de la sorte, ces divertissements suscitent chez les spectateurs l’envie de les transformer en animaux de compagnie.

Le dernier film d’animation de Disney en est un exemple flagrant. Intitulé Zootopie,Zootropolis ou encore Zoomania en fonction de là où vous habitez, on y découvre un malicieux fennec; ce petit renard de la taille d’un chat arbore de remarquables oreilles, très grandes, qui lui permettent de se maintenir au frais dans son Sahara natal.

Répondant au nom de Finnick, le fennec de Disney n’apparaît que dans quelques scènes; c’est un personnage secondaire, le premier rôle revenant à un renard roux appelé Nick Wilde. Mais ces quelques moments furent suffisants pour conquérir les spectateurs. Après la sortie du film dans les salles chinoises, on a ainsi noté une explosion des demandes de fennecs pour en faire des animaux de compagnie, ce pour quoi ils sont totalement inadaptés.

Si la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature n’indique pas que cette espèce soit menacée, ce film pourrait malheureusement changer la donne. Et la capture des fennecs –pour être vendus aux touristes ou exhibés– constitue déjà la principale menace qui pèse sur ces animaux d’Afrique du Nord. La fièvre chinoise pour ces petits mammifères pourrait considérablement accroître ce phénomène.

Cette hypothèse pourrait bien se voir confirmée: le passé fourmille d’exemples de films à gros budget ou de séries TV grand public ayant lancé des modes d’animaux de compagnie, en jouant la carte de l’anthropomorphisme ou de l’exotisme.

Recrudescence d’abandons

Prenons les chiens. Plusieurs races de gros animaux, plutôt rares et difficiles à garder chez soi, ont connu une célébrité soudaine en apparaissant dans des films: on pense au saint-bernard de Beethoven, au dogue de Bordeaux de Turner et Hooch, ou encore au mâtin de Naples de la saga des Harry Potter.

Scènes tirées des films Beethoven, Turner et Hooch et de la saga Harry Potter

Dans le désormais culte Les 101 Dalmatiens, si les chiens à taches sont présentés comme de gentils toutous, câlins et drôles, la réalité est bien différente et les spécialistes ne manquent pas de souligner que ces chiens possèdent un fort caractère, qu’ils ont besoin de se défouler et que leur comportement peut parfois se révéler destructeur. En 1997, des organisations de secours rapportèrent que le nombre de dalmatiens abandonnés aux États-Unis avait plus que doublé.

Il en a été de même récemment avec les malamutes de l’Alaska, les huskies de Sibérie et d’autres races de chiens tirant sur le loup après l’apparition de ces derniers et de races canines inuites du Nord dans Game of Thrones et la saga Twilight. Entre 2010 et 2014, le nombre de ces chiens abandonnés avait triplé au Royaume-Uni. Beaucoup de propriétaires n’avaient en effet pas su gérer le quotidien avec des animaux imposants aux besoins bien réels en matière d’exercice, de vie sociale et/ou de stimulation mentale.

Les chiens ne sont pas les seuls concernés : la vente de tortues a aussi connu un véritable boom après la sortie des Tortues Ninja. L’organisme de bienfaisance American Tortoise Rescue a indiqué que ces animaux avaient pour la plupart fini dans les toilettes, quand ils n’avaient pas été tués ou abandonnés.

Dans le désormais culte Les 101 Dalmatiens, si les chiens à taches sont présentés comme de gentils toutous, câlins et drôles, la réalité est bien différente

Les animaleries ont de même croulé sous les demandes de poissons-clowns à l’occasion de la sortie en salles du Monde de Nemo en 2003 et ce malgré le coût élevé et la difficulté que représente l’entretien de poissons originaires des récifs coralliens. Et avec Hedwig, le hibou de la saga Harry Potter, on assista à une recrudescence d’abandon de ces rapaces dans les refuges.

Fausse image

Les chimpanzés sont également victimes, et ce depuis des décennies, de l’image fausse que véhiculent les médias à leur propos. Cette espèce est aujourd’hui menacée, son commerce illégal constituant l’un des principaux dangers qui pèsent sur ces animaux. Car, pour les capturer, on tue habituellement la femelle afin de s’emparer de son petit.

Si quantité de films et de programmes télé présentent les chimpanzés comme de gentils animaux, aimant faire les clowns, ils ne sont aucunement adaptés à la domesticité. Quand ils atteignent la maturité, vers 5 ans, ils peuvent représenter un risque pour les humains, en mordant ou en agressant. Beaucoup finissent alors dans les laboratoires de recherche, quelques chanceux trouvant asile dans des refuges spécialisés.

Ces phénomènes de mode sont à la fois désolants et inquiétants; l’industrie du divertissement devrait prendre ses responsabilités en la matière, même s’il existe quelques initiatives positives qui se proposent de fournir aux spectateurs des informations sur les espèces présentées à l’écran.

Mais la responsabilité nous incombe tout autant et la façon dont nous envisageons les rapports entre hommes et animaux mérite réflexion. Cette dernière pourrait commencer par la reconnaissance que les animaux sont des êtres «sentients», dotés de besoins propres.

Cet article est paru sur le site The Conversation le 6 mai 2016

http://www.slate.fr/

Des conseils utiles pour soulager vos douleurs au cou


Une raideur au cou est très dérangeante. Si cela persiste, il n’y a aucune raison de tolérer cette raideur. Il y a des moyens pour atténuer cette douleur, sinon mieux vaut consulter
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Des conseils utiles pour soulager vos douleurs au cou

 

Vous souffrez de torticolis ou de raideur cervicale? Vous en avez assez des tensions et des douleurs au cou?

Vous êtes nombreux à me demander conseil à ce sujet. Et ce n’est pas étonnant puisque les problèmes au cou sont parmi les causes les plus fréquentes d’une diminution de la qualité de vie. Cela s’explique notamment par le fait que plusieurs de vos cinq sens dépendent des mouvements de la tête, notamment la vision.

 Mon article d’aujourd’hui vous propose des conseils et des exercices pour soulager vos raideurs cervicales. Bonne lecture!

     

Conseil 1

Trouvez l’origine du problème

En présence de raideur au cou, il est indispensable de déterminer la cause principale de la perte de mobilité. Gardez toutefois à l’esprit que, dans la plupart des cas, les causes sont multiples. Celles-ci peuvent être regroupées en sept catégories que voici:

  1. Un changement irréversible de votre ossature. Ex.: l’arthrose.

  2. Un changement réversible de votre musculature: Ex.: un spasme musculaire.

  3. Un blocage articulaire, celui-ci pouvant toucher une ou plusieurs articulations de votre cou.

  4. Un problème du disque intervertébral. Ex.: la hernie discale et la protrusion.

  5. L’inflammation, elle peut être localisée à des structures comme un ligament, un tendon ou un muscle.

  6. Une maladie, comme l’arthrite, une maladie neurologique ou un autre problème de santé.

    Conseil 2

    Identifiez les signes qui peuvent indiquer un problème grave

    Les raideurs au cou perturbent la plupart des activités quotidiennes, c’est vrai, mais elles sont considérées comme un problème de santé relativement mineur. Or, la présence ajoutée de certains signes ou symptômes peut indiquer un problème grave. Dans ces cas précis, il est recommandé que vous consultiez votre médecin sans délai et c’est ce que je conseille à mes patients. Voici quelques-uns de ces symptômes que vous reconnaîtrez facilement: une migraine, des vertiges, la nausée, des vomissements, un goût métallique dans la bouche ou la peur de bouger le cou en raison d’une sensation d’instabilité.

    Conseil 3

    Souvenez-vous que vous pouvez toujours améliorer votre condition

    Améliorez votre condition en agissant sur les quatre principaux aspects d’une raideur cervicale: la douleur, la perte de mobilité, la faiblesse musculaire et le déséquilibre postural. Peu importe la cause principale de vos raideurs au cou, il est toujours possible d’améliorer au moins un aspect de votre condition. Par exemple, si vous êtes aux prises avec un diagnostic d’arthrose sévère, il est probablement impossible d’agir sur l’arthrose. Or, vous pouvez certainement poser plusieurs gestes qui vous permettront notamment de préserver la mobilité actuelle de votre cou, de maintenir ou d’augmenter la force et l’endurance de vos muscles et de prendre soin de vos épaules et de votre dos, ces régions du corps pouvant parfois compenser efficacement des diminutions de capacités du cou.

    Conseil 4

    Détendez vos muscles en utilisant de la chaleur

    Appliquez un enveloppement chaud et humide sur la région douloureuse pendant 15 à 20 minutes. La chaleur a pour effet de détendre votre musculature, mais aussi de diminuer l’anxiété et de favoriser la relaxation. Dans certains cas, l’application de chaleur humide peut aussi être utile avant d’exécuter certains exercices thérapeutiques.

    Conseil 5

    Détendez vos muscles en soignant votre posture

    J’en parle abondamment dans mon premier livre, la posture est un élément clé de la santé du cou. Par exemple, assurez-vous de maintenir l’alignement entre la tête, les épaules et le bassin. Ces trois parties de votre corps devraient former une ligne droite, que vous soyez assis ou debout. Aussi, évitez les postures immobiles et prolongées. Voici quelques façons d’y arriver: changez de position (ou bougez une partie de votre corps) après avoir été assis pendant une heure, basculez votre bassin, déplacez votre poids d’une fesse à l’autre ou respirez profondément, ce qui mobilise, entre autres, votre cage thoracique et sa musculature qui est étroitement reliée à votre cou.

    Conseil 6

    Réveillez vos muscles

    On l’oublie parfois, mais la tête représente une charge considérable, soit approximativement de 4 à 5 kg. Or, en présence de raideur et de douleur au cou, la force musculaire est parfois diminuée. Bien souvent, il ne s’agit pas d’une faiblesse, mais bien d’une inhibition causée par la douleur ou par l’appréhension de celle-ci. Il peut donc être utile de stimuler vos muscles en présence de raideurs au cou, particulièrement ceux qui sont responsables de supporter le poids de votre tête. Une bonne façon de le faire est de vous adosser au mur et de garder cette position pendant 30 secondes. Répétez-la trois fois. Si la position provoque des tensions musculaires, pliez légèrement les genoux ou placez un coussin entre le mur et votre tête. Assurez-vous de respirer librement pendant l’exercice.

    Conseil 7

    Bougez la tête selon vos capacités

    L’immobilité est généralement le pire des remèdes pour soigner une raideur cervicale. Il est plutôt recommandé de maintenir un maximum de mobilité sans toutefois provoquer ou augmenter la douleur. Par exemple, vous pouvez:

  • tourner la tête de gauche à droite;

  • incliner la tête de gauche à droite (comme si vous souhaitiez approcher l’oreille de l’épaule);

  • pencher la tête vers l’avant.

* Ces mouvements devraient d’abord être réalisés lentement, puis lorsque vous y parvenez facilement, augmentez la vitesse graduellement, toujours sans augmenter ou provoquer de douleur.

Conseil 8

Expirez

Les muscles de votre cou sont directement reliés à votre cage thoracique. Une façon efficace d’en prendre soin est de vous soucier de votre respiration, et plus particulièrement de votre expiration. Celle-ci peut même être considérée comme un exercice de souplesse en ce qui concerne certains muscles de votre cou. Une façon d’y arriver: placez-vous debout ou assis et maintenez une posture détendue et relativement droite, puis expirez pendant une dizaine de secondes en vous assurant de garder la tête immobile. Répétez 3 fois. N’oubliez pas de respirer lentement afin d’éviter l’hyperventilation.

Conseil 9a

Dormez

Ce conseil peut sembler trop simple pour fonctionner. Or, le sommeil est certainement l’une des armes les plus efficaces pour lutter contre la douleur au cou. L’inverse est tout aussi vrai. Par exemple, lorsqu’un de mes patients n’arrive pas à dormir, il est beaucoup plus difficile d’apporter un soulagement complet. Or, en présence de problèmes au cou, vous aurez peut-être du mal à trouver une position de sommeil confortable. Je vous donne un conseil à ce sujet au point 9b.

Conseil 9b

Trouvez une position de sommeil confortable

Oubliez les nuits passées sur le canapé ou dans toute autre position acrobatique. Il est indispensable que votre cou soit maintenu dans une position relativement neutre pendant votre sommeil et que les courbures cervicales soient soutenues adéquatement. Voici une façon qui vous aidera peut-être à trouver une position de sommeil en présence d’une raideur cervicale lorsque vous êtes couché sur le côté. L’objectif principal est de mieux supporter votre cou. Si cela ne fonctionne pas en raison de votre morphologie ou de votre condition de santé, passez au conseil suivant. Voici donc comment mettre ce conseil en pratique:

Étape 1: roulez fermement une petite serviette. La hauteur du rouleau devrait être proportionnelle à la courbure de votre cou, lorsque vous êtes couché sur le côté.

Étape 2: placez le rouleau entre votre taie et l’oreiller, à l’endroit où vous posez votre cou (couché sur le côté). Faites un premier test en posant votre tête sur l’oreiller. Vous devriez sentir un confort immédiat, notamment en raison d’un meilleur soutien de la région cervicale. Si ce n’est pas le cas, passez à l’étape 3.

Étape 3: changez la position du rouleau ou modifiez son diamètre. Par exemple, choisissez une serviette plus petite ou plus grande. Si vous n’arrivez pas à trouver une position confortable, ne mettez pas ce conseil en pratique.

Conseil 10

Consultez et demandez une évaluation exhaustive

Il est inutile de tolérer une raideur au cou en se disant qu’elle finira par disparaître, car, bien souvent, c’est l’inverse qui se produit. Une évaluation complète de votre condition pourra certainement permettre l’élaboration d’un plan de traitement efficace. Celui-ci tiendra compte de la source du problème, mais aussi des multiples compensations qui se seront peut-être installées au fil du temps. Cette évaluation initiale requiert souvent une heure complète en présence du professionnel de la santé. Elle devrait permettre de dresser un résumé de l’histoire du problème ainsi qu’une appréciation juste de votre douleur, votre mobilité, votre force, votre respiration, votre posture et vos capacités fonctionnelles. Pour consulter un physiothérapeute, visitez le site de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec.

Denis Fortier est physiothérapeute et l’auteur du livre 99 façons de prévenir les effets du vieillissement.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le cou de la girafe enfin expliqué par la génétique


Les scientifiques pensent avoir trouvé comment l’impressionnante anatomie qui est un vrai défi pour le système cardiovasculaire, ainsi que les muscles et le squelette de l’animal. Cette découverte pourrait aussi être utile à l’homme pour des traitements des maladies cardiovasculaires et d’hypertension
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Le cou de la girafe enfin expliqué par la génétique

 

La girafe est le plus haut des animaux terrestres. © sivanadar, Shutterstock

La girafe est le plus haut des animaux terrestres. © sivanadar, Shutterstock

Marie-Céline Jacquier,

La comparaison des génomes de la girafe et de son proche cousin, l’okapi, a permis d’identifier des gènes qui expliquent l’exceptionnelle anatomie de la girafe. Car avoir de longues jambes et un long cou impose aussi des contraintes aux systèmes cardiovasculaire et musculo-squelettique.

L’origine du long cou et des longues jambes de la girafe intrigue l’humanité depuis bien longtemps. Il a même été l’objet de conflits entre les théories de Lamarck et de Darwin. Mais cette anatomie particulière est aussi un véritable défi pour le système cardiovasculaire avec un cœur qui doit envoyer du sang au cerveau, situé 2 m plus haut, ou des vaisseaux qui doivent s’adapter à un changement rapide de pression si la girafe baisse la tête pour boire. Ce sont aussi des contraintes pour le système musculo-squelettique, qui doit supporter la masse d’un corps allongé à la verticale, et pour le système nerveux, qui doit relayer l’information rapidement partout.

Ici, des chercheurs ont séquencé les génomes de la girafe Masaï et de l’okapi, son proche cousin, lui aussi de la famille des Giraffidae, et les ont comparés avec d’autres mammifères. La recherche, menée par Douglas Cavener de la Penn State University et Morris Agaba du Nelson Mandela Afrikans Institute of Science and Technology (Tanzanie) est parue dans Nature Communications.

Il y avait une grande proximité des séquences de la girafe et de l’okapi, comme l’explique Douglas Cavener sur CBSNews :

« Les séquences génétiques de l’okapi sont très semblables à celles de la girafe parce que l’okapi et la girafe ont divergé d’un ancêtre commun il y a seulement 11 à 12 millions d’années – relativement récemment sur une échelle de temps de l’évolution. » Mais l’okapi n’a ni le long cou, ni les longues jambes de la girafe.

Grâce à ces comparaisons, les chercheurs ont sélectionné 70 gènes de la girafe qui suggéraient une adaptation évolutive, comme des modifications de séquences protéiques qui pouvaient changer la fonction de la protéine. Plus de la moitié de ces 70 séquences codaient pour des protéines qui contrôlent le développement du squelette, du système cardiovasculaire ou nerveux.

Des gènes impliqués dans le développement du système cardiovasculaire

Parmi les 70 gènes identifiés, FGFRL1 a particulièrement intéressé les chercheurs car il est essentiel au développement normal du squelette et du système cardiovasculaire, chez les humains et les souris. Trois gènes homéotiques ont aussi été identifiés : HOXB3, CDX4 et NOTO. Comme certains contrôlent à la fois le développement du squelette et du système cardiovasculaire, la stature et le système cardiovasculaire ont probablement évolué en parallèle grâce à des modifications touchant un petit nombre de gènes. Les solutions trouvées par la girafe pour adapter sa physiologie à sa taille pourraient être utiles au traitement de maladies cardiovasculaires ou aux problèmes d’hypertension chez les humains.

Des gènes du métabolisme mitochondrial et du transport des acides gras volatils ont également divergé chez la girafe ; ils pourraient être liés à son régime alimentaire particulier qui comprend des plantes toxiques.

Cette recherche fondamentale a aussi comme objectif de sensibiliser le public aux menaces qui pèsent aujourd’hui sur les girafes :

« Nous espérons que la publication du génome de la girafe et des indices sur sa biologie unique attirera l’attention sur cette espèce au vu de la récente baisse brutale des populations de girafes. »

En effet, depuis 2000, les populations de girafes ont diminué de 40 % en raison du braconnage et de la perte d’habitat :

« À ce taux de déclin, le nombre de girafes dans la nature va tomber en dessous de 10.000 d’ici la fin de ce siècle. »

Il existe neuf sous-espèces de girafes, dont deux quasiment éteintes.

http://www.futura-sciences.com/