Un mur ou un pont


Nous avons cette opportunité de choisir quand une difficulté se présente, d’être négatif ou positif, de faire quelque chose de constructif ou de s’enfermer devant les problèmes
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Un mur ou un pont

 

 

La vie mettra des pierres sur ton chemin. À toi décider si tu en fais un mur ou un pont

Inconnu

Changement de couches de quadruplés


Voir des quadruplés, c’est intéressant, mais s’en occuper, c’est autres choses. Je ne peux qu’admirer les mamans qui doivent trouver des trucs pour la routine des petits. Ici, c’est une maman qui a fort à faire avec 4 petites filles qui sont pleines de vie. Bref, je ne l’envie pas du tout. J’aime mieux mes avoir eu 4 enfants espacés
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Changement de couches de quadruplés

 

Les 8 accessoires de la maison à nettoyer régulièrement


On fait tous du ménage pour entretenir notre demeure. Nous oublions peut-être certains éléments qui sont des vrais nids pour les bactéries
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Les 8 accessoires de la maison à nettoyer régulièrement

 

Accro de la propreté, vous astiquez régulièrement votre maison du sol au plafond. Mais pensez-vous à nettoyer régulièrement certains accessoires qui sont de vrais nids à microbes ?

Sur une année, nous passons, en moyenne, 199 heures à faire le ménage ! Avec tout ce temps dédié à la propreté, la maison devrait être rutilante… Pas forcément. Certains accessoires que l’on utilise quotidiennement ont pu être oubliés. Savez-vous lesquels ?

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    L’éponge : que ce soit celle de la cuisine ou celle de la salle de bains, elle peut héberger jusqu’à 10 000 bactéries ! Pour qu’elle reste le plus propre possible, il faut la changer au minimum une à deux fois par mois, retirer après chaque utilisation les saletés qui sont restées accrochées, bien la rincer sous l’eau et l’essorer le plus possible. On peut aussi la passer une minute au micro-ondes quand elle est mouillée pour tuer les bactéries.

  • La télécommande : elle est manipulée par tous, petits et grands, plusieurs fois par jour, parfois même en mangeant. D’où la nécessité de la nettoyer régulièrement avec un peu de nettoyant multisurfaces ou du vinaigre blanc dilué dans de l’eau. Penser ensuite à bien la sécher avec un chiffon propre.

  • Les poignées : qu’il s’agisse de celles des portes, des armoires ou des commodes, il faut penser à les astiquer chaque semaine avec un produit nettoyant.

  • Le robinet de la cuisine : il doit être nettoyé à chaque fois qu’on l’utilise. Et, non, ce n’est pas de la maniaquerie. Dans la cuisine, on touche beaucoup de nourriture : viande, poisson, légume… et on ne cesse d’ouvrir et de fermer le robinet avec ces mains qui ont manipulé les aliments et qui ne sont donc pas propres.

  • La planche à découper : super pratique pour détailler en julienne les poireaux, les courgettes, ou en cubes, la viande, elle renferme non seulement des bactéries, mais également des microfragments d’aliments. Idéalement, il faut la choisir en verre ou en plastique plutôt qu’en bois : elle passe ainsi plus facilement au lave-vaisselle et, surtout, elle est plus résistante et ne se raye pas.

  • Le gant de toilette : il est, dans la salle de bains, l’équivalent de l’éponge de la cuisine. Il doit toujours être bien essoré et jamais laissé en boule car les bactéries se développent très vite. Les adeptes du gant de toilette doivent penser à le changer plusieurs fois par semaine.

  • Le clavier d’ordinateur : parce que vous êtes vissé à lui huit heures par jour, avec des doigts plus ou moins propres surtout si l’on mange en même temps que l’on tape, le clavier d’ordinateur est un réservoir d’aliments et de microbes. Il faut penser à le désinfecter le plus souvent possible avec un produit adapté.

  • Le téléphone portable : on touche son écran environ 150 fois par jour en moyenne. Pas étonnant, alors, que l’on y retrouve jusqu’à 7 000 types de bactéries. Chaque soir, il faut penser à le nettoyer avec du gel antibactérien appliqué sur un petit chiffon, ou avec une lingette désinfectante.

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Les papillons de nuit savent parler aux chauves-souris !


Les chauves-souris peuvent se détecter leur proie par écholocation, ce que des papillons de nuit peuvent mettre à profit pour éviter de servir de repas
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Les papillons de nuit savent parler aux chauves-souris !

 

Le papillon de nuit Cisthène martini. Joseph Scheer

Le papillon de nuit Cisthène martini. Joseph Scheer

Par Loïc Chauveau

Dans la chaleur de la nuit, les papillons savent faire comprendre à leurs prédateurs qu’ils ne sont pas bons à manger en émettant des bruits à haute fréquence.

APOSÉMATISME. Paru dans Plos One le 20 avril dernier, l’article de Nicolas Dowdy et William Conner de l’Université Wake Forest (Caroline-du-Nord) fait la preuve que les papillons de nuit de la famille des Arctiinae et de la sous-famille des Lithosiini utilisent bien des ultra-sons pour informer les chauves-souris qu’ils sont toxiques. Jusqu’à présent, on savait que les sons émis par ces papillons servaient à anticiper les attaques de prédateurs, mais on n’ignorait s’ils pouvaient aussi servir à les éviter selon le phénomène d’aposématisme, qui consiste à émettre un signal visuel, sonore ou chimique pour avertir l’attaquant que la proie représente un danger pour eux.

Au contraire des papillons diurnes, les papillons de nuit sont dotés d’appareils auditifs, des organes tympaniques constitués de cavités situées sur le thorax qui font vibrer une membrane. Cette capacité a été développée au cours d’une histoire évolutive de 65 millions d’années. Les papillons nocturnes sont en effet apparus avant les chauves-souris, lesquelles ont pu dans un premier temps exercer une pression intense sur des proies ne les entendant pas arriver. La sélection naturelle a provoqué l’émergence de l’appareil auditif chez l’insecte. Cet outil réagit aux mêmes fréquences que l’écholocalisation utilisée par les chauves-souris, soit entre 30 et 80 kilohertz (kHz). Le papillon a donc les moyens d’entendre les ultra-sons pour pouvoir fuir ou se laisser tomber au sol. Cela reste le principal moyen de défense de l’insecte, même si certaines espèces ont développé l’émission d’ultrasons pour un autre usage: la détection entre mâles et femelles pour la reproduction.

Des proies à l’attitude « nonchalante »

ULTRASONS. Si l’appareil auditif permet d’entendre le prédateur arriver, peut-il aussi l’empêcher d’attaquer en lui envoyant des signaux dissuasifs? C’est ce qu’apporte l’expérience des chercheurs américains. Ceux-ci ont mobilisé de multiples caméras infrarouges pour capter en trois dimensions les vols de murins, une espèce de chauves-souris, et la réponse des vols des papillons tandis que les ultrasons des deux espèces étaient enregistrés, le tout dans des conditions naturelles d’une région du sud-est de l’Arizona. Les chauves-souris se sont vus proposés deux types de menus: des papillons avec leur système auditif et d’autres sans. L’enregistrement des vols des prédateurs a bien montré que ceux-ci cessaient leur attaque lorsque les papillons émettaient des messages auditifs à base de clics. L’attitude des insectes laisse aussi peu de place au doute : en émettant leurs sons, ils ont eu une attitude « nonchalante », comme s’il n’y avait pas urgence à s’enfuir ou se laisser tomber à terre, certains que leur message était bien passé. Sans surprise, les papillons dotés ont eu 1,8 fois plus de chance d’éviter de se faire manger que leurs homologues sourds. Preuve est donc faite que l’appareil auditif acquis lors de l’évolution de ces espèces est bien un moyen actif d’éviter la prédation.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Des Floridiens de 14 500 ans


Plusieurs archéologues étaient sûres que l’immigration en Amérique fut lors de la traverser à pied de la Sibérie vers l’Alaska. Mais certains réfutaient cette théorie à cause de certains outils qui dateraient plus vieux de cette époque. Il semble qu’avec de nouvelles découvertes la preuve est maintenant faite
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Des Floridiens de 14 500 ans

 

Quatre des outils, ou bifaces

(Agence Science-Presse) Des humains seraient arrivés en Floride il y a au moins 14 500 ans. Les mastodontes qui occupaient le territoire n’ont apparemment pas apprécié.

Ce que les archéologues sous-marins ont présenté vendredi dans la revue Science Advances, ce sont suffisamment d’os d’animaux et d’outils de pierre pour donner corps à la théorie voulant que les humains se soient répandus sur le territoire nord-américain un millier d’années plus tôt que certains ne voulaient l’admettre. Plus précisément, plus tôt que ne voulaient l’admettre les défenseurs de la « théorie de Clovis », dont cette découverte en Floride met peut-être le dernier clou dans le cercueil.

Clovis est une ville du Nouveau-Mexique où ont été découverts dans les années 1920 et 1930 des outils de pierre vieux d’environ 13 000 ans. C’était la plus ancienne trace d’occupation humaine des Amériques, ce qui a donné le nom de « culture de Clovis » à ce qu’on a très longtemps décrit comme étant le point de départ de toutes les cultures amérindiennes anciennes. La datation collait de plus à l’époque où il aurait été possible à des habitants de la Sibérie de traverser à pied vers l’Alaska.

Sauf qu’au cours des deux dernières décennies, les artefacts laissant croire à des occupations plus anciennes — 14 ou 15 000 ans — se sont accumulés, comme le site de Monte Verde, au Chili, à des milliers de kilomètres de là, obligeant de plus en plus d’archéologues à remettre en question le modèle d’une migration unique, au profit de deux ou trois migrations distinctes, voire plus.

Pour la plupart de ceux qui ont commenté la découverte floridienne depuis vendredi, celle-ci semble donc clore le débat.

Mieux, pour l’archéologue David Madsen, de l’Université du Texas à Austin, « à présent que la théorie de la culture Clovis a été largement réfutée », il serait possible de réexaminer d’autres sites nord-américains qui donnaient eux aussi des dates plus anciennes que Clovis, mais avaient été écartés à l’époque par les archéologues les plus influents.

Ce que les archéologues ont fouillé dans le nord de la Floride, c’est une crevasse remplie d’eau, au fond de la rivière Aucilla. La défense de mastodonte — un cousin disparu de l’éléphant — dont il est question dans leur article avait été découverte lors de fouilles au même endroit remontant aux années 1990. On présume qu’il y a 14 000 ans, alors que le niveau des mers était de quelques dizaines de mètres plus bas (l’ère glaciaire n’était pas encore terminée) cette crevasse sous-marine était un simple trou d’eau — peut-être un endroit où les animaux venaient boire. Parmi les six outils de pierre (des bifaces, pour les intimes), l’un était encore recouvert de matière organique, comme s’il avait servi à découper de la viande. Ce qui a permis la datation au radiocarbone.

Quant au mastodonte, les experts continuent de se demander s’il est disparu du continent nord-américain à cause de l’arrivée des humains, de la fin de l’ère glaciaire ou d’un mélange des deux. Chose certaine, la défense de celui-ci portait des marques d’outils de pierre, caractéristiques d’un détachement du crâne par des chasseurs.

 Peut-être, spéculent le paléontologue Daniel Fisher et ses collègues dans Science Advances, pour accéder aux « 7 kilos de tissus nutritifs » contenus à l’intérieur.

http://www.sciencepresse.qc.ca/

Des pommes de terre bientôt cultivées dans le sol aride de Mars?


Comme on le sait, la Nasa veut envoyer des êtres humains vers Mars. Encore faut-il survivre s’ils arrivent à bon port. Le jardinage serait un atout, sauf que même si certains légumes poussent, le problème, c’est qu’ils seraient probablement toxiques
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Des pommes de terre bientôt cultivées dans le sol aride de Mars?

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Sera-t-il un jour possible de cultiver sur Mars sans mettre en danger la santé des astronautes? Il faudra d’abord se rendre sur la planète rouge pour le savoir, ce qui pourrait se faire dans un horizon de 10 à 15 ans.Photo Fotolia

Dans une serre perdue au milieu d’un champ aux Pays-Bas s’étirent de banales plantes vertes dans des pots de terre aux caractéristiques extraterrestres.

Wieger Wamelink, chercheur à l’Université de Wageningen, dans l’est du pays, n’en est pas à son premier coup d’essai. Dans une terre rouge similaire au sol de l’aride et rocailleuse Mars, il a déjà réussi à cultiver du cresson, des radis et du seigle, et rêve maintenant de tomates fraîches mûries aux lampes LED sur cette planète lointaine.

«Lorsque les gens iront sur Mars, ils devront manger, dit-il. Et le plus facile pour eux sera de cultiver leurs propres aliments.»

Obtenir un peu de véritable sol martien est «impossible», explique le scientifique. C’est pourquoi il a passé commande sur internet… auprès de la NASA, l’Agence spatiale américaine.

La NASA fabrique en effet des ersatz, explique le scientifique, qui s’en sert désormais pour ses expériences agricoles. La terre carmin imitant le sol de Mars est puisée près d’un volcan à Hawaï. Le succédané lunaire provient, lui, d’un désert d’Arizona.

Les recherches de Wieger Wamelink ont débuté en 2013 avec la commande de 100 kg de ces sols pseudolunaires et pseudomartiens, moyennant 2000 euros (2933 $ CAN).

Le chercheur a d’abord semé 14 espèces de plantes, parmi lesquelles des tomates, des légumineuses et des plantes sauvages.

«Travailler cette terre est très spécial. Personne, pas même la NASA, n’était capable de nous dire ce qu’il se passerait, même en y ajoutant simplement de l’eau», se souvient M. Wamelink, dont les recherches ont été détaillées dans le journal scientifique PLOS One en août 2014.

Ces sols de substitution, «un peu réticents», absorbent finalement bien l’eau et se révèlent être un bon terreau.

«Sur le succédané martien, les plantes poussaient très vite et très bien et ont même commencé à fleurir, chose que nous n’avions pas anticipée», assure-t-il.

Dès la deuxième expérience, toutes les plantes ont poussé dans les deux sols, même si les épinards ont été plus capricieux.

DES LÉGUMES EMPOISONNÉS?

Reste toutefois LA question à laquelle Wieger Wamelink cherche aujourd’hui à répondre: ces légumes sont-ils propres à la consommation?

Comme parfois sur la planète bleue, la terre martienne contient des métaux lourds qui, inoffensifs pour la croissance des plantes, peuvent être des poisons mortels pour l’être humain.

Jour après jour, Wieger Wamelink observe et compare la croissance ici des haricots, là des pommes de terre, clin d’œil au film «Seul sur Mars» dans lequel l’astronaute incarné par Matt Damon tente de survivre sur la planète rouge.

Les analyses menées dans le cadre de ses expériences révèlent de l’arsenic, du mercure ou du plomb dans les légumes, les rendant impropres à la consommation… mais le chercheur pense avoir déjà trouvé la solution: il faudrait purifier d’abord le sol, dit-il, en introduisant des espèces végétales comme la violette, capable d’extraire les métaux lourds.

Pour l’instant, l’expérience de Wieger Wamelink, menée dans des conditions non stériles sur Terre, ne porte que sur les qualités nutritionnelles de la terre.

«Il reste tant d’autres paramètres à tester», assure-t-il, avant que l’agriculture ne devienne une réalité dans l’espace.

En raison du froid intense et du manque d’oxygène sur Mars et sur la Lune, les légumes et légumineuses ne pourraient y être cultivés que dans un environnement clos et contrôlé: il faudrait un équipement recréant les conditions atmosphériques de la Terre et qui protège contre les radiations cosmiques susceptibles d’endommager l’ADN des plantes, relève le scientifique.

Cette «ferme spatiale» pourrait par exemple prendre la forme d’un conteneur, équipé de lampes LED et enfoui en sous-sol.

Quant à l’eau, nécessaire pour faire pousser les plantes, « il en existe sur Mars et sur la lune sous forme de glace », relève Wieger Wamelink.

Certaines questions restent toutefois en suspens et ne pourront être totalement résolues qu’une fois là-haut, concède-t-il: l’ajout de bactéries bienfaisantes aiderait-il les plantes à croître? Quel impact aura la faible gravité sur la croissance des plantes?

«PAS UNE PRIORITÉ»

La NASA prévoit que l’homme pourra marcher sur Mars d’ici 10 ou 15 ans, un horizon qui est aussi celui des projets de colonie humaine Mars One et Mars Colonial Transporter du milliardaire Elon Musk, fondateur de la société aérospatiale californienne SpaceX.

Celle-ci compte envoyer une capsule non habitée vers la planète rouge dès 2018 avec le soutien technique de la NASA.

Mais la route sera longue avant qu’on ait la technologie permettant de «maintenir l’astronaute en vie» sur Mars, commente Christophe Lasseur, responsable des recherches en «Support-Vie» – l’ensemble des activités autour des besoins métaboliques de l’astronaute – à l’Agence spatiale européenne (ESA).

Et à ses yeux, faire pousser des plantes dans le sol martien «n’est pas une priorité»: il serait plus important, dit-il, de pouvoir installer sur place des laboratoires où seraient cultivés des légumes assurés de pousser et comestibles à coup sûr.

«On ne peut pas prendre de risques. On est obligé de considérer la plante comme une technologie et de savoir exactement ce qu’il se passe, de la racine au bout de la feuille», dit-il.

Avant d’espérer voir pousser des tomates à Mars, «tous les paramètres chimiques, microbiologiques, physiologiques doivent être compris et modélisés», conclut M. Lasseur.

http://fr.canoe.ca/

Les pieuvres sont super-intelligentes… mais ont-elles une conscience?


Pourquoi cette question ? Si les pieuvres peuvent consciemment exécuter des tâches nouvelles difficiles, alors pourquoi l’intelligence artificielle ne serait pas dotée de conscience ? Enfin, pour moi, l’intelligence artificielle et l’homme ainsi que les animaux ne sont pas comparables pour la notion de conscience ..
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Les pieuvres sont super-intelligentes… mais ont-elles une conscience?

 

Capture d'écran d'Inky, la pieuvre du zoo de Nouvelle-Zélande

Capture d’écran d’Inky, la pieuvre du zoo de Nouvelle-Zélande

Joshua Shepherd

Chercheur en philosophie à l’université d’Oxford

Les animaux ou les machines ont démontré qu’ils pouvaient faire preuve aujourd’hui d’une redoutable intelligence. Quand commencerons-nous à les traiter différemment?

Inky, la pieuvre sauvage, s’est échappée de l’Aquarium national de Nouvelle-Zélande. Apparemment, elle s’est faufilée à travers une petite ouverture de son réservoir et des empreintes de ventouses montrent qu’elle s’est frayée un chemin vers un tuyau d’évacuation des eaux se déversant dans l’océan.

Bien joué, Inky! Ton courage nous donne l’occasion de réfléchir au degré d’intelligence des céphalopodes. En fait, ils sont très intelligents. Jennifer Mather, experte dans ce domaine, a passé des années à les étudier. Selon elle, ils ne démontrent pas seulement leur aptitude à décrypter de nombreuses caractéristiques de leur environnement, mais ils passent d’une phase d’exploration vers quelque chose qui ressemble à un jeu, si on leur donne l’occasion.

Par exemple, Jennifer Mather raconte comment deux pieuvres ont utilisé plusieurs fois leurs jets d’eau pour faire sauter un objet vers un conduit situé à l’opposé de leur réservoir. Ce qu’elle décrit comme «l’équivalent aquatique d’un jeu de ballon». Qui plus est, comme l’explique Jennifer Mather, les céphalopodes résolvent les problèmes avec inventivité. Ainsi, quand elles s’attaquent à des coquillages, les pieuvres utilisent souvent toute une gamme de tactiques pour détacher la viande de la coquille, avec un va-et-vient de techniques: ouvrir le coquillage en le tirant, en écailler le bord, ou en percer la paroi. Une vraie démarche d’essais et erreurs!

 

Bientôt une machine consciente?

Les céphalopodes, certes, ne sont pas les seuls à faire preuve d’intelligence. C’est le cas aussi d’autres espèces non-humaines. Dans leur genre particulier, beaucoup de machines le sont aussi et certaines surpassent les hommes les plus intelligents dans nos jeux les plus compliqués. Vous devinez probablement la question suivante. Cela signifie-t-il que nombre de non-humains –les pieuvres, les corbeaux, les singes, les machines– sont dotés d’une conscience? Et si oui, comment y répondons-nous?

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En tatouages comme en amours, des erreurs qui font mal


Le problème avec le tatouage, c’est que c’est permanent. Permanent ? Aujourd’hui, on peut effacer des tatouages au laser, mais cela est douloureux et cela peut prendre beaucoup de temps. Se fait tatouer, c’est un penser s’y bien, surtout quand on est jeune. Il devrait aussi avoir des tatouages qu’on ne devraient jamais faire
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En tatouages comme en amours, des erreurs qui font mal

Gill Crenshaw (à droite) a le visage qui... (PHOTO DAVID MCNEW, AGENCE FRANCE-PRESSE)

Gill Crenshaw (à droite) a le visage qui se crispe de douleur pendant les quelques minutes de passage au laser.

PHOTO DAVID MCNEW, AGENCE FRANCE-PRESSE

JOCELYNE ZABLIT
Agence France-Presse
Los Angeles

Vous êtes fou amoureux et vous voulez graver le nom de votre partenaire sur votre peau pour l’éternité. Ou vous venez d’avoir 18 ans et une seule hâte pour affirmer votre majorité toute neuve: vous faire tatouer un dragon sur la poitrine.

Il est peut-être urgent d’attendre…

Les études montrent que de plus en plus d’Américains se font tatouer (un adulte sur cinq selon l’une d’elles), mais qu’ils sont aussi de plus en plus nombreux à le regretter.

«Ces cinq dernières années, nous avons vu un bond important des gens qui demandent à se faire enlever leurs tatouages», constate Dan Mills, président de l’Association américaine de la chirurgie plastique et esthétique (ASAPS).

D’après l’ASAPS, 46 500 Américains ont fait effacer l’un des leurs l’an dernier, soit un bond de 39,4% comparé à l’année précédente.

«Un grand nombre de gens viennent parce qu’ils ne veulent pas que leur enfant les voie et aille ensuite à son tour se faire tatouer», remarque Dan Mills, qui vit dans la région de Los Angeles, considérée comme la Mecque du tatouage en Amérique.

«Beaucoup les enlèvent aussi parce que leurs employeurs ne vont pas embaucher quelqu’un avec un tatouage visible», ajoute-t-il.

Un sondage du cabinet d’études Harris l’an dernier constatait que près d’un quart des gens qui se font tatouer finissent par avoir des remords, contre 14% en 2012.

«Jeune et stupide»

D’après la même enquête, ce qui pousse à vouloir effacer ces marques jadis tant désirées, ce sont les changements de vie ou de carrière, les ruptures, les tatouages ratés, ou, comme le souligne une femme interrogée par l’AFP, le fait de ne plus être «jeune et stupide».

«J’avais 24 ans quand je les ai faits», raconte Gill Crenshaw, actrice de 43 ans, qui patiente dans la clinique Dr Tattoff de Beverly Hills pour faire disparaître les deux tatouages superposés sur son bras droit.

«Avec les années, j’ai réalisé que je les détestais», ajoute-t-elle.

Janica Polmanteer, agent immobilier de 33 ans, s’est fait imprimer un dessin tribal tout en bas du dos le jour de ses 18 ans.

«Ça fait des années que je le cache», soupire-t-elle, ajoutant qu’il lui avait coûté 150 dollars à faire… et 1400 dollars à retirer.

«Nous avons des patients de 16 à 70 ans, mais notre principal groupe d’âge ce sont les hommes et les femmes entre 25 et 40 ans», note Corey Ordoyne, directrice des opérations cliniques des quatre cliniques du Dr Tattoff de Los Angeles.

Elle souligne que les progrès des traitements lasers ces dernières années facilitent le retrait des tatouages, et encouragent beaucoup de gens à faire peau neuve.

Pour faire disparaître le dessin infamant, il faut d’abord insensibiliser la zone à traiter avec une crème anesthésiante, puis utiliser un laser qui casse les pigments d’un tatouage avec un rayon de haute intensité, pour que le corps absorbe l’encre.

Gill Crenshaw a le visage qui se crispe de douleur pendant les quelques minutes de passage au laser. Une fois l’opération terminée, une crème à l’aloe vera est appliquée sur les petites ampoules qui sont sorties sur la zone brûlée de son bras, ensuite emballée dans de la gaze, où elle doit appliquer de la glace.

Des mois de traitement

«Ça brûle, mais ce soir ce sera comme s’il n’y avait jamais rien eu», assure-t-elle, ajoutant avoir hâte d’être en décembre quand tout aura disparu… trois ans après avoir commencé le traitement.

Selon la taille du tatouage, les enlever peut prendre de quelques mois à quelques années.

Teddy-Joe Hayes, 37 ans, a pris rendez-vous pour faire effacer le visage de son ex-femme. Il compte les jours.

«Nous avons passé 10 ans ensemble et pour son anniversaire, il y a presque un an j’ai fait tatouer son portrait sur mon bras, pour symboliser mon attachement à notre famille», se souvient Hayes, lui-même tatoueur de profession.

Deux mois plus tard, il a découvert que sa femme le trompait.

Son conseil à ses clients?

«Si ce n’est pas votre enfant, votre mère ou un ami proche, n’imprimez pas le visage ou le nom de quelqu’un sur vous».

http://www.lapresse.ca/