Si on veut que les choses changent, il faut agir nous-même
Nuage
Le temps …
On dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes
Andy Warhol
Si on veut que les choses changent, il faut agir nous-même
Nuage
Le temps …
On dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes
Andy Warhol
Quand nos animaux veulent rentrer à la maison, ils peuvent se montrer très insistants. J’ai eu un chat, quand il voulait rentrer à tout prix, il faisait comme les numéros 4 et 15
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Des animaux qui veulent vraiment entrer à l’intérieur.
La plupart des animaux aiment passer du temps à l’extérieur, mais parfois, ils veulent aussi passer du temps à l’intérieur.
Vu qu’ils ne peuvent pas parler ni ouvrir la porte, ils sont obligés de vous dire qu’ils veulent rentrer en utilisant le langage du corps.
Jetez un coup d’œil à la façon dont ils le font!
1. « Hé, qu’est-ce que vous cuisinez ce soir? Quelque chose d’appétissant pour les chiens, les chats et les poules peut-être? »
2. « Ouvrez la poooooorte! »
3. « J’ai faim … »
4. « Je dois rentrer MAINTENANT! »
5. « Il y a quelqu’un derrière moi, je dois entrer à l’intérieur! »
6. « Le chat a faim et moi aussi. »
7. « Je vais rester ici jusqu’à ce que tu ouvres la porte. »
8. « Qu’est-ce que je vois? De saucisses?! »
9. Toc toc!
10. « J’attend depuis des heures… »
11. « Je t’ai apporté un petit cadeau! »
12. « Aide-moi, il fait froid! »
13. « S’il te plaît, laisse-moi entrer! »
14. « J’ai invité un ami pour le dîner! »
15. « Chat araignée veut savoir s’il peut rentrer. »
16. « J’étais fatigué d’attendre alors j’ai dû m’asseoir. »
17. « Tu peux avoir mon ours en peluche si tu me laisses entrer. »
18. « Juste parce que je ressemble à la neige ne veut pas dire que je l’aime. »
19. « Allez, on promet qu’on ne te court pas après si tu nous laisses entrer! »
20. « Les chats et l’eau ne se mélangent pas, et vous le savez! »
21. « Pouvez-vous résister à ce regard? »
22. « Voulez-vous un peu de compagnie? »
23. « J’ai dû trouver un abri pour ne pas me mouiller. »
24. « J’ai rangé tous mes jouets, puis-je entrer maintenant? »
Les animaux savent s’exprimer sans paroles et ils nous donnent tant de joie tous les jours!
Que ce soit un téléphone intelligent ou une tablette, il est important de les nettoyer souvent. Il existe sur le marché des produits pour le nettoyage, mais cela n’est pas très économique. Cependant, une petite recette de nettoyage toute simple et économique fera l’affaire
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Avec nos mains, nous touchons à tout, et surtout à notre cher et inséparable téléphone intelligent dont l’écran devient vite une sorte de plaquette à bactéries. Prenez l’habitude de le nettoyer souvent.
Dans les hôpitaux, les maladies nosocomiales se transmettent le plus souvent par contact de mains contaminées. Le volant de votre voiture est malpropre, le clavier, la souris et le pavé tactile de votre ordinateur aussi et plus encore l’écran de votre téléphone intelligent.
Nous touchons à tout et ce «tout» se retrouve forcément sur l’écran de nos téléphones. Et même si les bactéries représentent le dernier de vos soucis, reste que sous certains angles, l’écran n’est pas joli à voir. Petit conseil avant une rencontre au restaurant, prenez soin de le nettoyer avant de le poser sur la table bien à la vue de votre conquête, ou rangez-le dans votre veston ou sac à main.
Bien des études le confirment, nos téléphones intelligents sont de véritables plaquettes à bactéries. Même les mains propres, les huiles naturelles que dégage notre peau laissent des traces.
COMMENT NETTOYER SON TÉLÉPHONE ET AVEC QUELS PRODUITS?
On trouve amplement sur le marché des produits de nettoyage, en boutique et en ligne. Plusieurs sont livrés en trousse comprenant des lingettes de nettoyage préimbibées, deux bouteilles de nettoyage en gel grand format et petit format à emporter, des tissus microfibres pour essuyer, etc. C’est la solution facile, mais pas la plus économique.
Avec quelques produits trouvés en pharmacie, on peut se monter une trousse très facilement.
Il vous faut:
1. Une petite bouteille à vaporiser
2. 240 ml d’alcool à friction (isopropylique) à 70 %
3. 240 ml d’eau distillée (l’eau du robinet laisserait des traces)
Mélangez les liquides dans le vaporisateur. Vaporisez sur un chiffon microfibre propre, frottez et le tour est joué.
L’ÉTUI PROTECTEUR
Prenez soin d’enlever l’étui protecteur qui lui aussi accumule dans les interstices les saletés quotidiennes. Avec la pointe d’un cure-dent et de cotons-tiges imbibés, on frotte les coins, les bordures et les fentes de son appareil.
Et pendant que vous y êtes, nettoyez également les écouteurs de votre casque audio qui sont en contact avec le cérumen de vos oreilles (une substance grasse et jaunâtre sécrétée dans le conduit auditif par nos glandes sébacées – définition du dictionnaire Antidote).
Dans les deux cas, prenez soin de ne pas abîmer les haut-parleurs.
KRISTALL
Il y a quelque temps, j’ai testé le produit Kristall sur mon iPhone. Efficace parce qu’hydrofuge, le produit empêche assez bien le dépôt d’empreintes sur l’écran, mais les propriétés hydrofuges ne durent pas très longtemps, deux semaines environ si ma mémoire est bonne.
Après, il faut réappliquer le produit, mais comme il est assez cher, on abandonne.
Si vous avez une tablette en plus, investir dans une trousse vaut la peine. Ma suggestion: acheter une trousse en ligne, et une fois les liquides épuisés, remplissez avec la solution mixte indiquée plus haut.
C’est quand que les gens vont évoluer dans leur esprit et comprendre que le racisme est désuet et illogique. On devrait tous passé un test génétique pour savoir qui sont nos plus lointains ancêtres, nous serions peut-être surpris. En tout cas, bravo pour le courage de cette femme
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Tess Asplund s’est dressée seule au milieu de la rue, défiant quelque 330 néonazis qui défilaient à Börlande, le 3 mai.
PHOTO DAVID LAGELOF, TT NEWS AGENCY
«Une femme seule s’est dressée devant l’organisation nazie la plus violente de Suède».
C’est ainsi que David Lagelof, le photographe ayant immortalisé la scène, l’a décrite sur sa page Facebook. Tess Asplund, une femme noire, seule au milieu de la rue, le poing levé, alors qu’un cortège de plus de 300 néonazis défile à Börlange, petite ville du centre de la Suède, le 3 mai.
Le cliché est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux, la Suédoise de 42 ans étant saluée comme un symbole de la résistance pacifiste face au racisme.
«Je n’ai pas peur d’eux», a confié la dame aux médias locaux.
Après son geste de bravoure, Mme Asplund a été rapidement écartée de la rue par les policiers, alors que les quelque 330 militants de l’organisation fasciste Nordiska motståndsrörelsen – le Mouvement de résistance nordique – poursuivaient leur marche.
Le poing levé est un geste utilisé à la fois pour exprimer la révolte, la solidarité et la force. Un symbole que se sont approprié pacifistes, communistes et anarchistes, mais également les nationalistes noirs, notamment aux États-Unis et en Afrique du Sud.
– D’après le Daily Mail et L’OBS
Même dans les grandes catastrophes qui ressemble a l’apocalypse, la vie réclame sa place. En Alberta ou un feu de forêt fait tellement rage qu’il a atteint la ville. Les habitants n’ont pas eu d’autre choix que de fuir en laissant leurs maisons aux flammes
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Quand un bébé est prêt à naître, même un feu de forêt gigantesque ne l’empêchera pas de sortir.
Voici ce qu’a découvert le personnel du Noralta Lodge à Fort McMurray mardi quand une femme s’est rendue là pour accoucher d’urgence.
Blaire McCalla, directrice du marketing pour la compagnie qui fournit des logements aux travailleurs des champs pétrolifères, a déclaré que comme un avis d’évacuation avait été émis mardi, le personnel médical de l’hôpital s’est dirigé vers son pavillon, à 26 kilomètres au nord de Fort McMurray.
Elle a affirmé que la femme avait été apportée au camp et qu’elle avait donné naissance avec l’aide du personnel médical.
La femme a ensuite été évacuée par voie aérienne.
McCalla ne sait pas si le camp était déjà équipé d’une petite clinique médicale ou si les travailleurs de l’hôpital avaient installé une clinique de fortune, mais l’important pour elle, c’est que l’accouchement se soit bien déroulé.
«Le stress peut souvent provoquer l’accouchement. Alors ce n’est pas si surprenant.»
La mairesse de Fort McMurray, Melissa Blake, a aussi souligné l’événement sur les réseaux sociaux.
« C’est le temps d’avoir une bonne nouvelle, a-t-elle tweeté. J’ai entendu dire qu’un bébé (peut-être deux) sont nés ce soir au @NoraltaLodge. Le service d’évacuation fonctionne bien. #AllezBienLesBébés »
Ce billet a été adapté de l’anglais.
Cette région vit depuis un certain temps des espèces marines qui meurent dues à la marée rouge, au réchauffement des eaux qui seraient du en grande partie a El Niño. Il se peut aussi que viennent s’ajouter d’autres causes qui font que ces animaux marins s’échouent sur les plages en masse
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Pour les autorités, le décès massif de machas est dû à la présence, dans cette zone, de la «marée rouge», liée à la multiplication d’algues.
PHOTO ALVARO VIDAL, AFP
GIOVANNA FLEITAS
Agence France-Presse
SANTIAGO DU CHILI
Des saumons et sardines asphyxiés, un échouage massif de baleines : les plages chiliennes ont été ces derniers mois le théâtre d’un bien triste spectacle, sans doute dû au phénomène climatique El Niño, qui réchauffe la mer.
Le premier signal d’alarme est venu l’an dernier, quand plus de 330 baleines ont été retrouvées mortes dans un fjord isolé de la Patagonie, à l’extrême sud du pays.
L’épisode, qui pourrait être l’un des plus grands échouages de cétacés jamais constatés, a surpris la communauté scientifique internationale.
Mais il n’est pas resté un incident isolé : début 2016, une prolifération anormale de microalgues dans la région de Los Lagos (sud) a tué par asphyxie 40 000 tonnes de saumon, soit 12 % de la production annuelle du pays, numéro deux mondial du secteur.
Quatre mois plus tard, ce sont 8000 tonnes de sardines mortes qui ont été découvertes à l’embouchure du fleuve Queule, dans la région de La Araucania (sud).
Et la semaine dernière, des dizaines de milliers de machas, coquillage typique du Chili, ont connu le même sort près de l’île de Chiloé, dans la région de Los Lagos, nouvel indice d’un océan perturbé.
Pour les autorités, le décès massif de machas est dû à la présence, dans cette zone, de la «marée rouge», liée à la multiplication d’algues. Par précaution, elles ont interdit l’extraction de fruits de mer dans toute la région, privant de travail des milliers de pêcheurs.
«Tous les ans, nous avons des marées rouges dans la partie australe du Chili, mais cette fois la marée a avancé plus vers le nord, affectant ces populations de mollusques qui n’y avaient jamais été exposés auparavant», explique à l’AFP Jorge Navarro, expert du Centre de recherche en écosystèmes marins en haute altitude (IDEAL).
Durant l’été austral (décembre-février), des milliers de calamars géants ont eux aussi échoué sur le littoral de l’île de Santa Maria, tandis que de nombreuses plages de la côte centrale ont dû être fermées au public face à la présence massive d’une méduse appelée «galère portugaise».
El Niño, principal suspect
Pour les scientifiques, derrière la majorité de ces épisodes étranges se trouve le phénomène météorologique El Niño, qui touche l’Amérique latine depuis environ un an.
Il provoque, entre autres, un réchauffement des eaux de l’océan Pacifique, propice à la prolifération d’algues consommant l’oxygène des poissons ou entraînant une forte concentration en toxines comme dans le cas de la marée rouge.
Le Chili, avec ses plus de 4000 kilomètres de côtes, a l’habitude d’être confronté à El Niño, qui survient tous les quatre à sept ans en moyenne, mais cette fois le phénomène est plus violent.
«Nous supposons qu’un facteur commun à tous ces cas de mortalité survenus tant chez les saumons d’élevage dans le sud du Chili que chez les poissons des côtés (les sardines principalement) est l’actuel phénomène d’El Niño, l’un des plus intenses de ces 65 dernières années», a indiqué à l’AFP un panel d’experts de l’Institut de la pêche du Chili (IFOP).
«L’océan chilien est bousculé et changeant, il y a eu une série d’événements montrant la présence d’un « Niño » aux manifestations assez diverses», renchérit Sergio Palma, docteur en océanographie de l’Université catholique de Valparaiso.
Mais les scientifiques citent aussi d’autres facteurs.
Laura Farias, océanographe de l’Université de Concepcion, soupçonne le développement croissant de la pêche dans la zone d’avoir entraîné les morts de saumons et coquillages.
«Il y a des études qui indiquent qu’en Patagonie, la plus forte fréquence de « bloom » (prolifération d’algues, NDLR) toxique pourrait être une conséquence de l’aquaculture», explique-t-elle, assurant qu’«il n’y a pas de phénomène écologique, océanographie ou climatique» reliant tous ces incidents.
Alors qu’El Niño semble perdre en intensité, permettant aux eaux chiliennes de retrouver peu à peu leur température normale, le pays se rend compte qu’il doit mieux étudier son océan à l’avenir.
«Le Chili manque encore d’information sur la mer», souligne Valesca Montes, spécialiste de la pêche au sein de l’organisation WWF Chili.
Selon elle, «il faut investir dans l’information océanographique, afin d’être capables de prédire certains événements» et mieux se préparer aux effets du changement climatique.
Les glaces fondent dans le Grand Nord du Canada, des paquebots peuvent désormais prendre cette route maritime longtemps inaccessible. Le tourisme se développe dans un coin du monde ou l’environnement est fragile et que le ravitaillement ne se fait qu’une fois par semaine si la température le permet. Peut-on vraiment espérer que ces gens qui ont le goût d’aventure puissent respecter tous les aspects que vivent les Inuits ?
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Expédition dans le Grand Nord | Roderick Eime via Flickr CC License by
Repéré par Bruno Cravo
Le Grand Nord est désormais plus accessible au tourisme. Pour les Inuits, cela a quelques inconvénients.
Vous avez toujours rêvé d’une virée dans le Grand Nord? Dans un long reportage, Pacific Standard vous emmène à bord de l’Akademik Ioffe, navire russe destiné à la recherche devenu paquebot de croisière, qui, avec ses 102 passagers, transite à travers le Nunavut canadien, région la moins peuplée du pays et terre des Inuits.
Cette ethnie accueille désormais, pour le meilleur mais surtout pour le pire, des touristes du monde entier qui empruntent une route maritime longtemps innavigable à cause de la banquise. Cette longue bande de 1.500 kilomètres au nord du Canada s’ouvre en effet davantage aux navires depuis la fin des années 2000 et le recul des glaces. En 2015, trente voyages ont ainsi été programmés par les huit voyagistes qui se partagent la zone, transportant 2.900 passagers.
Société de consommation
Certes, les touristes friands des étendues parmi les mieux préservées de la planète ainsi que de la faune locale donnent un coup de boost à l’artisanat local, qui s’adapte à leurs besoins. Les graveurs et les sculpteurs de la culture inuit vont jusqu’à anticiper l’arrivée de futurs touristes en produisant en plus grande quantité.
Mais, dans ces terres éloignées, encore majoritairement autarciques, où les ravitaillements restent rares, les demandes alimentaires des touristes excèdent parfois les produits disponibles. C’est la situation à laquelle se heurte Pond Inlet, le plus grand hameau de la région avec ses 1.500 habitants.
La brochure distribuée aux nouveaux venus est pourtant claire:
«Nous vous invitons à visiter nos épiceries mais rappelez-vous que remplir nos étagères avec des provisions et des produits frais demande beaucoup d’efforts. Elles ne sont réapprovisionnées qu’une fois par semaine quand la météo le permet. Alors s’il vous plaît achetez uniquement ce dont vous avez vraiment besoin.»
Peur animale
Peuple de chasseurs et de pêcheurs, les Inuits se plaignent également de l’éloignement de certaines espèces animales, seules sources de protéines, depuis l’arrivée des touristes.
«Les gens d’ici se plaignent de ne plus voir de baleines avec l’arrivée massive des bateaux, affirme Karen Nutarak, une habitante de Pond Inlet. Si mes filles ou moi-même remplaçons le narval et le phoque par de la nourriture industrielle trop longtemps, nous tombons malades.»
Pour Madeleine Redfern, ancienne directrice du tourisme du Nunavut, «une meilleure communication entre les autorités du tourisme, les membres de la communauté et les opérateurs de croisière eux-mêmes» est nécessaire afin d’éviter ces difficultés.
L’enjeu est à la hauteur des défis qui vont suivre puisque la compagnie de croisières de luxe américaine Crystal Cruises, avec ses paquebots d’environ 1.000 passagers, a d’ores et déjà prévu un voyage dans la zone pour l’été 2016. Un risque de pénurie supplémentaire.
Dans le domaine de l’apprentissage à l’école, des stéréotypes seraient bien ancrés entre les garçons et les filles. Pourtant, la manière que peut être représenté le problème, dément ces stéréotypes.
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Les garçons nuls en lecture : c’est dans la tête !
© Shutterstock.com/Artizarus
En moyenne, les garçons obtiennent de bien moins bons résultats aux tests de lecture que les filles. Mais la différence disparaît quand on leur fait croire qu’il s’agit d’un jeu.
Vous pensez que les garçons sont moins forts que les filles en lecture ? Eh bien, à force de l’entendre dire, ils ont fini par le devenir. C’est ce qu’on appelle la menace du stéréotype : les croyances négatives sur les performances des filles et des garçons prennent valeur de prophétie autoréalisatrice. Une fois en situation de test, ils se comportent comme le prédit le stéréotype, paralysés par la crainte d’être aussi mauvais qu’on le croit.
C’est ce qu’ont montré Pascal Pansu, de l’université Grenoble-Alpes, et ses collègues… qui ont aussi trouvé le moyen d’inverser le phénomène ! Ils ont soumis 80 enfants de 9 ans (filles et garçons) à un test intitulé « la pipe et le rat », consistant à repérer le plus de noms d’animaux possibles dans un texte de 486 mots, et ce en trois minutes. À une partie des enfants, ils ont présenté le test comme un exercice de lecture, et à d’autres comme un simple jeu qu’ils ont appelé « la pêche aux animaux ». Évidemment, les garçons qui se savaient testés se rappelaient, dans un coin de leur tête, cette vieille rengaine entendue un jour ou l’autre sur leurs capacités inférieures en lecture. Ils ont alors été moins performants que les filles – bien que des questionnaires annexes aient révélé une motivation identique. En revanche, les garçons qui croyaient se livrer à un jeu ont égalé leurs homologues féminines.
Voilà donc la preuve que les garçons sont aussi victimes de stéréotypes qui entravent leurs performances. Ce mécanisme était à ce jour bien identifié chez les filles avec les mathématiques. Anxiété, stress, rumination de pensées négatives (« tout le monde s’attend à ce que j’échoue »), regard critique sur soi et autoévaluation permanente surchargeraient la mémoire de travail de l’enfant et dégraderaient ses résultats.
Compte tenu de tout cela, faut-il s’étonner des conclusions de la dernière enquête Pisa menée par l’OCDE, qui révèle un écart bien réel entre les deux sexes dans ces matières ? Les garçons sont devant en mathématiques et les filles caracolent en tête en lecture (compétence incluant ici la capacité à comprendre et interpréter les textes) – à 15 ans, elles auraient même l’équivalent d’un an d’avance dans ce domaine !
Si vous avez un fils qui apprend la lecture, essayez donc de présenter les exercices comme des jeux. Et dites-lui d’avoir confiance en lui, car les garçons sont capables de lire aussi bien que les filles : plus nous serons nombreux à le faire, plus le stéréotype sera fragilisé.