Lâcher prise


Il est bon de s’accrocher à nos rêves, nos buts, de vouloir résoudre des problèmes, surmonter des obstacles, mais quelques fois, il faut aussi laisser aller les choses
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Lâcher prise

 

 

 

« S’accrocher demande peu de forces, lâcher prise en demande beaucoup plus. »

J. C. Watts

Elle semble disparaître en direct à la télé et les internautes ne comprennent rien


Une vidéo qui étonne plus d’un. Une femme blonde debout derrière un homme qui est interviewé pour un reportage près d’un carrousel à bagages d’un aéroport. Le plus étrange, c’est quand la femme semble disparaitre tout d’un coup, pendant qu’une femme passe devant elle avec un chariot. Beaucoup de spéculation, genre extraterrestre, fantôme et pourtant non ! Il y a une raison toute simple, la dame avance à la même hauteur que celle qui pousse un charriot. Il faut vraiment regarder comme il faut pour entrevoir une mèche de cheveux blonde a la même hauteur que la dame qui pousse son chariot
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Elle semble disparaître en direct à la télé et les internautes ne comprennent rien

 

 

Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: l’asthme et un docteur entêté


L’asthme est une maladie connue depuis l’antiquité, on en fait mention sur les papyrus en Égypte. Plusieurs traitements ont été mis en oeuvre a différentes époque pour soulager les asthmatiques, mais ce n’est qu’au milieu du XX ème siècles qu’un traitement efficace fut trouvé
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Il était une fois la maladie: l’asthme et un docteur entêté

 

Tiré du livre Traité des signes, des causes et de la cure des maladies aigües et chroniques, Arétée (de Cappadoce) :

Jacques Beaulieu
Chroniqueur et communicateur scientifique

«Cette maladie a pour cause le refroidissement et l’humidité du poumon, et pour cause matérielle, l’humeur épaisse et visqueuse dont il est farci. Les femmes comme d’une constitution froide et humide y sont plus sujettes que les hommes ; les enfans [sic] s’en guérissent facilement, car cet âge qui tend à l’accroissement, abonde en chaleur. Quoique les hommes y soient moins exposés que les femmes, ils en périssent plutôt. La vie peut se prolonger chez les personnes qui s’occupent de certains ouvrages propres à fomenter ou exciter la chaleur du poumon, tels sont les ouvrages en laine; il en est de même de ceux qui travaillent le fer et l’acier ou chauffent les bains publics.»

L’asthme à l’Antiquité

Voici comment un illustre médecin de la Grèce antique décrivait l’asthme et la «pulmonie». Le mot asthme vient du grec asthma, qu’on traduirait littéralement par peu ou pas de souffle. Mais la maladie semble être connue depuis bien plus longtemps.

Ainsi, dans le papyrus Ebers (datant de 1 500 ans avant J.-C.), on parle d’une cure à base d’inhalations pour aider ceux dont la maladie consistait à éprouver beaucoup de difficulté à souffler. Il s’agissait de jeter sur des briques chaudes une plante nommée jusquiame noire et d’en respirer les vapeurs, ce qui n’était pas tout à fait dénué d’efficacité :la plante contenant quelques alcaloïdes, dont l’atropine.

Encore plus loin dans l’histoire, en Chine (2 600 avant J.-C.), l’empereur Huang-Ti Nei Ching Su Wen, l’auteur du plus ancien traité médical écrit connu, et reconnu comme le père de la médecine chinoise, parle de l’inhalation des vapeurs de Ma Huang pour traiter l’asthme. Le nom actuel de cette plante est l’Ephedra sinica, qui, bien sûr, contient un alcaloïde du nom d’éphédrine.

En Inde, on encourageait les asthmatiques à respirer des vapeurs imbibées de la stramoine commune, une plante dont les principaux alcaloïdes sont la scopolamine, l’hyoscyamine et… l’atropine.

Beaucoup plus tard, Hippocrate (460-377 av. J.-C.) utilisait des vapeurs d’herbes et de résine bouillies dans du vinaigre et de l’huile qu’il faisait aspirer par une paille à ses patients asthmatiques.

L’arrivée des médicaments et les nouveaux traitements sur l’asthme

Jokishi Takamine est le premier à isoler et purifier l’adrénaline dès 1901. Au début des années 1920, Ko Kuei Chen, pharmacologiste chez Lily, découvre un autre bronchodilatateur à partir de la plante Ephedra vulgaris. C’est ainsi que nait l’éphédrine. Par contre, la plante était rare.

Quant aux inhalateurs, ce n’est qu’au milieu du 20e siècle (1955) que les plus grandes percées se sont réalisées. Charles Thiel, qui travaillait chez la multinationale Riker (3M), fut le leader d’une équipe qui mit au point le fameux inhalateur pressurisé (pMDIs). C’est le dispositif le plus populaire encore de nos jours, avec des ventes annuelles de plus de 400 millions d’unités.

Un asthmatique tenace

Le Dr Roger Altounyan eut sa première crise d’asthme alors qu’il étudiait la médecine au Middlesex Hospital à Londres. Par la suite, il retourna travailler à l’hôpital privé d’Alep en Syrie, hôpital fondé par son grand-père, de grande renommée puisqu’il avait accueilli le grandissime Lawrence d’Arabie. Les étrangers n’étant plus les bienvenues en Syrie, la famille Altounyan dut fermer l’hôpital en 1955 et retourner à Londres.

C’est alors que le jeune docteur dénicha un emploi comme chercheur dans une toute petite compagnie pharmaceutique, la Benger’s Limited. Il décida d’orienter ses recherches sur l’asthme et commença à utiliser la khelline, dont il avait eu connaissance alors qu’il était encore en Syrie.

Avec son équipe, il testa sur des cobayes des dizaines de dérivés afin de trouver l’effet bronchodilatateur souhaité pour traiter l’asthme. Tous s’avérèrent inefficaces. On allait abandonner les recherches lorsqu’Altounyan décida d’essayer ces produits sur lui-même. Son protocole était fort simple : il inhalait d’abord des poils de cobayes pour lesquels il était très allergique, puis testait un produit.

Entre 1957 et 1963, le bon docteur s’autoprovoqua ainsi des milliers de crises d’asthme, certaines étant très sévères, entraînant même des hospitalisations. Mais toujours sans succès. Tant et si bien que la compagnie décida de mettre fin aux recherches sur les bronchodilatateurs.

Mais le persévérant chercheur ne se considérait pas pour autant battu, et réussit à convaincre ses confrères de continuer les recherches en catimini. En 1961, enfin, une chromone proche de la structure de la khelline le guérit d’une crise d’asthme autoprovoquée. Restait à savoir si le produit serait aussi efficace contre une crise d’asthme naturelle. Il trouva alors un patient souffrant d’asthme allergique sévère qui voulut bien essayer le produit. Ce fut une amère déception : le médicament n’avait aucun effet sur ce patient. Il réessaya le produit sur lui-même, sans plus de succès.

C’est alors qu’il émit l’hypothèse que le produit testé était différent de celui qu’il avait auparavant utilisé. Il songea à une contamination.

Un chimiste de la compagnie lui dit alors que souvent la chromone se contaminait elle-même en formant des bis-chromones.

Le Dr Altounyan se mit donc à tester toutes les bis-chromones possibles et, en 1965, il trouva enfin la perle rare : le cromoglycate de sodium.

Bien que le médicament ne s’avéra pas des plus utiles lors des crises aiguës d’asthme, son usage en prophylaxie pour l’asthme d’origine allergique et l’asthme à l’effort fut vite reconnu. Ancien pilote de guerre, ses connaissances approfondies en aérodynamique l’auraient inspiré pour inventer le Spinhaler, un inhalateur muni d’une hélice qui provoque une turbulence permettant d’administrer des doses plus importantes de médicaments. Il fut mis en marché en 1967.

Un an plus tard, un bronchodilatateur allait devenir celui qui serait le plus prescrit à travers le monde : le salbutamol. Il fut le premier relativement exempt de toute action sur les autres systèmes. Il fut découvert par David Hartley, David Jack, Lawrence Luntz et Alexander Ritchie de la compagnie britannique Allen & Hanburys une ex division de GlaxoSmithKline (GSK) et commercialisé sous le nom de Ventolin.

Bien sûr, par la suite d’autres inhalateurs furent patentés et mis en marché, mais avec l’arrivée du salbutamol et des divers stéroïdes qui pouvaient être inhalés, la route était ouverte et les résultats enfin au rendez-vous.

Il y aurait aujourd’hui plus de 300 millions de personnes à travers le monde qui souffriraient d’asthme.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Des scientifiques créent des embryons de poulets aux pattes de dinosaures


Je peux comprendre qu’on puisse vouloir comprendre les changements aux cours des millénaires des oiseaux, mais je ne suis pas chaude à l’idée qu’on puisse jouer avec les gènes pour recréer des parties de leurs ancêtres et ce même si ce n’est qu’en laboratoire sur des embryons dont le développement ne dépassera pas ce stade. Du moins pour le moment, car on sait que certains scientifiques rêvent d’aller plus loin et faire revivre certains dinosaures.
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Des scientifiques créent des embryons de poulets aux pattes de dinosaures

 

Poulet contre dinosaure | Rex Roof via Flickr CC License by

Poulet contre dinosaure | Rex Roof via Flickr CC License by

Repéré par Claire Levenson

«Avec une petite modification génétique, des millions d’années d’évolution peuvent être défaites.»

En modifiant l’expression d’un gène, des scientifiques de l’université du Chili ont réussi à créer des embryons de poulets avec des pattes comme celles qu’avaient les dinosaures.

Alors que chez les dinosaures, l’os du péroné se prolonge jusqu’à la cheville, il est beaucoup plus court chez les oiseaux. À un certain point de l’évolution, les oiseaux ont cessé de développer cet os plus long qui était nécessaire pour soutenir le poids du dinosaure. En inhibant l’expression du gène IHH (Indian hedgehog homolog), les scientifiques ont réussi à faire des embryons qui développaient la version dinosaurienne de cet os. Leurs recherches viennent d’être publiées dans la revue Evolution.

Ce genre d’expérimentation permet d’étudier comment les oiseaux ont évolué sur des millions d’années à partir de leurs ancêtres les dinosaures.

Comme le résume Discover Magazine, «avec une petite modification génétique, des millions d’années d’évolution peuvent être défaites».

Ce n’est pas la première fois que la science veut ramener les poulets à leurs origines dinosauriennes: la même équipe chilienne avait aussi créé des poulets avec des pieds de dinosaure, et en 2015, des scientifiques américains ont développé des poulets avec des becs de dinosaures.

«Non seulement nous en savons beaucoup sur le développement des oiseaux, mais aussi sur la transition oiseau-dinosaure, qui est bien documentée par les fossiles. Ce qui conduit à des hypothèses sur l’évolution de ce développement, et nous pouvons l’explorer dans le laboratoire», explique Alexander Vargas, un des auteurs.

Aucun poulet-dinosaure n’a vu le jour

Selon les fossiles retrouvés, les premiers animaux à avoir développé des péronés plus courts étaient des oiseaux avec des dents, au début de l’ère du Crétacé, et qui vivaient aux côtés des dinosaures.

Dans le laboratoire, les poulets à pattes de dinosaures sont restés à l’état embryonnaire; aucun poulet-dinosaure n’a jusqu’ici vu le jour. 

Comme le précise le Washington Post, avec la technique d’édition génétique CRISPR, il devient de plus en plus facile pour les scientifiques de ramener ainsi un animal vers ses ancêtres, en activant ou en inhibant des gènes.

http://www.slate.fr/

Le nouveau défi minceur qui affole Internet implique une feuille de papier


Si vous êtes capable de vous cacher derrière une feuille de papier (genre pour écrire des lettres) peut-être devriez-vous consulter pour comprendre ce qui fonctionne mal dans votre corps. Enfin, c’est quoi qui se passe dans la tête des gens de promouvoir autant la minceur ?
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Le nouveau défi minceur qui affole Internet implique une feuille de papier

 

Les idées ridicules sont légion sur le Web et la nouvelle tendance qui fait rage chez les jeunes femmes ne fait pas exception.

Leur nouveau dada? Se coller une feuille de papier de format A4 (l’équivalent d’une feuille 8 et demi par 11) côté portrait sur le tronc : si la taille ne dépasse pas, tout va bien, vous êtes assez fine. Si elle dépasse, malheur à vous, vous devriez perdre quelques kilos.

Le #PaperChallenge est non seulement ridicule, mais aussi dangereux.

 D’après ce que rapporte Cosmopolitan, « le tour de taille moyen d’une femme est de 80 cm, ce qui fait entre 35 et 40 cm vu de face, alors qu’une feuille de papier fait 21 cm de largeur».

Pas besoin de souligner que l’idéal de beauté véhiculé par ce nouveau défi Internet est complètement irréaliste.

Le #PaperChallenge? Une autre tendance du Web à mettre à la poubelle!

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Voitures piratables à distance…. Le FBI lance l’alerte


Que l’on veuille ou pas le progrès technologique est partout, le problème, c’est que tout ce qui est connecté est appelé à être piraté
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Voitures piratables à distance…. Le FBI lance l’alerte

 

En 2015, une Chrysler sur une route du Colorado, aux Etats-Unis. La démonstration du "hacking" de la Jeep Cherokee a été faite par des journalistes de Wired la même année. © David Zalubowski/AP/SIPA

En 2015, une Chrysler sur une route du Colorado, aux Etats-Unis. La démonstration du « hacking » de la Jeep Cherokee a été faite par des journalistes de Wired la même année. © David Zalubowski/AP/SIPA

La police fédérale américaine publie une annonce officielle destinée à mettre en garde contre la possibilité de piratage des véhicules

MENACE. Une jeep Cherokee piratée à distance sur une autoroute à Saint-Louis (Missouri). La démonstration un brin inquiétante, mise en place par un journaliste de Wired avec deux spécialistes de sécurité informatique, avait fait pas mal de bruit en juillet 2015. Tellement, d’ailleurs, qu’elle a fini par résonner aux oreilles du FBI. La police fédérale a publié, le 17 mars 2016, une annonce officielle alertant purement et simplement des menaces de piratage et de prise de contrôle malveillantes qui planent sur les véhicules… Le FBI liste ainsi tous les accès possibles pour un pirate (ports USB, liaisons Bluetooth, WiFi, port diagnostic) et les éléments qui peuvent être pris en main à distance, tels les freins, les essuie-glace, le verrouillage des portières, les clignotants, le volant, la radio, le GPS et même le moteur ! Le Bureau s’est renseigné en étudiant tout simplement tous les articles de recherches et expériences consacrés ces dernières années à la sécurité informatique des véhicules, dont la démonstration de Wired, qui est dûment citée.

Rester vigilant au volant

CONSEILS. Il est donc conseillé aux automobilistes de rester vigilants, de ne pas connecter n’importe quoi, de se renseigner sur les mises à jour des logiciels de leurs véhicules et d’éviter de les bidouiller eux-mêmes, ce qui ressemble exactement aux recommandations en vigueur dans le monde de la micro-informatique. Et, au moindre soupçon, à la moindre anomalie, il est vivement préconisé d’avertir le constructeur ou le concessionnaire, mais aussi l’agence chargée de la sécurité routière, la National Highway Traffic Safety Administration et le FBI lui-même. Si avec tout ça, vous n’avez pas compris que la connexion sans fil permettant de commander votre smartphone depuis le volant pouvait poser problème…

http://www.sciencesetavenir.fr/

LONDRES. Une patrouille de pigeons pour contrôler la pollution


Les pigeons qui ne sont pas toujours aimés dans les grandes villes, peuvent être un atout pour mesurer la pollution de l’air en amenant sur leurs ailes un petit appareil qui permettra de lire les données en temps réels
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LONDRES. Une patrouille de pigeons pour contrôler la pollution

 

Comme à Paris, les pigeons bisets sont nombreux à Londres. Grâce à Plume Labs, certains sont plus utiles que d'autres. © Lefteris Pitarakis/AP/SIPA

Comme à Paris, les pigeons bisets sont nombreux à Londres. Grâce à Plume Labs, certains sont plus utiles que d’autres. © Lefteris Pitarakis/AP/SIPA

Par Gouty Félix

Lancé il y a quelques jours, un projet de monitoring de la qualité de l’air, dans le ciel de Londres, se base sur des données rapportées en temps réel par des pigeons.

PATROUILLE. Non, ce n’est ni Vaillant, pigeon de combat, ni le pigeon Zephyr de l’escadrille infernale. Mais la « Pigeon Air Patrol », des pigeons équipés, surveillant la pollution londonienne. En effet, d’après la société en charge de ce projet, Plume Labs, 10.000 personnes meurent chaque année des effets divers de la pollution à Londres. Pour contrôler le taux de cette pollution, et donc combattre ce phénomène, Plume Labs (s’appuyant sur une idée initiale de l’agence DigitasLBi) a lancé une escouade de 10 pigeons bisets, équipés de sacs à dos spéciaux. Ces derniers sont capables d’estimer la concentration de dioxyde d’azote (NO2), d’ozone (O3) et d’autres particules volatiles (… sans jeux de mots) dans le ciel de la capitale britannique. Le tout transmis directement en temps réel, pour estimer la qualité de l’air localement. S’ajoute à cela une campagne de sensibilisation citoyenne : chaque utilisateur de Twitter peut demander la qualité de l’air où il se trouve, en tweetant à@PigeonAir. Il recevra ensuite une rapide réponse, rapportée par l’un des trois « patrouilleurs ailés » vedettes (appelés Coco, Julius et Norbert). 

En outre, le micro-site officiel de cette « Pigeon Air Patrol » donne accès à une carte de la ville, où apparaissent les vols de ces pigeons, toujours en direct. A noter enfin, que cette dizaine de « patrouilleurs » est surveillée par une équipe de vétérinaire, s’assurant de leurs conditions physique et psychologique.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Un dinosaure semblable au vélociraptor découvert en Alberta


Une découverte d’un dinosaure gros comme un chien a été découverte en Alberta au Canada dont les ancêtres ont probablement venu de Mongolie.
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Un dinosaure semblable au vélociraptor découvert en Alberta

 

Le Boreonykus, montré ici dans une illustration, était de... (IMAGE LA PRESSE CANADIENNE)

Le Boreonykus, montré ici dans une illustration, était de la taille d’un chien et possédait des griffes acérées.

IMAGE LA PRESSE CANADIENNE

Un paléontologue australien a découvert les restes d’une nouvelle espèce de dinosaure aux griffes létales et dont la taille était équivalente à celle d’un chien dans le nord-ouest de l’Alberta.

Les os du Boreonykus ont été retrouvés dans le gisement d’ossements de Pipestone Creek, un grand cimetière de pachyrhinosaures, un dinosaure herbivore ayant vécu il y a 73 millions d’années. L’endroit est situé à environ 20 km de Grande Prairie. Les restes reposaient parmi plusieurs milliers d’os provenant d’un autre dinosaure.

Selon Phil Bell, de l’Université de la Nouvelle-Angleterre, le Boreonykus est apparenté au vélociraptor popularisé par la série cinématographique Le Parc jurassique.

Sa taille n’aurait pas dépassé deux mètres de longueur. Il avait des griffes puissantes aux pattes, ce qui devait sans doute en faire un dangereux prédateur, ajoute M. Bell. Il avait aussi des dents ressemblant à des couteaux dentelés.

Il y a 73 millions d’années, l’ouest du Canada et des États-Unis était en grande partie submergé par la Voie maritime intérieure de l’Ouest.

Le professeur Bell estime que la découverte est importante, car elle permet d’apprendre comment les dinosaures se sont déplacés et adaptés à leur environnement.

« Ses ancêtres les plus immédiats venaient de Mongolie. Ils ont sans doute traversé le territoire qui reliait le nord de l’Asie à l’Amérique du Nord. Les premiers os ont été découverts en 1988, mais ils sont demeurés pendant 25 ans dans un musée albertain sans que personne ne les étudie. D’autres os ont été retrouvés au même endroit en 2012, ce qui a ravivé l’intérêt (des chercheurs) ».

L’os le plus important provenait du crâne, ce qui a permis de découvrir quel genre d’animal était ce dinosaure.

« Même si nous ne possédons pas le squelette complet, nous savons, en nous fiant sur les os, qu’il appartenait à ce type de dinosaure. Sa peau devait être recouverte de plumes pour le garder au chaud pendant les hivers froids du nord du Canada. »

http://www.lapresse.ca/