Chacun ses secrets


C’est vrai que l’on juge les gens trop vite, et tout le monde le fait, alors que si nous mettons en tête, qu’eux aussi peuvent avoir vécu des situations difficiles, des peines, des pertes … Peut-être que nous serions plus tolérant, plus compréhensif
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Chacun ses secrets

 

« Chaque cœur a ses chagrins secrets que le monde ne connait pas, et souvent nous jugeons qu’un homme est froid alors qu’il est seulement triste. »

Henry Wadsworth Longfellow

Le Saviez-Vous ► Samuel Morse : le code, le télégraphe et les meilleurs tableaux du Louvre


Samuel Morse n’est pas l’inventeur du morse, mais il a grandement aidé à le rendre l’utilisation plus simple et ce n’est pas vraiment lui qui a créé le code morse, mais son assistant. Mais avant tout, il était un peintre de grand talent, cependant, il n’a pas vraiment été reconnu à son époque
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Samuel Morse : le code, le télégraphe et les meilleurs tableaux du Louvre

Samuel Morse - 1840

Samuel Morse en 1840

On connait l’américain Samuel Morse ( 1791-1872 ) pour le télégraphe, mais il ne l’a pas complètement inventé et l’histoire est pleine de controverses :

Samuel Morse n’a pas inventé le télégraphe : 50 ans auparavant (1793), le télégraphe optique de Chappe permettait la transmission de dépêches à des centaines de lieues.

Il n’a pas non plus inventé le télégraphe électrique : Soemmerring, Steinheil, Gauss et Weber en Allemagne, Ampère en France, Schilling à Saint-Pétersbourg, Richtie et Alexander en Écosse, Wheatstone en Angleterre, avaient déjà trouvé des solutions pour transmettre des messages à l’aide de l’électricité.

Son apport a été de rendre le procédé plus facile avec des appareils plus simples d’utilisation, de permettre la transmission sur de plus grande distances grâce à des relais ( une idée de Leonard Gale ) qui amplifiaient le signal électrique et de populariser son usage grâce à une bonne promotion s’appuyant sur une série de démonstrations de plus en plus spectaculaires.

Samuel Morse avec un télégraphe - 1857

Samuel Morse avec un télégraphe – 1857

Le télégraphe original de Morse

Le télégraphe original de Morse

Un télégraphe de Morse

Un télégraphe de Morse

On le connait aussi pour le code Morse et l’utilisation de signaux longs, courts et des silences pour transmettre des messages mais là aussi l’histoire est plus compliquée.

La première idée de Morse était de ne transmettre que des chiffres qu’il était ensuite possible de transformer en phrases en les faisant correspondre avec les mots d’un dictionnaire.

C’est son assistant Alfred Vail qui eu l’idée de rajouter au code des lettres et des caractères spéciaux pour qu’il soit utilisé plus facilement.

C’est aussi Vail qui eu l’idée, lors de la visite d’une imprimerie, d’utiliser les séries les codes les plus courts pour les lettres les plus fréquemment utilisées en anglais.

C’est pour cette raison que le « e » est « . » alors que le Q est  » – – . – « .

Le code Morse original qui sera appelé « américain » n’est pas non plus celui utilisé de nos jours, en 1848 l’allemand Friedrich Clemens Gerke modifia une bonne partie des lettres pour adapter l’usage à l’Allemand, c’est cette forme légèrement modifiée qui deviendra le standard international officialisé à Paris en 1865.

 

Mais bien avant ces aventures technologiques Samuel Morse était avant tout un peintre :

Autoportrait de Samuel Morse - 1812

Autoportrait de Samuel Morse – 1812

Le bocal à poisson rouge avec la famille de Morse - 1835

Le bocal à poisson rouge avec la famille de Morse – 1835

Susan Walker Morse

Susan Walker Morse

La mort d'Hercules

La mort d’Hercules – Samuel Morse

The Chapel of the Virgin at Subiaco - 1830

The Chapel of the Virgin at Subiaco – 1830

Il a aussi peint de nombreux portraits de personnalités :

James Monroe ( 5ème Président des USA ) - 1819

James Monroe ( 5ème Président des USA ) – 1819

Marquis de Lafayette

Marquis de Lafayette

En 1831 lors d’un voyage en Europe, comme qu’il n’y avait pas vraiment encore de musées aux Etats-Unis et que les reproductions en couleur de tableaux y étaient encore rares il entreprend de créer une peinture intitulée « La galerie du Louvre » pour montrer le meilleur de la peinture de la Renaissance à ses compatriotes américains.

Il recherche dans les collections du musée parisien les 38 oeuvres qui lui semblent les plus importantes et représentatives et il les reproduit dans un tableaux de 2 x 3 mètres et les met en scène dans un galerie aux murs ocres occupée par des visiteurs qui font des croquis, discutent ou qui reproduisent des oeuvres.

Il passe plusieurs années à réaliser le tableau, venant au Louvre dès l’ouverture et déplaçant une plateforme d’oeuvre en oeuvre pour en avoir une meilleure vue quand elles étaient accrochées en hauteur.

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Son plan est alors d’organiser une exposition aux Etats-Unis en faisant payer l’entrée, mais cette idée n’eu pas un grand succès et il du vendre la peinture pour une somme modeste.

C’est lors du voyage de retour sur le bateau qu’il a l’idée de sa version du télégraphe.

Mais là aussi il est loin d’être le premier à réaliser une telle oeuvre, vers 1750 un peintre italien très bien nommé Giovanni Pannini réalise une série de peintures sur le même principe dont « Galerie de vues de la Rome antique » qui montre une galerie imaginaire remplie de tableaux et d’oeuvres avec des personnages qui les admirent et une représentation de la collection d’art du Cardinal Silvio Valenti-Gonzaga.

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Des enfants de moins de 6 ans prennent encore des médicaments contre le rhume


Que ce soit une toux ou un rhume doit faire son temps, les sirops ne devraient jamais être donnés à des jeunes enfants selon Santé Canada. Si les symptômes empirent, on doit aller consulter un médecin
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Des enfants de moins de 6 ans prennent encore des médicaments contre le rhume

 

En octobre 2009, le ministère fédéral a rendu...

SHERYL UBELACKER
La Presse Canadienne
Toronto

 

En octobre 2009, le ministère fédéral a rendu obligatoire l’inscription «Ne pas administrer aux enfants de moins de six ans » sur tous les emballages de médicaments contre le rhume et la toux disponibles en vente libre et destinés aux jeunes enfants.

 

Environ un enfant sur cinq âgé de moins de six ans continue de prendre des médicaments contre le rhume et la toux, malgré un avis contraire de Santé Canada, révèle une étude.

En octobre 2009, le ministère fédéral a rendu obligatoire l’inscription «Ne pas administrer aux enfants de moins de six ans » sur tous les emballages de médicaments contre le rhume et la toux disponibles en vente libre et destinés aux jeunes enfants.

Selon Santé Canada, ces produits contiennent des ingrédients actifs qui peuvent être non seulement inefficaces, mais également potentiellement dangereux pour les enfants d’âge préscolaire.

Une étude semble toutefois démontrer que de nombreux parents ne prennent pas cet avertissement au sérieux.

Des chercheurs ont comparé des données sur l’utilisation rapportée de ces remèdes un an avant octobre 2009 et près de deux ans plus tard. L’usage n’a chuté que de quatre points de pourcentage, passant de 22 % à 18 %.

Ces statistiques font dire à l’auteur principal de l’étude, le pédiatre et chercheur à l’hôpital St. Michael de Toronto Jonathon Maguire, que le changement de l’étiquetage sur les emballages des médicaments n’est probablement pas suffisant pour convaincre les parents à renoncer à leurs habitudes.

«Je crois que des parents ne savent tout simplement pas qu’ils ne sont pas censés utiliser ces produits sur de jeunes enfants», a-t-il soutenu.

M. Maguire explique qu’il n’y a aucune preuve scientifique qui confirme que ces remèdes réduisent la durée ou les symptômes du rhume.

Ces produits – qui contiennent généralement des antihistaminiques, des décongestionnants et des antitussifs – peuvent causer des effets secondaires comme des palpitations cardiaques ou une hausse de la pression sanguine.

Un surdosage peut même provoquer des convulsions et un coma.

L’étude, qui a été publiée mercredi dans la Revue canadienne de santé publique, se penche sur les cas d’environ 1100 enfants âgés d’un à cinq ans qui ont été suivis à Toronto.

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Découverte de cercles de fées en Australie


Des cercles de fées, qui n’ont aucun rapport avec les fées des contes d’histoire. Un phénomène naturel qui n’est pas encore très bien compris
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Découverte de cercles de fées en Australie

 

Un cercle de fées dans la steppe australienne. Stephan Getzin

Un cercle de fées dans la steppe australienne. Stephan Getzin

Par Joël Ignasse

Ses étonnantes structures circulaires végétales étaient connues en Afrique. C’est la première fois qu’elles sont découvertes ailleurs et leur origine fait toujours débat.

ANNEAUX. Les cercles de fées sont des zones circulaires sans végétation de deux à douze mètres de diamètre délimitées par une couronne ou un anneau d’herbes un peu plus hautes que le reste de la steppe alentour. Ces structures sont trouvées en Namibie, en Angola et en Afrique du Sud où elles ne sont pas permanentes : au bout de quelques dizaines d’années, la végétation envahit de nouveau la zone aride. Pour la première fois, des cercles similaires ont été repérés ailleurs qu’en Afrique, dans l’ouest australien. Ci-dessous une vue aérienne de cercles en Namibie.

Crédit : N. Juergens.

Un point de plus pour la théorie de l’auto-organisation

C’est en 2014 que Stephan Getzin, du Centre Helmholtz de recherches environnementales, en Allemagne, qui venait de publier une étude sur les cercles de fées en Namibie a été alerté de la présence d’un phénomène identique près de la ville de Newman, dans la région de Pilbara en Australie. C’est Bronwyn Bell, un scientifique australien qui lui a envoyé un e-mail avec une photo aérienne montrant des cercles végétaux. Si tôt reçu, Stephan Getzin a commencé à l’étudier et a relevé des caractéristiques communes aux cercles africains et australiens : une distribution hexagonale à une échelle de cinquante mètres et une répartition homogène à grande échelle. Et ce en dépit d’un sol et d’espèces végétales totalement différentes. Ci-dessous les cercles australiens.

Crédit : Bronwyn Bell

ORIGINE. Une des explications fournies pour expliquer la présence de ces cercles en Afrique impliquait l’action de termites d’une espèce bien précise, des psammotermes, qui s’attaquent aux racines des plantes et petit à petit dessinent des ronds dénués de végétation. Une explication qui ne satisfaisait pas Stephan Getzin qui a donc publié en 2014 une théorie selon laquelle les cercles étaient des structures auto-formées par la végétation et qui découlaient des propriétés des sols et de leur capacité à laisser s’infiltrer l’eau dans les zones arides. Une modélisation informatique retrouvait d’ailleurs la distribution des cercles namibiens en intégrant ces paramètres de constitution des sols. Ce même modèle a permis de retrouver la distribution des cercles australiens explique le chercheur dans un article publié dans les PNAS. Pour le chercheur, le fait que son modèle soit valable dans les deux cas et que des cercles puissent se former bien loin de l’habitat des termites psammotermes représente un argument en faveur de la théorie de l’auto-organisation.

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SeaWorld renonce à son élevage d’orques


Les temps changent et la conscience des gens envers les animaux sauvages changent aussi. Les animaux « sauvages » devraient vivre en liberté et non en captivité pour amuser la foule. C’est une bonne nouvelle que SeaWorld a annoncé reste à savoir si d’autres suivront le pas
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SeaWorld renonce à son élevage d’orques

 

Une orque effectue un numéro au SeaWorld de San Diego, le 9 octobre 2015. ©SIPANY/SIPA

Une orque effectue un numéro au SeaWorld de San Diego, le 9 octobre 2015. ©SIPANY/SIPA

Par Morgane Kergoat

C’est un revirement sans précédent : la compagnie SeaWorld annonce mettre fin à son élevage d’orques. Cette mesure préfigure la fin de la captivité des épaulards dans les parcs aquatiques.

CHANGEMENT. L’annonce risque de faire des vagues dans les delphinariums du monde entier : le géant américain SeaWorld s’est engagé jeudi 17 mars 2016 à cesser son élevage d’orques en captivité. Cette décision sonne comme une victoire importante pour les associations de défense des animaux, qui dénoncent depuis des années la cruauté qu’il y a à détenir dans de petits bassins ces grands cétacés, prédateurs redoutablement intelligents, pour en faire des vedettes de spectacle. Car, de fait, la fin de la reproduction (qui se fait par insémination artificielle le plus souvent) des orques signifie pour elles, à moyen terme, la fin de leur captivité. Le parc aquatique a en effet cessé depuis 40 ans la capture en milieu naturel et s’est engagé à ne pas importer de nouveaux épaulards issus d’autres parcs. L’un des trois parcs de SeaWorld, celui de San Diego (Californie), y était de toutes façons déjà contraint par la Commission californienne du littoral depuis octobre 2015.

La fin des spectacles d’orques

« La société change et nous aussi. SeaWorld écoute et s’adapte », écrit le groupe dans un communiqué.

SeaWorld possède à l’heure actuelle 29 orques, dont 6 vivent dans les bassins de parcs partenaires. Ces animaux, âgés de 1 à 51 ans (dont une femelle attendant un petit), ne seront toutefois pas libérés en mer, au motif qu’ils « n’y survivraient pas », selon SeaWorld, la majorité d’entres eux n’ayant jamais connu la vie sauvage. Ce n’est pas le cas du célèbre Tilikum – l’orque révélée par le documentaire Blackfish – mais ce mâle d’environ 35 ans qui vit actuellement dans le parc d’Orlando (Floride) est gravement malade. SeaWorld se passera de son animal emblématique, une fois la génération actuelle éteinte donc. L’entreprise a par ailleurs précisé que ses épaulards ne seraient plus soumis à des numéros de divertissement, confirmant l’annonce du 9 novembre 2015, selon laquelle les animaux seront montrés au grand public dans un cadre plus naturel, dans le but de sensibiliser les visiteurs à leur conservation.

« Ce changement va commencer dans le parc de San Diego l’année prochaine, suivie par San Antonio et Orlando en 2019 », précise le communiqué. 

Seaworld a par ailleurs annoncé un large partenariat avec la société protectrice des animaux The Humane Society of the United States (HSUS) pour protéger les océans et les animaux qui les habitent. SeaWorld a ainsi promis de donner 50 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour le sauvetage des animaux marins (en particulier pour défendre la fin de la chasse commerciale des baleines et des phoques). Ce revirement total de position inspirera-t-il les autres parcs aquatiques, à commencer par le Marineland d’Antibes ?

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Breivik, nazi jusqu’à la mort, accuse la Norvège de vouloir le «tuer»


Ouf ! Ces revendications sont extravagantes. Lui a prône le nazisme et a tuer des adolescents en Norvège se plaint de torture .. Oui pauvre lui, il a 3 cellules avec télé, journaux livres, casse-tête, appareils de musculation et bien sûr, des jeux vidéos … Quelle humiliation … et ces adolescents n’avaient-ils pas toute la vie devant eux ? Ah oui, pour la cause ! Décidément, ces extrémistes peu importe leur idéologie, je ne les comprendrais jamais
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Breivik, nazi jusqu’à la mort, accuse la Norvège de vouloir le «tuer»

 

Anders Behring Breivik... (PHOTO LISE ASERUD, AGENCE FRANCE-PRESSE)

Anders Behring Breivik

PHOTO LISE ASERUD, AGENCE FRANCE-PRESSE

PIERRE-HENRY DESHAYES
Agence France-Presse
PRISON DE SKIEN

 

La Norvège, l’un des pays les plus sûrs au monde, a été frappée le 22 juillet par ses plus lourdes attaques depuis la Seconde Guerre mondiale. Une bombe a d’abord explosé au centre-ville d’Oslo, puis une fusillade a tourné au carnage, sur l’île d’Utoya, près d’Oslo. »

L’extrémiste de droite Anders Behring Breivik, qui a tué 77 personnes en Norvège en 2011, a transformé mercredi son procès contre l’État en tribune politique, jurant de «combattre» pour le nazisme «jusqu’à (sa) mort».

Au deuxième jour de son procès contre l’État sur ses conditions de détention, qui se tient dans le gymnase de la prison de Skien (sud) où il est détenu, Breivik est violemment passé à l’attaque, comme le redoutaient les victimes et leurs familles.

Mêlant l’anecdotique et le plus fondamental comme il en a l’habitude, il a accusé l’État de vouloir le «tuer» grâce à l’isolement carcéral, qu’il a qualifié de «torture» et «enfer».

Il a tout fait pour donner de l’écho à ses opinions racistes.

«Je lutte pour le national-socialisme depuis 25 ans et je vais lutter pour lui jusqu’à ma mort», a déclaré l’extrémiste de 37 ans. Car «je suis national-socialiste depuis que j’ai 12 ans», a-t-il précisé, allégeance qu’il raconte avoir dissimulée jusqu’en 2014.

Il s’agissait de ses premières déclarations publiques depuis le procès de 2012 qui a abouti à sa condamnation à 21 ans de prison, peine susceptible d’être prolongée s’il reste considéré comme dangereux.

Lorsqu’il s’est présenté comme «secrétaire du parti politique État nordique», formation extrémiste qu’il essaie de monter depuis sa prison, la juge a souligné qu’il lui fallait s’en tenir à ses conditions de détention. Elle a dû abréger par la suite des digressions sur son idéologie et l’actualité, alors que la veille, elle l’avait rappelé à l’ordre après un salut nazi.

Se disant en guerre contre le multiculturalisme, Breivik avait le 22 juillet 2011 tué 77 personnes, huit en faisant exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo et 69 autres en ouvrant le feu sur un camp d’été de la Jeunesse travailliste.

Pendant plus d’une heure, il avait traqué près de 600 adolescents piégés sur l’île d’Utoya et terrifiés, achevant la plupart de ses victimes d’une balle dans la tête.

Par égard pour les familles et les survivants, mais aussi pour l’empêcher d’envoyer des signaux codés à ses sympathisants, la justice norvégienne interdit de diffuser tout extrait vidéo des propos du tueur. Mais la presse peut les retranscrire.

Ils ont ravivé des blessures, a écrit sur Twitter un survivant du massacre, Viljar Hanssen.

«Il peut sembler rigolo d’écrire qu’il se plaint du café froid et des Fjordland «marque de plats cuisinés, mais je ne sais pas si c’est aussi rigolo pour les proches» des victimes.

Détenu qui se dit «exemplaire»

Seul représentant des familles à s’être déplacé, Freddy Lie peine à entendre les «plaintes» de l’assassin de sa fille Elisabeth, 16 ans, abattue sur Utoya.

Mais «c’est l’État de droit. Tout le monde a le droit d’être entendu», a-t-il déclaré à l’AFP.

Au sujet des conditions carcérales du tueur, «toujours aussi fou» selon lui, M. Lie estime que celui-ci «a tout ce dont il a besoin. En fait, il en a déjà trop».

Breivik dispose de trois cellules, soit plus de 31 m2 répartis entre espace de vie, d’études et d’exercices physiques, avec télé et lecteur DVD, console de jeux, livres et journaux, puzzles, machine à écrire et appareils de musculation, ont fait valoir les représentants de l’État.

Conditions plutôt confortables donc, à l’écart des autres détenus, mais qui selon lui ont altéré sa santé.

Breivik accuse la Norvège de violer deux dispositions de la Convention européenne des droits de l’Homme, l’une interdisant les «peines ou traitements inhumains ou dégradants», l’autre garantissant le «droit au respect de sa vie privée (…) et de sa correspondance».

Il a réclamé la fin de la censure sur son courrier, «des relations humaines», des droits de visite pour «au moins cinq amis et sympathisants», et la possibilité de faire publier ses écrits politiques. Il menace de «désobéissance civile» s’il n’obtient pas satisfaction.

Le détenu a mimé, accroupi et debout, les inspections corporelles (885 selon son décompte) qu’il juge «humiliantes» et «insensées».

«C’est compréhensible quand c’est justifié, par exemple quand il s’agit de personnes qui ont un passé violent ou quelque chose du genre, mais je me comporte de manière exemplaire depuis cinq ans», a-t-il dit. «Personne, je crois, ne sera surpris que je sois torturé. Il n’y a qu’à voir Guantanamo», prison américaine sur l’île de Cuba.

«J’ai commencé à adorer Paradise Hotel (émission de téléréalité), ce qui constitue une preuve évidente que je suis gravement atteint au cerveau», a-t-il raconté.

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Buzz, la mascotte des Cheerios, n’est plus sur les emballages (pour une bonne raison)


Je crois que c’est une bonne façon pour sensibiliser les gens à aider les abeilles en proposant des graines pour semer des fleurs sauvages dans leur jardin
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Buzz, la mascotte des Cheerios, n’est plus sur les emballages (pour une bonne raison)

 

La prochaine fois que vous retirerez de l’étalage une boîte de céréales Cheerios au miel et aux noix à l’épicerie, vous remarquerez peut-être quelque chose de différent.

General Mills Canada a enlevé Buzz, sa célèbre mascotte, de la devanture des boîtes canadiennes de Cheerios, et c’est pour une bonne cause : l’entreprise veut sensibiliser les gens à la disparition de colonies d’abeilles à travers le monde à l’occasion de sa campagne #RamenonsLesAbeilles.

Le but de cette initiative est d’offrir au public autant de semences de fleurs sauvages qu’il y a de résidents au Canada.

« C’est la première fois de notre histoire que nous enlevons « Buzz » de la boîte », a expliqué la directrice du marketing de General Mills Canada, Emma Eriksson, à AdWeek.

Face à la diminution de la population d’abeilles au Canada, « nous voulions montrer cette problématique sur notre emballage et faire un appel à l’action aux Canadiens afin d’aider à planter 35 millions de fleurs sauvages — une par habitant du Canada », a-t-elle poursuivi.

L’entomologue Marla Spivak a expliqué lors d’une conférence TED Talk en 2013 que les colonies d’abeilles ont commencé à disparaître autour de 2006.

Au moment de sa conférence, la population globale était d’environ 2 millions, comparativement à autour de 4,5 millions en 1945.

Plusieurs raisons expliquent ce déclin, entre autres les pesticides utilisés sur les fermes — qui tuent les abeilles — et les fertilisants synthétiques choisis par les agriculteurs — qui éliminent des plantes nécessaires à la survie de cet insecte.

General Mills s’est donc associé à Vaseys Seeds, une compagnie de l’Île-du-Prince-Édouard, pour offrir aux Canadiens la possibilité de planter le plus de fleurs possibles ce printemps.

Si vous êtes intéressés, vous pouvez commander vos graines sur le site dédié à la campagne. Vous avez aussi une chance de gagner, grâce à un concours, un jardin de fleurs sauvages d’une valeur de 5 000 $.

La campagne #RamenonsLesAbeilles se termine en juillet.

Cet article initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/