Les drogues, ont toujours fait des ravages. Depuis longtemps, des drogues fortes ont été utilisées comme médicaments pour soulager les douleurs, malheureusement l’accoutumance a fini par avoir raison d’eux.
Nuage
La drogue et les célébrités de l’histoire
Benjamin Franklin et l’opium
Photo: Benjamin Franklin par Joseph Siffrein Duplessis
L’inventeur et homme d’État américain (1706-1790) a eu un penchant très marqué pour la pipe d’opium, dont il a usé beaucoup vers la fin de sa vie. Dans son cas, la consommation d’opium était surtout à des fins médicinales, car il souffrait terriblement de pierres aux reins.
Photo: Contenant d’opium, Allemagne (XVIII ou XIXe siècle)
Avant le XIXe siècle, notamment aux États-Unis, l’opium était en effet consommé à titre médical. Il était prescrit par les apothicaires parfois sous forme de laudanum (mélangé à du vin) ou simplement fumée pour soigner différents maux, allant des douleurs physiques sévères aux crampes menstruelles. Avec l’arrivée des immigrants chinois toutefois, l’opium commença à devenir une drogue à usage récréatif, qui inquiétait les autorités de par ses effets dépresseurs et de nombreuses mesures furent prises afin d’en contrer la consommation.
Plusieurs grands auteurs britanniques eurent par ailleurs une dépendance marquée pour cette drogue, comme Charles Dickens ou le poète John Keats.
Vincent Van Gogh et l’absinthe
Photo: Vincent van Gogh, autoportrait, août 1889
Le peintre néerlandais (1853-1890), comme plusieurs artistes du 19e siècle par ailleurs (pensons entre autres à Rimbaud ou Toulouse Lautrec), était un grand consommateur d’absinthe, qu’il avait découverte alors qu’il vivait à Paris. Serait-elle en partie responsable pour ses coups dit de folie?
Photo: Viktor Oliva, « Le buveur d’absinthe », 1889-1901
Extraite de la plante d’absinthe, cette boisson distillée était très populaire dans les cafés de Paris, où les artistes et écrivains réinventaient le monde grâce à ses effets grisants. En raison de sa couleur verte, elle était surnommée « Fée verte » et les fins de journée dans les cafés (entre 17 et 19 heures), finirent aussi par être appelées « l’heure verte ».
Al Capone et la cocaïne
Photo: Al Capone
Si le célèbre gangster américain (1899-1947) est surtout associé au commerce illégal de l’alcool à l’époque de la Prohibition, sa fortune colossale acquise par ses activités commerciales lui a permis de consommer une drogue nouvelle aux États-Unis et très dispendieuse dans les années 1920-1930: la cocaïne.
Photo: Cocaïne
Ce dérivé de la plante de coca n’a été découvert que vers la fin du 19e siècle et a eu parmi ses premiers consommateurs nul autre que Sigmund Freud. À l’instar de l’opium, cette drogue fut importée aux États-Unis afin d’être utilisée comme médicament, mais ses effets euphorisants ont fait très rapidement des adeptes chez les hommes riches du début du 20e siècle. Al Capone en fut dépendant au point où à sa mort, son septum nasal était endommagé.
Édith Piaf et la morphine
Photo: Édith Piaf
La grande dame de la chanson française (1915-1963) a souffert une partie de sa vie de polyarthrite aigue, aggravée par deux accidents de voiture. Pour soulager ses douleurs, elle s’est ainsi vu prescrire de la morphine, qu’elle se mit à consommer à fortes doses après le décès de son amoureux, le boxeur Marcel Cerdan, dans un accident d’avion.
Photo: Morphine
Au cours des années, sa dépendance à cet anti-douleur, jumelé à une forte consommation d’alcool, a considérablement nui à son état de santé général et occasionnellement à sa carrière. En 1961, elle est parvenue à chanter à l’Olympia uniquement grâce à une forte perfusion de morphine, sa polyarthrite la faisant trop souffrir et l’empêchant même de se tenir debout.
Adolf Hitler et la métamphétamine
Photo: Adolph Hitler
Adolf Hitler (1889-1945) a consommé un impressionnant cocktail de drogues au cours de sa vie, comme l’a révélé un dossier militaire américain l’an dernier. Parmi les drogues qu’il consommait se trouvait une nouvelle drogue de synthèse utilisée pour aider les soldats allemands à rester éveillés: la métamphétamine.
Photo: Contenant de Pervitin datant de 1940 sur lequel on peut y lire « Accroît la vigilance et maintient l’état d’éveil. À consommer seulement de temps à autre. »
Les soldats du IIIe Reich et Adolf Hitler lui-même consommaient cette drogue sous forme de comprimés et appelaient ce « médicament » du Pervitin. Hitler a donc été un consommateur de l’ancêtre du Adolf Hitler
Evelyne Ferron Spécialisée en histoire ancienne,
Le fléau des amphétamine nommé vulgairement « speed » ne date pas d’aujourd’hui….. Ecstasy également… La guerre et ses dommages (dopages) collatéraux que certains diraient..
je n’ai jamais essayer aucune drogue (sauf les médicaments prescrit 😉 ) même pas un joint, c’est quelque chose que je n’ai pas vraiment été attiré
Nous sommes en public.. ^^
Réellement, j’ai touché dans ma jeunesse à plusieurs drogues malheureusement….
je touche au cannabis en fin de soirée hors du web quand mes douleurs sont trop intenses, cela me relaxe et les douleurs se dissipent du cou et du dos.. Je me suis sevré du « cocktail Molotov » car je n’aie plus de suivis depuis 2007 ( mon doc a fait un ACV et personne ne l’a remplacé.)
Rien de chimique, je sais ou ça pousse et comment c’est cultivé.
Je ne dis pas que c’est bien et bon mais ça fonctionne pour mes besoins…
Les drogues dites dures me répugnent, J’ai des bonnes connaissances qui en sont décédés sans que l’on soupçonne qu’ils en consommaient….
L’alcool = Une drogue parfois !