Un des parcours scolaire le plus dangereux du monde?


 

Nos enfants qui se rendent à l’école, ne risquent pas leur vie à tous les jours. Bien sûr, il peut arriver des accidents, mais généralement, c’est assez sécuritaire. Ce qui n’est pas le cas dans certains endroits à travers le monde. Pour avoir une éducation, des enfants doivent apprendre très jeunes à affronter les dangers naturels qui se présentent devant eux, comme c’est enfants au Népal
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Un des parcours scolaire le plus dangereux du monde?

 

Le Saviez-Vous ► Réparation de voitures : 4 arnaques fréquentes des mécaniciens


 

Certains garagistes profitent de l’ignorance des propriétaires d’automobile pour proposer des réparations ou  par soi-disant par mesure de prévention et ainsi augmenté la facture du client
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  Réparation de voitures : 4 arnaques fréquentes des mécaniciens

 

Évitez de payer inutilement au garage pour un service dont votre auto n’a pas vraiment besoin. Avant de passer au garage pour faire réparer votre automobile, assurez-vous de prendre note des arnaques des mécaniciens les plus répandues. Voici les quatre réparations automobiles qu’il vaut mieux fuir.

Arnaque de mécanicien #1: Rinçage du moteur

photo: Shutterstock

Les visites au mécanicien sont rarement agréables. D’abord, parce que les coûts associés aux réparations sont souvent dispendieuses. Ensuite, parce que durant une inspection, le mécanicien peut soulever de nombreuses failles mécaniques, dûes à un entretien inadéquat de votre auto, peut-il laisser entendre. Mais attention, ne prenez pas chacune de ces recommandations pour des vérités absolues. Certaines investissements suggérés par un mécanicien s’avèrent, en réalité, inutiles.

Voici un premier exemple d’une suggestion courante proposée par un mécanicien : le rinçage du moteur. Ne vous laissez pas embobiner : n’acceptez pas un rinçage moteur que si vous conduisez votre voiture depuis plusieurs années et si vous avez remarqué une accumulation de matière graisseuse sous le bouchon du réservoir d’huile de votre auto. Si un mécanicien vous dit qu’il doit effectuer un rinçage moteur parce que votre huile est sale, il ment.

Arnaque de mécanicien #2: Nettoyage des injecteurs

SuivantCrédits photo: Shutterstock

Les injecteurs de carburant doivent être nettoyés, mais seulement s’ils comptent bien des kilomètres (c’est-à-dire 100 000 ou plus). Si le mécanicien vous dit que les injecteurs de votre automobile ayant 20 000 km sont répugnants et bien, ne le croyez pas. Toutefois, si vous soupçonnez bel et bien qu’il pourrait y avoir un problème avec vos injecteurs de carburant, par mesure de précaution, ajoutez du nettoyant à injecteurs dans votre réservoir de carburant lors de votre prochain plein d’essence. Autrement, si vous achetez de l’essence de bonne qualité et que votre voiture est plutôt neuve, il n’est probablement pas nécessaire de nettoyer vos injecteurs.

 

Arnaque de mécanicien #3: Appareils pour économiser de l’essence

Crédits photo: Shutterstock

C’est malheureux, mais les appareils que votre mécanicien tente de vous vendre pour économiser de l’essence ne fonctionnent pas. Point final. Pour économiser de l’essence, accélérez progressivement, évitez de freiner inutilement, videz le coffre de votre automobile des choses inutiles et apprenez à rouler de façon efficace.

Arnaque de mécanicien #4: Vidange de l’huile de la boîte de vitesse

photo: Shutterstock

Nul besoin d’y penser avant que l’odomètre de votre auto n’ait atteint les 100 000 kilomètres, puisque la plupart des véhicules ont des filtres qui permettent au liquide de transmission de circuler librement.

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Société de Cupcakes


 Je n’ai pas suivi le gala des Oscars, mais juste entrevue aux nouvelles télévisées et les gros titres sur Internet à travers les médias dont Leonardo DiCaprio qui a eu enfin son Oscar, mais aussi un prix sur une femme qui était totalement différente des autres femmes par son allure, son accoutrement et sa démarche. J’avoue avoir été choquée par les commentaires négatifs qui pour moi était ouvertement sur son aspect, alors qu’elle a mérité son trophée par son travail. Cela démontre bien que l’apparence quoi qu’on en dise est le premier jugement des gens artificiels et des jaloux. Bref, ce genre de soirée, est plus un message de hypocrisie qu’autre chose
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Société de Cupcakes

 

MARIO GIRARDLA PRESSE

Connaissez-vous Jenny Beavan ? Depuis le gala des Oscars de dimanche dernier, son nom a maintenant une résonance auprès du grand public. Pas à cause du trophée qu’elle a remporté dans la catégorie des meilleurs costumes, mais pour le look qu’elle affichait lors de cette soirée qui sent bon le Chanel No 5 et la conformité.

Jenny Beavan a réalisé les fabuleux costumes du film Mad Max : Fury Road. Lorsqu’elle a été nommée, elle est montée sur scène avec comme habillement un jeans provenant de Marks & Spencer, un blouson en faux cuir et une écharpe autour du cou. Ronde et d’allure garçonne, Jenny Beavan n’a pas eu envie d’une robe de princesse d’un grand couturier, d’autant plus qu’on prête gratuitement ces robes aux actrices visibles, pas aux nommées de l’ombre.

Bref, sa montée sur scène a surpris plusieurs spectateurs dans la salle. Sur une vidéo (vue par quatre millions de personnes) qui circule depuis lundi, certains hommes (dont le réalisateur Alejandro González Iñárritu) ne cachent pas leur surprise, l’air de dire : « Mais d’où sort-elle celle-là ? »

Qu’est-ce qui a le plus choqué, croyez-vous ? Le fait qu’elle soit ronde ? Qu’elle ait une démarche masculine ? Qu’elle soit d’âge mûr (elle a 65 ans) ? Qu’elle ne porte pas une robe de gala ? Le blogueur du réputé The Guardian posait cette question :

« Sont-ils choqués qu’une Britannique d’âge mûr ait décidé de ne pas massacrer son corps au nom d’un idéal hollywoodien inatteignable ? »

La réponse est toute simple : Jenny Beavan s’est attiré les foudres, car elle ne correspondait pas du tout aux normes.

Cette femme qui passe le plus clair de son temps à imaginer et concevoir des costumes n’aime pas les robes de gala. C’est son droit le plus strict. « Je voulais être à l’aise », a-t-elle simplement dit aux journalistes qui l’ont interrogée dans les coulisses.

La réputation de Jenny Beavan n’est plus à faire. Elle a été sélectionnée 10 fois aux Oscars. Cette spécialiste des films d’époque a remporté son premier Oscar en 1986 pour le film A Room with a View de James Ivory. Il y a quelques semaines, elle a remporté un prix BAFTA pour les mêmes raisons que l’Oscar de dimanche.

Elle est montée sur scène habillée en « SDF », comme l’a écrit sur Twitter le cinéaste Stephen Fry. Attaqué de toutes parts, le cinéaste a fermé son compte Twitter peu de temps après.

La réaction face au look de Jenny Beavan en dit long sur notre difficulté à accepter ceux qui refusent d’entrer dans un moule. Les exemples de cela sont aussi variés que faciles à trouver.

Depuis le début de la semaine, on a beaucoup reproché à la ministre Lise Thériault d’avoir dit qu’elle n’était pas féministe. Quelle honte y a-t-il à dire qu’on est féministe ? ont répliqué certains observateurs. Aucune en effet. Mais il n’y a aucune obligation à le dire non plus. Si Lise Thériault n’a pas envie de se coller l’étiquette de féministe dans le front, c’est son choix. Elle, mieux que quiconque, connaît ses réalisations et ses valeurs.

Il y a autour de moi des femmes qui ne se sont jamais autoproclamées féministes, mais qui, dans leur vie personnelle et professionnelle de tous les jours, font des gestes plus revendicateurs et symboliques que plusieurs féministes bien en vue.

Il faut se méfier de la conformité comme de la peste. Je sais, c’est rassurant pour certains. Mais une société n’est pas un moule à petits gâteaux. Alors, si vous gagnez un Oscar un jour, de grâce, refusez de faire le cupcake.

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Retour sur terre après un an dans l’espace


Un an dans l’espace vivre dans un endroit restreint dans un ciel infiniment grand pour des expériences en vue d’envoyer des personnes vers Mars. Maintenant sur terre, d’autres tests sont nécessaires pour voir comment l’espace peut avoir les effets d’un si long séjour
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Retour sur terre après un an dans l’espace

 

Les trois astronautes quelques minutes après le retour sur terre.

Les trois astronautes quelques minutes après le retour sur terre.   PHOTO : REUTERS

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE ET ASSOCIATED PRESS

Trois astronautes se sont posés sur les steppes du Kazakhstan à bord d’une capsule Soyouz après un séjour dans la Station spatiale internationale (SSI).

L’Américain Scott Kelly, 52 ans, et le Russe Mikhaïl Kornienko, 55 ans, y ont passé pas moins de 340 jours afin de mener des expériences en vue de futurs périples vers Mars.

L'astronaute Scott Kelly esquisse un sourire lors de son retour sur terre.

L’astronaute Scott Kelly esquisse un sourire lors de son retour sur terre.   PHOTO : REUTERS

Leur mission, entamée en mars dernier, est considérée comme l’une des étapes préparatoires importantes en vue de cet éventuel voyage.

Les deux hommes ont parcouru près de 232 millions de kilomètres dans l’espace, complété 5440 orbites autour de la Terre et assisté à 10 880 levers et couchers de soleil orbitaux.

La capsule Soyouz était pilotée par le cosmonaute russe Sergeï Volkoff, qui était dans l’espace depuis six mois.

Le Russe Mikhaïl Kornienko quelques instants après l'atterrissage.

Le Russe Mikhaïl Kornienko quelques instants après l’atterrissage.   PHOTO : REUTERS

MM. Kelly et Kornienko seront maintenant soumis à de multiples examens médicaux.

Pendant leur long séjour dans la SSI, les deux hommes ont aussi été soumis régulièrement à des examens médicaux ainsi qu’à une batterie de tests et d’analyses pour étudier les effets à long terme de la microgravité sur l’organisme humain.

Sergeï Volkoff était dans l'espace depuis six mois.

Sergeï Volkoff était dans l’espace depuis six mois.   PHOTO : REUTERS

D’autres séjours d’un an dans l’espace sont prévus avant de lancer la conquête de Mars dans les années 2030. La radiation sera un défi d’envergure, tout comme l’endurance du corps et de l’esprit pendant un périple de 2,5 ans.

Le frère jumeau identique de Scott Kelly, l’astronaute à la retraite Mark Kelly, s’était offert comme cobaye pour permettre aux chercheurs d’étudier les différences entre les deux hommes, un sur Terre et l’autre dans l’espace.

L’Américain Kelly affirme qu’il aurait pu rester un an de plus en orbite, mais avoue qu’il a bien hâte de retrouver sa famille et ses amis.

Ce qu’il lui a le plus manqué? L’absence d’eau courante, qui rend les choses difficiles concernant par exemple l’hygiène corporelle.

C’est un peu comme si j’avais passé un an à camper dans les bois. Scott Kelly

Le saviez-vous?
En microgravité, les gouttes d’eau flottent dans l’air et, au contact du corps, se collent fermement à la peau, ce qui rend très difficile de prendre une douche. Les astronautes font donc leur toilette avec des éponges humides.

Scott Kelly compte donc sauter dans sa piscine dès qu’il arrivera chez lui, à Houston, au Texas.

Le record absolu du plus long séjour unique dans l’espace revient au Russe Valeri Poliakov, resté plus de 14 mois d’affilée (437 jours précisément) à bord de l’ancienne station spatiale Mir en 1994 et 1995.

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Malawi: une foule brûle vives sept personnes soupçonnées de sorcellerie


S’il y a un endroit qu’il n’est pas bon d’être albinos, c’est bien au Malawi. Des gens croient à la sorcellerie et d’autres veulent se débarrasser des sorciers qui font le trafic d’os, un peu comme au temps du Moyen-âge au temps de la chasse aux sorcières
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Malawi: une foule brûle vives sept personnes soupçonnées de sorcellerie

 

Samuel Mluge, au centre, est albinos et se... (Photo Guillaume Bonn, archives The New York Times)

Samuel Mluge, au centre, est albinos et se sent continuellement menacé. Il circule ici en Tanzanie où, tout comme au Malawi, des albinos sont tués pour marchander des parties de leurs corps. En 2008, année où la photo a été prise, 19 albinos ont été tués en Tanzanie.

PHOTO GUILLAUME BONN, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Agence France-Presse
BLANTYRE

 

Une foule a brûlé vives au Malawi sept personnes soupçonnées de trafic d’os humains, souvent utilisés dans des pratiques de sorcellerie, a déclaré mercredi la police.

Les victimes «ont été trouvées en possession d’os humains et la foule a décidé de les brûler» avec de l’essence, mardi, dans le district de Nsanje, dans le sud du Malawi, a expliqué à l’AFP un responsable de la police, Kirdy Kaunga.

Selon un chef local, Tengani (un seul nom, NDLR), des villageois ont commencé à avoir des soupçons en observant les faits et gestes de l’une des sept personnes qui portait un sac contenant des os.

«L’homme a été poursuivi et arrêté», a expliqué Tengani à l’AFP. «Il aurait confirmé que son sac contenait des os humains et c’est à ce moment-là que la foule a commencé à se rassembler et à brûler un par un» les sept personnes soupçonnées.

La police n’a procédé à aucune arrestation. Elle a remis les corps à la morgue d’un hôpital local, où ils attendaient d’être identifiés par des proches.

La police a ouvert une enquête pour «déterminer l’origine des os et s’ils appartenaient à un albinos», a précisé à l’AFP le porte-parole de la police dans la région, James Kadazera, alors que le Malawi connaît une recrudescence des assassinats et enlèvements d’albinos.

«Nous devons aussi savoir qui a brûlé ces gens et pourquoi ils se sont fait justice eux-mêmes», a-t-il ajouté, précisant que certaines victimes étaient «complètement défigurées».

Depuis le début des attaques en 2015, six albinos ont été tués, selon les autorités malawites, et neuf selon l’ONU. Une dizaine de personnes soupçonnées d’assassinat, d’enlèvement ou de trafic d’os humains ont également été arrêtées depuis décembre dans ce petit pays pauvre d’Afrique australe.

«Il y a constamment des exhumations de corps d’albinos pour leur os», ont précisé les autorités locales.

Le Malawi a lancé une enquête pour déterminer les raisons des meurtres d’albinos, mais les résultats n’ont pas encore été communiqués.

Dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, les membres et os d’albinos sont utilisés pour des rituels censés apporter richesse et pouvoir.

L’albinisme, maladie génétique héréditaire qui se traduit par une absence de pigmentation dans la peau, le système pileux et l’iris des yeux, touche environ une personne sur 1200 au Malawi.

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Des virus mangeurs de bactéries résistantes lui sauvent la vie


Dans certains cas, les antibiotiques ne sont plus aussi efficaces qu’avant. Alors qu’avant les antibiotiques, il y avait pour certaines infections un traitement plus naturel faisant appel au virus mangeur de bactéries. Mais les laboratoires ne sont pas intéressés étudier cette voie vue qu’on ne peut breveter ces virus, mais en France, on commence à examiner cette solution
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Des virus mangeurs de bactéries résistantes lui sauvent la vie

 

En novembre dernier, l'Organisation mondiale de la santé... (PHOTO VANO SHLAMOV, ARCHIVES AFP)

En novembre dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que si rien n’était fait pour éviter le mauvais usage des antibiotiques ou trouver de nouvelles molécules, le monde allait se diriger vers «une ère post-antibiotique, dans lequel les infections courantes pourront recommencer à tuer».

PHOTO VANO SHLAMOV, ARCHIVES AFP

 

ELISABETH ZINGG
Agence France-Presse
Paris

Après 49 interventions et une infection nosocomiale résistante aux traitements qui ne lui laissait que l’amputation comme perspective, Christophe, qui a craint pour sa vie, a réussi à sauver sa jambe grâce à une méthode oubliée depuis l’avènement des antibiotiques: des virus mangeurs de bactéries.

Pour aboutir à ce résultat, le Français Christophe Novou, dit Picot, 47 ans, a dû se rendre en Géorgie, l’un des très rares pays de l’ex-bloc soviétique où la phagothérapie est encore proposée.

Depuis une quinzaine d’années, cette thérapie ancienne fait pourtant l’objet d’un regain d’intérêt dans des pays comme les États-Unis, la Belgique ou la France, parallèlement au développement de l’antibiorésistance, c’est-à-dire la résistance croissante des microbes aux antibiotiques, un défi à l’échelle de la planète.

En novembre dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que si rien n’était fait pour éviter le mauvais usage des antibiotiques ou trouver de nouvelles molécules, le monde allait se diriger vers «une ère post-antibiotique, dans lequel les infections courantes pourront recommencer à tuer».

«La phagothérapie pourrait être utilisée dans les infections qui touchent les os et les articulations, mais également dans d’autres infections, urinaires, pulmonaires, oculaires», relève le Dr Alain Dublanchet, l’un des pionniers de la réintroduction de cette thérapie en France qui a participé à un colloque sur ce thème récemment à Paris.

Découverte pendant la Première Guerre mondiale et développée dans les années 20 et 30, la phagothérapie est basée sur l’utilisation de virus mangeurs de bactéries (ou phages) qu’on trouve en très grande quantité dans la nature (eaux usées notamment) ou dans le corps humain (dans l’intestin, par exemple).

Ces virus ont une activité plus limitée que les antibiotiques, ne détruisant que certaines souches d’une bactérie, mais ne provoquent pratiquement jamais d’effets secondaires graves dans l’organisme soigné, indique le Dr Dublanchet qui précise avoir «guéri» une quinzaine de patients au total ces dernières années.

Le traitement est généralement court (deux à trois semaines) et nettement moins onéreux que les antibiotiques.

Les labos peu intéressés

Mais le développement de la phagothérapie se heurte au manque d’intérêt des grands laboratoires parce que les phages sont issus de la nature et donc «non brevetables».

«Les laboratoires ont abandonné ce centre d’intérêt parce que le retour sur investissement est jugé trop faible», note l’infectiologue Jean Carlet, consultant à l’OMS.

Quelques start-ups commencent néanmoins à s’intéresser à ces bactériophages, classés comme des médicaments par l’Union européenne (UE) depuis 2011.

Mais aucun phage n’est encore autorisé chez l’homme en raison notamment de la nécessité de procéder à des essais cliniques «qui peuvent prendre de nombreuses années et qui coûtent cher», rappelle le Dr Jean-Paul Pirnay, de l’hôpital militaire Reine Astrid à Bruxelles, l’un des rares établissements qui travaillent sur la phagothérapie en dehors de l’ex-bloc soviétique.

Aux États-Unis, les seuls phages commercialisés actuellement sont destinés à protéger les aliments contre des infections bactériennes.

L’UE a lancé en 2013 un premier projet dans ce domaine, baptisé «Phagoburn» pour tester des phages contre des bactéries résistantes s’attaquant aux plaies de grands brûlés. Douze patients au total, originaires de France, Belgique et Suisse, doivent participer à l’essai.

Sans en attendre les résultats, l’agence française du médicament ANSM a donné sa première autorisation de traitement à titre compassionnel en novembre dernier pour un brûlé grave.

«Si je ne m’étais pas battu, je ne serai plus là», note de son côté Christophe Novou qui a déboursé environ 8000 euros au total en 2013 pour se faire soigner à Tbilissi.

Des dizaines, voire des centaines d’autres Français ont eux aussi tenté leur chance.

«La plupart sont revenus améliorés, mais il faut souvent faire de la chirurgie», précise le Dr Dublanchet.

Pour l’infectiologue, aujourd’hui à la retraite, «il n’est pas question  de remplacer l’antibiothérapie par la phagothérapie, mais de les associer».

Il plaide également la prudence en ce qui concerne l’impact éventuel d’une phagothérapie à grande échelle sur l’environnement.

«On risque de changer l’environnement global de la chaîne de la vie», avertit-il.

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Un premier «anticafé» à Montréal


Un concept de café différent en Amérique du Nord que je trouve personnellement très intéressant.
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Un premier «anticafé» à Montréal

 

Un café où les clients ne paient que pour le temps qu’ils y passent, plutôt que pour leurs consommations, est ouvert depuis quelques mois à Montréal. La philosophie derrière ce concept importé d’Europe, et baptisé «anticafé», est de favoriser les échanges entre les clients.

Un texte de Bouchra Ouatik

L’Anticafé, installé au centre-ville de Montréal depuis octobre dernier, s’inspire d’un concept qui a vu le jour en Russie il y a quelques années, sous le nom de «tsiferblat», un terme russe pour désigner un cadran. Des «anticafés» existent dans plusieurs villes d’Europe, notamment à Paris et à Londres. Cependant, celui de Montréal est le premier en Amérique du Nord.

Ce type d’établissement offre le café, le thé et des collations gratuitement à ses clients. Cependant, il leur facture chaque heure passée. À l’Anticafé de Montréal, les clients doivent débourser de 2 à 3 $ par heure pour s’y installer, ou 9 $ pour une journée complète.

Autre différence, les clients doivent se servir eux-mêmes et faire leur vaisselle avant de quitter les lieux. Ils peuvent également y apporter leur propre nourriture.

«Le concept, c’est comme si vous étiez à la maison, mais avec des colocataires.»
— David Chevrier, gestionnaire de l’Anticafé

Entre le bureau et la boutique

Contrairement aux cafés traditionnels, l’Anticafé n’a pas de permis de restauration, mais se définit plutôt comme une boutique, car les toiles exposées sur les murs sont à vendre, tout comme les meubles.

«C’est un espace entre le bureau et la boutique», indique un des gestionnaires, David Chevrier.

La philosophie des anticafés est de favoriser les rencontres.

«On avait beaucoup de groupes qui venaient dans les deux premiers mois, pour échanger, pour des groupes linguistiques, des gens qui venaient se rencontrer pour jouer aux échecs», dit David Chevrier.

L’endroit, qui occupe deux étages, est particulièrement populaire auprès des étudiants et des travailleurs autonomes.

Une des clientes, Audeline Granger, a choisi ce lieu pour y écrire un livre.

«Je suis très flâneuse et pour écrire, souvent, dans les cafés des grandes chaînes, on a besoin d’avoir une consommation à l’heure, explique-t-elle. Ils n’aiment pas vraiment les gens qui flânent et on les comprend, parce qu’ils ont de très petits locaux.»

À l’instar des espaces de travail partagé, le café propose aussi des abonnements mensuels pour les travailleurs autonomes qui veulent en faire leur bureau.

Des entreprises sont également attirées par l’endroit. Un groupe d’employés de l’agence de publicité Cossette a décidé d’y réserver une salle pour y tenir une réunion.

«Comme on est en publicité, on essaie toujours de se renouveler et d’avoir des endroits inusités pour éveiller la créativité», explique Marie-Claude Lachance, vice-présidente services-conseils chez Cossette.

Le gestionnaire de l’établissement, David Chevrier, assure que le modèle d’affaires est rentable.

«Le coût du café et des biscuits, ce n’est pas quelque chose qui coûte très cher, c’est pour ça qu’on peut se permettre de ne pas charger cher», explique-t-il.

Les propriétaires envisagent d’ouvrir une demi-douzaine d’autres établissements du genre dans la grande région de Montréal au cours des prochains mois.

http://quebec.huffingtonpost.ca/