Le manque de mémoire à court terme n’est pas seulement dû au manque de sommeil, aux hormones …. La mémoire à court terme serait aussi influencée par les saisons
Nuage
Cerveau : nos facultés intellectuelles varient avec les saisons
Auteur: Elena Bizzotto
Des chercheurs belges ont observé une différence des niveaux d’attention et de mémoire à court terme au fil d’une année. Des résultats qui ne seraient liés ni à notre sommeil, ni à nos hormones.
Notre humeur n’est pas la même au gré des saisons, nous l’avons tous remarqué, mais qu’en est-il de nos fonctions cognitives ? D’après une étude menée par des chercheurs de l’université de Liège, en Belgique, notre attention et notre mémoire ne sont pas au même niveau toute l’année. Dans la revue américaine PNAS, l’équipe explique avoir mesuré l’activité des fonctions cérébrales de 28 volontaires, tous âgés d’environ 20 ans, à différents moments de l’année.
Au cours de chaque période d’essai, les participants ont passé cinq jours dans le laboratoire, sans lumière du jour et sans internet, afin de perdre tout repère saisonnier. A la fin de ces cinq jours, les scientifiques ont mesuré leur attention et leur mémoire à court terme à l’aide de tests pratiques et de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle. Les résultats sont restés bons et constants pour tous les sujets, à tout moment de l’année.
Compenser ses niveaux d’activité
Pourtant, « les ressources cérébrales utilisées pour réaliser les tests changeaient en fonction de la saison », indiquent les chercheurs.
D’après leurs observations, pour la tâche attentionnelle, l’activité cérébrale maximale est atteinte en juin, près du solstice d’été, alors que le niveau est à son plus bas près du solstice d’hiver.
La mémoire à court terme, elle, serait à son maximum en automne et à son minimum au moment de l’équinoxe de printemps. En compensant leurs activités, ces deux facultés cognitives permettent de donner des bons résultats toute l’année.
« Des analyses supplémentaires montrent que ces résultats ne sont pas liés à des variations dans des mesures neurophysiologiques du niveau d’éveil, de la qualité du sommeil ou des variations endocrines du niveau de mélatonine », ajoutent les auteurs de l’étude.
Nous pouvons désormais expliquer à notre chef que ce n’est pas de notre faute si nous avons oublié une tâche importante en mars dernier !
Je ne pensais pas que les saisons pouvaient nous influencer à ce point… Hé oui encore neige et pluie… Il faut être tellement prudent, c’est glacé partout… Bise et bon vendredi tout plein de douceur!