Des fois la beauté d’anciens monuments, des édifices est causé par des phénomènes inattendu. Pétra doit sa couleur par des bactéries qui a donné sa couleur sur les roches qui ont été utilisées pour construire cette architecture unique
Nuage
D’où viennent les motifs colorés de Pétra ?
Des volutes colorées faites d’oxyde de fer ornent les temples de grès de Pétra, une ville caravanière sculptée dans des falaises, entre la mer Rouge et la mer Morte. © Annie Griffiths
Pétra, capitale de l’ancien royaume nabatéen et florissant carrefour commercial de 400 av. J.-C. à 106 apr. J.-C., est surnommée « la cité rose-rouge » à cause du grès coloré dans lequel sont sculptés ses édifices.
Les volutes des rochers fascinent les visiteurs de ce spectaculaire site de Jordanie, mais leur origine n’a rien de poétique : il s’agit d’un produit de déchet.
Une équipe dirigée par David B. Loope, de l’université du Nebraska, a étudié la roche, datée à environ 500 millions d’années. Elle a découvert que les processus responsables des motifs sont plus récents, sans doute moins de 60 millions d’années.
Les mouvements des plaques tectoniques qui ont ouvert la mer Rouge et le golfe d’Aqaba ont donné naissance aux montagnes du sud de la Jordanie. Ce soulèvement a fracturé le grès, permettant à l’eau souterraine, riche en oxygène et alimentée par la pluie, de pénétrer dans la roche poreuse. Alors que la plupart des formes de vie terrestre sont dépendantes du soleil, les microbes charriés par l’eau ou en dormance dans le grès ont puisé leur énergie et leur carbone dans la métabolisation de la sidérite – un minerai composé de carbonate de fer dispersé çà et là dans la roche, et stable uniquement dans des conditions anaérobies.
L’oxygène a permis aux microbes de dissoudre la sidérite et de précipiter l’oxyde de fer sous forme de déchets, en dessinant des traînées colorées.
Par Karen Gunn
C’est vrai que c’est un endroit magnifique.