La non-violence


Il y a eu des cas dans l’histoire de l’homme qui a prouvé que la parole est meilleure qu’un arme pour se défendre. La non-violence, ne fait pas de blessure et peut rallier des peuples entre eux malgré les différences
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La non-violence

 

“La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit.”

Martin Luther King

Le Saviez-Vous ►16 techniques de torture : ils en avaient de l’idée au Moyen-Âge !


Une autre série de supplices pour les condamnés à mort. C’est incroyable comment l’être humain au nom d’une justice jugeait bon de les massacrer de la pire manière
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16 techniques de torture : ils en avaient de l’idée au Moyen-Âge !

 

« Comment faire souffrir le plus efficacement et le plus lentement possible un accusé » ?

Telle était l’une des questions centrales que se posaient moult bourreaux, affiliés civils à la justice et autres membres du clergé rattachés au secteur judiciaire.

Utilisée au Moyen-Âge comme procédé infaillible pour connaître la vérité de manière « rationnelle » (agissements sur le physique), la torture a profité de l’ingéniosité technologique de l’homme… et de ses personnalités sadiques.

De la sorcellerie au crime de lèse-majesté (atteintes au souverain quelles qu’elles soient), il était vital de châtier dans les règles de l’art, dans l’espoir d’un repentir sincère !

Voici 16 techniques de torture qu’on ne souhaiterait même pas à nos pires ennemis…

1. La cage

La personne était enfermée dans une cage en forme de corps humain. Elle était ensuite hissée dans les airs à la vue de tous, jusqu’à la mort du supplicié. Si les corbeaux n’arrivaient pas avant…

2. Le berceau de Judas

Il porte bien son nom. Technique prisée lors du temps de l’Inquisition (entre les 12ème et 14ème siècles), le condamné était tiré vers le haut et placé « assis » au niveau de la pointe (sur l’anus ou le vagin). Puis la personne était descendue lentement, son orifice s’écartant de plus en plus. Pour accentuer la douleur, rien de plus facile que de remonter le supplicié quelque peu, avant de le refaire tomber lourdement…

3. La scie

Suspendue par les pieds, le bourreau sciait lentement la victime à partir de l’entrejambe. La position permettait au sang de se concentrer vers la tête. Ainsi la victime restait le plus longtemps possible en vie et conscient.

4. L’écartèlement

Avec l’aide de chevaux, c’était un moyen d’exécution pour les crimes graves : les membres (bras et jambes) étant littéralement arrachés sous le coup de la puissance et de la rapidité de chevaux lancés simultanément au galop. Également torture judiciaire, les chevalets étaient customisés à l’envie des bourreaux. Exemple : il pouvait y avoir des lames au niveau du dos pour une plus grande efficacité.

5. Le briseur de genou

Le genou était placé entre les deux barres en bois munies de gros piques. Il ne restait plus qu’à serrer, et serrer… et clac.

6. L’âne espagnol

Les victimes étaient placées nues sur la pointe triangulaire. Puis des poids étaient attachés aux chevilles. Pendant plusieurs jours, la victime était lentement sectionnée en deux…

7. La poire d’angoisse

C’est une boule qui s’élargit grâce à une vis. Elle était utilisée pour punir les homosexuels, les femmes soupçonnées d’avoir couché avec le diable, les menteurs et les blasphémateurs. Insérée dans les orifices, je ne vous fais pas un dessin quant à la suite de ce qu’il se passait…

8. La fourchette de l’hérétique

Utilisée pendant la Renaissance, elle était attachée au cou du condamné. Chaque extrémité était placée au niveau du cou et du sternum. Après avoir attaché la personne debout, le petit outil très ingénieux permettait de priver son porteur du sommeil.

9. Le supplice du rat

La torture de base. Un seau retourné sur le ventre du supplicié, un rat retenu captif dessous. Il ne reste plus qu’à chauffer intensément l’objet. Paniquée, la « petite » bestiole creusait le ventre de la personne à grands coups de griffes et de dents pour essayer de s’en sortir.

10. L’araignée espagnole

Inventé pour les femmes, ce charmant ustensile était chauffé à blanc puis fixé sur la chair au niveau des seins. Si la poitrine n’était pas violemment arrachée par le bourreau, la victime était suspendue au plafond. Sous leur poids, la peau s’étirait… augmentant le saignement. Bref.

11. La manivelle intestinale

Une petite incision au niveau de l’abdomen, un crochet positionné sur l’intestin grêle, une corde, une manivelle… et le tour est joué ! Il n’y a plus qu’à éviscérer centimètre par centimètre. Sachant qu’on peut faire sortir de 3 à 6 mètres de ces charmants boudins que nous avons dans le bide…

12. La torture par l’eau

Tout de suite, on pense à ce cher Jacquard (Christian Clavier, dans « Les Visiteurs »). Le condamné, allongé, était forcé de boire une énorme quantité d’eau. Selon la gravité des actes et de la sentence, de 6 à 12 litres d’eau étaient utilisés.

13. L’empalement

Le concept : forcer une personne à « s’asseoir » sur un pieu large et long. Ensuite mise à la verticale, la victime descend petit à petit le long de la barre à cause de son poids. Plusieurs jours étaient parfois nécessaires pour voir la victime succomber.

14. L’écraseur de tête

Il fait mot pour mot ce que son nom en dit, sobrement. Les dents y passaient en premier, suivies des yeux et du cerveau…

15. L’arracheur de langue

De la taille d’une pince ou d’un sécateur, ses lames n’étaient pas coupantes. En revanche, elles permettaient d’attraper fermement une langue. Un coup sec de la part du bourreau et vous vous retrouviez muet

16. Le supplice de la roue

Le condamné à mort, après avoir eu les membres et la poitrine brisés, restait exposé sur une roue jusqu’à ce que mort s’ensuive. Sentence réservée aux hommes. Un peu de galanterie quand même, dans ce monde de brutes.

http://www.demotivateur.fr/

Sans bras ni jambes, il réalise son rêve de traverser l’Asie du Sud-Est


Voilà un autre bel exemple de l’attitude positive. Malgré les obstacles physiques rien ne l’a arrêter à suivre son rêve de voyager.
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Sans bras ni jambes, il réalise son rêve de traverser l’Asie du Sud-Est

 

Chris Koch, qui est né sans bras ni jambes, a traversé l'Asie du Sud-Est.

Chris Koch, qui est né sans bras ni jambes, a traversé l’Asie du Sud-Est.

Photo: Capture Youtube

JUST DO IT – On peut être né sans bras ni jambes et réaliser ses rêves les plus fous. C’est le message que porte Chris Koch, qui a traversé l’Asie du Sud-Est durant six semaines sur son skateboard. Les photos de ce périple sont fascinantes.

Rien n’arrête Chris Koch. Pas même l’océan indien, l’Himalaya ou son handicap. Pourtant, pour ce Canadien né il y a trente-six ans sans bras ni jambes, voyager pourrait s’avérer impossible. Il a pourtant traversé l’année dernière le Cambodge, la Thaïlande et le Népal sur sa planche à roulettes.

Un message d’espoir

Conférencier international, Chris Koch est un habitué des trajets en avion. Mais il n’avait encore jamais visité l’Asie du Sud-Est. A l’occasion d’une intervention dans un lycée en Australie, il fait la rencontre d’Anna Tenne, une photographe de 28 ans, et lui fait part de ce désir. La jeune femme est immédiatement séduite par son indépendance d’esprit et sa motivation. Elle lui propose de l’accompagner dans son prochain voyage. Ils s’envolent alors pour six semaines.

« Je n’ai pas rechigné une seule seconde », explique-t-il à Today.

Né dans un ranch de l’Alberta, Chris Koch confie avoir grandi comme n’importe quel enfant d’une petite ville de province, jouant au baseball et au hockey sur route. (plutôt hockey de rue ndlr) Ses parents n’ont jamais voulu voir son handicap comme une tragédie, l’encourageant à tirer le meilleur de sa situation. Après des études supérieures, Chris Koch travaille pour une compagnie aérienne puis dans le secteur agricole. Mais il décide de se consacrer à un projet plus personnel, intitulé « If I can », soit, en français, « Si je peux ». Des interventions et conférences un peu partout sur la planète pour partager son expérience et délivrer un message d’espoir.

« Une attitude positive »

« Quand je ne suis pas dans les champs, je donne des conférences. Cela nourrit ma passion pour les voyages et me permet de partager mon histoire et mes expériences dans l’espoir d’encourager d’autres personnes à vivre leur vie au meilleur de leur potentiel. Car si je peux… »,explique-t-il sur son site internet.

Pour la jeune femme, l’expérience a été inoubliable.

« En tant que blonde aux yeux bleus, j’ai l’habitude d’attirer l’attention. Mais cette fois-ci tous les regards étaient sur Chris, se souvient Anna Tenne. Il rayonne et irradie tellement d’énergie positive que les gens s’attroupaient autour de lui. J’ai été heureuse de pouvoir saisir cela. »

Et ajoute que ce voyage a été une véritable leçon de vie.

« J’ai appris de Chris qu’il faut se donner des défis et vivre sa vie. Et parvenir à franchir ses barrières mentales, confie-t-elle. Il faut garder une attitude positive. »

http://www.metronews.fr/

Avalanches: 10 minutes pour s’en sortir vivant, selon un expert


Je n’aime pas assez les sports d’hiver pour aller à des endroits que les avalanches sont possibles. Imaginez pratiquer un des sports les plus populaires tel que la motoneige et le ski, faire unisson avec la neige, mais finalement, elle se retourne contre les amateurs de sports d’hiver. C’est un coup dure pour les familles et amis
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Avalanches: 10 minutes pour s’en sortir vivant, selon un expert

Un hélicoptère participant à des recherches près de Revelstoke, en Colombie-Britannique, en mars 2010.

PHOTO JEFF MCINTOSH, PC

La Presse Canadienne

MCBRIDE, C.-B.McBride

La fenêtre d’opportunité pour sauver quelqu’un enterré dans une avalanche est d’environ 10 minutes, a expliqué un expert dans la foulée du décès de cinq motoneigistes, vendredi en Colombie-Britannique.

Cinq personnes ont perdu la vie dans une importante avalanche près de McBride, à l’intérieur de la province, à environ 210 kilomètres au sud-est de Prince George. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a indiqué que trois groupes de motoneigistes étaient dans la région au moment de l’avalanche.

Un chercheur en gestion des risques des avalanches de l’université Simon Frasier, Pascal Haegli, a affirmé qu’il était presque impossible de se sortir soi-même de la neige une fois qu’elle nous a ensevelis. Sans l’équipement adéquat, a-t-il ajouté, les chances de survie sont quasiment nulles.

Une fois l’avalanche terminée, la neige se durcit comme du ciment, très rapidement, a-t-il expliqué.

De l’avis de l’expert, les gens ne devraient pas se fier aux équipes de recherche et de sauvetage. Ils doivent plutôt s’informer des conditions de la neige, sur Avalanche Canada notamment, avant de s’aventurer en nature.

Vendredi, Karl Klassen de chez Avalanche Canada avait affirmé vendredi que la chute de neige semblait avoir été déclenchée par l’activité humaine, sans élaborer.

Pascal Haegli ignore ce qui s’est passé exactement dans le cas des motoneigistes, mais les avalanches déclenchées par les humains peuvent avoir lieu lorsque des gens perturbent différentes couches de neige du manteau neigeux. Par exemple, si une mince couche de neige glacée recouvrant de la neige plus légère est déplacée, cela peut faire débouler toute la neige.

Karl Klassen a indiqué que la pluie et la neige tombées au cours des derniers jours, suivies par un refroidissement et un éclaircissement, vendredi, peuvent avoir perturbé l’accumulation de neige. Les avalanches peuvent aussi être déclenchées par des explosifs, pour permettre le ski ou la conduite.

Les agents de la GRC ont été avertis par l’activation signaux GPS, envoyés par des appareils utilisés par les amateurs de plein air extrême, en cas d’urgence. L’équipe de recherche et de sauvetage de Robson Valley a été immédiatement déployée. Un hélicoptère a aussi été envoyé, et deux techniciens de recherche étaient sur les lieux presque immédiatement, puisqu’ils se promenaient en motoneige dans les alentours, juste avant l’avalanche.

Tout au long de l’après-midi et de la soirée, les équipes ont déterré des gens et soigné les blessés. Au moins huit motoneiges ont été enterrées.

http://www.lapresse.ca/

Schizophrénie : une piste génétique inattendue


Cette découverte aide à mieux comprendre l’évolution de la schizophrénie, une maladie psychiatrique qui espérons–le et si possible, pourrait être , encore mieux contrôler dans les années avenir.
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Schizophrénie : une piste génétique inattendue

Un excès de protéines C4 (ici en vert dans une culture de neurones vu au microscope fluorescent) provoque une perte excessive des connexions synaptiques que l'on retrouve chez les schizophrènes. © Heather de Rivera/AP/Sipa

Un excès de protéines C4 (ici en vert dans une culture de neurones vu au microscope fluorescent) provoque une perte excessive des connexions synaptiques que l’on retrouve chez les schizophrènes. © Heather de Rivera/AP/Sipa

Par Marc Gozlan

Des chercheurs américains ont découvert un mécanisme d’origine génétique pouvant expliquer, ou amplifier, la perte de synapses dans le cerveau des patients schizophrènes.

GÈNÉTIQUE. Des généticiens de la faculté de médecine de l’université Harvard (Boston, États-Unis) associés à des psychiatres du Broad Institute du Massachusetts Institute of Technology (MIT), à Cambridge (États-Unis) publient dans la revueNature des résultats qui incriminent un gène dans le risque de développer une schizophrénie.

Cette maladie psychiatrique — qui se traduit par des troubles cognitifs, de la perception et de la motivation — se manifeste généralement au cours de l’adolescence ou à l’entrée dans l’âge adulte. Elle serait la conséquence d’anomalies précoces au niveau de l’architecture intime du cerveau. On observe en effet une perte de synapses, autrement dit une réduction du nombre de connexions entre neurones, de même qu’une perte de substance grise.

Un gène impliqué dans le système immunitaire

Des études génétiques avaient auparavant montré, sans pouvoir l’expliquer, une association entre la schizophrénie et une large portion du génome située sur le chromosome 6, baptisée locus CMH (complexe majeur d’histocompatibilité). C’est donc un lien entre un gène particulier de cette portion d’ADN et le risque de développer une schizophrénie que les chercheurs américains viennent de mettre en évidence. Le plus étonnant est que ce gène gouverne la synthèse d’une protéine que l’on pensait uniquement impliquée dans le fonctionnement du système immunitaire. Il s’agit du gène codant pour le « composant C4 du complément », une protéine essentielle dans la réaction de défense vis-à-vis d’agents infectieux.

L’étude américaine indique qu’une variation génétique sur le gène C4 est responsable d’une expression accrue du « C4 du complément », et que celle-ci est associée à une réduction du nombre de synapses que l’on observe dans le cerveau des schizophrènes. Les travaux des chercheurs ont ainsi montré que ce « composant C4 du complément » contrôle chez la souris l’élimination des synapses au cours de la formation du cerveau. Par ailleurs, ils notent qu’il existe des récepteurs pour le « complément » sur certaines cellules immunitaires (microglie) qui résident dans le système nerveux central. Il est ainsi possible que se produise dans la schizophrénie une hyperstimulation de la microglie qui conduit à l’élimination des synapses.

En conclusion, selon les chercheurs, chez l’adolescent ou l’adulte jeune, cette maladie psychiatrique pourrait résulter, ou être aggravée, par une perte excessive des connexions synaptiques.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le premier bulletin météo du noyau de la planète


Une alerte météo bien particulière qui pour un siècle prédit des perturbations du champ magnétique terrestre géré par le noyau de la Terre. Ces perturbations risquent de rendre difficiles les télécommunications et satellites
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Le premier bulletin météo du noyau de la planète

 

Simulation numérique des mouvements du noyau liquide à 2900 km sous nos pieds où une perturbation (rouge et bleue) crée en surface une anomalie de champ magnétique. © Nicolas Gillet, IsTerre/CNRS

Simulation numérique des mouvements du noyau liquide à 2900 km sous nos pieds où une perturbation (rouge et bleue) crée en surface une anomalie de champ magnétique. © Nicolas Gillet, IsTerre/CNRS

Par Azar Khalatbari

Pour la première fois, l’étude des turbulences du noyau de la Terre à 2900 km sous nos pieds permet de prédire l’activité magnétique de la planète à l’échelle du siècle… et les perturbations sur les satellites.

 

Avis aux satellites : au cours du siècle prochain, le survol de l’espace au-dessus de l’Amérique du Sud risquera de provoquer de nombreux dégâts sur les systèmes électroniques. Sont particulièrement exposés : la station spatiale internationale (ISS), les satellites de télécommunication et quelques satellites scientifiques… dont le triplet de la mission Swarm de l’Agence spatiale Européenne (ESA) lancé en 2013 afin d’étudier le champ magnétique terrestre. Tous ont en commun de se trouver en orbite basse, entre quelques centaines et 2000 kilomètres d’altitude. Cette mise en garde est le premier « bulletin météo » du noyau de la terre, émis sous forme d’un article publié dans Nature Communications et Geophysical journal international par une équipe française : Julien Aubert, chercheur au CNRS et à l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) et ses collaborateurs.

Le bouclier de la Terre

Le noyau de la Terre est un océan de fer liquide situé à 2 900 km sous nos pieds. Il est agité de mouvements complexes que les géophysiciens tentent de représenter car il génère le champ magnétique. Celui-ci agit comme un bouclier tout autour de la Terre, indispensable pour protéger la vie à la surface de la planète. En effet, les lignes du champ magnétique maintiennent éloigné en permanence le flot de particules de haute énergie qu’envoie le Soleil. La quantité de particules que reçoit l’environnement terrestre dépend donc de l’activité solaire mais aussi de l’intensité du champ magnétique de la Terre. Si celui-ci faiblit, davantage de particules énergétiques parviendront jusqu’aux régions proches de la surface… et détérioreront au passage l’électronique de bord des satellites ! Ce qui entraine de multiples conséquences néfastes – voire dangereuses – sur les activités humaines liées à ces technologies comme des coupures sur les réseaux de communication (téléphones portables, GPS…). Or, depuis 1840, l’intensité du champ magnétique ne fait que diminuer : ainsi en 176 ans, elle a baissé de 10 %, offrant une moindre protection face aux affres du Soleil.

Des remous dans le noyau

Pour en comprendre la raison, les chercheurs ont combiné simulations numériques, études théoriques et observations historiques. Et ils ont démasqué le coupable !

« C’est un tourbillon géant à la surface du noyau qui vient perturber la régularité des mouvements de celui-ci, explique Julien Aubert. Cette gigantesque perturbation crée en surface, au niveau de l’Amérique du Sud, une anomalie de champ magnétique : localement le champ y est plus faible que dans les régions environnantes ». Anomalie et tourbillon semblent intimement liés « mais pour l’heure nous ne comprenons pas la nature exacte de leur interaction ».

Les simulations numériques montrent cependant que cette structure du noyau semble gagner en stabilité et devenir pérenne  et qu’elle « dérivera vers l’ouest de 3 000 km au cours du siècle prochain ».

 Ce qui n’est pas une bonne nouvelle ! Car , de ce fait, l’intensité du champ devrait continuer à baisser… exposant l’électronique des satellites, particulièrement lors de leur passage au-dessus de l’Amérique du Sud. Ce premier bulletin météo du noyau terrestre est valable pour tout un siècle… Un record en matière de prévision, même si comme le reconnaissent les auteurs,

« il comporte les mêmes incertitudes que les prévisions météorologiques à 5 jours ! » 

Car ces prévisions sont toutes deux basées sur la mécanique des fluides, le noyau d’une part et l’atmosphère d’autre part.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Désamorcer un conflit en 4 étapes


Lors d’une dispute, s’exprimer dans colère n’est pas une chose facile. Il est important d’être clair et concis tout en ne cherchant pas la confrontation. S’il faut revenir sur le sujet dans un autre temps, du moins quand les esprits seront calmés et les émotions stabilisées
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Désamorcer un conflit en 4 étapes

 

Un conflit, ce sont deux points de vue qui s’opposent. Pour en tirer un bénéfice, il faut l’empêcher de se transformer en dispute !

Au travail, en couple ou en famille, les occasions de désaccord sont fréquentes. Ce n’est pas une raison pour que cela dégénère une énième fois en dispute. La solution ? Mieux gérer ses émotions et accepter d’écouter l’autre.

1. Discutez sans contre-attaquer

Les désaccords s’expriment souvent sur le mode du reproche. On répond par des contre-arguments, dans un jeu de ping-pong qui mène à la dispute.

Pour désamorcer le conflit, il faut d’abord vous empêcher de répliquer. Chercher à avoir raison est contre-productif !

« Le silence joue un rôle protecteur, décrypte Christophe Carré. Il empêche l’escalade. »

Si vous vous sentez insulté, il vaut mieux interrompre l’échange, en signifiant que si vous êtes ouvert au dialogue, vous n’acceptez pas l’insulte.

2. Écoutez sincèrement

Dans un conflit, le premier besoin de chacun est d’être écouté. Ne parlez pas à la place de l’autre, et laissez-le aller jusqu’au bout en vous interdisant tout jugement. Chacun a son point de vue, issu de son histoire !

« L’écoute ne se réduit pas à une attitude passive, complète le spécialiste. Il faut essayer de comprendre la personne, et montrer que vous êtes attentif par des mouvements de tête ou des mots courts, comme “oui”, “d’accord”. »

    Il faut aussi accepter que l’autre puisse s’exprimer maladroitement et s’emporter, et reconnaître que cela peut vous arriver aussi.

    3. Distinguez les faits de vos émotions

    • Commencez par énoncer les faits aussi objectivement que possible. Par exemple : « Tu ne t’es pas souvenu de mon anniversaire » ou « Pour la seconde fois, tu as annulé notre soirée à cause de ton travail. »

    • Dans un second temps, décrivez les émotions que ces faits ont produit sur vous : « Je me suis senti en colère, j’ai eu l’impression d’être quantité négligeable… » Ces principes de la commu­nication non-violente favorisent l’écoute et l’empathie.

        4. Visez le compromis

        « La dernière étape consiste à exprimer vos besoins dans une demande claire », explique Christophe Carré. Par exemple : « J’ai besoin de sentir que vous me faites confiance et je voudrais que vous me déléguiez la responsabilité de ces réunions. »

        Face à quelqu’un qui a du mal à exprimer ses besoins, vous pouvez l’aider en reformu­lant sa demande : « Je crois comprendre que tu voudrais… » Lorsque chacun a pu s’exprimer, tout est en place pour trouver un compromis qui fera progresser la relation.

      À lire : Sortir des conflits et 50 exercices pour résoudre les conflits sans violence, Christophe Carré, éd. Eyrolles,

      http://www.santemagazine.fr/