Parole d’enfant ► Bientôt adulte


Mlle a eu 4 ans en début de Janvier, et je trouve de plus en plus intéressant de discuter avec elle
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 Bientôt adulte

 

Jézabelle me raconte :

–  » J’ai 4 ans, bientôt 5 ans, bientôt après, je vais être une adulte »

Puis plus tard dans la journée

–  » Quand Sydney va être adulte, elle va avoir la même peau, pas les mêmes cheveux, là ! Mais la même peau”

Ana-Jézabelle, 4 ans/ 11 Janvier 2016

Le Saviez-Vous ► 8 tendances beauté très douloureuses qui ont marqué l’histoire


Les critères de beauté à travers les siècles ont suivi certaines modes, mais non sans risques. Les femmes ont souffert, et même sont mortes pour parvenir à suivre les standards de l’époque. Aujourd’hui, cela a changer, mais malheureusement, les risques peuvent être tout aussi grands, nous avons juste a penser aux régimes miracles, au corset qui réapparaît, etc.
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8 tendances beauté très douloureuses qui ont marqué l’histoire

Longtemps, les femmes ont altéré leur apparence pour entrer dans les canons de beauté de l’époque. Des pieds bandés aux corsets en passant par le réducteur de menton, zoom sur 10 tendances beauté complètement sadiques qui ont marqué l’histoire au féminin.

1/Les pieds bandés

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Née au début du Xe siècle en Chine, la coutume des pieds bandés est restée pendant plus d’un millénaire le symbole ultime de la féminité pour bon nombre de Chinoises. Mais pour atteindre cet idéal, il fallait passer par une douleur physique très intense. Le bandage des pieds commençait à l’âge de cinq ou six ans et nécessitait environ deux années de calvaire pour que leur taille atteigne environ 7,5 centimètres. D’abord trempés dans de l’eau chaude et des herbes médicinales, les orteils des petites filles – à l’exception du gros – étaient ensuite pliés contre la plante du pied et tenus 24/24 par des bandages et des chaussures pointus. Ainsi, la forme que prenait le pied était-elle censée représenter un bouton de lotus. Interdite par le gouvernement en 1912, la pratique des pieds bandés a pourtant continué pendant quelques années encore. Outre les orteils nécrosés et les lésions articulaires, on estime à 10% le taux de mortalité chez les jeunes Chinoises des suites d’une septicémie.

2/Le corset

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Une silhouette en forme de sablier, une taille ultra fine et une poitrine soutenue, voilà ce que promettait le corset. Apparu pour la première fois à la cour d’Espagne au XVIe siècle (Renaissance), cet accessoire ultra rigide a modelé le corps de la femme jusqu’au début du XXe siècle. Durant plusieurs décennies, dames et demoiselles ont donc enduré les pires souffrances pour la finesse de leur taille : organes comprimés, capacités pulmonaires diminuées, côtes déplacées, muscles atrophiés, constipation ou encore malaises dû au manque d’air.

Remisé au placard aux alentours des années 1910, le corset a malheureusement fait un retour remarqué ces dernières années. Jessica Alba, Kate Middleton et surtout Kim Kardashian n’ont ainsi pas hésité à vanter les mérites du « régime corset ». Décrié par les spécialistes, ce « court-circuit gastrique » fait pourtant de plus en plus d’adeptes parmi les jeunes femmes qui rêvent des courbes surnaturelles de la célèbre Kim K.

3/Les gouttes de Belladone

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On le sait aujourd’hui, la Belladone est une plante très toxique, ses baies noires contenant de l’atropine. Mais celle que l’on surnomme la cerise du diable a pourtant longtemps été étroitement liée à la femme.

Au Moyen-Âge, on racontait ainsi que les sorcières mélangeaient la Belladone à d’autres plantes toxiques pour créer une pommade. Une fois appliqué sur la peau, ce baume leur donnait alors l’impression de pouvoir voler ou de parler à Satan lui-même.

Plus tard, à la Renaissance, la Belladone est devenue l’atout beauté des Italiennes. Ces dernières préparaient des gouttes à base des baies noires de la plante qu’elles pressaient ensuite dans leurs yeux. Les gouttes dilataient leurs pupilles et leur prodiguaient de profonds yeux noirs censés donner une illusion de pureté et d’innocence. C’est d’ailleurs de cette pratique que vient le nom de la fleur, « Belladonna » voulant dire « belle femme » en italien.

Si cette tendance beauté véhicule une certaine aura de mystère, elle n’en reste pas moins douloureuse. Les gouttes de Belladone pouvaient provoquer le strabisme, l’incapacité à se concentrer sur des objets, des palpitations cardiaques, et une possible et irrévocable perte de la vue.

4/Le fard au plomb

Élisabeth 1re d'Angleterre

Élisabeth 1re d’Angleterre

Au XVIe et XVIIe siècle, les femmes veulent plus que tout ressembler à la reine Élisabeth 1re d’Angleterre. Comme la souveraine, elles s’appliquent ainsi sur le visage un fard blanc épais à base de céruse – ou carbonate de plomb – et de vinaigre. Résultat ? Un teint très pâle mais aussi la possibilité de camoufler les traces laissées par la petite variole. Au XVIIIe siècle, les marques de cosmétiques vont même jusqu’à commercialiser des fards au plomb comme le « Bloom of Ninon de l’Enclos » (inspiré de la courtisane du même nom) Mais la beauté a un prix et les femmes qui utilisaient ces fards s’empoisonnaient en fait à petit feu tout en souffrant d’effets secondaires peu ragoutants (peau asséchée, constipation, apparition de cheveux gris, douleurs abdominales, paralysie, défaillance des organes). Tout un programme.

5/Le régime à l’arsenic

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L’arsenic est probablement l’un des poisons les plus célèbres. Mais si sa toxicité a été prouvée il y a bien longtemps, cela n’a pas empêché les femmes de l’utiliser comme arme de beauté massive. A la Renaissance (décidément, quelle belle époque), alors que la mode est au front bien dégagé, les dames de la cour décident de s’épiler le visage avec de l’orpiment – ou arsenic jaune.

Puis au XIXe siècle, l’utilité de l’arsenic change. Comme le rapporte Mental Floss , le poison se consomme alors en pilule et est censé « donner un teint frais, des yeux brillants et apporter un embonpoint sexy » à celle qui se plie au traitement. Malheureusement, ce qu’on ne disait pas à ces demoiselles, c’est que l’arsenic en gélule les empoisonnait peu à peu et apportait avec lui diarrhée, vomissements, sang dans l’urine, crampes musculaires, douleurs à l’estomac, perte de cheveux et convulsions.

6/Les perruques au saindoux

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Le XVIIIe siècle est marqué par la mort de Louis XIV et l’apparition des Lumières. Et si on visualise assez bien le look de la femme de l’époque – corset, jupons, visage poudré de blanc, postiche XXL – on sait moins que ces dernières allaient jusqu’à badigeonner leurs perruques de saindoux (substance blanche à base de graisse de porc) pour que leurs coiffes en forme de pièce montée tiennent en place.

Résultat ? Le saindoux attirait les poux qui attiraient ensuite les rats. A la nuit tombée, les courtisanes et autres femmes de la cour se voyaient donc obligées d’enfermer leurs postiches en cage pour éviter que les rongeurs ne viennent dévorer le tout. Pas forcément douloureux mais pas très hygiénique non plus.

7/Le détecteur de défauts

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Dans le genre objet de torture, je demande le « Beauty Micrometer » de Maksymilian Faktorowicz. En 1909, l’homme lance sa marque de cosmétiques sous le nom de Max Factor, ses produits deviennent vite les meilleurs alliés des stars de cinéma hollywoodiennes et il réussit même à populariser le mot  » make-up « . Mais Max Factor n’est pas seulement un entrepreneur richissime, c’est également un innovateur.

En 1932, il lance donc le « Beauty Micrometer », un instrument en acier censé repérer les défauts physiques d’une femme, défauts ensuite camouflés à l’aide d’une bonne dose de maquillage. Si vous avez vu Hellraiser et Saw , vous comprenez pourquoi on parle d’objet de torture.

8/L’opération des « pieds obèses »

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On appelle ça la « stiletto surgery » ou « chirurgie de l’escarpin ». Pour être à l’aise sur leurs talons de 12, les Américaines n’hésitent plus à passer sur le billard pour se faire injecter du gras dans le talon ou se faire raccourcir ou retirer entièrement des orteils. Cette tendance beauté complètement barbare a fleuri aux États-Unis avec l’arrivée de chausseurs stars comme Christian Louboutin, Manolo Blahnik ou encore Nicholas Kirkwood.

Contre nature et extrêmement douloureuse, cette opération censée affiner des « pieds obèses » n’est pas sans danger. Infections et nouvelles opérations imprévues sont ainsi le lot de celles qui n’arrivent pas à trouver chaussure à leurs pieds…

http://www.terrafemina.com/

La chambre sourde qui rend fou


Pour certains, le silence est dérangeant, pour d’autres, c’est un moment de plénitude, mais le silence absolu n’existe pas. Cependant, un endroit où il existe une chambre avec un silence quasi-total et une être humain ne peut rester longtemps sans ressentir un profond malaise
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La chambre sourde qui rend fou

 

La chambre sourde qui rend fou

Steven OrfieldCapture d’écran Gentside

Le silence absolu n’existe pas car il y a toujours un bruit qui vient perturber cet état. Pourtant, l’ingénieur Steven Orfield l’a presque touché du doigt en créant une chambre sourde qui absorbe 99,9 % du son.

Un niveau de silence si rare que son inventeur met au défi quiconque d’y rester plus d’une heure dans le noir. Ce dernier n’a jamais réussi à s’y tenir plus de 30 minutes, car il déclare être dérangé par le bruit de sa valve cardiaque artificielle et par des hallucinations. Cette difficulté à rester dans cette pièce semble logique pour l’ingénieur, car «dans l’obscurité, sans aucun son, l’être humain perd l’équilibre et devient complètement désorienté».

Pour Steven Orfield, cette chambre a, avant tout, une valeur scientifique. En effet, elle permet d’étudier des produits à très faible niveau de bruit et de mieux comprendre comment l’homme réagit dans des environnements aussi silencieux. Il envisage aussi la possibilité de s’intéresser de plus près aux sons perçus uniquement par les animaux.

http://fr.canoe.ca/

La domestication du chien a eu des effets négatifs sur ses gènes (et sa santé)


Avec la domestication des chiens, de nombreuses races ont vue le jour par une sélection artificielle, ce qui a entraîner suite a des consanguinité à des maladies génétiques dépendant des races obtenues
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La domestication du chien a eu des effets négatifs sur ses gènes (et sa santé)

 

Les chiens de race sont sélectionnés selon des critères de race parfois au détriment de la bonne santé des gènes. ©TAYLOR MARK/CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Les chiens de race sont sélectionnés selon des critères de race parfois au détriment de la bonne santé des gènes. ©TAYLOR MARK/CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Par Morgane Kergoat

La sélection des chiens par l’homme a favorisé le maintien de mutations génétiques pouvant conduire à des troubles du développement et d’autres risques pour la santé, selon une étude.

ADN. Et si, en faisant du chien notre meilleur ami, nous lui avions planté un poignard dans le dos ? C’est du moins ce que laisse penser une étude internationale publiée dernièrement dansles Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS). Celle-ci montre en effet que la domestication a favorisé le maintien de mutations génétiques délétères dans l’ADN du chien. En clair, cela signifie que les chiens domestiques sont plus porteurs de maladies génétiques que les canidés sauvages (loups gris et chiens sauvages). Comment ces deux choses, a priori indépendantes, peuvent-elles être reliées ?

Le goulot d’étranglement

Prenons l’exemple des chiens de race : afin d’obtenir chez eux des traits caractéristiques, ils ont été sélectionnés sur leur physique, générations après générations (principalement depuis le 18e siècle en Europe). Cette sélection artificielle est à l’origine de la mauvaise santé de certains chiens, pouvant être causée par des problèmes morphologiques – comme c’est le cas avec les « hypertypes », tels les bouledogues – mais surtout par des problèmes génétiques. Ainsi, les chiens de berger porteur d’une anomalie sur le gène MDR peuvent être mortellement intoxiqués par certains médicaments vétérinaires courants (vermifuges, antidiarrhéiques…). De même, la plupart des chiens de races sont susceptibles de développer une grave maladie en vieillissant, causant une paralysie d’abord au niveau de l’arrière-train, puis remontant jusqu’au cœur, ce qui cause la mort par arrêt cardiaque. Cette maladie handicapante et mortelle, appelée myélopathie dégénérative, a également pour origine un gène muté : SOD1. Tous ces problèmes ont évidemment été favorisés par la reproduction entre individus apparentés et donc par la consanguinité. C’est le premier point soulevé dans l’étude publiée dans PNAS.

Mais les chiens domestiques sont également porteurs de mutations délétères très anciennes, survenues bien avant la sélection artificielle en vue de créer des races. Cette fois, les chercheurs expliquent ce constat par un phénomène appelé « goulot d’étranglement », remontant à la préhistoire. Les premiers chiens domestiques, représentant une petite population de canidés, se seraient reproduits entre eux, ce qui aurait également favorisé le maintien des mutations génétiques délétères. Mais dans ce cadre, la sélection a été naturelle et l’on ne peut pas à proprement parler de consanguinité. Ce phénomène est également connu chez un autre animal domestique : le cheval. 

http://www.sciencesetavenir.fr/

Comment se sentir heureux : 13 astuces prouvées scientifiquement


Peut-on réussir à se conditionner pour devenir heureux ? Il semble que oui, et cela, après diverses études, certains points peuvent nous aider à changer positivement notre attitude
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Comment se sentir heureux : 13 astuces prouvées scientifiquement

 

BIEN ÊTRE – Les coups de blues ne sont pas une fatalité. Pour être heureux, les choses les plus simples peuvent être les plus efficaces. Grâce au site Business Insider, voici 13 astuces qui ont fait leur preuve pour voir les choses du bon côté.

Ces différentes méthodes ont toutes fait l’objet d’une étude scientifique au préalable. Parmi ces dernières, chacun pourra y trouver son compte. Certaines peuvent paraître surprenantes : se plonger dans la couleur bleu, d’autres sont une réelle nécessité au quotidien : dormir au moins 6 heures par nuit ou se fixer des objectifs. Le combat contre le spleen commence maintenant:

Offrir des cadeaux

Les âmes charitables sont heureuses d’après une étude. Au lieu de dépenser votre argent pour vous, faites-le pour les autres. Peu importe ce qu’elles gagnent, les personnes les plus heureuses sont souvent les plus généreuses.

Compter ses instants de bonheur

Vous avez aidé une dame à soulever sa poussette dans le bus. Vous avez eu un long fou rire au bureau et passé une agréable soirée avec votre amoureux(se). Notez-le sur une feuille de papier ce soir. Et continuez à coucher sur le papier 3 moments de bonheur que vous avez vécu chaque jour. Cela peut être des moments très simples. Un professeur de l’université de Pennsylvanie a démontré que ceux qui pratiquaient régulièrement cet exercice étaient plus heureux que la moyenne

Vivre de nouvelles expériences

Ce n’est manifestement pas le plus facile des conseils à mettre en pratique. Pourtant des recherches ont démontré que sortir de sa routine rendait heureux. Partez à l’aventure, sortez des sentiers battus. C’est le meilleur moyen de faire travailler sa mémoire et stimuler son cerveau.

Anticiper les bon moments

Réjouissez vous du week-end à venir, pensez au prochain repas de famille. Anticipez les bon moments est un bon moyen de rester positif.

Voir la vie en bleu

Si l’artiste français Yves Klein s’est donné autant de peine pour peindre ses toiles avec la plus belle nuance de bleu, ce n’est pas par hasard.Des scientifiques de l’université de Sussex en Angleterre ont montré que s’exposer à cette couleur pouvait gonfler notre confiance en nous, réduire notre stress et contribuer à notre bonheur. De la sorte, n’oubliez pas de contempler le ciel (quand les nuages ne sont pas la).

Se fixer des objectifs

La vie, c’est comme les échecs. Il est conseillé de se fixer des objectifs pour avancer. Cela ne contribue pas seulement à ouvrir de nouvelles perspectives mais aussi à lutter contre les pensées négatives selon le psychologue Richard Davidson

Arrêter de vouloir avoir toujours raison

En terme de bonheur, la Suisse a tout compris. A trop vouloir contrer les arguments de son interlocuteur et de débattre sans fin, on perd énormément d’énergie. L’écrivain et auteurDeepak Chopra conseille à ses lecteurs de rester neutre pour atteindre le bonheur.

« Vous pouvez sauver 99% de votre énergie psychologique et vous sentir mieux si vous arrêtez de défendre votre point de vue » explique-il.

Aller à l’Eglise ( ou autre lieux de culte ndlr)

Oui ça peut paraître bizarre si vous n’êtes pas croyants mais vous rendre dans un sanctuaire religieux peut vous aider à méditer, selonl’Université de Melbourne

Dormir (au moins) 6 heures par nuit

Lors d’une étude, des adultes âgés entre 18 et 65 ans ont évalué leur niveau de bonheur sur une échelle allant de 1 à 5 selon leur temps de sommeil. Résultats de l’enquête : ceux qui dormaient au moins 6 heures et 15 minutes se sentaient le plus heureux.

20 minutes de transport

Qui ne s’est jamais plaint de passer trop de temps dans les transports ? Tout le monde révérait de se rendre au travail en 5 minutes. Mais ce n’est pas donné à tout le monde. Des scientifiques britanniques conseillent en effet de limiter le temps du chemin qui mène au travail à 20 minutes. La durée du trajet agit en effet sur la santé et le bien-être.

S’assurer d’avoir au moins 10 amis

Les amis, ça se compte sur les doigts de la main. L’expression est bien connue mais pour des scientifiques, elle pourrait bien être un enjeu crucial pour atteindre le bonheur. Plus on a de très bons amis et plus on est heureux. Les personnes qui prétendent avoir 10 amis seraient plus heureux que les autres selon les enquêtes.

Rester positif, même dans les mauvais moments.

Il paraîtrait que cela fonctionne. Lorsqu’on est malheureux ou que l’on a passé une mauvaise journée, se convaincre soi-même que tout va bien aide à se sentir mieux. Et d’après un psychologue, sourire rendrait heureux.

Et ne pas oublier d’être amoureux

Et le meilleur pour la fin. L’une des meilleurs solutions pour se sentir heureux reste de trouver le ou la partenaire idéale.

http://www.huffingtonpost.fr/

Un dinosaure géant, d’une espèce nouvelle, exposé à New York


Cela doit être époustouflant de voir un tel dinosaure. Il est tellement grand et lourd qu’ils ont dû faire un moulage en 3D pour le présenter et au musée à New York.
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Un dinosaure géant, d’une espèce nouvelle, exposé à New York

 

Avec son long cou, le titanosaure aurait pu... (Photo DON EMMERT, AFP)

Avec son long cou, le titanosaure aurait pu regarder par la fenêtre au cinquième étage d’un immeuble, selon le musée.

PHOTO DON EMMERT, AFP

Agence France-Presse
NEW YORK

 

Un moule et des fossiles d’une espèce nouvelle de titanosaure, l’un des plus grands dinosaures au monde, a fait son entrée jeudi à New York, exposé pour la première fois au musée d’Histoire naturelle.

Ce titanosaure de 37,2 mètres fait partie d’une espèce tellement nouvelle que son nom scientifique n’a pas encore été formellement annoncé, ont déclaré les paléontologues qui l’ont découvert en 2014 en Patagonie, en Argentine.

Les restes de ce géant herbivore, qui aurait vécu il y a 100 millions d’années, ont été découverts dans le désert près de La Flecha, à 216 km à l’ouest de Trelew (côte est).

Il est tellement énorme, que sa tête et son cou dépassent de la pièce où il a été exposé au Musée d’Histoire naturelle, jusque dans un hall près des ascenseurs.

C’était un jeune adulte au sexe indéterminé, qui aurait pesé 70 tonnes soit l’équivalent de 10 éléphants africains, selon le musée.

Le paléontologue Diego Pol, qui a participé aux fouilles, a indiqué à l’AFP que cette découverte était « unique dans une vie ».

C’est le propriétaire d’un ranch qui avait alerté le musée de Paléontologie Egidio Feruglio après avoir vu quelque chose, mais ce n’est que quand M. Pol et son équipe ont commencé à creuser, qu’ils ont réalisé l’ampleur de leur découverte.

Ils ont découvert sur le site un total de 223 os fossiles de six créatures, tous de jeunes adultes morts à différentes époques, à quelques années ou plusieurs siècles d’intervalle.

Cette espèce vivait dans les forêts de Patagonie il y a entre 100 et 95 millions d’années, à l’époque du Crétacé supérieur, selon les experts.

Un fémur trouvé sur le site fait partie de cinq fossiles exposés temporairement avec le moule du titanosaure au musée d’Histoire naturelle, avant qu’ils ne retournent en Argentine.

Selon les experts, c’est l’un des plus grands dinosaures jamais découverts.

Il a fallu plus de six mois à une entreprise canadienne pour réaliser le moule, basé sur 84 os fossiles découverts sur le site argentin.

Les vrais fossiles auraient été beaucoup trop lourds pour être montés ensemble, et le moule grandeur nature est fait d’impressions 3D en fibre de verre.

Avec son long cou, le titanosaure aurait pu regarder par la fenêtre au cinquième étage d’un immeuble, selon le musée.

« C’est la première fois que nous avons un squelette relativement complet de titanosaure géant », a déclaré M. Pol à l’AFP. Avant, les experts n’avaient que quelques os.

Son équipe avait mené sept expéditions en 18 mois, pour récupérer tous les fossiles et les emporter dans leur musée en Argentine. Ils avaient même dû construire une route, pour que les camions et autre matériel puissent faire la liaison entre le site et le musée.

Cette découverte a fait l’objet d’un documentaire qui sera diffusé le 24 janvier au Royaume-Uni et le 17 février aux États-Unis.

http://www.lapresse.ca/

Des mauvaises herbes ultrarésistantes héritées des OGM


Nous ne sommes pas plus avancés avec les cultures génétiquement modifiées, avec l’apparition de mauvaises herbes très résistantes, même si la cause des ennuis semblent être plus l’utilisation d’un herbicide dans ce genre de culture
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Des mauvaises herbes ultrarésistantes héritées des OGM

 

L'amarante de Palmer

Photo :  Radio-Canada/La semaine verte

Un texte de Julie Vaillancourt de l’émission La semaine verte

Les cultures génétiquement modifiées sont commercialisées depuis maintenant 20 ans, mais leur utilisation massive tant au Canada qu’aux États-Unis a engendré un problème de taille : l’apparition de mauvaises herbes ultrarésistantes qui causent bien des maux de tête aux agriculteurs.

La croissance de l’amarante de Palmer, une mauvaise herbe ultrarésistante qui envahit maintenant une grande proportion des champs américains, est fulgurante. Elle croît de 5 à 7 centimètres par jour et peut atteindre 2 mètres de haut.

L'agriculteur et l'amarante de Palmer 

Photo :  Radio-Canada/La semaine verte

Le fermier Scott Harper, de l’Indiana, aux États-Unis, a vu la plante en question accaparer de plus en plus d’espace dans ses champs de soya et de maïs depuis le milieu des années 2000. Auparavant, l’épandage de Roundup, l’herbicide de l’entreprise Monsanto, donnait de bons résultats. Ce n’est plus le cas.

« Je me considère comme un bébé du Roundup. C’est tout ce que j’épandais, c’était facile et efficace. J’ai été chanceux d’être là pendant que ça fonctionnait bien parce que maintenant, ça ne marche plus très bien… » — Scott Harper

Scott Harper

Scott Harper Photo :  Radio-Canada/La semaine verte

L’agriculteur plante uniquement des semences génétiquement modifiées dans ses champs. En fait, près de 90 % des grandes cultures céréalières aux États-Unis sont issues de ces semences.

Il y a 20 ans, les premiers OGM

C’est en 1996 que les scientifiques ont créé les premiers OGM. L’herbicide Roundup était auparavant utilisé, mais cette année-là, il a été jumelé avec succès à une semence dont l’ADN a été modifié pour tolérer l’application du Roundup.

Résultat : l’herbicide tuait toutes les plantes sur son passage sauf celles qui avaient été modifiées pour résister à son application.

Des mauvaises herbes résistantes aux herbicides ont été découvertes au Québec. 

Photo :  Jeff Roberson/Associated Press

Ces cultures Roundup Ready, le nom commercial des semences génétiquement modifiées, ont fait fureur aux États-Unis. Notre voisin américain produit désormais 40 % des cultures génétiquement modifiées dans le monde.

Toutefois, l’engouement pour ces cultures a fait bondir la consommation de pesticides, et certaines mauvaises herbes comme l’amarante de Palmer sont devenues résistantes au glyphosate, l’agent actif de l’herbicide Roundup.

L'amarante de Palmer dans un champ 

Photo :  Radio-Canada/La semaine verte

Depuis, plusieurs compagnies ont mis en marché d’autres herbicides à base de glyphosate, mais les fermiers américains sont longtemps demeurés fidèles à l’herbicide de Monsanto, celle qui a commercialisé en premier les semences génétiquement modifiées.

D’autres compagnies vendent maintenant des semences génétiquement modifiées, mais encore aujourd’hui aux États-Unis, le deux tiers des espèces de mauvaises herbes résistantes au glyphosate se retrouvent dans des cultures Roundup Ready.

Des spécialistes, comme l’agronome Larry Steckel, avaient pourtant averti les fermiers américains du danger de miser sur un seul herbicide. Il souligne que les agriculteurs ont fait l’erreur de surutiliser le Roundup.

« C’était prévisible que l’utilisation intensive du Roundup créerait des mauvaises herbes résistantes puisque la clé, c’est la diversité. Plusieurs d’entre nous avions averti les fermiers, mais ils ne voulaient pas changer leurs pratiques. » — Larry Steckel, agronome à l’Université du Tennessee

Champs 

Photo :  Radio-Canada/La semaine verte

C’est en Georgie, dans le sud des États-Unis, que l’amarante de Palmer a montré les premiers signes de résistance au glyphosate en 2000. La mauvaise herbe prospère maintenant dans 27 des 50 États américains.

La « ceinture de maïs » (Corn Belt), la région qui produit 50 % de cette graminée aux États-Unis, est maintenant atteinte si bien que la mauvaise herbe menace l’économie de la région.

Les racines de l'amarante de Palmer

Le Canada également atteint

Bien que l’amarante de Palmer ne soit pas encore présente au Canada, les spécialistes soulignent que le phénomène se propage vers le nord. Plusieurs mauvaises herbes résistantes au glyphosate ont d’ailleurs fait leur apparition au Canada depuis 2010. Plusieurs d’entre elles sont présentes dans des champs ontariens de cultures génétiquement modifiées.

Le Canada produit 6 % des cultures génétiquement modifiées dans le monde et a adopté les cultures Roundup Ready en 1996, en même temps que les États-Unis. Depuis, l’usage des herbicides à base de glyphosate est monté en flèche, même dans les cultures non génétiquement modifiées, ce qui a contribué à engendrer de la résistance chez certaines espèces de mauvaises herbes.

Par exemple, dans les provinces des Prairies, le kochia envahit maintenant certains champs de céréales qui ne sont pas génétiquement modifiées, comme le lin.

Avec les informations de Marc-Yvan Hébert, journaliste de La semaine verte à Winnipeg.

Le saviez-vous?

Le glyphosate a été breveté par la multinationale agroalimentaire Monsanto en 1974 sous la marque Roundup. Il est présent dans plus de 200 produits herbicides et antiparasitaires. Peu coûteux et très efficace, il s’agit de l’herbicide le plus populaire au Canada. Son ingrédient actif a été déclaré, en 2014, comme cancérogène probable chez l’humain, par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé.

http://ici.radio-canada.ca/