Respire !


C’est je pense la meilleur image pour comprendre qu’il faut vivre au moment présent
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Respire !

 

« Vous ne respirez pas en ce moment, pour vivre dans deux ans … Vous respirez, en ce moment pour vivre en ce moment’

Karlfried Graf Durckheim

Rendez fou votre cerveau : en regardant bien, cette image en noir et blanc va finir… par se colorer !


Suivez bien les instructions .. Enfin le but est de fixer le point bleu  qui apparaitra et la photo en noir et blanc changera … C’est le même phénomène que regarder une vidéo ou un film qui est en réalité des images qui se succèdent
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Rendez fou votre cerveau : en regardant bien, cette image en noir et blanc va finir… par se colorer !


Voici un petit test, qui vous permettra de piéger votre cerveau.

Suivez les instructions de la vidéo qui va suivre, et vous allez voir que le résultat est assez surprenant ! Personnellement, je trouve ce phénomène fascinant.

Nous vous conseillons fortement de mettre la vidéo en HD et en plein écran, pour avoir des résultats optimaux…

Voila comment, dans votre cerveau, une image en couleur a été créée de toutes pièces — à partir d’un photo en noir et blanc qui, très clairement, ne contient absolument aucune couleur.

En fixant le point bleu, vous avez ajusté la sensibilité des photorécepteurs situés au fond de votre œil à différentes couleurs. Formée sur le fond de la rétine, l’image est comme imprimée dans votre œil, à tel point qu’elle reste pendant quelques secondes après que l’image a disparu !

En effet, les signaux optiques transmis par la rétine au cerveau nécessitent un certain temps de traitement biochimique. Résultat, les deux images se superposent ! Ce phénomène, appelé persistance rétinienne, est bien connu… Et c’est grâce à lui que vous pouvez regarder des films et des vidéos, et avoir l’impression que l’image bouge (alors qu’il s’agit en fait d’une succession d’images très rapide).

http://www.demotivateur.fr/

Le Saviez-Vous ► Les plus belles espèces animales découvertes en 2015


Encore en 2015, des découvertes de nouvelles espèces animales sont venus s’ajouter à ceux que l’on connait déjà
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Les plus belles espèces animales découvertes en 2015

 

Cette nouvelle espèce d'araignée-paon a été baptisée "Sparklemuffin". ©Jürgen C. Otto

Cette nouvelle espèce d’araignée-paon a été baptisée « Sparklemuffin ». ©Jürgen C. Otto

RÉTROSPECTIVE. L’année 2015 a été riche en nouvelles espèces animales. Des reptiles colorés,tels les dragons nains d’Amérique du Sud, des poissons surprenants, comme ce poisson qui marche de l’Himalaya, des crustacés originaux, à l’image des crabes vampires de Java, des batraciens translucides ou encore métamorphes,telle cette grenouille dont la peau du dos se hérisse de pics, des araignées « costumées », parmi lesquelles deux araignées-paons, mais aussi quelques mammifères, et non des moindres puisqu’il s’agit principalement de singes, dont deux Titi.

L’année s’est même terminée sur une jolie trouvaille : une nouvelle espèce de requin des profondeurs bioluminescent, surnommé « requin ninja ». Et quelques semaines auparavant, les scientifiques s’interrogeaient sur la possible émergence naturelle d’une nouvelle espèce de canidé sauvage : mi-coyote, mi-loup, un hybride baptisé « coywolf ». Pour le plaisir des yeux,Sciences et Avenir vous propose de (re)découvrir en images certaines de ces richesses de la biodiversité terrestre et aquatique. Couleurs magnifiques, forme étrange, propriétés hors du commun, la Nature nous offre une fois de plus un spectacle époustouflant.

Hyalinobatrachium dianae est une « grenouille de verre » puisque son ventre est transparent. Elle mesure environ 3 cm et habite les forêts humides du Costa-Rica, entre 400 et 800 m d’altitude.

©Brian Kubicki, Costa Rican Amphibian Research Center

Découverte l’été 2015, cette nouvelle espèce de « pieuvre Dumbo » a fait fondre les scientifiques… qui ont proposé de l’appeler « Adorabilis ».

(Capture d’écran YouTube/Science Friday)

Cette nouvelle espèce d’araignée-paon a été baptisé Maratus jactatus. Elle mesure à peine 4 mm et vit dans le nord-est de l’Australie.

©Jürgen C. Otto

Skeletorus (Maratus sceletus) est aussi une araignée-paon. Elle a été découverte en même temps et dans la même région que Maratus jactatus.

©Jürgen C. Otto

Le coywolf, fruit des amours entre le coyote de l’ouest (Canis latrans), le loup de l’est du territoire américain (Canis lycaon) et le chien (Canis lupus familiaris).

©L. David Mech et al.

Ce crabe vampire Geosesarma dennerle, originaire de l’île de Java, tient son nom de ses yeux jaunes. Mais le plus impressionnant reste ses belles pinces mauves.

© Chris Lukhaup

La peau de cette grenouille (Pristimantis mutabilis) passe de lisse à recouverte de pics en quelques minutes. Elle vit dans les Andes, en Equateur.

© nationalgeographic.

Cette nouvelle espèce de requin des profondeurs bioluminescent a été surnommée « requin ninja ». Quant à son non nom scientifique, Etmopterus benchleyi, il s’agit d’un hommage à Peter Benchley, l’auteur du livre Jaws.

©Dave Ebert

Enyalioides altotambo est un dragon nain trouvé non loin du village d’Alto Tambo, en Equateur.

© Luis A. Coloma / Zookeys

Le poisson-chat Peckoltia greedoi, découvert au Brésil, a été nommé ainsi en l’honneur de Greedo, un personnage de Star Wars. La ressemblance est frappante !

© Capture d’écran Youtube

Cherax pulcher est une écrevisse d’eau douce Indonésienne, aux couleurs chatoyantes.

© Christian Lukhaup

Les Titis de Milton (Callicebus miltoni) vivent en petits groupes familiaux dans les forêts du sud du Brésil.

© Adriano Gambarini

Phyllopteryx dewysea, alias le dragon de mer rubis, évolue au large des côtes australiennes. Sa découverte a porté au nombre de 3 les espèces de dragons de mer existant

©Western Australian Museum

L’araignée mâle de l’espèce Eresus hermani ressemble à une coccinelle tandis que la femelle est brune. Les spécimens ont été découverts en Hongrie.

© Gábor Kovács

http://www.sciencesetavenir.fr/

Yoga : la posture du chien dangereuse pour les patients qui souffrent de glaucome


Ceux qui souffrent du glaucome devraient semble-t-il s’abstenir de certaines postures de yoga pour ne pas accentué la pression sur le nerf optique de l’oeil.
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Yoga : la posture du chien dangereuse pour les patients qui souffrent de glaucome

 

Adho Mukha Svanasana « chien tête en bas »

 

Une récente étude américaine vient de dévoiler la liste des 4 postures de yoga à éviter lorsque l’on souffre de glaucome.

Le glaucome est une maladie dégénérative du nerf optique qui touche surtout les personnes âgées de plus de 45 ans. Cette pathologie est provoquée par une augmentation de la pression oculaire, qui va « peser » sur le nerf et perturber l’envoi des informations au cerveau. Au fur et à mesure, le champ visuelrétrécit, jusqu’à la cécité.

Or, une récente étude du New York Eye and Ear Infirmary of Mount Sinai (États-Unis) vient de montrer que la posture de yoga du « chien tête en bas » aurait tendance à accentuer la pression sur le nerf optique, donc à aggraver la situation des patients atteints par le glaucome.

Pour réaliser cette posture, la personne doit se placer à quatre pattes, les mains bien à plat au sol, puis monter lentement les fesses vers le plafond en tendant les jambes et les bras. Les mains sont toujours à plat au sol, les doigts écartés, les talons sont décollés, le dos n’est pas cambré et la tête est rentrée en direction de la poitrine.

Uttanasana, Halasana et Viparita Karani

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi un groupe de volontaires – certains atteints par le glaucome, d’autres sains. Au début de l’expérience, les scientifiques ont mesuré la pression oculaire des participants, puis ceux-ci ont dû exécuter la posture du « chien tête en bas » pendant 2 minutes, avant qu’une nouvelle mesure soit réalisée. Résultat ? Pendant l’exercice de yoga, la pression oculaire était significativement plus forte.

Outre la posture du « chien tête en bas », les chercheurs ont également identifié 3 autres exercices de yoga dangereux en cas de glaucome : 

le Uttanasana (se pencher en avant, jambes tendues, en repliant la poitrine sur les cuisses et en se tenant les mollets),

 

le Halasana (couchée sur le dos, on ramène les pieds au-dessus de la tête en tendant les jambes)

 

le Viparita Karani (couchée sur le dos, on lève les jambes à angle droit en s’appuyant contre un mur).

Ces travaux ont été publiés dans la revue spécialisée PlOs One.

http://www.topsante.com/

Un élève en Nouvelle-Écosse a une mémoire phénoménale


J’aurais aimé avoir une telle mémoire.  Ce jeune homme a un avenir assuré et c’est bien pour lui
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Un élève en Nouvelle-Écosse a une mémoire phénoménale

 

Quelques rares personnes dans le monde détiennent le titre de « maître de la mémoire », qui vient d’être décerné à Evan (Yifan) Xie, un élève en Nouvelle-Écosse.

Le jeune Chinois de 15 ans étudie en dixième année dans le pensionnat King’s-Edgehill, à Windsor. Ses parents l’ont inscrit dans cet établissement pour qu’il apprenne l’anglais.

Il est devenu le « maître mondial de la mémoire » à l’issue d’un championnat international tenu récemment en Chine. Pour s’y préparer, il s’est entraîné 10 heures par jour.

Pour obtenir le titre, les concurrents devaient réussis les épreuves suivantes :

  • Mémoriser en une heure 1000 chiffres choisis au hasard
  • Mémoriser en une heure l’ordre de 10 paquets de cartes
  • Mémoriser en deux minutes l’ordre d’un paquet de cartes

Evan Xie a réussi haut la main les trois épreuves.

Le journaliste Tom Murphy, de CBC, a aussi mis sa mémoire à l’épreuve. L’adolescent a pris moins de deux minutes pour mémoriser un jeu de cartes. Il peut le réciter de la première à la dernière carte, ou même à l’inverse.

Grâce à ses facultés extraordinaires, Evan est un premier de classe. L’enseignant Christopher MacLean dit que cet élève prodigieux est probablement capable de réciter de bonnes portions du manuel scolaire.

Evan Xie explique qu’il n’a pas d’astuces, il a simplement une mémoire photographique. Son habileté phénoménale a été remarquée quand il avait à peine 3 ans. Sa mère lui lisait des histoires qu’il pouvait ensuite répéter mot à mot, dit-il.

Mais l’adolescent souligne que son cerveau n’est pas comme un ordinateur. Il reconnaît qu’il lui arrive d’oublier des choses.

Avec les informations de Stéphanie Blanchet et de Phlis McGregor, CBC

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Voyez-vous un chien ou un ours ? Quand les internautes se divisent


Juste la tête, d’après la gueule, j’opte pour un chien, mais le voir avec une partie de son corps … j’ai douté …
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Voyez-vous un chien ou un ours ? Quand les internautes se divisent

 

La photo a fait le tour de Reddit, alors chien ou ours ?

La photo a fait le tour de Reddit, alors chien ou ours ?

Photo: Imgur

DÉBAT 2.0 – Vue plus d’un million de fois, cette photographie diffusée sur le site Reddit la semaine dernière a divisé les internautes. Certains y ont vu un chien, d’autres un ours. Qui a raison ?

Après la couleur de la robe, l’internet ont trouvé un nouveau sujet de débat épineux : cet animal est-il un chien ou un ours ? Postée par un utilisateur Reddit sur le site Igmur début janvier, la photographie était accompagnée du commentaire suivant « Quelqu’un a amené cet ours dans la garderie pour chiens ». Sur Reddit, les internautes se sont alors lancé dans une discussion pour savoir quelle pouvait être la nature exacte de cette petite créature poilue, à première vue encore bébé.

Des propositions plus ou moins convaincantes ont suivi. Certains y ont vu un chien, d’autres un ours ou même un loup. Il faut dire que l’animal aux crocs pointus, au pelage brun et aux yeux ronds a de quoi faire douter. La palme revient à cet internaute qui a tout simplement suggéré que c’était… un bébé Ewok !

La propriétaire de Bounce a levé le mystère !

Le débat n’aura pas duré longtemps puisque l’utilisateur qui avait posté la photographie a rapidement levé le mystère. Habitante de Géorgie, Elizabeth Maguyon, la propriétaire du petit animal a indiqué que son jeune compagnon prénommé Bounce est bien un chien ! Contactée par Buzzfeed, elle a bien confirmé : il s’agit d’un Poméranien croisé.

Le chiot a été photographié à la garderie The Dog Spot de Nashville par un employé qui a ensuite envoyé la photo a quelques-uns de ses contacts

« J’avais envoyé cette photo par SMS à plusieurs amis en plaisantant, leur disant que c’était un ours ! », a expliqué The Dog Spot à Buzzfeed.

Il ne se doutait pas qu’elle ferait le tour de Reddit. Mystère en partie résolu seulement car l’histoire ne dit pas quelle est l’autre partie de Bounce… Un Ewok peut-être !

Voyez-vous un chien ou un ours ? Quand les internautes se divisent (encore) !

 

http://www.metronews.fr/

L’énigme des quipus incas enfin élucidée ?


Difficile de comprendre un mode de communication quand il n’y a pas d’indices. Oui, il aurait pu en avoir, mais ils ont été détruits par des personnes qui n’aimaient ce qu’ils ne comprenaient pas. Dans la civilisation Incas, les quipus, cet assemblage de cordelettes est un vrai mystère qui a été peut-être enfin un début d’explication
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L’énigme des quipus incas enfin élucidée ?

 

Les quipus constituent un système d'écriture utilisant des successions de noeuds, le long de cordelettes, mis au point par les Incas. ©BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Les quipus constituent un système d’écriture utilisant des successions de noeuds, le long de cordelettes, mis au point par les Incas. ©BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Par Bernadette Arnaud

Un méli-mélo de cordelettes mis au jour au Pérou va peut-être contribuer à élucider un des mystères les plus tenaces de la civilisation inca : celui des cordes nouées, une forme d’écriture originale.

COMMUNICATION. Rares sont les cordes nouées – les quipus (nœud, en langue quechua) – parvenues jusqu’à nous. La découverte de vingt-neuf d’entre elles sur le site d’Incahuasi dans la vallée de Canete, à 160 km sud de Lima au Pérou, constitue donc un événement archéologique exceptionnel comme l’a expliqué au New York Times Gary Urton, l’un des principaux spécialistes des quipus :

« Elles ont été retrouvées dans un entrepôt de stockage de produits agricoles (…) de cette cité bâtie au 15e siècle. »

A la tête du Khipu Database Project, ce chercheur du département d’études précolombiennes de l’Institut Dumbarton Oaks de l’université d’Harvard (Cambridge, Massachusetts), essaie depuis plusieurs années de démêler et déchiffrer  cet écheveau de vestiges incas. En compagnie de l’archéologue Alejandro Chu, il tente ainsi de découvrir une « pierre de Rosette » qui permettrait de percer enfin le mystère de ce qui semble être un étonnant système de communication.

Ils semblent avoir été utilisés comme des livres de compte »

Souvent dépeint comme étant un peuple sans écriture, les Incas avaient en réalité développé un ingénieux système de communication faisant appel à des dispositifs mnémoniques : les quipus. Il s’agissait d’une sorte de collier constitué d’un cordon principal auquel étaient rattachées de nombreuses cordelettes pendantes recouvertes de nœuds. Selon un code  particulier de ligatures, ces nœuds auraient permis de stocker de l’information.

 A Incahuasi, « ils semblent avoir été utilisés comme des livres de compte pour enregistrer les quantités d’arachides, de piments, d’haricots et de maïs qui entraient et sortaient de la cité », poursuit  Alejandro Chu.

Les Incas s’en seraient ainsi servis pour assigner des valeurs à des séries d’arrangements de « nœuds » selon le type de matière première utilisée pour la confection des quipus (coton ou laine), la torsion particulière des fibres ou à l’aspect (recto ou verso) des ligatures. Un usage codifié de couleurs contribuait également à permettre leur lecture.

Maitre du Quipu Inca

Le moyen le plus sûr de dévoiler ce secret des anciens Incas serait, bien sûr, de retrouver une traduction dequipu. En 1542, par exemple, des caciques indiens avaient été rassemblés pour effectuer des lectures pendant que des scribes espagnols notaient les traductions. Les chroniques de l’époque rapportent en effet que seule une élite, lesquipukamayuq (« maitres du Quipu ») était habilitée à « lire » ces ligatures, qu’ils égrainaient entre leurs doigts à la façon d’un chapelet. Mais ces précieuses transcriptions furent à leur tour victimes des exactions des conquistadors espagnols qui, craignant qu’ils ne contiennent des récits idolâtres, les firent systématiquement détruire…

Pour l’heure, Gary Urton a créé une base de données où sont enregistrés les 870 quipus actuellement connus et découverts au Pérou et au Chili.

« Les quipus d’Incahuasi, associés à des informations agricoles, seront peut-être plus faciles à déchiffrer que les autres », a-t-il confié.

Les chercheurs ont en effet pu constater que les quipus rattachés aux arachides, piments, haricots ou maïs possédaient des couleurs nettement distinctes. De là à ce qu’une couleur puisse être précisément attribuée à un des produits agricoles… et ce sont de premiers mots qui surgiraient enfin de  la nuit !

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Manger la nuit affecterait la mémoire


Des hypothèses sont émises que manger la nuit et surtout pour les travailleurs de nuit peuvent causer des troubles d’apprentissages et de mémoire qui pourraient être une cause de l’apparition de la maladie d’Alzheimer
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Manger la nuit affecterait la mémoire

 

Manger la nuit perturbe le rythme du sommeil. © DURAND FLORENCE/SIPA

Manger la nuit perturbe le rythme du sommeil. © DURAND FLORENCE/SIPA

Par Lise Loumé

La consommation de nourriture pendant les heures de sommeil habituelles altère les capacités cérébrales, ont observé des chercheurs américains sur des souris.

Satisfaire régulièrement un petit creux pendant la nuit peut être mauvais pour la ligne et avoir un impact sur la santé métabolique, en conduisant par exemple à un état prédiabétique (c’est-à-dire avec un taux sanguin de glucose plus élevé que la normale). Mais ce n’est pas tout : cette mauvaise habitude peut également entraîner des conséquences néfastes sur le fonctionnement cognitif, notamment l’apprentissage et la mémoire, ont mis en évidence pour la première fois des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles (États-Unis) dans une étude réalisée sur des souris et publiée dans la revue eLife. Un risque qui concerne en priorité les travailleurs de nuit.

La mémoire à long terme est impactée

Dans cette étude, les chercheurs ont constaté que lorsque des souris mangent régulièrement pendant la nuit (durant leurs heures de sommeil), elles ont plus de difficultés à reconnaître un nouvel objet que celles nourries exclusivement le jour. Preuve que la mémoire à long terme est considérablement réduite. En fait, les festins nocturnes altèreraient leurs fonctions cognitives liées à l’hippocampe, cette région du cerveau qui contrôle la mémoire à long terme et permet l’enregistrement et l’organisation de nouveaux souvenirs (c’est cette dernière faculté qui rend possible la reconnaissance de nouveaux objets).

Dans l’hippocampe, c’est la protéine CREB qui est touchée. Chez les souris, manger la nuit réduit l’activité de cette protéine impliquée dans l’apprentissage, la mémoire et l’horloge circadienne (également dénommée « horloge biologique »). Cette diminution conduit à une altération de la mémoire. Un impact qui n’est pas anodin car sur le long terme, la baisse de l’activité de CREB peut favoriser l’apparition de la maladie d’Alzheimer…

Une désynchronisation de l’horloge biologique

Bien que le rôle de l’hippocampe dans le rythme circadien soit impacté par les repas nocturnes, ce n’est pas le cas de l’oscillateur principal de notre horloge biologique, le noyau suprachiasmatique, situé dans l’hypothalamus.Cela conduirait à une désynchronisation de l’horloge selon les auteurs, ce qui a pour conséquence d’altérer encore davantage la mémoire. Et perturbe les habitudes des souris, qui voient leur sommeil davantage fragmenté que celles mangeant la journée.

Dans cette étude, les observations des chercheurs portent uniquement sur des souris et non sur des humains. Toutefois, ils pensent qu’elles pourront bientôt être généralisées à l’homme et surtout aux travailleurs de nuit. Des études précédentes ont établi qu’ils avaient de moins bons résultats aux tests cognitifs que ceux travaillant la journée.

« Nos horaires modernes nous incitent à manger tout au long de la journée et n’importe quand, il est donc important de comprendre comment l’heure des repas affecte nos facultés cognitives », conclut dans un communiqué le professeur Christopher Colwell, co-auteur de l’étude

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