Le partage permet d’entretenir des relations avec tout le monde et surtout, il surmonte la misère des gens
Nuage
Le contraire
Le contraire de la misère, ce n’est pas la richesse.
Le contraire de la misère, c’est le partage
Abbé Pierre
Le partage permet d’entretenir des relations avec tout le monde et surtout, il surmonte la misère des gens
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Le contraire
Le contraire de la misère, ce n’est pas la richesse.
Le contraire de la misère, c’est le partage
Abbé Pierre
L’amitié sans frontière existe et ce chat, chien, lapin et cochon d’inde nous donnent une leçon de vie. Ils ont fait taire leur guerre ancestrale, pour construire ensemble une relation de confiance mutuelle, malgré leurs différences, leur apparence.. Qui pourrait dormir près de son pire ennemi ? Si ce n’est que d’accepter d’enterrer la hache de guerre,
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L’amitié qui lie des rongeurs à un chien et un chat
Un vol par effraction peut arriver à n’importe qui, surtout dans des lieux moins éclairés ou plus criminalisés. Il y a bien sûr les conseils de bases, mais on peut faire un peu plus
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Par Cédric Lizotte
S’assurer que sa maison est bien sécurisée, ça devrait être une priorité pour chacun des propriétaires – et des locataires! – d’habitations. Cependant certaines astuces évidentes ne sont pas toujours prises en compte. Et les cambrioleurs sont habituellement à la recherche de l’endroit le plus facile d’accès. Ne soyez pas celui qui devient la cible première dans le quartier!
Pour éviter cette situation, voici quelques astuces pour se protéger des cambrioleurs :
Verrouillez vos portes… évidemment
40 % des cambriolages aux États-Unis sont faits sans que le voleur n’ait eu à forcer son entrée dans la demeure. Cela signifie que les gens ont oublié de verrouiller leur porte. Ou peut-être que le voleur vous a vu laisser une clé en-dessous d’une roche dans la cour arrière… Ne laissez pas de clé à l’extérieur! Lorsque vous quittez, n’oubliez pas de verrouiller vos fenêtres, toutes les portes, de les verrouiller à l’aide de techniques efficaces.
Attention aux fenêtres
Parce qu’il est très facile d’ouvrir une fenêtre à manivelle de l’extérieur à l’aide d’un tournevis plat, d’un couteau ou même d’un bâton de hockey! Les fenêtres coulissantes sont aussi relativement faciles à ouvrir si elles ne sont pas correctement verrouillées. Si vous n’avez pas l’argent à investir sur de nouvelles fenêtres, un simple clou glissé dans un trou percé dans le bon angle peut régler le problème.
Des minuteries pour les lumières
La police recommande habituellement de laisser des lumières, une télé, une radio, certains appareils allumés lorsqu’on part pour de longues périodes. Mais une maison entièrement illuminée exactement de la même manière toutes les nuits à quatre heures du matin, c’est faire tout le travail du cambrioleur à sa place! Installez des minuteries sur vos lumières, qu’elles soient à l’intérieur ou à l’extérieur. Ajustez les horaires de celles-ci pour qu’elles s’allument et s’éteignent à des moments opportuns et naturels. L’illusion sera parfaite.
Les objets de valeur
Les objets de valeur, surtout ceux qui se transportent facilement, sont la priorité des cambrioleurs. Ceux-ci cherchent toujours la chambre à coucher principale, puis vont dans les garde-robes et autres endroits similaires. Si vous avez des objets de grande valeur, munissez-vous d’un coffre-fort. Et assurez-vous que ce coffre-fort ne soit pas facilement transportable!
Attention aux médias sociaux
Ne sous-estimez pas les cambrioleurs. Les plus intelligents d’entre eux peuvent passer devant votre maison; si ceux-ci aiment ce qu’ils voient, ils peuvent faire une recherche rapide sur Internet pour trouver votre nom; une seconde recherche leur permet de vous trouver sur Facebook. Et plusieurs d’entre nous ont le mauvais réflexe de partager notre vie en entier sur les médias sociaux. Des posts du genre « Au-revoir Montréal! Ne me cherchez pas, je suis à Cuba pour deux semaines! », c’est de l’or en barre pour les voleurs. Attendez donc d’être revenu de votre voyage pour mettre des photos de la plage sur les médias sociaux!
Partis pour plusieurs jours? Voici quelques trucs…
Si vous partez pour plus d’une fin de semaine, assurez-vous de ne pas donner d’indices trop évidents aux cambrioleurs. Voici comment :
– L’hiver, un jardin couvert de neige, ou aucune trace de pas n’a été laissée depuis plusieurs jours, est un indice qu’il n’y a personne. Demandez à un voisin de venir faire un tour, et faites déneiger votre entrée même si vous n’y êtes pas.
– L’été, un gazon qui pousse depuis un mois est signe qu’il n’y a peut-être personne. Faites tondre votre gazon.
– Faites rediriger le courrier. Une boîte aux lettres trop pleine, c’est louche!
– Certains autres articles du même genre que celui-ci suggèrent de laisser une radio ou une télé allumée. Encore une fois, cette technique peut avoir l’effet inverse! Utilisez une minuterie là aussi.
Plusieurs gadgets existent… et certains sont très efficaces
La technologie est à notre service, et plusieurs gadgets sont très efficaces. En voici quelques-uns :
– Un système d’alarme, c’est toujours efficace. Certaines compagnies chargent le gros prix pour installer des systèmes d’alarme qui ne sont pas reliés aux policiers. Dans ce cas, vous pouvez peut-être en acheter un et l’installer vous-même… et économiser des centaines de dollars.
– Des caméras de sécurité peuvent non seulement décourager les cambrioleurs les plus vigilants, mais aussi faire baisser votre prime d’assurance. Pas d’argent pour des caméras? Achetez-en des fausses.
– Il existe des butoirs de porte à batterie qui émettent un son lorsqu’on tente d’ouvrir une porte. Ça pourrait être assez pour décourager certains voleurs…
– Comme mentionné ci-haut, certains suggèrent de garder une télé allumée. Mais les télés plasma ont une durée de vie relativement courte. Achetez-vous une fausse télé pour compenser! Faketv.com est très efficace.
Les cambrioleurs n’aiment pas les chiens
C’est bien connu, les cambrioleurs n’aiment pas les chiens. Mais si vous avez aménagé une petite porte pour que votre chien sorte dans le jardin, n’oubliez jamais de la barrer! Et puis, laisser Fido tout seul à la maison, c’est cruel. Peut-être qu’une simple pancarte « Prenez garde au chien » peut être assez décourageante?
Un vendeur un peu trop insistant? Restez aux aguets…
Les cambrioleurs d’expérience adorent prospecter avant d’investir les lieux de leur crime. Si un vendeur de balayeuses – ou un témoin de Jéhovah, ou quelqu’un qui fait du porte-à-porte – est trop insistant et demande à rentrer chez vous, restez sur vos gardes!
L’investissement ultime : portes et fenêtres sécurisées
Il s’agit peut-être d’une action un peu extrême, mais si vous avez des motifs raisonnables de croire que vous êtes dans une situation où les cambrioleurs voudraient cibler votre habitation en particulier, pensez à faire remplacer vos portes et fenêtres. La majorité des entrées par infraction sont faites au rez-de-chaussée, et les cambrioleurs n’hésitent jamais à briser une fenêtre s’ils sont certains de pouvoir en profiter. Des cadres de portes en métal, des portes d’entrée galvanisées, des fenêtres doubles : il existe plusieurs manières d’ajouter à la sécurité de votre maison.
Donnez une différente adresse au chauffeur de taxi
Finalement, dans certaines situations, il est possible que des chauffeurs de taxis soient de connivence avec des groupes de cambrioleurs. Il s’agit peut-être d’une précaution extrême, mais certains quartiers peuvent être sujets à plus d’activités criminelles. Si vous quittez en taxi pour la soirée, dans le but d’éviter que le chauffeur ne signale à ses complices que vous avez quitté et êtes au bar ou au restaurant, donnez toujours une adresse voisine au chauffeur. On ne sait jamais!
Le film : « Seul sur Mars » a inspiré des chercheurs de la Nasa pour tenter l’expérience de faire pousser des patates dans un lieu qu’ils aménageront et qui sera semblable à Mars. C’est aussi une recherche qui pourrait être utile lors d’une famine causée par un sol infertile
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Dans « Seul sur Mars », Matt Damon découvre son champ de patates dévasté par une explosion. © 2015 Twentieth Century Fox
Par Sylvie Rouat
La Nasa et le Centre international de la patate au Pérou lancent fin janvier une expérience de culture de pommes de terre dans des conditions similaires à celles qui règnent sur la planète Mars. Un projet qui pourrait avoir des retombées terrestres.
AGRICULTURE. Dans le film Seul sur Mars, Matt Damon joue le rôle d’un botaniste qui parvient à faire pousser des pommes de terre dans le sol martien. Une gageure, comme le rappelait lors de la sortie du film, Francis Rocard, le responsable du programme d’exploration solaire au Cnes, pour qui il semblait « improbable de pouvoir faire pousser quoi que ce soit dans le sol martien très oxydant ». Néanmoins, la fiction de Ridley Scott a inspiré une expérience aux scientifiques de la Nasa. Avec les spécialistes du Centre international de la patate (CIP), à Lima au Pérou, ils ont décidé de lancer fin janvier une plantation de ces tubercules dans un laboratoire reproduisant les conditions atmosphériques, la température, la gravité, la composition du sol et le niveau de radiations de notre voisine planétaire.
Première étape : trouver un sol terrestre proche de celui de Mars
La première étape a constitué à trouver un sol terrestre proche de celui de notre voisine. Selon Julio Valdivia-Silva, chercheur associé à la Nasa et responsable du projet, les chercheurs ont trouvé, dans la région péruvienne d’Arequipa, une zone aride de la Pampa dont les caractéristiques sont similaires à celles d’échantillons martiens analysés in situ par le rover américain Curiosity. Quelques 80 kg de ce sol du désert de La Joya vont ainsi être transportés jusqu’à Lima. Le CIP, l’un des plus grands laboratoires au monde disposant d’une base de données génétique de plus de 4000 variétés de pommes de terre, a d’ores et déjà sélectionné neuf variétés de pommes de terre pour la première phase, à laquelle participeront deux scientifiques de la Nasa, neuf chercheurs du CIP et un spécialiste des Émirats arabes unis.
Dans le petit champ extraterrestre reconstitué au CIP, les taux élevés de dioxyde de carbone (95% de l’atmosphère martienne) devraient bénéficier à la croissance de la plante. La pomme de terre péruvienne, l’une des espèces testées, est très résistante puisqu’elle est capable de se développer à plus de 4000 m d’altitude. Les premiers résultats sont attendus pour mars.
Ce tubercule pourrait s’adapter aux changements climatiques… de la Terre
Si les chercheurs démontrent leur capacité à cultiver un champ de patates dans un milieu extraterrestre hostile à la vie, alors cela voudra également dire que les pommes de terre peuvent être cultivées partout sur notre planète et seraient alors une solution à la famine qui affecte aujourd’hui 842 millions de personnes. Cela montrera également que ce tubercule peut s’adapter aux changements climatiques futurs qui verront les taux de CO2 augmenter dans notre atmosphère et les terres désertiques s’étendre de plus en plus. Pour les populations concernées, la patate pourrait être une excellente source de vitamine C, de fer et de zinc.
Les premiers exemples de culture de la pomme de terre, qui remontent à 2500 ans avant JC, étaient pratiqués par les indiens Aymara dans une région s’étendant entre le Pérou et la Bolivie actuels. C’est à côté de ces tout premiers champs de patates de l’histoire que pousseront bientôt, peut-être, les plantes qu’emporteront un jour les futurs colons du système planétaire.
Les allergies seraient issues par l’héritage des gènes de l’union des Néandertaliens et Dénisoviens
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Les allergies dont souffre l’homme moderne proviendraient de gènes hérités des Néandertaliens et Dénisoviens, des cousins éteints des humains, à la suite de croisements avec ces espèces il y a environ 40 000 ans, révèlent jeudi deux études.
Ces accouplements préhistoriques font que tous les humains modernes à l’exception des Africains ont hérité de 1 à 6% de gènes d’anciens hominidés comme l’homme de Neandertal et de Denisova, des peuplades qui vivaient en Sibérie.
Trois de ces gènes sont, parmi ceux provenant de ces deux espèces, les plus courants trouvés chez les hommes modernes et jouent un rôle important dans le système immunitaire, expliquent ces deux études publiées dans la revue American Journal of Human Genetics.
Cette découverte suggère que l’héritage génétique confère un avantage dans l’évolution des humains en dopant leur système immunitaire.
Mais ces gènes sont aussi responsables d’une sensibilité excessive du système immunitaire, ce qui provoque des allergies. Les porteurs sont ainsi plus sujets à l’asthme, au rhume des foins et à d’autres allergies.
Ces gènes se sont probablement transmis aux hommes modernes quand les premiers groupes ont quitté l’Afrique il y a environ 50 000 ans pour venir en Europe. Ils ont alors eu des rapports sexuels avec des Néandertaliens déjà établis en Eurasie.
« Notre étude montre que les croisements avec des humains archaïques ont eu des implications pratiques pour les hommes modernes, dont la plus évidente a été notre adaptation à l’environnement en améliorant notre résistance aux pathogènes et notre métabolisme pour digérer de nouveaux aliments », explique Janet Kelso, du Max Planck Institute en Allemagne, principal auteur d’une des études.
« Les Néandertaliens avaient vécu en Europe et dans l’ouest de l’Asie pendant 200 000 ans avant l’arrivée des humains modernes. Ils étaient probablement bien adaptés au climat, à l’alimentation et aux pathogènes et en s’accouplant avec eux, nous humains modernes avons hérité de ces adaptations avantageuses », poursuit-elle.
Janet Kelso a scanné les génomes d’humains contemporains pour détecter des gènes de Néandertaliens ou de l’homme de Denisova.
Deux des trois gènes du système immunitaire correspondaient à de l’ADN de Néandertal et le troisième à celui de Denisova.
Le plus commun de ces gènes a été trouvé dans toute la population non-africaine, le second surtout chez les Asiatiques et le troisième, plus similaire à l’ADN de Denisova et plus rare, dans un petit groupe d’Asiatiques.
Lluis Quintana-Murci, de l’Institut Pasteur à Paris et principal auteur de la deuxième étude, a étudié 1 500 gènes actifs dans le système immunitaire. Il a déterminé que la plupart des adaptations se sont produites il y a 6 000 à 13 000 ans, quand les humains sont passés du mode de vie chasseur-cueilleur à l’agriculture.
Que ce soit à l’école ou à la maison, quand les enfants sont anormalement agités, fatigués ou en conflits, on a tendance a penser qu’une tempête est sur le point d’éclater. Il semble que les enfants, surtout les filles semblent être influencées par la météo
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Gilles Brien
Bio-météorologue, communicateur scientifique et auteur du livre «Les Baromètres humains: comment la météo vous influence»
Demandez à n’importe quel enseignant si la météo influence ses élèves en classe et vous verrez que ces histoires sont loin d’être des mythes de profs fatigués. Sans raison apparente, il y a des jours où les problèmes de discipline sont généralisés. Ces jours-là sont la hantise des enseignants. La météo devient alors le grand coupable.
Même si la preuve absolue n’existe pas encore, c’est un fait reconnu dans les milieux pédagogiques que derrière les fluctuations dans l’agitation et le niveau de compréhension des élèves se cache l’influence de la météo du jour.
Dans l’une des études modernes les plus intéressantes sur l’influence des conditions météo sur les enfants, menée dans les écoles d’Australie en 1993, les chercheurs ont été étonnés de trouver une très grande proportion d’enfants météo-sensibles, soit deux enfants sur trois. Les filles seraient même deux fois à trois plus sensibles que les garçons aux changements brusques à la météo. Le symptôme le plus répandu chez les enfants avant la tempête : une fatigue généralisée, débilitante. Le corps est sans énergie et le mental n’est pas à son meilleur.
Même si une bonne proportion d’enseignants est convaincue de l’influence de la météo sur leurs élèves, certains rejettent ces explications jugées un peu trop faciles. Pour en avoir le cœur net, un psychologue de Montréal a réalisé sa propre enquête dans les années 90. Pendant six mois, François Émond a mené avec 7 enseignants qui ignoraient le but de l’expérience un sondage journalier sur le degré d’agitation de leurs élèves.
L’expérience se passe dans une école spécialisée au niveau élémentaire à Montréal. Tous les paramètres ont été considérés: température, humidité, précipitations, vent, pression. Au bout de l’exercice, 12 journées se sont démarquées comme des jours «troublés» où le niveau d’excitation des classes était anormalement élevé.
Lorsque les dates de ces journées ont été croisées avec les données météo du jour, une surprise attendait François Émond. Ce n’était pas les jours de neige ou de tempête qui semblaient agiter davantage les enfants en milieu scolaire, mais le jour d’avant, quand la pression barométrique se mettait à tomber. Trois fois sur quatre, les journées «difficiles» avaient été marquées par des changements rapides d’au moins 1 kilo-pascal en 24 heures.
Les chutes de pression et brusques ne sont pas le seul facteur de risque d’excitation à l’école. Les journées venteuses, le temps très sec et les orages forts sont aussi pointés du doigt comme des déclencheurs efficaces de comportements et d’attitudes à problème. Lors des jours très venteux, par exemple, les conflits et les escarmouches sur les terrains de jeux augmenteraient de 60%.
Par ailleurs, la température influence beaucoup l’absentéisme, autant à l’école qu’au travail… Les premières masses d’air chaud qui glissent sur le Québec au printemps provoquent toujours une hausse de l’absentéisme. Généralement, plus une ville connait de belles températures, plus l’absentéisme est élevé. À Montréal, le taux d’absentéisme est de 5,8 % chez les cols blancs alors qu’à Québec, une ville au climat plus froid de 2 degrés, le taux est de 4,3 %*.
Pour les mamans qui chercheraient à savoir d’avance quand leurs enfants risquent d’être surexcités avant la prochaine tempête, ou pour les enseignants qui souhaiteraient voir une échelle Richer d’agitation météo-scolaire être lancée sur le marché, bonnes nouvelles! Un truc du genre existe déjà. On peut même l’accrocher au mur.
Ça s’appelle un baromètre.
Avoir un bébé dans le ventre d’une maman est tout un changement physique extérieur et intérieur. Pendant le moment de gestation, le bébé a besoin de place et le corps de la femme s’adapte au fil des semaines
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Une animation réalisée par le Musée de la science et de l’industrie de Chicago (Etats-Unis) montre le déplacement des organes qui survient lors de la grossesse. ©Museum of science+industry Chicago
Par Hugo Jalinière
Le déplacement des organes qui survient chez la femme lors d’une grossesse pour faire de la place au fœtus a été mis en animation par le Musée de la science et de l’industrie à Chicago.
GROSSESSE. C’est une des nombreuses questions que se posent les futurs parents lors d’une grossesse : comment le fœtus fait-il son « nid » dans le ventre de la mère ? Intestins, estomac, foie… Le déplacement des organes est inévitable pour faire place au gonflement de l’utérus qui, en 9 mois, va connaître une très forte expansion : alors qu’il pèse environ 50 à 60 grammes pour une taille moyenne de 6,5 centimètres avant la grossesse, il va atteindre un poids de plus d’1 kg et une taille de plus de 30 cm.
Bien sûr, le gonflement du ventre offre l’essentiel de l’espace nécessaire, mais pour cela, les entrailles ont besoin d’être un peu « poussées ». Un déplacement qui peu d’ailleurs provoquer des douleurs au niveau des côtes en raison de la tension créée par la compression des organes contre la cage thoracique.
Pour mieux saisir ce phénomène, le Musée de la science et de l’industrie à Chicago (Etats-Unis) a donc réalisé une petite animation montrant le déplacement des organes qui survient au fur et à mesure que le fœtus grandit.
Les commissions d’enquête, avec les résultats que l’on connait de leur travaux … vont-ils vraiment avoir des réponses sur ces femmes qui ont disparu ? Les familles ont le droit de savoir ce qu’il est vraiment arrivé sur ces navires et cette forme d’esclavage sexuelle. Les femmes des Premières Nations ont vraiment perdu beaucoup, pas seulement sur les navires, mais aussi des disparitions, des meurtres auxquels pas beaucoup de personnes ont vraiment enquêté
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Photo : Radio-Canada/Pierre-Mathieu Tremblay
L’enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées doit s’attarder au trafic humain de femmes autochtones sur des navires en partance de Thunder Bay, déclare Dawn Lavell-Harvard, la présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada.
Mme Lavell Harvard dit qu’elle n’est pas surprise que la question ait fait surface lors des consultations en vue d’une Commission d’enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées cette semaine à Thunder Bay.
La ministre des Affaires autochtones et du Nord, Carolyn Bennett, s’est dite préoccupée par ce qu’elle a entendu à Thunder Bay.
« Les femmes sont montées à bord des navires, puis ont disparu. »— Carolyn Bennett, ministre des Affaires autochtones et du Nord
Les ministres des Affaires autochtones et de la Condition féminine ont recueilli plus de 150 témoignages de la part de femmes et de familles autochtones à Thunder Bay.
La ministre Bennett a rapporté que les familles voulaient s’assurer que le mandat de la future Commission puisse inclure une coopération avec les États-Unis pour enquêter sur le trafic de femmes dans les eaux internationales.
Déjà en 2013, Radio-Canada avait rapporté que l’enquête d’une étudiante à la maîtrise de l’Université du Minnesota avait révélé que le port de Thunder Bay était une plaque tournante du trafic humain à des fins sexuelles.
Violence extrême
La rencontre de mercredi à Thunder Bay était la première à l’extérieur de la capitale fédérale.
Les ministres ont entendu pour la première fois des témoignages de familles, mais aussi de femmes qui ont elles-mêmes été victimes de violence extrême. La ministre de la Condition féminine, Patty Hajdu, qui participe à ces consultations, affirme que cette première rencontre a confirmé l’importance de donner la parole non seulement aux familles qui ont perdu un proche, mais aussi aux femmes qui ont survécu à une situation de danger extrême.