Se détester


Comprendre notre mal-être, de savoir ce que l’on veut vraiment, voir ce qui est possible, ne pas attendre que les autres décident pour nous, de ne pas porter attention au qu’en dira-t-on … Bref, être nous-même. Peut-être que nous commencerons à s’aimer
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Se détester

 

Qu’est-ce qui pousse une personne à se détester ? Peut-être la lacheté. Ou l’éternelle peur de se tromper, de ne pas faire ce que les autres attendent

Paulo Coelho

Duel Québec-France: qui utilise le plus d’anglicismes? Solange analyse


Est-ce que deux films peuvent prouver qui adopte plus d’anglicismes dans sa langue ? Je crois que non mais il probable que ce soit les Québécois. Mais faut dire que nous sommes entourés d’Anglais et certains domaines comme par exemple, les automobiles, ce sont les mots anglais qui sont le plus utilisé dans le langage courant
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Duel Québec-France: qui utilise le plus d’anglicismes? Solange analyse

 

 

La Youtubeuse Solange est de retour. Celle qui, dans une vidéo devenue virale, avait enseigné aux Français comment parler le «québécois», tente cette fois de déterminer dans lequel des deux dialectes utilise-t-on le plus d’anglicismes.

En fait, la Montréalaise d’origine et Française d’adoption tente de démentir le préjugé selon lequel nos cousins français en utiliseraient davantage. Pour ce faire, elle compare le film Starbuck (avec Patrick Huard) à sa reprise en France Fonzy.

Conclusion: «c’est faux!»

Et elle en profite pour traduire quelques expressions québécoises : Des «scratchs» sur un camion, «fly» pour dire à quelqu’un de s’en aller ou pour signifier une braguette , «sloguer» pour frapper…

Solange (de son vrai nom Ina Mihalache) est née d’une mère québécoise et d’un père d’origine roumaine, mais aurait décidé d’adopter, vers l’âge de 10 ans, l’accent français qu’elle entendait à la télé et à la radio.

« Si j’ai fait tout ça, ce n’est pas pour pointer les Québécois […] Je trouve au contraire que le québécois est une langue vivante, qui se panache, qui s’hybride au contact du bilinguisme environnant. Et ça me touche, ça m’émeut», explique-t-elle à la fin de sa vidéo.

Alors, convaincu?

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Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: Histoire de Fat Joe (Apnée du sommeil)


L’apnée du sommeil est une maladie qui est de plus en plus connue, mais elle a toute une histoire qui a débuté par un roman
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Il était une fois la maladie: Histoire de Fat Joe (Apnée du sommeil)

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

L’apnée du sommeil, une nouvelle maladie

«Tout le monde sait ce que l’on appelle avoir la luette tombée; mais l’on imaginerait peut-être pas que cette maladie, laquelle en général ne paroît point être de conséquence, pût à la longue coûter la vie au malade. Une Dame d’environ 40 ans, demeurant en Province, se montra ayant la luette tombée, à un Chirurgien du lieu qui lui ordonna les remèdes usités, les gargarismes connus, etc. La maladie augmenta peu à peu, mais à tel point que la Dame avoit peine à avaler. Sans cesse occupée de son gosier, prenant peu de nourriture, ne dormant point, elle tomba dans une maigreur et un état de langueur à faire craindre pour sa vie. Elle me fut amenée à Paris où je ne fus pas longtemps à reconnoître la cause de son fâcheux état, que je crus devoir attribuer à la chute de la luette. Je lui promis une guérison certaine et prompte en coupant la luette, et je lui tins parole.»

Charles Dickens romancier, américain (1812-1870)

C’est le chirurgien français Sauveur-François Morand qui décrivit ainsi au XVIIIe siècle la première pharyngotomie d’un cas qui devait certes présenter les symptômes sévères d’apnée du sommeil. Mais la première vraie description de la maladie fut formulée près d’un siècle plus tard, non pas par un médecin illustre mais, par un romancier anglais non moins illustre: Charles Dickens.

 

L’histoire de Fat Joe

Dans son roman: Les Papiers posthumes du Pickwick Club ou Les Aventures de Mr. Pickwick, le célèbre écrivain anglais Charles Dickens décrivait ainsi l’un de ses personnages:

«Sa tête était affaissée sur sa poitrine ; seuls un ronflement continu et de temps à autre, un bruit d’étouffement partiel, révélaient à l’ouïe la présence du grand homme.»

Il s’agissait d’un adolescent obèse à qui il avait donné le nom de Fat Joe et qui était serveur au Pickwick Club.

Il faudra attendre au début du XXe siècle pour que la maladie soit reconnue et l’on doit au grand médecin canadien William Osler le nom de Syndrome de Pickwick.

William Osler, médecin canadien (1849-1919)

William Osler

Le docteur Osler est un grand médecin canadien. Fils de pasteur, il est né en Ontario le 12 juillet 1849. Il débute des études religieuses dans le but de succéder à son père mais change vite de carrière et s’inscrit en médecine au Toronto School of Medicine. Après deux ans dans cette institution, il déménage à Montréal et termine ses études médicales à l’Université McGill qui avait la réputation d’être la meilleure au Canada et même aux États-Unis. Il complète des études post doctorales en Europe et revient enseigner à l’Université McGill. Il aura été professeur à l’Université de Pennsylvanie, puis médecin-chef au Johns Hopkins Hospital pour terminer sa carrière comme doyen de la faculté de médecine à l’université Oxford. Son livre : The Principles and Practice of Medicine a fait figure de bible dans l’enseignement de la médecine et a connu de multiples rééditions jusqu’en 2001. Passionné par l’histoire de la médecine, il légua son importante collection de livres à l’université McGill. Âgé de 70 ans, il est victime de la grippe espagnole et en décède le 29 décembre 1919.

Henri Gastaut, médecin français 1915 -1995

Henri Gastaut

En 1965, un médecin français spécialisé en épilepsie, le Dr Henri Gastaut, constate pour la première fois chez les patients atteints du syndrome de Pickwick la survenue d’arrêts fréquents de la respiration durant le sommeil. On doit à ses observations la classification des apnées du sommeil en apnée obstructive, centrale et mixte.

 

Dr Christian Guilleminault , médecin français et chercheur dans le domaine de la médecine du sommeil

Quelques années plus tard, en 1972, un autre médecin français, le Dr Christian Guilleminault, raffine les critères diagnostiques. Ce dernier définit alors ainsi l’apnée du sommeil: 5 arrêts de la respiration à l’heure qu’il y ait ou non hypoventilation alvéolaire et en présence ou non d’obésité.

Le ronflement, un symptôme oublié

Un fait plutôt étonnant reste à noter dans le cas du syndrome de l’apnée du sommeil. De tous les médecins qui se sont penchés sur la maladie depuis les docteurs Morand au XIXe siècle, Osler au début du vingtième siècle, Gastaut et même Guilleminault dans les années 1960, 1970, aucun n’avait noté le ronflement comme symptôme de la maladie. Et ce, bien que l’écrivain Charles Dickens l’ait eu clairement identifié chez son personnage:

«C’était le soir : MM. Pickwick Winkle et Snodgrass étaient allés avec leur joyeux hôte assister à la fête voisine de Muggleton ; Isabelle et Emily se promenaient avec M. Trundle ; la vieille dame sourde s’était endormie dans sa bergère ; le ronflement du gros garçon arrivait, lent et monotone, de la cuisine lointaine.»

Il faudra attendre au début des années 1980 pour que le pneumologue, S. Fujita, remarque qu’en traitant l’apnée du sommeil, le ronflement disparaissait aussi.

Mais le ronflement allait attirer aussi l’attention des chercheurs. Ainsi, le pneumologue italien E. Lugaresi, fut un pionnier dans ce domaine en effectuant la plus vaste étude sur le sujet. Ce spécialiste fit exécuter un recensement précis de la population de ronfleurs de la république de San Marin. C’est la plus grande étude systématique qui permit d’établir avec précision toutes les données démographiques concernant le ronflement et ce sur une population de 22 800 personnes. C’est ainsi qu’on apprit que:

 «Parmi la totalité de la population, enfants compris, on trouve 35 % de ronfleurs, dont 20 % de manière constante et 15 % de manière intermittente. Les hommes ronflent plus que les femmes: 25 % des hommes et 15 % des femmes ronflent toutes les nuits, tandis que 15 % des hommes et 13 % des femmes ne ronflent qu’à l’occasion de facteurs déclenchants (alcool, gros repas, fatigue)» (référence).

L’étude permit aussi de mettre en lumière les relations entre ronflement et divers autres facteurs dont l’âge, l’obésité et les divers problèmes de santé dont les troubles cardio-vasculaires.

Apnée : les solutions.

Depuis l’ablation de la luette par le Dr Morand au XVIIIe siècle, il faudra encore ici attendre jusqu’au milieu du XX siècle avant que des solutions moins radicales fussent envisagées.

La première percée en ce sens vit le jour à la fin des années 1970 à Chicago grâce à une pianiste et à son époux psychiatre pour le moins astucieux. C’est ainsi que pour cesser de ronfler, ce qui empêchait son épouse de dormir la nuit et nuisait à son oreille musicale de pianiste, le docteur Charles Samelson confectionna un moulage en cire d’abeille de sa langue, lequel, par succion dégageait ses voies respiratoires la nuit. Suite au succès personnel de son appareil, il fit entreprendre des études au Rush University Medical School. Aujourd’hui, plus d’une quarantaine d’appareils opérant selon des principes semblables sont sur le marché.

CPAP

Quelques années plus tard, en 1982, le Dr Colin Sullivan un chercheur australien fabrique le premier appareil de ventilation en pression positive continue, mieux connu ici sous l’acronyme anglophone CPAP (Continuous Positive Airway Pressure) et en 1985, le Dr John E. Remmers, professeur à l’université de Calgary invente le premier CPAP sous contrôle électronique. Le docteur Remmers est surnommé au Canada et aux États-Unis, l’homme de la renaissance, puisqu’il combine tous les talents des savants de cette époque: chercheur, thérapeute, inventeur, fabricant et distributeur de ses propres inventions.

Appareils dentaires et bucco-pharyngés, CPAP et chirurgies font aujourd’hui partie de l’arsenal thérapeutique permettant de lutter efficacement contre l’apnée du sommeil.

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De l’oxygène «made in Canada» vendu en Chine


Chez moi, ont dit souvent qu’un bon vendeur vendrait n’importe quoi, il serait capable de vendre des congélateurs aux « Esquimaux » (le vrai terme est inuit) C’est vraiment n’importe quoi ! Profitez de la situation ainsi me répugne, même si à l’origine, c’était une blague
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De l’oxygène «made in Canada» vendu en Chine

 

Que préférez-vous, l’air du lac Louise ou celui du parc national Banff ?

Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’air pur provenant des montagnes Rocheuses du Canada. De l’air en bouteilles, imaginez-vous donc! Chacune contient 150 pulvérisations d’air frais d’une durée d’une seconde.

Le tout se vend… comme des petits pains chauds en Chine.

Sachant que certaines régions de ce pays font face à des niveaux élevés de pollution atmosphérique, recevoir de l’air pur du Canada équivaut à une grande bouffée d’air frais.

vitality air

Ce qui avait débuté comme une blague en 2014 a pris une tournure inattendue pour les fondateurs de la compagnie Vitality Air. Le premier sachet de plastique rempli d’air qu’ils ont mis sur eBay s’est vendu 99 cents. Mais les graves problèmes de pollution auxquels fait face ce pays ont vite créé un tel engouement que les sachets suivants se sont envolés pour près de 170 $.

Troy Paquette et Moses Lam envoient maintenant des milliers de bouteilles aux Chinois aisés, prêts à dépenser des fortunes pour respirer de l’air non pollué.

Et des citoyens d’autres pays se seraient aussi laissés tentés par l’oxygène « made in Canada »!

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Pourquoi ce panda au milieu de bonhommes de neige divise internet


Sur Facebook, cela m’a pris moins d’une minute pour trouver le Panda, certains ont réussit en quelques secondes, d’autres après plusieurs minutes et enfin certains n’arrivent pas à le voir. Est-ce le hasard, un coup de chance de tomber directement sur l’image recherchée ? Ou bien des personnes sont capables de scanner plus facilement les éléments pour trouver l’intrus ?
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Pourquoi ce panda au milieu de bonhommes de neige divise internet

 

Capture d'écran de l'image de Dudolf (via Facebook)

Capture d’écran de l’image de Dudolf (via Facebook)

Christophe-Cécil Garnier

Un artiste a publié une image sur laquelle un panda se cache au milieu de bonhommes de neige. Si trouver l’animal semble assez facile pour certains, ce n’est pas le cas de tout le monde.

Vous connaissez le principe du livre Où est Charlie?. Vos yeux doivent scruter sans relâche une image jusqu’à apercevoir le fameux personnage longiligne, avec sa traditionnelle marinière rouge. Le dessinateur hongrois Dudolf, dont le vrai nom est Gergő Dudás, a publié une image du même principe où un panda se cachait entre de nombreux bonhommes de neige.

Pour la plupart des personnes travaillant chez Slate.fr, l’identification du panda a été assez rapide, environ moins de dix secondes. Seulement, de nombreux internautes n’ont, a priori, pas eu la même facilité, comme le montrent certains commentaires sur le post Facebook de l’illustrateur:

«Ça m’a pris du temps, mais j’ai apprécié.

– J’ai trouvé un dragon, deux pantoufles, une canette de boisson gazeuse mais aucun panda. Bien essayé!

– Cela fait quinze minutes que je regarde et je ne le trouve toujours pas, lol.»

Plusieurs situations pour repérer le «déviant» 

Des sites comme Mashable et The Independent ont également titré sur la difficulté d’identifier le mammifère. Comment expliquer cette facilité pour certaines personnes et pas pour d’autres? Est-ce lié à une mécanique différente de la part du cerveau? Laurent Cohen est professeur de neurologie à l’Hôpital de la Salpêtrière (Paris) et responsable de l’équipe neuropsychologie et neuro-imagerie au sein de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Il estime qu’il existe plusieurs situations lorsque le cerveau essaie de repérer un «déviant» parmi de nombreux objets.

Le déviant, en l’occurrence le panda, peut se distinguer tout d’abord «par une caractéristique simple saillante».

Ce peut être un triangle parmi des ronds ou un point rouge au milieu d’une mer de points noirs.

Cela lui permet de «sauter aux yeux». «Le temps que cela vous prend pour le détecter ne dépend pas, ou n’augmente pas dans ce cas, du nombre d’objets parmi lesquels le déviant est “caché”», estime Laurent Cohen.

Le site scientifique Brain Decoder donne une explication similaire.Il signale également que, dans des cas où le déviant «partage certaines similitudes avec le reste de l’image», l’effet «sortant» ne marche pas «et la tâche devient beaucoup plus difficile»:

«Ici, le panda n’est évidemment pas un bonhomme de neige, mais possède les mêmes couleurs, noir et blanc, et plus ou moins la même forme. Donc maintenant que vous ne pouvez plus compter sur les mécanismes de votre cerveau responsables de l’effet sortant, vous devez activement rechercher l’image du panda, indique Brain Decoder. Cela veut dire que vous devez analyser l’image un élément à la fois jusqu’à ce que vous le trouviez. Malheureusement, il n’y a pas moyen de contourner cela. Et pour les gens qui ont trouvé le panda en quelques secondes, il y a des chances que vous soyez juste chanceux que vos yeux soient tombés en premier là où le panda se trouvait.»

D’autant que l’auteur de l’image a bien pensé à mettre d’autres éléments divergents de façon aléatoire: un chapeau par ci, des écharpes par là. Tout ça pour attirer notre regard.

Notre impatience nous permet-elle de trouver le panda?

Un autre point nous a cependant interpellés. Le fait de trouver facilement le fameux panda pourrait-il venir d’une lecture particulière, liée à notre position «d’enfants du numérique»? Selon Jakob Nielsen, un chercheur américain qui analyse les comportements d’usage sur internet, la lecture sur le web et sur le papier est diamétralement différente.

Dans une étude datant de 2008, Nielsen affirmait que les gens sur le web ne lisaient qu’environ 20% du contenu textuel d’une page et avaient plus tendance à «scanner». Selon lui, la lecture s’effectue comme une lettre F, de haut en bas pour les moins concernés et de droite à gauche pour les plus intéressés.

Cette lecture «d’intéressés» peut également expliquer pourquoi certaines personnes de la rédaction de Slate n’ont pas immédiatement trouvé l’ursidé au milieu des bonhommes de neige. Hasard ou non, elles sont (ou ont été) de grandes consommatrices de livres, plus propices à la lecture traditionnelle qu’au «scan» qui caractériserait, selon Jakob Nielsen, les internautes.

Pour Laurent Cohen, il est normal que les gens «ne soient pas égaux dans l’efficacité de leur exploration de l’espace».

Le neurologue reste plutôt sceptique, en revanche, quant au rapport avec la lecture:

«On s’attendrait plutôt à ce que les meilleurs lecteurs soient plus entraînés à balayer systématiquement une page.»

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60 ans de débris spatiaux autour de la Terre en 1 minute


On parle beaucoup de la pollution de l’eau, sur terre et de l’air, mais rarement on parle de la pollution dans l’espace autour de la planète Terre. Depuis le premier satellite, les débris ne cessent d’augmenter et depuis le temps, il serait temps que les scientifiques trouvent des solutions.
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60 ans de débris spatiaux autour de la Terre en 1 minute

 

 

Pollution des eaux, des sols, de l’air… et aussi de l’espace. Depuis 1957 et le lancement de Spoutnik, le premier satellite à être mis en orbite autour de la Terre, l’espace autour de notre planète bleue a viré au gris. La raison? L’accumulation de débris spatiaux, toujours plus nombreux.

Mais comment sensibiliser les terriens à une pollution qui se déroule à environ 2000 kilomètres au-dessus de leur tête? C’est le défi que s’est lancé le docteur Stuart Grey, maître de conférences à l’University College de Londres et membre de l’organisation Space Track, qui milite pour le respect de l’espace. Pour cela, il a mis au point une vidéo (visible ci-dessus) qui retrace les différentes étapes de pollution de l’espace, correspondant aux missions spatiales de 1957 à nos jours.

Ainsi, entre 1957 et le premier vol dans l’espace de Youri Gagarine en 1961, plus de deux cents objets flottaient déjà en orbite autour de la Terre. En 1980, ce nombre était estimé à 5000, et en raison des avancées technologiques qui permettaient aux vaisseaux de s’éloigner chaque fois davantage, les débris s’étalaient eux aussi sur une plus large circonférence.

Entre 2007 et 2009, le lancement de trois nouveaux appareils a généré plus de 4000 débris supplémentaires.

Mises bout à bout, les images de la pollution due aux débris spatiaux sont bien plus frappantes. Le chercheur estime aujourd’hui à environ 500 000 le nombre de débris en orbite autour de la Terre, allant de la taille d’une pomme à celle d’un bus. Et si cette pollution peut sembler sans conséquence pour les 7 milliards de terriens, il n’en est rien. Car les débris dont la taille dépasse celle d’un ballon de football et qui évoluent à une vitesse d’environ 28km/h représentent une menace réelle pour la Station Spatiale Internationale.

Pour tenter d’éviter ces accidents, les scientifiques travaillent depuis plusieurs années sur des solutions permettant de limiter la pollution de l’espace. Parmi les projets envisagés, la mission e.DeOrbit de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), sorte de filet géant qui récupérerait les objets les plus volumineux avant de les rejeter dans la zone atmosphérique, où ils seraient détruits. Les recherches se tournent également vers une fusée qui s’autodétruirait à la fin de sa mission.

Enfin, après des années de recherche, la société Space X du milliardaire Elon Musk a réussi le 22 décembre dernier à ramener sur Terre un lanceur de fusée ayant atteint l’orbite terrestre. Un exploit, qui pourrait également permettre de limiter le nombre de déchets en orbite autour de la Terre.

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Le trophée du «mensonge de l’année» décerné à Donald Trump par le site PolitiFact


Après avoir lu quelques articles sur les déclarations de Donad Trump, je ne suis pas surprise, mais savez vous que cet homme d’affaires de 69 ans, il était producteur et animateur d’émissions téléréalités et il a fait 4 faillites dans l’immobilier, mais jamais de faillite personnelle qui est évalué à environs 4 milliards de dollars. Mais cela justifie-t-il qu’il peut dire n’importe quoi pour avoir des votes ? Ce qui est pire, c’est qu’au lieu de trouver une excuse bidon, comme tout politicien, il en remet pour réaffirmer ses propos
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Le trophée du «mensonge de l’année» décerné à Donald Trump par le site PolitiFact

 

Les déclarations du candidat à l’investiture républicaine ont été choisies mardi comme « mensonge de l’année » par le site PolitiFact, un média américain spécialisé dans l’épreuve des faits, récipiendaire d’un prix Pultizer en 2009.

D’habitude, le site choisit un seul mensonge politique par an pour le couronner du titre de « mensonge de l’année ».

Mais cette fois, les mensonges de Donald Trump étaient si nombreux pour les journalistes de PolitiFact qu’ils ont souhaité attribuer à l’homme politique « un seul gros trophée », incapables de choisir une imposture parmi toutes.

Pour faire son choix, l’équipe éditoriale de PolitiFact a ainsi analysé près de 77 déclarations publiques de Donald Trump. Sur la totalité, 76 % ont été déclarées « en partie fausses », « fausses » ou « complètement absurdes » par les journalistes de PolitiFact, experts en traitement de données.

Il s’agit du premier politicien à avoir un score aussi bas sur le site.

Musulmans, Noirs, taux de chômage et Obama

« Quand il s’agit de déclarations inexactes, Donald Trump est en feu », précise le média.

Parmi les plus beaux mensonges du candidat à l’investiture républicaine, PolitiFact retient entre autres les suivants :

       

« J’ai vu, à New Jersey City, des milliers et des milliers de personnes [musulmanes] acclamer la chute des tours [du World Trade Center le 11 septembre 2001] » avait déclaré Donald Trump le 21 novembre lors d’un rassemblement partisan en Alabama. PolitiFact rappelle qu’il n’existe aucune preuve de ce phénomène et que les autorités du New Jersey nient qu’un tel évènement se soit produit.

Sur Twitter, où l’homme d’affaires est très actif, Donald Trump publie une photo avec les statistiques suivantes : Blancs tués par des Blancs : 16 %. Blancs tués par des Noirs : 81 %. L’épreuve des faits menée par PolitiFact démontre qu’il s’agit en réalité presque de l’inverse, avec 82 % de Blancs tués par des Blancs et 15 % de Blancs tués par des Noirs en 2014.

Le 28 septembre, Donald Trump déclarait que le taux de chômage aux États-Unis était probablement « aussi haut que 42 % », alors que les chiffres officiels l’établissent à 14.8 % au maximum.

Au début de sa carrière politique, Donald Trump était également l’un des premiers à affirmer que le président Barack Obama n’était pas né sur le sol américain, et que ses camarades de classe « ne le voyaient jamais », ce qui a été démenti à la fois par l’acte de naissance du président et par de multiples entrevues avec ses connaissances de l’université

PolitiFact note par ailleurs que Donald Trump ne s’est jamais excusé après que certaines de ces déclarations aient été reconnues comme invalides.

Sur la chaîne ABC News, M. Trump a réagi à son sacre en décrivant PolitiFact comme un « groupe de gauche », se justifiant de nouveau sur plusieurs de ses dires controversés.

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Des aide-soignants postent des photos dégradantes de patients sur Snapchat


Je suis dégoutée des comportements que peuvent avoir certaines personnes qui travaillent auprès des personnes âgées. Si cela se passe aux États-Unis, on peut penser que cela se fait ailleurs. J’espère que ceux qui ont connaissance de ces humiliations sur des réseaux sociaux et ce même si comme Snapchat, ces photos disparaissent en quelques secondes, qu’ils auront la décence de dénoncer
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Des aide-soignants postent des photos dégradantes de patients sur Snapchat

 

Une aide-soignante rafraîchissant un vieil homme avec un spray dans une maison de retraite au mois de juillet 2013 | REUTERS/Eric Gaillard

Une aide-soignante rafraîchissant un vieil homme avec un spray dans une maison de retraite au mois de juillet 2013 | REUTERS/Eric Gaillard

Repéré par Claire Levenson

Dans des maisons de retraite, certains soignants abusent de patients atteints de démence et postent leurs faits d’armes sur les réseaux sociaux.

Le site d’investigation ProPublica a révélé que, depuis 2012, aux États-Unis, il y a eu plus de trente-cinq cas d’employés de maisons de retraite qui ont posté des photos humiliantes de leurs patients sur les réseaux sociaux. Dans près de la moitié des incidents, le partage se faisait via Snapchat, une application sur laquelle les images disparaissent après dix secondes maximum.

Ces détails ont été obtenus via des rapports d’inspection gouvernementaux, des procès et des articles dans les médias locaux.

Dans la plupart des cas, les patients filmés ou pris en photo sont atteints de démence et sont nus ou partiellement nus. En juin, une assistante infirmière de l’Indiana a été arrêtée pour voyeurisme et a passé trois jours en prison car elle avait envoyé sur Snapchat une photo des fesses d’un de ses patients. Dans la même veine, en février 2014, un employé de maison de retraite dans l’État de Washington a envoyé à un collègue une vidéo d’un patient en train de chanter, pantalon baissé, sur un pot de chambre.

Abus

À plusieurs reprises, des aide-soignants se sont filmés en train de violenter des patients. Dans l’Illinois, une employée a filmé sa collègue en train de frapper le visage d’une femme de 97 ans avec une lanière en nylon. Elles ont toutes deux été condamnées à des amendes et de la prison avec sursis pour coups et blessures.

Il y a aussi des vidéos dans lesquelles les employés s’amusent à mettre en scène et manipuler des patients qui n’ont pas conscience de ce qu’ils font. En février, dans l’Ohio, une aide-soignante avait posté sur Snapchat une vidéo de patients qui répétaient des paroles de hip-hop sur la drogue.

Le site ProPublica explique qu’il y a probablement de nombreux autres incidents similaires dont personne n’entend parler. Ces abus ont en général été connus uniquement parce qu’un des destinataires des messages Snapchat a décidé d’en parler à la direction.

En 2014, en Californie, c’est une employée qui a dénoncé ses collègues qui s’envoyaient, pour rire, des photos de patients nus ou morts.

Elle a expliqué aux inspecteurs qu’elle était«complètement dégoûtée par le manque de respect de ses collègues pour la vie humaine et pour les défunts». 

Cinq employés ont été poursuivis pour abus de personnes âgées et complicité d’abus.

http://www.superecran.com/