Parole d’enfant ► La fièvre


La semaine dernière, ma petite fille a voulu me rappeler qu’elle était encore une enfant
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La fièvre

 

 

Mardi dernier, Sydney avait de la fièvre dû à ses dents qui veulent sortir. Le lendemain, en allant à la bibliothèque je demande :

-Syney fait encore de la fièvre ce matin ?
– Je ne sais pas ! Ce n’est pas moi l’adulte !

Ana-Jézabelle/ 3 ans 11 mois/ 16 décembre 2015

Le Saviez-Vous ► Sabres laser, son dans l’espace et vitesse de la lumière : "Star Wars" se rebelle face à la science


On entend beaucoup parler du film de science-fiction Star Wars. Il faut beaucoup d’imagination pour créer une telle saga. Les scientifiques se sont penchés sur les films de Star Wars, en fait les lasers, la vitesse de la lumière, la destruction de la planète noire et autres sujets ne peuvent être une réalité scientifique. Mais bon, c’est un film qui plaît à beaucoup de monde et c’est le défi de tout bon film
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Sabres laser, son dans l’espace et vitesse de la lumière : « Star Wars » se rebelle face à la science

 

Si ses films ont fait naître une passion pour l’espace chez plusieurs générations, George Lucas a parfois fait fi des connaissances scientifiques pour développer l’univers de sa saga.

La saga Star Wars a certainement changé la perception de l’espace de plusieurs générations. Les plus petits vont eux aussi découvrir cette galaxie lointaine, très lointaine dès le 16 décembre, avec Le Réveil de la Force, et vont approcher les étoiles, suivre les rythmes des sabres laser et sursauter devant les multiples explosions.

Mais, depuis plus de 35 ans déjà, des scientifiques passent au crible les films pour pointer du doigt les nombreuses erreurs qui peuplent l’univers imaginé par George Lucas. Francetv info a interrogé l’astrophysicien Roland Lehoucq, auteur de Faire de la science avec Star Wars (éd. Le Pommier). Pour lui,

« tout est faux dans Star Wars, mais on s’en fiche. Ce qui compte, c’est qu’à partir de ce film, le grand public peut parler de sciences ».

Dans l’espace, personne n’entend un X-Wing voler

Tirs de vaisseaux, explosions… Dans Star Wars, l’espace est très bruyant. Pourtant dans le vide spatial, nulle atmosphère pour propager les ondes sonores.

« Des sons dans l’espace, c’est tout simplement impossible. Pour que le son puisse se propager, il faut de la matière. De l’air, du bois, n’importe quoi. Or, dans l’espace règne le vide. On peut toujours hurler, personne ne nous entendra », explique Roland Lehoucq.

Mais des batailles muettes ne raviraient sûrement ni les spectateurs, ni les équipages d’un vaisseau qui se fait attaquer de l’extérieur sans pour autant en être informé. L’astrophysicien propose donc une solution :

« Dans les vaisseaux de Star Wars, il pourrait y avoir un système qui sonorise le vaisseau, qui simule l’ambiance extérieure, l’urgence de la situation » en recréant le bruit des tirs qui visent le vaisseau de l’extérieur, par exemple.

Le sabre laser est une arme impossible à fabriquer

Les sabres laser font partie de l’ADN de Star Wars. Jedi et Sith utilisent ces armes aux différentes couleurs lors de leurs affrontements. Quatre raisons font pourtant du sabre laser une véritable erreur scientifique.

« Premièrement, pendant les combats, les sabres laser s’entrechoquent, comme s’il s’agissait d’objets matériels… mais la lumière n’est pas de la matière », commente Roland Lehoucq.

Si deux sabres laser ne peuvent pas entrer en contact, ils n’en restent pas moins dangereux car capables de découper ou de brûler.

Deuxième raison, la lumière laser n’est pas visible.

En effet, « c’est une lumière directive qui ne va que vers un seul point. Elle ne se dirige pas vers votre œil sauf si le laser y est pointé », souligne l’astrophysicien.

Troisième approximation :

« Les sabres laser ont une longueur définie [un mètre environ]. Or, la lumière se propage en fait en ligne droite jusqu’à ce qu’elle rencontre un obstacle. » 

Dernière explication, et non des moindres, la puissance nécessaire pour faire fonctionner un sabre laser est estimée à plus d’un milliard de watts. Soit l’énergie d’une centrale nucléaire. Difficile à faire tenir en poche. Une arme totalement improbable selon l’astrophysicien, donc, n’en déplaise aux scientifiques qui tentent de reproduire cet accessoire mythique.

Pas besoin de laisser ses réacteurs allumés

Que ce soit Han Solo dans le Faucon Millenium ou les pilotes des vaisseaux ennemis le pourchassant, aucun des personnages de la saga ne se soucie vraiment des économies d’énergie – pas très COP21, tout ça. Pour voyager, leurs réacteurs sont constamment allumés. Si nos avions ont besoin d’une propulsion constante et forment ainsi leur traînée blanche, les réacteurs des vaisseaux spatiaux ne devraient avoir besoin que d’une simple impulsion. C’est le principe d’inertie.

« Dans l’espace et sans frottement, si on vous pousse une fois, vous continuez à avancer à vitesse constante. Les pilotes n’ont besoin d’allumer les réacteurs que lors du départ, pour ralentir et pour changer de direction », note Roland Lehoucq.

Impossible de dépasser la vitesse de la lumière

Pour échapper à l’Empire de Dark Vador, le Faucon Millenium utilise ses moteurs d’hyperpropulsion. Comme la plupart des vaisseaux de la saga, celui du contrebandier Han Solo est en effet capable de traverser la galaxie à une vitesse supérieure à celle de la lumière.

« Cela viole complètement une loi de la physique », réagit Roland Lehoucq.

La vitesse de la lumière est en effet indépassable pour un objet matériel, possédant une masse.

« On peut s’en approcher, sans jamais la dépasser. Seule la lumière, qui est immatérielle, peut aller à cette vitesse », détaille-t-il.

L’Etoile noire ne peut pas détruire la planète Aldorande

Alderaan Exploding

Pour démontrer sa puissance dans Un nouvel espoir, le quatrième épisode de Star Wars, Dark Vador décide de détruire Aldorande. L’Etoile noire déploie ainsi un laser ultra-puissant qui fait exploser la planète de la princesse Leia.

Mais « pour détruire une planète, il faut une quantité considérable d’énergie, explique Roland Lehoucq.Et quand on estime la puissance du laser utilisé sur Aldorande, on comprend qu’il faudrait en fait 100 000 fois l’énergie dégagée par le soleil ». 

Il est ainsi impossible pour l’Etoile noire, bien plus petite que notre soleil, de concentrer autant d’énergie. Pas de quoi parader, donc, de la part de l’Empire.

http://www.francetvinfo.fr/

La température des lacs grimpe


Les océans se réchauffent, mais quand est-il des lacs ? Quelles sont les conséquences si les températures continuent à augmenter pour l’écosystème ? Il y aura-t-il des conflits pour l’eau douce à travers le monde, si par l’augmentation de la température, les lacs diminueront peu à peu ?
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La température des lacs grimpe

 

Le lac Supérieur est le deuxième lac s'étant... (PHOTO ARIANA LINDQUIST, ARCHIVES BLOOMBERG)

Le lac Supérieur est le deuxième lac s’étant le plus réchauffé au cours des 25 dernières années, avec une hausse de température moyenne de 1,16 °C par décennie.

PHOTO ARIANA LINDQUIST, ARCHIVES BLOOMBERG

CHARLES CÔTÉ
La Presse

Après l’atmosphère et les océans, les lacs : le réchauffement frappe la principale source d’eau douce de l’humanité et des écosystèmes.

C’est la conclusion de la première grande étude combinant les données sur la température des lacs de tous les continents, tant celles fournies par les satellites que celles recueillies sur le terrain.

« Les 235 lacs de notre étude contiennent plus de 50 % de l’eau douce du monde », affirme Sapna Sharma, de la faculté de biologie de l’Université York, coauteure de la recherche.

En moyenne, les lacs du monde se réchauffent de 0,34 °C par décennie. C’est un phénomène similaire, quoique plus rapide, au réchauffement de l’air (0,25 °C par décennie) et des océans (0,11 °C par décennie).

La tendance est encore plus forte pour les lacs qui sont couverts de glace une partie de l’année. La glace dure de moins en moins longtemps et les lacs se réchauffent donc beaucoup plus vite.

« Par contraste, les tendances [de température] des lacs libres de glace se rapprochent plus des tendances des températures de l’air et de la radiation solaire », écrivent les chercheurs.

Cette étude internationale publiée cette semaine dans la revue Geophysical Research Letters « représente un effort important d’intégration des données observées sur le terrain avec des données de l’espace », affirme en entrevue à La Presse Reinhard Pienitz, chercheur au Centre d’études nordiques de l’Université Laval.

« C’est un effort aussi de plusieurs auteurs à l’échelle internationale, dit-il. Mais elle ne contient pas d’observations surprenantes. On a déjà pu observer des différences entre les lacs du Haut-Arctique, qui se réchauffent plus vite, et les lacs des régions méridionales. »

DES CONSÉQUENCES DIVERSES

 

Davantage de cyanobactéries

Les cyanobactéries – ou algues bleues – vont proliférer et toucher des lacs de plus en plus nordiques.

« Le taux de réchauffement observé implique une augmentation de 20 % des éclosions d’algues et de 5 % pour les algues toxiques au cours du prochain siècle », affirment les chercheurs.

En prime, les émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre, vont augmenter de 4 % par décennie.

Baisse du niveau des lacs

L’eau plus chaude va s’évaporer plus vite, ce qui va faire baisser le niveau des lacs. Cela aura des conséquences pour l’approvisionnement et pourrait attiser des conflits, tout en perturbant l’économie des régions riveraines. Les écosystèmes complets sont aussi à risque de disparaître, dans certains cas.

Espèces envahissantes favorisées

Le réchauffement des lacs perturbe les écosystèmes en place et ouvre la porte à des espèces envahissantes indésirables.

« L’achigan à petite bouche se répand actuellement dans les lacs du Canada parce que l’eau y est de plus en plus chaude. Il fait concurrence au doré de lac et au touladi », explique Sapna Sharma, de la faculté de biologie de l’Université York.

Aucun lac du Québec dans l’échantillon

Il est surprenant de constater qu’aucun lac québécois ne fait partie de l’échantillon analysé par l’équipe de chercheurs. C’est qu’il fallait des lacs pour lesquels des séries de lecture de température sur 25 ans étaient disponibles.

« Nous affichons un certain retard au Québec, mais nous sommes sur le point de générer des séries de données aussi longues », dit Reinhard Pienitz, du Centre d’études nordiques de l’Université Laval. « Je travaille sur le plus grand lac de l’archipel arctique, le lac Nettilling, dans l’île de Baffin, mais nous avons commencé seulement en 2010. Mais ça m’étonne un peu qu’on n’ait pas inclus le lac Saint-Jean. »

LES LACS QUI SE RÉCHAUFFENT LE PLUS

 

Lac Fracksjön (Suède) : 1,35 °C

Lac Supérieur (Canada, États-Unis) : 1,16 °C

Réservoir Kangaroo Creek (Australie) : 1,14 °C

Lac Iliamna (Alaska) : 1,03 °C

Lac Segozero (Russie) : 0,92 °C

* Augmentation de la température par décennie

http://www.lapresse.ca/

Ce temple d’Inde où les rats sont sacrés


Il y a toutes sortes de croyances dans le monde. En Inde, un temple est dédié au rat, des milliers de rats peuvent y vivre en toute sécurité et être bien nourri, car l’on croit qu’ils sont la réincarnation d’enfant. Ce qui est étrange, par contre, avec toutes les déjections de ces rats, il n’y pas eu d’épidémies causées par ces bêtes
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Ce temple d’Inde où les rats sont sacrés

 

 

Par Deborah Koslowski

Crédits photo : Nicolas Economo

Voyageur chevronné, réalisateur de films mais surtout, photographe, Nicolas Economou a récemment fait un saut en Inde où il y a découvert un temple bien particulier : les rats y sont sacrés.

C’est au cœur de Deshnoke, petit village du Grand Désert indien (aussi appelé désert du Thar) que le photographe grec,Nicolas Economou, s’est mis en quête de la curiosité locale : le temple dédié à la sage Karni Mata, incarnation de la déesse Durga.

Cette curiosité ? C’est derrière les portes du temple qu’elle se cache. Et de fait, une fois à l’intérieur c’est une importante communauté ne comprenant pas moins de 20 000 rats que l’on découvre. Pourtant, hors de question de les en chasser : sacrés, ils sont ici chez eux.

Appelés Kabbas, ces rats seraient les réincarnations des enfants de la caste de la région. Ce qui expliquerait donc la dévotion dont ils font l’objet de la part de la population locale et des nombreux pèlerins venant les vénérer en leur apportant des graines, du lait, de la noix de coco et même, des sucreries…

Et le plus miraculeux dans tout ça ? Ce sanctuaire n’aurait jamais connue aucune épidémie !

 

 

 

 

http://wamiz.com/

Stonehenge : les mystérieuses pierres bleues livrent un peu de leurs secrets


Un avant-goût des dernières découvertes de Stonehenge et ses pierres bleues. On sait d’où vient une partie des pierres soit à peu près 240 km du site. Mais comment ont-ils pu transporter les 80 blocs de pierres bleues qui pesaient tout de même 2 tonnes chaque ?. Des recherches continuent à mieux comprendre et qu’en 2016,nous aurons encore des nouvelles toutes fraîches
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Stonehenge : les mystérieuses pierres bleues livrent un peu de leurs secrets

 

L'un des sites de Preselli Hills en pleine fouille par les archéologues. Certaines des pierres bleues de Stonehenge en proviendraient. © University of Southampton

L’un des sites de Preselli Hills en pleine fouille par les archéologues. Certaines des pierres bleues de Stonehenge en proviendraient. © University of Southampton

Laurent Sacco

Les archéologues l’ont semble-t-il confirmé : certains des blocs de roches appelés les pierres bleues de Stonehenge proviennent bien de deux sites du Pays de Galles où elles ont été extraites il y a plus de 5.000 ans. Entre les deux, cependant, elles ont peut-être été utilisées dans un autre édifice.

Le site de Stonehenge fait rêver depuis longtemps. Comme pour les pyramides égyptiennes et les temples mayas, il suscite des fantasmes et des mythes faisant état de savoirs perdus et même l’intervention d’E.T. Les archéologues sont tout aussi fascinés mais leur interprétation de l’origine de ces constructions mégalithiques inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco est beaucoup plus prosaïque. Reste que des mystères subsistent…

Il ne semble guère faire de doute cependant que Stonehenge a été construit il y a entre 4.000 et 5.000 ans. Dès les années 1920, les pétrographes, les géologues spécialisées dans l’étude des roches et des minéraux qu’elles contiennent, avaient déterminé que les blocs de roches formant le cercle intérieur de Stonehenge provenaient de la région du Pembroke, à l’extrême ouest du Pays de Galles. Les chercheurs étaient même déjà assez précis puisque, en comparant les échantillons de roches prélevés dans cette région, ils en avaient conclu que les carrières d’où les blocs avaient été extraits devaient se situer quelque part dans les collines de Preseli Hills, soit à plus de 240 km du site de Stonehenge.

Certaines des pierres bleues du site mégalithique de Stonehenge proviennent très probablement du site de Craig Rhos-y-felin, dans le Pembroke.
Certaines des pierres bleues du site mégalithique de Stonehenge proviennent très probablement de Craig Rhos-y-felin, dans le Pembroke. ©Timothy Daw

Il y a quelques années, les géologues avaient d’ailleurs fini par les découvrir. Les roches de Stonehenge, que l’on appelle des pierres bleues, sont des dolérites et des rhyolites, c’est-à-dire des roches magmatiques. Elles possèdent des signatures minéralogiques et chimiques qui ont permis aux pétrographes d’identifier respectivement les sites de Carn Goedog et de Craig Rhos-y-felin comme les carrières d’où ont été extraites les pierres bleues de Stonehenge. Les archéologues sont entrés dans le jeu et ont fouillé ces sites. Ils viennent de publier les résultats de leurs travaux concernant Craig Rhos-y-felin dans un article du journal Antiquity.

Les pierres bleues pourraient provenir d’un édifice démantelé

Les deux sites ont tout de même été datés grâce à la présence de foyers allumés par les Hommes lorsqu’ils extrayaient les blocs de roches. La méthode du carbone 14 a pu être utilisée sur des restes de charbon de bois et de noisettes brûlées, montrant que le site de Craig Rhos-y-felin a été exploité il y a environ 5.400 ans et celui de Carn Goedog il y a 5.200 ans. Or nous savons que les roches bleues de Stonehenge ont été érigées il y a environ 4.900 ans. Il s’est donc écoulé environ 500 ans entre l’extraction de ces roches et leur incorporation dans le site de Stonehenge (lequel n’est pas constitué uniquement de ces pierres bleues).

Que faut-il en conclure ? Déjà que les pierres bleues de Stonehenge ont bien parcouru des centaines de kilomètres par une action humaine et pas par l’écoulement des glaciers lors d’une glaciation. Enfin, étant donné la localisation précise des sites, que les 80 blocs pesant environ 2 tonnes chacun n’ont pas été déplacés par mer mais bien sur terre. Mais, surtout, qu’il semble probable qu’ils ont dû faire partie pendant quelques siècles d’un édifice probablement situé non loin de là, dans la région du Pembroke avant que celui-ci ne soit au moins partiellement démantelé.

Les archéologues sont en train de tester cette hypothèse et des campagnes de prospections, notamment par photographie aérienne, ont semble-t-il révélé quelque chose d’important. Ils n’en disent pas plus mais préviennent que l’année 2016 pourrait bien être fort intéressante…

http://www.futura-sciences.com/

Chats : un collier coloré pour éviter l’hécatombe dans le jardin


Il y a plusieurs mois, dans l’actualité, on suggérait à certains endroits de tuer tous les chats à cause des pertes considérables d’oiseaux et de petits mammifères. Des gens comme moi, ne veulent pas enfermer leur chat, mais nous sommes sensibles aux problèmes de la biodiversité. Trouver un compromis, il semble que la solution est assez simple
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Chats : un collier coloré pour éviter l’hécatombe dans le jardin

 

 

Le chat aime chasser les oiseaux. Pour éviter le carnage, équipez-le d'un collier multicolore. ©Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA

Le chat aime chasser les oiseaux. Pour éviter le carnage, équipez-le d’un collier multicolore. ©Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA

Les chats posent un problème environnemental majeur : ils chassent énormément d’oiseaux et de mammifères et mettent donc la biodiversité terrestre en danger. Seule solution : les équiper d’un collier multicolore.

BIODIVERSITÉ. Les chats commencent à poser un problème environnemental majeur : ils tuent chaque année des milliards d’oiseaux et de mammifères et mettent donc la biodiversité terrestre en danger. Rien qu’aux États-Unis, entre 1,3 et 4 milliards d’oiseaux sont tués par les chats en un an et entre 6,3 et 22 milliards de mammifères (souris, mulot..) ! Mais comment empêcher un chat de chasser, l’une de ses activités extérieures favorites ? Plusieurs solutions peuvent-être mises en œuvre. D’abord, empêcher un chat de sortir ! C’est très efficace mais pas facile à réaliser car un chat aime prendre l’air, surtout s’il y a été habitué. Lui faire porter un collier avec des clochettes ? Quasiment inefficace, car les oiseaux n’ont pas un système auditif très développé. La bonne solution, c’est de faire porter aux chats… un col multicolore. Car un oiseau dispose, en revanche, d’un système de vision ultra-performant.

Un chat coloré est vite repéré

La plupart des mammifères n’ont que deux pigments de couleurs primaires dans les yeux (on dit qu’ils sont bichromates), les humains et les primates, eux, voient trois couleurs. Mais les oiseaux (tout comme certains lézards et tous les insectes) en voient quatre ! C’est-à-dire qu’ils perçoivent, en plus des couleurs primaires, l’ultraviolet. C’est pour cela que s’ils repèrent une masse de couleurs vives se déplacer, ils seront effrayés. Donc la vue ultra-performante des oiseaux, en plus de leur servir à trouver de la nourriture ou un partenaire, leur permettraient de repérer leur prédateur équipé d’un collier multicolore et, par conséquent, d’éviter l’attaque surprise du félin. Attention toutefois, un collier peut-être dangereux pour un chat en extérieur. À tout moment il peut s’accrocher à une branche et étrangler son porteur. Mais il existe des colliers avec un système spécial qui permet d’éviter ce genre d’accident : dès que le chat tire dessus pour avancer, l’attache se défait. D’autres disposent d’un élastique qui permet au collier de s’agrandir : ainsi le chat peut retirer sa tête. Ce genre de systèmes associé à un design coloré rendent souvent le collier un peu plus onéreux qu’un collier classique, mais la protection de la biodiversité (et de son chat) n’a pas de prix !

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Les ours ne dorment plus et les lièvres sont morts de peur


 

Si l’absence de grands froids et de neige fait le plaisir des uns, il fait aussi le malheur des autres, c’est aussi vrai dans le monde animal.
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Les ours ne dorment plus et les lièvres sont morts de peur

 

Les ours sont plus grognons, les orignaux sont attaqués par des tiques, les chevreuils s’empiffrent d’herbe et les lièvres blancs courent pour leur vie comme jamais. Ce mois de décembre anormalement chaud dérègle le monde animal.

«Les ours ne dorment pas, mais il n’y a plus de petits fruits dehors. Est-ce qu’ils auront assez de nourriture?» s’inquiète Bruno Dumont, directeur de la faune à la Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ).

«Les ours, a rappelé Bruno Dumont, aiment se laisser enterrer par la neige sous un arbre renversé.»

Proies faciles

Difficile d’hiverner ainsi, vu que la neige n’a pas recouvert tout le Québec.

La chaleur est aussi problématique pour les orignaux dans le sud-ouest du Québec.

«L’orignal vit dans un écosystème affecté», a résumé Bruno Dumont.

La tique d’hiver continue de s’y agripper et d’en sucer le sang, puisqu’elle n’est pas paralysée par le froid ni ensevelie sous la neige. Les orignaux perdent leurs poils à force de se gratter pour s’en débarrasser. Certains meurent.

Quant aux lièvres, ils ont de quoi trembler de peur. Chaque fin d’automne, le pelage de ces petits mammifères devient blanc pour qu’ils puissent se camoufler dans la neige pendant l’hiver. Résultat cette année: ils «brillent» dans des forêts sans neige. Leurs prédateurs et les chasseurs les repèrent de loin.

«Les chasseurs qui ont un peu de loisirs vont peut-être aller faire un petit tour dans les bois», estime Daniel Blanchard, président du Club de chasse, pêche et tir de Farnham.

Être une proie aux poils blancs ces jours-ci «n’est pas excellent», compatit Daniel Fortin, professeur au Département de biologie de l’Université Laval.

Il n’y a cependant pas de quoi s’angoisser pour la survie des lièvres, car, même s’ils passent un sale quart d’heure, ils se reproduisent trois ou quatre fois par an.

«Je ne m’inquiète pas trop pour eux. Je vais bien dormir ce soir», a-t-il dit en souriant.

De l’herbe à profusion

Pour l’instant, l’absence de neige fait quand même des heureux. Les chevreuils et les dindons sauvages n’ont qu’à se baisser pour manger de l’herbe.

«Ils n’ont pas besoin de gratter la neige», a dit Bruno Dumont de la FPQ.

Les écureuils, eux, se gavent tellement que certains deviennent obèses cette année, constate Patricia Presseau, directrice des collections du zoo Écomuseum à Sainte-Anne-de-Bellevue.

«Le sol n’est pas gelé, alors ils continuent à manger des matières végétales au sol», a-t-elle expliqué.

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