Parole d’enfant► Persévérance ou Révérence


Ce que l’on dit et ce que l’enfant entends ne donne pas tout à fait l’effet escompté
Nuage

 

Persévérance ou Révérence

 

Maman raconte :

Ce matin Mlle dit : je suis pas capable de placer mon jouet
Moi : tu dois être plus persévérante et tu y arriveras
Mlle me regarde… : mais moi, je ne sais pas faire la révérence

Ana-Jézabelle / 3 ans 10 mois/ Novembre 2015

Le Saviez-Vous ►Idée reçue : les neurones ne se régénèrent pas


C’est une chose que je savais, qu’en vieillissant des neurones pouvaient continuer à naitre, surtout si on continue à apprendre.
Nuage

 

Idée reçue : les neurones ne se régénèrent pas

 

les neurones ne se régénèrent pas

© getty image

par Emaline Pelletier

Nous sommes nombreux à penser qu’une fois que nous perdons des neurones, ceux-ci ne reviendront jamais. Et si on se trompait ?

Selon une croyance assez répandue on perdrait près de 100 000 neurones (les cellules principales du cerveau) par an une fois passée l’adolescence.

En réalité on ne connaît pas bien le chiffre exact et selon les spécialistes il pourrait s’avérer bien inférieur. Ce qu’on sait avec certitude c’est que dans certains cas, après des lésions graves, la partie endommagée du cerveau pouvait se reformer. Et des travaux ont montrés qu’au niveau de l’hippocampe, (zone impliquée dans la mémoire) entre 500 et 1 000 neurones pourraient naître chaque jour. Mais c’est peu si on compare aux millions de cellules qui composent notre cerveau. Quant aux autres régions de notre structure cérébrale les travaux se poursuivent..

http://www.topsante.com/

Le mystère du triangle des Bermudes expliqué par les bulles de méthane ?


Aujourd’hui, on entend moins parler du Triangle des Bermudes et pourtant, il suscite autant d’intérêt pour comprendre ce mystère. Une hypothèse qui pourrait peut-être expliquer grâce aux dolines en Sibérie causé par le méthane. L’on croit en effet, qu’une explosion libèrerait des bulles de méthane dans près des Bermudes pourraient en être la cause
Nuage

 

Le mystère du triangle des Bermudes expliqué par les bulles de méthane ?

 

Dans son film "Percy Jackson : La Mer des monstres" (2013), le réalisateur place la Mer des monstres dans le Triangle des Bermudes. crédit : 20th Century Fox

Dans son film « Percy Jackson : La Mer des monstres » (2013), le réalisateur place la Mer des monstres dans le Triangle des Bermudes. crédit : 20th Century Fox

Par Sylvie Rouat

Des découvertes dans les fonds marins en Sibérie remettent en selle l’hypothèse des explosions de poches de méthane pour expliquer les étranges disparitions du Triangle des Bermudes.

 

CREVASSES. Le mystère du triangle des Bermudes, qui excite l’imagination de tant d’auteurs, est peut-être directement lié au phénomène des dolines sibériennes, ces immenses crevasses qui s’ouvrent désormais sans prévenir dans la péninsule de Yamal, en Sibérie. Le même phénomène est en effet en cours aujourd’hui sous l’eau, dans la partie sud de la mer de Kara. Deux grands monticules, dénommés pingos selon un terme inuit, ont en effet été repérés sur le plancher océanique, à 40 mètres de profondeur au large de la Péninsule de Yamal.

Pingos en mer de Kara

Emplacement des deux énormes pingos découverts en mer de Kara, au sud de l’océan Arctique. © CAGE.

Leur formation récente est vraisemblablement due à la fonte du permafrost sous-marin, dans le contexte du réchauffement climatique, qui entraîne une accumulation de méthane. Ces petites collines marines peuvent exploser à tout moment, libérant d’un coup un nuage de bulles de méthane, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs du Centre norvégien pour les hydrates de gaz en Arctique (CAGE), soutenue par l’Agence fédérale de gestion des ressources souterraines de la Russie. Selon Pavel Serov, principal auteur de l’article publié dans le Journal of Geophysical Research, ces pingos, qui atteignent jusqu’à 1000 mètres de diamètre et s’élèvent de cinq à neuf mètres au-dessus du plancher océanique, seraient l’étape précédant l’éclatement de la réserve de méthane sous-jacente. Déjà, l’un des pingos de la mer de Kara laisse échapper des flux de méthane…

Du méthane sous forme de glace

En Arctique comme au fond des mers, le méthane était jusque-là stabilisé sous forme de glace, les hydrates de méthane appelés également « glace qui brûle ». Mais le réchauffement planétaire transforme la glace en gaz qui boursoufle le sol ou les couches de sédiments. La pression exercée par l’accumulation du gaz finit par faire exploser les monticules, laissant place à des cratères ou d’énormes trous dans le sol. C’est ainsi en effet que, l’an passé, une étude publiée dans Science avait expliqué la création récente de nombreuses dolines en Sibérie par la libération brutale de poches de méthane.

Exploration d’un des cratères de la Péninsule de Yamal, en Sibérie. © Vladimir Pushkarev/Russian Centre of Arctic Exploration

Plusieurs scientifiques pensent désormais que ce même phénomène aurait pu se produire au large de la Floride, dans cette zone comprise entre l’archipel des Bermudes, Miami et Porto Rico, qui forme le mythique Triangle des Bermudes. Les émanations de méthane diminuent la densité de l’eau, ce qui peut entraîner le naufrage d’un bateau passant là au mauvais moment. La présence d’une forte concentration de méthane dans l’air pourrait également entraîner des turbulences atmosphériques et donc des difficultés de navigation pour les avions malchanceux.

Un mystérieux chalutier intact au fond de l’eau…

L’hypothèse avait déjà été évoquée en 2001 lors de la découverte de l’épave d’un chalutier à coque d’acier par une équipe de l’université de Saint-Andrews en Ecosse. Ce vaisseau fantôme enveloppé d’un linceul de filets de pêche qui s’étaient accrochés au fil des ans à ses balustres, était posé à plat sur les couches sédimentaires, au centre d’un immense cratère de 120 mètres et 3 mètres de profondeur, nommé le Trou de la sorcière. C’est l’un des plus vastes du Domaine de la sorcière (Witch Ground), une région sous-marine couturée de cuvettes argileuses, vestiges de l’éclatement d’anciennes poches de gaz. Le bateau d’une vingtaine de mètres semblait intact, sans la moindre trace de dommage, posé droit sur sa quille comme s’il avait pris un ascenseur pour les grands fonds. Comme s’il avait été aspiré dans un trou et que les ondes s’étaient refermées brutalement sur lui !

Witch's Hole, Granada TV

Un détail de l’épave du Trou de la sorcière (Witch’s hole) découvert au large de l’Ecosse.

Selon Alan Judd, géologue marin à l’université de Sunderland, en Angleterre, le Trou de la sorcière correspond à la cicatrice laissée par une ancienne poche de méthane. Une poche qui a enflé au fil des millénaires sous le plancher océanique, tandis que le méthane produit dans les profondeurs des sédiments se frayait un chemin vers la surface.

Lorsque sa pression interne est devenue trop forte, la poche a explosé, soufflant son gaz dans l’océan sous forme d’un nuage de bulles, « semblables à ceux que l’on observe lorsqu’on ouvre une bouteille de champagne, explique Alan Judd.Les bateaux sont normalement portés par l’eau, la masse liquide qu’ils déplacent étant supérieure à leur propre masse. Mais si l’eau est remplacée par des bulles de gaz, alors cet effet de portance est perdu. »

Les bulles créent un trou dans la mer

Surtout, si cette mousse de bulles est abondante, elle crée comme un trou dans la mer dans lequel une embarcation s’enfonce facilement. Quelques minutes plus tard les eaux se referment sur elle, l’inondant de partout et entraînant un naufrage vertical.

« Ce scénario a été démontré avec des maquettes », précise Alan Judd.

De même, si des hommes d’équipage tentent de sauter par-dessus-bord, ils sont aspirés aussi implacablement. La présence d’une forte concentration de méthane dans l’air aurait de toute façon raison des plus résistants.

Bulles de méthane

Bulles de méthane s’échappant d’un volcan de boue. © Alfred Wegener Institut

Le phénomène d’explosion de poches de méthane est un risque connu des compagnies pétrolières.

« Cela arrive surtout en début de forage, dans les zones où l’argile est molle, souligne Jean-Pierre Kervadec, responsable de la recherche en géotechnique chez Total. Lorsque les foreurs traversent une poche de gaz affleurant, la bulle de méthane remonte à la surface et entraîne la disparition du matériel. Nous avons ainsi perdu un bateau en Indonésie, dans une zone mal reconnue. »

Sachant que les cratères d’anciennes poches de gaz couturent une grande partie des fonds océaniques du globe, le risque est présent dans toutes les zones de forage. La présence de pingos en mer de Kara pourrait ainsi remettre en question les projets de forages pétroliers dans cette région océanique – la péninsule de Yamal étant par ailleurs l’une des plus grandes réserves de gaz naturel du monde…

http://www.sciencesetavenir.fr/

Plus de 200 000 enfants exploités en Haïti


Un enfant exploité est de trop alors, imaginez plus de 200 000 enfants est abominables. Des parents pauvres croient placer leurs enfants dans des familles plus aisées pour leur donner une chance d’avoir de meilleures opportunités dans la vie, mais la réalité est tout autre
Nuage

 

Plus de 200 000 enfants exploités en Haïti

 

Un enfant haïtien transporte des sacs à Port-au-Prince

Un enfant haïtien transporte des sacs à Port-au-Prince Photo :  Swoan Parker / Reuters

Une étude menée sous la direction du ministère des Affaires sociales haïtien affirme que 207 000 enfants de moins de 15 ans sont exploités à travers le pays. Séparés de leurs familles, ils travaillent dans des conditions extrêmement difficiles.

Le phénomène est courant, voire traditionnel en Haïti : les parents les plus pauvres placent leurs enfants dans des familles plus aisées, dans l’espoir qu’ils grandissent dans de meilleures conditions, et puissent avoir accès à l’éducation. Un enfant haïtien sur quatre vivrait ainsi séparé de ses parents.

Mais ces « restaveks » (en créole, « ceux qui restent avec » une autre famille) sont trop souvent victimes d’abus de la part des familles d’accueil, qui les forcent à travailler dans des conditions dangereusement proches de l’esclavage.

« Ce chiffre de 207 000 enfants est insupportable », déplore Ariel Henry, le ministre haïtien des Affaires sociales et du Travail.

« C’est une problématique complexe qui fait appel à des habitudes culturelles, et changer les mentalités ne se fait pas à coup de décret.  » — Ariel Henry, ministre haïtien des Affaires sociales et du Travail

Travail de nuit, châtiments corporels, choc psychologique

L’étude démontre que 24 % des 207 000 enfants travailleurs (de moins de 15 ans, donc) travaillent même la nuit.

« Ces enfants sont exploités par des citoyens haïtiens qui ont l’impression d’aider », s’insurge Arielle Jeanty Villedrouin, directrice de l’Institut du bien-être social et de recherches (IBESR), l’administration nationale en charge de la protection de l’enfance. « Nous devons tous nous révolter, car c’est une perte non seulement pour l’enfant, mais pour la société tout entière » ajoute-t-elle.

En plus de la déscolarisation entraînée par le travail domestique des jeunes, le rapport inquiète également sur les répercussions psychologiques que peuvent subir les enfants exploités.

« La séparation est un premier choc, suivi d’un deuxième qui est la différence de traitement avec les enfants de la famille d’accueil. Et la situation peut se détériorer avec des brimades et des châtiments corporels. » — Arielle Jeanty Villedrouin, directrice de l’Institut du bien-être social et de recherches (IBESR)

« Les violations des droits de l’enfant arrivent avant même que l’enfant ne commence à travailler », commente Inah Kaloga, responsable de la protection de l’enfance à l’Unicef.

Le travail des enfants en Haïti semble toutefois un problème difficile à éradiquer tant le pays est en proie à la misère. Près de 60 % de ses habitants vivent encore sous le seuil de pauvreté, avec moins de 2,44 $ par jour.

http://ici.radio-canada.ca/

Les studios Disney ont retrouvé un dessin animé disparu depuis 87 ans


Avant la souris Mickey Mouse, il y avait Oswald le lapin. Malgré la ressemblance, Oswald n’est pas le lapin changé en souris mais plûtot l’inspiration pour créer Mickey. Ce lapin avait disparu depuis des années, mais aujourd’hui, il revit pour les amateurs de Walt Disney
Nuage

 

Les studios Disney ont retrouvé un dessin animé disparu depuis 87 ans

 

Bien avant Mickey Mouse, les studios Walt Disney avaient laissé une chance à un autre petit animal de devenir le héros favori de nombreux bambins. Ce petit animal à grandes oreilles, prénommé Oswald, fera bientôt son grand retour à l’écran.

Un dessin animé de Walt Disney perdu depuis les années 1920 a été retrouvé dans les archives de l’Institut du film britannique, le British Film Institute (BFI), qui avait annoncé sa prochaine diffusion pour la première fois en 87 ans. Le petit film de six minutes, intitulé Sleigh Bells (littéralement Clochettes de traîneau), n’a plus été visionné depuis sa sortie en 1928 et met en scène un précurseur de Mickey Mouse, selon le BFI, dans les archives duquel la seule pellicule encore existante a été découverte.

Cette dernière ayant été restaurée avec l’aide des studios d’animation Disney, le film devait être diffusé en première mondiale samedi 12 décembre à Londres.

« Quel beau cadeau que de découvrir un film de Walt Disney depuis longtemps disparu et de pouvoir montrer Sleigh Bells à une audience totalement nouvelle 87 ans après sa création », s’est réjoui Robin Baker, conservateur en chef des archives du BFI.

« Oswald », le prédécesseur de Mickey Mouse

Le petit film met en scène le premier personnage jamais créé par Disney, Oswald le lapin veinard, prédécesseur à longues oreilles de Mickey Mouse. Oswald fut créé en 1927 et était « aimé pour sa personnalité malicieuse et rebelle » selon le BFI. L’animation dans Clochettes de traîneau est l’œuvre de Walt Disney et Ub Iwerks, qui ont d’abord créé les films d’Oswald pour Universal puis, après un différend contractuel avec la major, ont inventé Mickey Mouse.

Le dessin animé a été redécouvert par un chercheur qui fouillait dans le catalogue en ligne des archives nationales du BFI, une des plus grandes collections de films au monde. Robin Baker espère que le petit film d’animation fera découvrir à un nouveau public « la vitalité et l’imagination » des créations de Walt Disney dans sa première période.

Andrew Millstein, président des studios d’animation Disney, estime qu’il pourrait rester d’autres films Disney « perdus » à redécouvrir

« . Les courts-métrages Oswald sont une partie importante de l’histoire de nos studios, et nous travaillons dans le monde entier à rechercher les titres manquants, avec des fonds cinématographiques et des collectionneurs privés », a-t-il indiqué.

Les fans de Disney en seront ravis.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Conduire sa voiture par la pensée grâce aux ondes cérébrales


Est-ce mieux une voiture autonome, c’est à dire sans conducteur, ou bien, une voiture contrôler par la pensée ? Dure de choisir ! Surtout, si une personne est anxieuse qui a tendance a peser trop souvent sur le frein,
Nuage

 

Conduire sa voiture par la pensée grâce aux ondes cérébrales

 

Les ondes cérébrales ont déjà été utilisées pour contrôler des prothèses de membres et même des fauteuils roulants. L’application de cette technique à la conduite d’une voiture n’est finalement pas si surprenante… © Allan Ajifo, Flickr, CC by 2.0

Les ondes cérébrales ont déjà été utilisées pour contrôler des prothèses de membres et même des fauteuils roulants. L’application de cette technique à la conduite d’une voiture n’est finalement pas si surprenante… © Allan Ajifo, Flickr, CC by 2.0

Des chercheurs chinois ont mis au point un système de contrôle d’une automobile via un casque EEG (pour électroencéphalogramme). Il transforme l’activité électrique du cerveau en commandes pour faire avancer, reculer et s’arrêter le véhicule. Au-delà de la faisabilité, l’intérêt d’une telle technique soulève des doutes à l’heure où l’avenir de l’automobile semble placé sous le signe des systèmes autonomes.

Vous trouvez que la voiture autonome n’est pas suffisamment futuriste ? Attendez de voir ce que des chercheurs chinois de l’université de la ville de Tianjin ont mis au point : une voiture qui se contrôle par l’esprit. Plus exactement, les scientifiques ont relié un casque qui capte l’activité du cerveau à une voiture, ce qui permet au conducteur qui se concentre de donner des instructions au véhicule sans lever la main.

L’expérience a été concluante dans la mesure où le conducteur a pu faire avancer, reculer et s’arrêter le véhicule ou encore verrouiller et déverrouiller les portières. Zhang Zhao, qui a travaillé sur le projet, a confié à l’agence Reuters que l’équipement se basait sur 16 capteurs électroencéphalographiques mesurant l’activité électrique du cerveau. Il s’agit d’un logiciel développé par son équipe qui permet de trier ces informations et de les traduire en ordres donnés à la voiture.

On peut légitimement se demander à quoi cela peut servir alors que l’innovation dans industrie automobile se tourne massivement vers la voiture autonome, qui n’aurait pas besoin d’un pilote. Un Elon Musk est allé jusqu’à dire qu’une voiture était un engin de mort, une balle de plusieurs tonnes projetée à plus de 100 km/h et conduite par des humains dont les réflexes sont loin d’être efficaces.Google, de son côté, a abandonné l’idée de faire des voitures semi-autonomes très vite, en voyant à quel point la déconcentration au volant était un problème et souhaite foncer vers une autonomie totale.

Zhang Zhao, étudiant de l’université de Tianjin, en Chine, a travaillé sur ce projet de conduite via une interface neuronale. Il pose ici avec son casque, devant la voiture équipée du dispositif. © Kim Kyung, Reuters
Zhang Zhao, étudiant de l’université de Tianjin, en Chine, a travaillé sur ce projet de conduite via une interface neuronale. Il pose ici avec son casque, devant la voiture équipée du dispositif. © Kim Kyung, Reuters

« Humaniser » le comportement des voitures autonomes

Du coup, cette technologie chinoise, qui remet l’humain au poste de conduite, semble à première vue complètement anachronique. Pourtant, le professeur Duan Feng qui a dirigé le projet ne l’entend pas de cette manière. Pour lui, l’idée, à terme, serait de combiner le contrôle par le cerveau et la voiture autonome, pour fluidifier toujours plus les interactions entre le véhicule et le passager. Par exemple, sur une Tesla Model S, il faut aujourd’hui activer le clignotant dans la direction souhaitée pour que la voiture fasse un dépassement. Avec cette technologie, le conducteur pourrait simplement penser qu’il est temps de dépasser ou de se rabattre et la voiture suivrait l’ordre dans la limite de la faisabilité.

« Les voitures, qu’elles soient autonomes ou non, sont des machines qui doivent servir les humains. Ainsi, nos intentions doivent être clairement perçues », affirme Duan Feng.

On peut imaginer assez facilement comment une telle technologie pourrait être utilisée pour humaniser le comportement des voitures autonomes. Dans une Model S lancée seule sur l’autoroute par exemple, il est possible d’avoir quelques petites frayeurs quand elle se rabat trop près d’un camion. Si cette voiture pouvait lire la poussée d’inquiétude des passagers, elle pourrait alors ajuster sa course

.

http://www.futura-sciences.com/

Cet orang-outan a-t-il vraiment compris la blague ?


Les orangs-outans peuvent-ils avoir le sens de l’humour face aux comportements des humains ? Il est probable que oui. Il semble que l’humour est plus facile quand le danger est inexistant et que l’accès à la nourriture soit facile que ceux qui vivent à l’état sauvage
Nuage

 

Cet orang-outan a-t-il vraiment compris la blague ?

 

Les singes auraient le sens de l'humour. © Dan Zaleski / Youtube

Les singes auraient le sens de l’humour. © Dan Zaleski / Youtube

Par Anne-Sophie Tassart

Une fois le tour de magie terminé, cet orang-outan semble rire aux éclats. Mais est-ce vraiment le cas ?

HUMOUR. L’orang-outan de cette vidéo semble hurler de rire à l’issue du tour de passe-passe réalisé devant lui. A-t-il pour autant de l’humour ? La question ne date pas d’hier. Ainsi, dans un article publié en 2001 dans le très sérieux International Journal of Humor Research, la chercheuse américaine Jennifer Gamble affirme que les grands singes en captivité ont davantage de comportements de jeu que leurs congénères en liberté. Cette variation proviendrait des conditions de vie moins stressantes dues à l’absence de prédateur et à la sûreté de l’accès à la nourriture. De plus, dans les zoos, les singes ont accès à des objets insolites placés dans leur enclos, qui induisent de nouveaux comportements et des réactions qui n’auraient pas été observées dans la nature.

Parler de sens de l’humour n’est pas absurde

Pour Jennifer Gamble, il n’y a aucun doute : les singes captifs apprécient le même humour que les enfants humains. Contactée par Sciences et Avenir, Marie Pelé, docteur en éthologie et fondatrice d’Ethobioscience, estime que parler de sens de l’humour pour les grands singes n’est pas absurde :

« J’ai pu travailler en étroite relation pendant ma thèse avec des orangs-outans au zoo de Leipzig. Ils sont connus dans la profession comme les plus « farceurs » des grands singes. Dans cette vidéo, une chose est sûre, le tour de magie ne le laisse pas indifférent. Personnellement, parler d’humour chez les grands singes ne me choque pas outre mesure, après je pense que c’est surtout une question de personnalité, comme chez l’être humain. »

 Il est donc bien possible que cet orang-outan ait le sens de l’humour. Ce qui est moins sûr pour ses congénères vivant dans les forêts enflammées d’Indonésie

.

© Dan Zaleski / Youtube

http://www.sciencesetavenir.fr/