La neige


Alors que la neige est absente malgré la saison, il est vrai quand la neige tombe, l’atmosphère est particulière, surtout à certaines heures, comme si le temps était au ralenti à la recherche de quelque chose peut-être pour redonner le sens d’émerveillement à l’être humain
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La neige

 

Quand il neige à plein temps, c’est comme du silence qui tombe.

Félix Leclerc

Un chiot puni de la pire manière imaginable… …pour avoir simplement mâchonné le téléphone de son maître.


Parce que le chiot avait mordu la ligne de téléphone son maître lui a jeter une casserole pleine d’eau bouillante, puis jeté en bas du 4 ème étages sur le béton. Heureusement qu’une personne l’a pris en charge en l’amenant chez le vétérinaire
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Un chiot puni de la pire manière imaginable… …pour avoir simplement mâchonné le téléphone de son maître.

 

Le Saviez-Vous ► 12 fruits et légumes auxquels vous devriez goûter


Nous connaissons certains fruits et légumes de la liste, d’autres moins ou pas du tout. L’avantage avec internet, c’est qu’avec un autre aliment, il est plus facile tester ces nouveaux produits
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12 fruits et légumes auxquels vous devriez goûter

 

Si vous avez l’habitude de consommer les fruits et légumes les plus communs que vous puissiez trouver à votre épicerie (pommes de terre, carottes, pommes, oranges, tomates, etc.), c’est le moment idéal pour sortir de votre zone de confort et partir à la découverte de nouveaux produits.

C’est une évidence, les fruits et légumes sont bons pour vous, mais il existe plusieurs variétés que nous n’osons pas consommer, voire dont nous ignorons carrément l’existence.

Le Jícama

Un légume croustillant dont la saveur douce est comparable à celle du concombre. Riche en fibres, vitamine C et faible en calories, le jicama est une alternative santé aux croustilles pouvant également être ajouté à une salade.

Le bok choy

Vous pouvez ajouter le bok choy à vos salades, vos soupes et vos sautés, le manger avec de l’hummus ou du beurre de noisettes. Le bok choy est riche en nutriments, en bêtacarotène, en vitamine A et en zinc.

Les pluots

Une petite collation juteuse, hybride de prune et d’abricot. Les pluots sont riches en vitamne A et C, en fibres en plus d’être recommandés pour la santé digestive.

Le rutabaga

Le rutabaga est riche en vitamine C, en zinc et en fibres. Vous pouvez le consommer sous forme de crudités. Il s’intègre aussi allègrement aux ragoûts.

Le nopal

Le nopal est particulièrement recommandé pour les personnes vivant avec le diabète ou ayant des problèmes de cholestérol. Le nopal a une texture comparable à un poivron et s’intègre parfaitement aux sautés. Une portion de nopal vous donnera 16 % de l’apport quotidien recommandé en calcium.

Les feuilles de pissenlit

Idéales pour les salades, elles peuvent aussi être bouillies, sautées et assaisonnées. Une portion contient 535 % de l’apport quotidien recommandé en vitamine K!

La carambole

Ce fruit tropical a une saveur unique, est moins sucré que d’autres fruits du même genre, et constitue une bonne source de fibres, de vitamine B et de minéraux.

Les lentilles

Faciles à cuisiner et peu dispendieuses, les lentilles constituent une source importante de fibres, de protéines, de vitamine B, de zinc, de potassium, et plus encore. Elles sont idéales pour les plats à base de légumes, de riz ou de quinoa.

Le chou-rave

Croustillant comme un radis, vous pouvez le manger cru, rôti ou dans une soupe. Une portion contient 102 % de l’apport quotidien recommandé en vitamine C, en plus d’être riche en antioxydants, vitamine B et en fibres.

Les racines de yucca

Les racines de yucca sont fortement recommandées pour les personnes souffrant de diabète et d’arthrite. Elles peuvent être servies à la place de pommes de terre frites, notamment.

Le kabocha

Le kabocha a le goût d’une patate douce et constitue une bonne source de bêtacarotène, de fer et de vitamines.

Le topinambour

Plus près de la pomme de terre que du gingembre, le topinambour contient 5 grammes de fer par portion. Il est idéal pour ajouter du croustillant à vos salades. Vous pouvez également le servir rôti ou dans un sauté.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Des pirates accèdent aux données de millions de clients de VTech


Un piratage de VTech, qui excelle en des jeux éducatifs électroniques pour enfants. Le pirate a pu avoir accès a beaucoup de renseignements personnelles et probablement des échanges écrits entre parents et enfants et même des messages audio.
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Des pirates accèdent aux données de millions de clients de VTech

 

«Environ cinq millions de comptes de clients et... (Photo Reuters)

«Environ cinq millions de comptes de clients et de profils d’enfants liés à ces comptes sont concernés dans le monde», écrit dans un communiqué le groupe basé à Hong Kong.

PHOTO REUTERS

Agence France-Presse
SAN FRANCISCO

 

Le groupe de jouets électroniques éducatifs VTech Holdings a annoncé lundi que des millions de comptes de clients et des profils d’enfants du monde entier ont été affectés par une attaque de pirates informatiques.

«Environ cinq millions de comptes de clients et de profils d’enfants liés à ces comptes sont concernés dans le monde», écrit dans un communiqué le groupe basé à Hong Kong.

«VTech Holdings Limited a détecté qu’un tiers non autorisé a accédé le 14 novembre aux données de clients de VTech conservées sur la base de données de sa boutique en ligne Learning Lodge», qui permet d’acheter et de télécharger jeux et applications, poursuit le communiqué.

Sur cette base de données figurent des «informations sur les enfants, comme leur nom, genre et date d’anniversaire» ainsi que celles, plus détaillées, concernant les clients adultes ayant ouvert les comptes: «nom, adresse email, mot de passe, question secrète et réponse pour récupérer le mot de passe, adresse IP, adresse postale et historique des téléchargements», précise VTech.

VTech affirme qu’aucune donnée bancaire n’a pu être soustraite puisqu’elles ne sont pas stockées sur cette base de données.

«Nous avons immédiatement mené une enquête approfondie, inspecté exhaustivement le site touché et mis en place des mesures de protection contre d’autres attaques», assure le groupe.

Selon le site spécialisé Motherboard, du groupe Vice, la fuite va plus loin: il citait lundi un pirate présumé affirmant avoir obtenu des milliers de photos des enfants et parents concernés par le vol de données. Il a également pu s’emparer de messages échangés par écrit entre parents et enfants, à travers les tablettes du groupe, et même de messages audio, a-t-il indiqué au site, enregistrement à l’appui.

VTech, qui se décrit comme le leader mondial des jeux éducatifs électroniques pour les tous petits, a habilité différentes adresses pour que les clients inquiets puissent le contacter dans divers pays, notamment en France et au Canada.

http://techno.lapresse.ca/

Un groupe «anti-gros» dans le métro londonien


C’est une intimidation grotesque, c’est un jugement sans connaissance des causes possibles. Et même si c’est une personne qui mange mal, cela n’aide en rien bien au contraire.
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Un groupe «anti-gros» dans le métro londonien

 

Un groupe se disant «anti-gros» sévit dans le... (PHOTO LUKE MACGREGOR, ARCHIVES REUTERS)

Un groupe se disant «anti-gros» sévit dans le métro londonien.

PHOTO LUKE MACGREGOR, ARCHIVES REUTERS

Agence France-Presse
LONDRES

La police britannique a annoncé enquêter sur les agissements d’un groupe se disant «anti-gros» qui distribue des cartes dans le métro londonien qualifiant des voyageurs de «gros et moche».

L’affaire a démarré par le tweet d’une jeune femme, Kara Florish, en fin de semaine dernière, révélant qu’elle s’était vu remettre une carte portant d’un côté la mention «fat» (grosse) et de l’autre un texte disant notamment:

«Notre organisation déteste les gros. Nous sommes indignés par l’énorme quantité de nourriture que vous consommez alors que la moitié de la planète meurt de faim».

La police britannique a annoncé enquêter sur les... (PHOTO KARA FLORISH/TWITTER) - image 3.0

PHOTO KARA FLORISH/TWITTER

La police britannique a annoncé enquêter sur les... (PHOTO KARA FLORISH/TWITTER) - image 3.1

 

PHOTO KARA FLORISH/TWITTER

«Et nous ne comprenons pas pourquoi vous ne réalisez pas que si vous mangiez moins, vous vous sentiriez mieux, vous seriez plus mince, heureux et trouveriez un partenaire qui ne serait pas un pervers aimant les gens grassouillets», continue le message des «Overweight Haters Ltd».

Kara Florish, agent de santé, a dénoncé une attitude «haineuse» et «lâche».

«Je ne suis pas perturbée, je suis plus petite que la moyenne nationale et pas vraiment obèse, mais c’est haineux et lâche et cela pourrait perturber des personnes qui manquent de confiance en elles et souffrent de désordre alimentaire», a-t-elle tweeté.

La police a reçu un autre témoignage d’un voyageur racontant avoir vu une femme éclater en sanglots après avoir reçu une carte à la station Oxford Circus.

«Tous nos clients ont le droit de voyager dans un climat de confiance, et ce déplaisant comportement antisocial ne sera pas toléré», a réagi le gestionnaire des transports londonien, Transport for London.

http://www.lapresse.ca/

Chine : Le pionnier du clonage promet des bébés à la carte


Comme plusieurs, je suis contre le clonage d’animaux et encore moins faire des bébés en choisissant le patrimoine génétique. Ce n’est pas la première fois qu’on entend parler de clonage,d’ailleurs il y a quelque temps, ce même scientifique annonçait de cloner des animaux pour sa viande … Je redoute la direction que prend ce scientifique
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Chine : Le pionnier du clonage promet des bébés à la carte

Le scientifique chinois à l’initiative de la plus grande usine de clonage du monde a assuré à l’AFP posséder la technologie pour dupliquer des humains, mais s’abstenir pour l’instant de l’utiliser par crainte de la réaction du public.

Le groupe Boyalife et ses partenaires construisent en Chine un site de production géant dans la ville portuaire de Tianjin (nord), qui doit ouvrir d’ici sept mois et ambitionne de fabriquer chaque année un million de vaches clonées à l’horizon 2020.

Les bovins ne constituent que la première étape de la ménagerie voulue par Xu Xiaochun, le directeur général de 44 ans, qui projette également de dupliquer chevaux de course pur-sang et chiens policiers renifleurs.

Boyalife travaille déjà avec son associé sud-coréen Sooam et l’Académie chinoise des sciences dans le clonage de primates utilisés dans la recherche sur les maladies.

Mais l’étroitesse du fossé biologique entre le singe et l’homme suscite craintes morales et éthiques.

«La technologie est déjà là (…) Si cela est autorisé, je ne pense pas qu’il y ait une meilleure entreprise que Boyalife, disposant d’une technologie supérieure», assure M. Xu, qui jure ne mener actuellement aucune activité de clonage humain.

Mais les valeurs changent, souligne-t-il, en citant la perception de l’homosexualité au sein de la société et suggérant que les humains pourront désirer, en temps voulu, davantage de choix pour leur propre reproduction.

«Malheureusement, aujourd’hui, le seul moyen d’avoir un enfant est qu’il soit la moitié de sa mère, et la moitié de son père», note M. Xu.

«Dans le futur (…) vous aurez toujours le 50-50, mais aussi le choix d’avoir 100% du patrimoine génétique venant de papa, ou 100% de maman. Ça sera affaire de choix seulement».

L’usine de Tianjin se présente comme garante de la biodiversité et devrait accueillir une banque de gènes qui stockera jusqu’à cinq millions d’échantillons de cellules congelés, inventaire d’espèces mondiales menacées en attente de régénérations.

Sooam, partenaire de Boyalife, planche déjà sur un projet de résurrection du mammouth laineux, via clonage de cellules vieilles de plusieurs milliers d’années retrouvées dans le permafrost sibérien.

L’entreprise propose également aux propriétaires de chiens de dupliquer leur animal décédé, moyennant une somme qui avoisinerait 100.000 dollars.

La fondateur de Sooam, le Sud-coréen Hwang Woo-Suk, avait faussement prétendu en 2004 avoir créé des cellules souches dérivées d’un embryon humain cloné, une «première mondiale» jugée capitale avant que des spécialistes ne démasquent l’imposteur.

Il reste néanmoins l’auteur reconnu du premier chien cloné, baptisé «Snuppy», en 2005.

Le Dr Hwang a assuré cette année dans le quotidien sud-coréen Dong-A Ilbo vouloir établir une coentreprise de clonage en Chine «en raison des lois de Corée du Sud sur la bioéthique, qui interdisent l’usage d’ovules humains», n’excluant pas l’hypothèse de leur utilisation dans le futur.

Pour l’instant, son partenaire Xu Xiaochun se contente de vouloir devenir le premier fournisseur planétaire de boeuf «cloné», en concevant des «super-vaches» au patrimoine génétique identique et dont la chair, promet-il, sera aussi goûteuse que le délicat boeuf japonais de Kobé.

Des bovins qui permettront aux bouchers, assure-t-il, «d’abattre moins et de produire plus» pour répondre à la demande d’une classe moyenne chinoise en plein boom.

«Dans un supermarché, tout est beau, (…) tout a la même forme. Pour les animaux, nous n’étions pas capables de faire ça dans le passé. Mais avec notre usine de clonage, nous choisissons maintenant de le faire», déclare M. Xu.

L’innocuité du boeuf cloné pour la consommation humaine est cependant controversée, l’autorité américaine de sûreté alimentaire et pharmaceutique (Food and Drug Administration) assurant que cette viande est sûre, alors que le Parlement européen veut interdire le clonage d’animaux à des fins agricoles en Europe.

Han Lanzhi, spécialiste des OGM à l’Académie chinoise des sciences agricoles, assure que les prétentions de Boyalife en matière de sécurité, d’envergure et de calendrier des opérations est préoccupant –et peu plausible.

«Obtenir un agrément sécuritaire pour des animaux clonés est un processus extrêmement long, donc lorsque j’ai entendu la nouvelle, j’étais très surprise», explique-t-elle, appelant à «une réglementation forte» pour éviter toute dérive.

Xu Xiaochun se veut pourtant rassurant: «Nous voulons que le public voie que le clonage n’est vraiment pas si fou, que les scientifiques ne sont pas des tordus en train de faire des expériences bizarres en blouses blanches, cachés derrière des portes hermétiques».

http://www.tvanouvelles.ca/

La nouvelle Barbie trop bavarde?


Barbie avec un corps irréaliste veut maintenant être une poupée qui donne des réponses cohérentes a un enfant. Donc, il y a des employés qui vont écouter les secrets. Alors qu’on trouve inadmissible que les gouvernements puissent nous espionner, alors pourquoi des jouets pourraient eux avoir cette indiscrétion, sans compter qu’il y a toujours un risque de piratage. De toute manière, une poupée qui parle est une chose, mais une poupée qui réponds n’est pas naturelle pour un enfant
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La nouvelle Barbie trop bavarde?

 

Dévoilée en mars dernier, Hello Barbie doit utiliser un... (PHOTO AP)

Dévoilée en mars dernier, Hello Barbie doit utiliser un système de reconnaissance vocale pour écouter l’enfant et lui répondre de la façon la plus cohérente possible.

Agence France-Presse

La nouvelle Barbie qui écoute et parle aux enfants grâce à une connexion internet risque d’être trop bavarde face à certains interlocuteurs malintentionnés, s’inquiète un groupe américain de protection de l’enfance.

Avec Hello Barbie, disponible aux États-Unis à partir de début décembre pour 75 dollars, le groupe américain Mattel espère retrouver une place de choix sous les sapins et relancer des ventes en baisse.

Dotée d’un micro et d’un haut parleur, cette version high tech de la célèbre poupée se connecte à internet via Wi-Fi ou Bluetooth afin de pouvoir échanger avec l’enfant.

«Les enfants se confient à leurs poupées et révèlent des détails intimes sur leurs vies, mais Hello Barbie ne va pas garder ces secrets», s’inquiète toutefois le groupe Commercial-Free Childhood, un groupe de défense des enfants face aux intérêts commerciaux.

«Tout ce que votre enfant dit est transmis à des serveurs distants où tout sera stocké et analysé par ToyTalk, le partenaire technologique de Mattel. Les employés de ToyTalk et les sociétés partenaires écoutent les enregistrements des conversations de vos enfants, or ToyTalk ne veut même pas révéler qui sont ces partenaires», ajoute Commercial-Free Childhood dans un communiqué.

Hello Barbie «pourrait représenter une cible tentante pour les pirates informatiques, qui pourraient accéder à travers la poupée à des données conservées par votre famille sur des appareils et des réseaux domestiques.»

La start-up californienne ToyTalk assure de son côté que «de nombreuses options de sécurité ont été intégrées» dans la poupée.

«À notre connaissance, personne n’est parvenu à s’emparer de mots de passe Wi-Fi ou des enregistrements audio des enfants», souligne le groupe sur sa page Tumblr.

L’historique des conversations n’est pas sauvegardé dans le jouet, selon ToyTalk et les données conservées ne seront «jamais utilisées à des fins publicitaires».

Mattel et ToyTalk ont en outre lancé une «chasse au bug», avec récompenses promises à ceux qui détecteraient des failles potentielles.

Les ventes de Barbie baissent depuis trois ans et devraient tomber sous le milliard de dollars cette année. Une première depuis longtemps. Hello Barbie est donc perçu comme étant le produit de la reconquête de Mattel face à l’ascension de son concurrent Hasbro.

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Paris Climat 2015 :Produire de l’électricité avec du jus de choucroute


Un déchet qui en changeant sa nature deviens une ressource très utile tout en étant écolo. Bien sûr, cela demande des investissements, mais, en bout de ligne, cela profitera aux gens et à l’environnement
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Paris Climat 2015 : Produire de l’électricité avec du jus de choucroute

 

L'entrée du village de Krautergersheim.

L’entrée du village de Krautergersheim. Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

Un photoreportage de Sylvain Desjardins

Des Alsaciens contribuent à leur façon à protéger l’environnement : ils transforment les déchets de choucroute en énergie. Nous sommes allés voir comment ils s’y prennent.

Nous voici à l’entrée du village de Krautergersheim, près de Strasbourg, au royaume de la choucroute. Dans cette campagne qui borde la frontière allemande, on ne voit que ça : des champs de choux, à perte de vue!


La ferme de Constant Speisser.

La ferme de Constant Speisser. Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

Et au milieu de ces champs, une petite usine, celle de la ferme Speisser, qui fabrique de la choucroute depuis trois générations.


Constant Speisser et deux employés.

Constant Speisser et deux employés. Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

Le patron, Constant Speisser, est l’un des 10 producteurs de choux d’Alsace. Ces producteurs fournissent ensemble 70 % de toute la choucroute consommée en France.


De la choucroute.

De la choucroute. Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

« On a six employés en usine, et deux qui font la récolte dans les champs, c’est tout », explique Constant Speisser.

L’opération est mécanisée et efficace. On traite 70 tonnes de choux par jour.


Les cuves de fermentation.

Les cuves de fermentation. Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

La fabrication de la choucroute de base est très simple : une fois le chou découpé en lamelles, on y ajoute du sel et on l’entasse dans d’immenses cuves fermées où se fait la fermentation pendant environ 15 jours.

Le mélange est vendu à des entreprises d’alimentation qui se chargeront de la cuisson.


Les déchets de la choucroute

Les déchets de la choucroute Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

La fermentation produit, par ailleurs, des quantités impressionnantes d’eau salée, le jus de choucroute, qui a toujours été considéré comme un déchet.

« Chaque tonne de choucroute nous laisse 300 litres de jus. C’est beaucoup! On pourrait l’utiliser comme engrais, mais il faudrait le traiter avant, et je n’ai pas les moyens de faire ça. » — Constant Speisser, fermier

La transformation du jus de choucroute en engrais n’est pas rentable pour le moment. Mais ce qui l’est par contre, c’est d’en faire de l’électricité.


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Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

C’est exactement ce qui se passe à la station de traitement des eaux usées de la région, propriété publique, gérée par la compagnie d’énergie française Suez.

L’ensemble de la station ressemble à n’importe quelle autre usine de traitement des eaux. De fait, il y a bien une section de l’usine qui traite les eaux usées. Mais les boues recueillies après filtration sont transformées en gaz par des bactéries, en milieu fermé.


Un silo-méthaniseur. Photo : ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

Même procédé avec le jus de choucroute qui arrive des fermes environnantes par camions-citernes. Le jus est transféré dans une sorte d’immense silo-méthaniseur, bourré de bactéries spécialisées qui digèrent le liquide pour en faire du gaz.

Ce gaz alimente un immense moteur à combustion industriel, qui fait tourner des bobines qui produisent à leur tour de l’électricité, acheminée sur le réseau de transport local.

« Nous sommes la seule usine du genre dans le monde », dit Clément Ritter, directeur des communications de Suez, pour la région Alsace.

« En faisant ce traitement, on se débarrasse d’un déchet problématique qu’il fallait autrefois emmener jusqu’à Strasbourg, à 40 km d’ici. Notre usine est située à moins de 5 km de toutes les fermes de choux. Pour moins de frais on s’en débarrasse, et en plus, on fait de l’énergie avec. » — Clément Ritter, porte-parole de Suez

Résultat : de l’électricité verte pour plus de 2000 résidents et l’élimination d’un déchet qui pouvait être dommageable pour l’environnement.

« Certains agriculteurs avaient parfois tendance à se débarrasser de ce jus dans leurs champs », précise Séverine Sromane, directrice des installations de Suez pour la région du Bas-Rhin.

« Ce jus est chargé de nitrates. Il est très polluant pour la nappe phréatique. Donc, là, on arrive à capter tous ces jus susceptibles de polluer, et on voit l’amélioration des taux de nitrates dans les nappes d’eau. » — Séverine Sromane, porte-parole de Suez

Seule ombre au tableau : les agriculteurs doivent encore payer pour apporter leur jus de choucroute ici. L’usine de 27 millions d’euros (environ 40 millions de dollars canadiens) est en marche depuis trois ans. Les coûts d’amortissement ne permettent pas aux agriculteurs de tirer profit de la vente d’électricité.

La station de méthanisation pourrait être encore plus rentable si on arrivait à obtenir d’autres sous-produits agricoles.

Par exemple, Constant Speisser aimerait bien trouver un débouché pour les déchets solides de sa fabrique de choucroute, comme par exemple, les feuilles de chou en trop dont il ne sait plus quoi faire :  

« On pourrait méthaniser tout ça, aussi! »

« C’est vrai. Mais ça prendrait de nouveaux investissements. Tout ce qui vient de l’agroalimentaire est utilisable. Pour nous, ce ne sont pas des déchets, ce sont des opportunités. Le reste est politique… et technique. La porte est ouverte », conclut le porte-parole de Suez, Clément Ritter.

http://ici.radio-canada.ca/