Au Venezuela, les frites McDo sont de retour, mais elles coûtent 133 dollars


Est-ce de l’arrogance de la part de McDonald’s offrir une portion de frite a un prix plus qu’exorbitant. Pourquoi  Burger King, ne semble pas avoir de problème
Nuage

 

Au Venezuela, les frites McDo sont de retour, mais elles coûtent 133 dollars

 

Des frites dans un restaurant McDonald's | Katy Warner via Flickr CC License by

Des frites dans un restaurant McDonald’s | Katy Warner via Flickr CC License by

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

 

En pénurie de frites depuis dix mois, la firme la plus célèbre de burgers a réintroduit son accompagnement phare sur le marché vénézuélien. Seul problème: leur prix.

Vous ne le saviez sûrement pas mais depuis janvier 2015, les frites de McDonald’s étaient aussi rares que les licornes au Venezuela. La firme américaine avait blâmé un différend contractuel et les bâtonnets de pommes de terre s’étaient fait remplacer par des frites de manioc (ce qui n’était pas du goût de nombreux clients). Son rival, Burger King, en avait d’ailleurs profité pour expliquer que les frites étaient bien présentes dans ses restaurants.

Début novembre, McDonald’s a fièrement annoncé que l’accompagnement phare du burger était de retour, en plus 100% vénézuéliennes. Fusion explique cependant qu’une grosse portion de ces «nouvelles» frites coûtait la bagatelle de 800 bolivars, soit 133 dollars selon le taux de change officiel du pays.

«Qu’attendez-vous pour essayer?» demande la filiale de McDonald’s au Venezuela.

Si au marché noir les mêmes frites coûtent bien 1,15 dollars, elles correspondent tout de même à presque 10% du salaire minimum selon le taux du marché noir, qui se situe à douze dollars mensuels.

Un retour teinté d’une certaine indifférence

Les nouvelles frites proviennent directement des fermes vénézuéliennes car il est trop difficile en ce moment d’importer des pommes de terre, avec la situation de pénurie qui touche le pays.

Le retour des frites McDonald’s a donc surtout provoqué l’indifférence des Vénézuéliens, qui continuent de critiquer l’effondrement de l’économie.

«La situation du Venezuela est de pire en pire», a indiqué la directrice générale de RBC Capital Market’s à Business Insider cet été.

http://www.slate.fr/

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s