Cerveau


J’aime comment Félix Leclerc voyait et expliquait sa vision des choses
Nuage

 

Cerveau

 

Chaque cellule du cerveau est un petit tiroir vide à la naissance. A la mort, quelques tiroirs sont pleins, beaucoup sont coincés, d’autres enflés, mais la plupart sont toujours vides.

Félix Leclerc

Le Saviez-Vous ► Quand les sorcières sont-elles apparues en Occident ?


On continue les billets étranges, faut dire que la journée s’y prête et connaitre l’origine des choses permet d’avoir sa propre opinion sur certaines fêtes.. Tout a commencé en Europe alors que surtout des femmes ont été accusées de sorcelleries, plusieurs ont été condamnées par l’Église. Aujourd’hui, encore dans des coins ou l’ignorance fait loi, des femmes (surtout) sont brûlées vivantes pour des raisons idiotes telle que la jalousie (Le pays où l’on brûle les «sorcières»)
Nuage

 

Quand les sorcières sont-elles apparues en Occident ?

 

Sorcières s'envolant vers un sabbat (Gravure du 19è siècle). Avant d'être représentées sur des balais, les "sortiaria" enfourchaient des animaux, en général des boucs. ©MARY EVANS/SIPA

Sorcières s’envolant vers un sabbat (Gravure du 19è siècle). Avant d’être représentées sur des balais, les « sortiaria » enfourchaient des animaux, en général des boucs. ©MARY EVANS/SIPA

Par Bernadette Arnaud

Magiciennes, ensorceleuses… En ces jours d’Halloween, héritage d’anciennes fêtes païennes, que sait-on des « sorcières », ces créatures  apparues au Moyen Âge qui furent persécutées pendant des siècles ? Rencontre avec Maxime Perbellini.

CITROUILLES. En ces temps d’Halloween, lointain héritage d’anciennes fêtes païennes, les sorcières n’enfourchent plus leur balai… et les citrouilles se transforment en lanternes : Harry Potter est passé par là ! Mais que sait-on aujourd’hui de ces créatures apparues au Moyen Âge — essentiellement des femmes  —, qui furent persécutées pendant des siècles au point de finir au bûcher ?

Rencontre avec Maxime Perbellini, doctorant au Centre de recherche historique de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), à Paris, spécialiste de la représentation des sorcières à la fin du Moyen Âge.

Quand parle-t-on pour la première fois de « sorcière » en Europe ?

Il y a un grand débat sur l’origine et l’étymologie de ce mot, mais sa première mention en français apparaît au milieu du XIe siècle, dans leRoman d’Éneas (1060). Avant l’an 1000, sous les Carolingiens, on qualifie ces femmes, qui manipulent des herbes et que l’on soupçonne d’ensorceler, d’herbariae,  de sortiariae, de fascinatrices, d’enchanteresses, de stryges ou de femmes maléfiques. Le paysage lexicographique de la sorcière est riche. Dans les faits, dès la loi salique des Francs, vers  500, jusqu’à Charlemagne et divers conciles, il y aura amalgame entre magie, sorcellerie et paganisme.

Pourquoi les sorcières sont-elles représentées chevauchant des balais ?

Légende image : Gravure du XIXesiècle représentant des sorcières sur des balais au dessus d’une ville. © MARY EVANS/SIPA

C’est un grand mystère, qui donne toujours lieu à d’âpres discussions ! Mais ces chevauchées nocturnes, d’abord effectuées sur des bêtes — souvent des boucs — puis plus tard sur des balais, étaient décrites comme servant à rejoindre des puissances païennes.

La première mention de ces vols se trouve dans le Corrector sive Medicus, rédigé en 1095 par l’évêque allemand Burchard de Worms. Dans un journal écrit vers 1392, le Ménagier de Paris, il est aussi écrit que les femmes refusent de dormir avec des balais dans leurs chambres, de peur qu’on les prenne pour des sorcières. Cette femme qui s’envole pour le sabbat n’est pourtant qu’un visage de la sorcière.

Qu’est-ce-que le sabbat ?

Là aussi, la notion du sabbat est un débat historiographique. C’est dans l’arc alpin, et en particulier dans le canton de Vaud, en Suisse, qu’il sera question des premiers sabbats entre 1430 et 1440. Au XVe siècle, l’adjectif “sabbat” désigne des “réunions nocturnes de sorciers” qui se retrouvent au cœur de la nuit, dans des landes désertes ou des forêts pour participer à des cérémonies et des orgies rituelles.

Que s’est-il passé après le XIIIe siècle pour que l’Église veuille éradiquer la sorcellerie ?

Au milieu du XIIIe siècle, le statut du sorcier est passé sous l’influence du diable, faisant naître la notion d’hérétique : Celui qui refuse la grâce de Dieu, offrant son action à satan, ira brûler dans le feu éternel de l’enfer. Ce Factum hereticale a été créé par l’Église sous l’impulsion de différents papes tels que Clément V, ou Jean XXII. Et ce qui jusqu’alors était l’apanage des évêques va passer, via une série de bulles papales, dans les mains de l’Inquisition. Sorciers et sorcières sont les cibles de cette chasse aux hérétiques.

A-t-on une idée du nombre de victimes de ces “chasses aux sorcières ” ?

Selon la chronologie proposée par l’historien américain Richard Kieckhefer, il y a eu 5 à 10 procès par an entre 1300 et 1420 avec la sorcellerie comme chef d’accusation. Puis on passe à 40 procès par an jusqu’en 1500. La tendance ne cessera plus d’augmenter : quelque 30 000 procès aboutiront à un taux très élevé de condamnations à mort entre le XVIe et le XVIIe siècle, notamment dans le Saint Empire, en France et en Suisse (lire l’encadré).

De quand datent les premiers bûchers ?

Vers 730, la Lex Alamannorum relate la condamnation de personnes qui auraient jeté des striae ou herbariae (sorcières ou herboristes) dans les flammes. De même, en 789 un cartulaire de Charlemagne stipule qu’il est interdit de brûler ou de dévorer le cadavre des personnes accusées d’être sorcière, etc. Toutes ces mentions sont très précoces. La dernière sorcière brûlée sera Anna Gödlin, exécutée en Suisse en juin 1782.

Et pour la France ?

En 1824, une femme accusée de sorcellerie fut partiellement brûlée par des paysans dans la commune de Bournel (Lot-et-Garonne), alors qu’en 1856, une autre fut jetée dans un four, à Camalès, dans les Hautes-Pyrénées…

Les chiffres des condamnations à mort pour fait de sorcellerie.

Toute l’Europe s’est lancée dans une immense “chasse aux sorcières” à compter du XIIe siècle, 70 % à 80 % des accusations concernant des femmes, pour qui dans 60 % des cas le verdict a été le bûcher ! En Suisse, 5000 condamnations à mort furent prononcées sur 8000 procès  entre le XVe et le XVIIIe siècle. Dans les îles Britanniques, se furent 1500 et 2500 condamnations à mort sur 5000 procès. En Scandinavie (Danemark, Norvège, Suède et Finlande), entre 1500 et 1800 victimes sur 5000 procès. Le plus bas taux de condamnations se trouve en Europe méridionale. Entre 1580 et 1650, en Espagne, sur 3500 procès, il n’y aurait eu que très peu de condamnations à mort.

Pour en savoir plus :

Claude Gauvard :La renommée d’être sorcières : Quatre femmes accusées de sorcellerie par le prévôt de Paris en 1390-1391.

Jules Michelet : La sorcière » (1862).

http://www.sciencesetavenir.fr/

Il y a quatorze fois plus de morts que de vivants sur Terre


Il n’y a pas a dire, aujourd’hui les sujets sont plutôt glauques. Êtes-vous déjà demandé comment il y avait de mort sur terre depuis l’apparition de l’être humain ? Penseriez-vous à faire un portrait-robot du mort moyen ? Et bien, une journaliste s’est amusée a faire ses suppositions d’après certains chiffres de la population
Nuage

 

Il y a quatorze fois plus de morts que de vivants sur Terre

 

À quoi ressemblerait la population de tous les morts qu’il y a eus sur Terre? | Michael Coghlan via Flickr CC License by

À quoi ressemblerait la population de tous les morts qu’il y a eus sur Terre? | Michael Coghlan via Flickr CC License by

Repéré par Daphnée Leportois

Depuis l’aube de l’humanité, 108,2 milliards d’individus sont nés. Et 93% sont morts.

Imaginons, en cette veille de la Toussaint, que tous les morts se réveillent. À quoi ressembleraient-ils? En ce qui concerne leur aspect, vous pouvez à loisir les imaginer sous les traits des White Walkers de Game of Thrones ou de ceux des revenants de la série éponyme. Mais à combien de défunts ferions-nous face? Quel serait leur âge? Et leur sexe? Et c’est à ces questions que répond avec humour et logique la journaliste Mona Chalabi sur le site spécialiste dans le journalisme de données FiveThirtyEight. Chiffres à l’appui, elle esquisse un panorama démographique de la population terrienne aujourd’hui trépassée.

Premier point: combien y a-t-il eu de morts dans le monde depuis le début de l’humanité? La réponse (arrondie): 100,8 milliards.

Portrait robot du mort moyen

Tous les démographes ne s’accordent pas sur ce chiffre, puisqu’il faudrait déjà qu’ils s’entendent sur la date à laquelle le décompte de morts commence. Le chiffre fourni par Five Thirty Eight provient des calculs du démographe Carl Haub, qui travaille au Population Reference Bureau, une organisation à but non lucratif qui suit de près les évolutions de la population. Lui fait démarrer ce début d’exercice comptable à 50.000 avant J.-C. (date de l’apparition d’Homo sapiens selon les Nations unies) et estime que la croissance démographique a été constante jusqu’en 1850 (difficile à vérifier, les statistiques n’étant pas très poussées dans l’Antiquité).

Il arrive donc à un total de 108,2 milliards de personnes nées sur cette planète, chiffre auquel il convient de retrancher les 7,4 milliards d’êtres humains vivants que nous sommes actuellement sur Terre. Cela signifie donc que seuls 6,8% de la population terrienne est encore en vie et que les morts sont quatorze fois plus nombreux que les vivants (mais, avec la croissance actuelle de la population, les vivants vont peu à peu rattraper les morts et, en 2050, les défunts ne seraient que onze fois plus nombreux que leurs descendants en vie).

Pour compléter cet aperçu démographique de l’au-delà, FiveThirtyEight évoque un portrait robot du mort moyen: il serait jeune (l’espérance de vie entre 3.500 et 2.000 avant J.-C. était par exemple de 36 ans), rural (en 1950, seuls 29% des Terriens vivaient en ville) et un homme (si l’on suppose que, comme aujourd’hui, il est toujours né plus de garçons que de filles).

http://www.slate.fr/

La science de la peur disséquée


Comprendre la peur, une émotion nécessaire pour faire face aux dangers. À petite dose, la peur devient plaisir, alors que pour un temps plus long, la peur sur notre corps devient négative
Nuage

 

La science de la peur disséquée

 

La maison hantée ScareHouse, de Pittsburgh, où la... (PHoto fournie par Scarehouse)

 

La maison hantée ScareHouse, de Pittsburgh, où la sociologue Margee Kerr a mené ses expériences sur la peur.

PHOTO FOURNIE PAR SCAREHOUSE

 

PHILIPPE MERCURE
La Presse

(… ) La Presse décortique la science de la peur avec Margee Kerr, une sociologue de l’Université de Pittsburgh qui mène certaines de ses expériences… dans une maison hantée. Autopsie de la peur en cinq points.

Une réaction de survie

Avoir peur, vraiment peur, est une émotion parmi les plus intenses que l’être humain puisse ressentir. Et ce n’est pas pour rien.

«La peur est directement responsable de notre survie en tant qu’espèce. Nous avons appris à réagir très rapidement à ce qui nous menace», explique Margee Kerr, qui vient de publier un livre sur le sujet intitulé SCREAM: Chilling Adventures in the Science of Fear.

La peur, explique la scientifique, est une réaction purement animale, qui sollicite les zones les plus anciennes de notre cerveau.

«Ce sont des mécanismes automatiques, qui impliquent ce qu’on appelle souvent notre cerveau reptilien», dit-elle.

Une cascade de réactions

«Aussitôt que notre corps détecte un indice suggérant que nous pourrions être menacés, il libère une myriade de messagers chimiques qui vont aller déclencher des réactions en cascade», explique Mme Kerr.

Adrénaline, cortisol, endorphines, dopamine, sérotonine, ocytocine: un véritable cocktail de neurotransmetteurs se met à couler dans nos veines si on perçoit un danger. Ces neurotransmetteurs commanderont au corps d’augmenter le rythme cardiaque, de respirer plus vite et de transformer les sucres et les gras en carburant pour les muscles.

«Le but est de nous transformer rapidement en machine capable soit d’affronter le danger, soit de le fuir», explique-t-elle.

Un laboratoire… hanté

Pour mesurer ces réactions provoquées par la peur, Mme Kerr aime travailler dans un laboratoire bien particulier: une maison hantée commerciale en banlieue de Pittsburgh appelée ScareHouse et décrite comme l’une des plus effrayantes des États-Unis. La chercheuse fait passer des électroencéphalogrammes à ses sujets avant et après leur passage dans la maison des horreurs afin de mesurer les changements dans l’activité électrique de leur cerveau. Grâce à un capteur installé sur un doigt, elle mesure aussi la conductivité de leur peau. Plus celle-ci est élevée, plus le sujet transpire, un mécanisme qui montre que son corps réagit à des stimulus. Elle fait aussi remplir des questionnaires aux sujets pour connaître leurs émotions.

La peur positive

Pourquoi diable certaines personnes paient-elles pour aller vivre l’épouvante dans une maison hantée? Pour Margee Kerr, qui se décrit elle-même comme une «fan finie» de films d’horreur, la question est intrigante.

«Nos recherches montrent que le passage dans la maison hantée change la façon dont les gens traitent les informations cognitives et émotionnelles, dit-elle. Ils rapportent se sentir mieux!»

La scientifique en est encore à l’étape d’analyser comment la peur peut provoquer le plaisir. Elle soupçonne que la dose massive de neurotransmetteurs qui afflue dans le sang a son rôle à jouer – les sujets surferaient sur les effets de ces drogues naturelles.

«Il y a aussi une dimension psychologique, dit-elle. C’est complexe, mais la peur change notre façon de voir les choses.»

Sans compter que comme tout bon divertissement, les frissons de peur, quand ils surviennent dans un environnement contrôlé, font oublier pour un moment les vrais problèmes quotidiens.

La peur qui s’incruste

Sentir son corps se mettre en alerte lorsqu’un squelette vous ouvre brusquement la porte à laquelle vous aviez cogné pour quémander des bonbons, c’est une chose. Mais lorsque ce mécanisme de défense se maintient sur de longues périodes, il y a danger.

«Si le corps est sur le mode «combat ou fuite» de façon chronique, plusieurs conséquences négatives peuvent survenir. C’est là que la dépression, l’hypertension, divers problèmes de métabolisme apparaissent», dit Mme Kerr.

La peur serait donc comme les friandises: à petites doses, elle peut susciter le plaisir. (…)

 

http://www.lapresse.ca/

Un corbillard autonome électrique


Que seront les funérailles futuristes ? On imagine des engins pouvant transporter les tombes aux endroits désirés jusqu’au cimetière. L’idée est intéressante, mais les options jouent beaucoup sur l’émotion des gens ce qui m’horripile
Nuage

 

Un corbillard autonome électrique

 

ipad korbiyor

Charles Bombardier

Le concept

Le Korbiyor est un corbillard futuriste électrique sans conducteur, monté sur des roues de type mecanum. Il comprend un cercueil transparent réfrigéré qui peut sortir ou s’enfoncer au centre du véhicule, des projecteurs multimédias ainsi qu’un système de son ambiophonique.

Le contexte

Personne n’aime penser ou parler de la mort, mais à un moment donné, nous devrons tous quitter notre belle planète. Pourquoi ne pas faire sa sortie avec un peu plus de style? Certaines compagnies (comme le projet Pangéa de Guy Laliberté) travaillent actuellement à réinventer la façon dont on se souviendra de nous. Leur vision m’a fait réfléchir à de nouvelles façons de transporter nos défunts vers leurs lieux de repos.

Comment ça fonctionne

Le Korbiyor, est un véhicule électrique muni d’une transmission intégrale capable de se déplacer dans n’importe quelle direction. Avec ses roues mecanum, il peut tourner lentement sur lui même et exécuter des manœuvres dans des endroits exigus. On peut l’imaginer entrer doucement dans une église et se positionner lui-même sans endommager les planchers de bois.

Il serait programmé pour suivre une procession funéraire. Une télécommande servirait à le positionner simplement de manière précise et efficace. Pendant la marche menant du salon funéraire à l’église ou au cimetière, il suivrait le responsable du cortège. Il pourrait également terminer sa route de façon autonome en suivant le trajet au même rythme que la famille. Évidemment, il éviterait facilement les obstacles imprévus se trouvant sur son passage tout comme les voitures autonomes.

J’ai imaginé un cercueil transparent qui serait réfrigéré par le véhicule qui lui, serait alimenté par une pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène. Ainsi, la température intérieure resterait adéquate même par temps ensoleillé. Le cercueil pourrait être fabriqué en plastique ultra léger, en verre mince ou tout autre matériel. Un cercueil transparent (ou semi-transparent) pourrait être intéressant si la famille opte pour que l’entourage voie la personne une dernière fois.

Des images ou vidéos pourraient être projetés sur le sol entre les roues du véhicule, et de la musique pourrait être entendue par les haut-parleurs intégrés à même la carrosserie. Par exemple, si la famille préfère le Blues, le Korbiyor pourrait jouer des airs de Blues et projeter des images au sol lors de la procession. Ces caractéristiques pourraient également rester inactives en fonction des préférences de la famille.

À quoi ça sert ?

Évidemment, il y aura toujours un besoin pour des véhicules comme le Korbiyor. Les processions funéraires existent depuis des milliers d’années et le concept du Korbiyor tente simplement d’imaginer comment les corbillards évolueront si l’on intègre les nouvelles technologies sans conducteur, la robotique et les multimédias pour célébrer les défunts d’une toute nouvelle façon.

Le concepteur

Les images du concept Korbiyor ont été créées par Abhishek Roy. Abhishek est le fondateur de Lunatic Koncepts, un laboratoire de design basé à Mumbai en Inde. L’équipe d’Abhishek a également créé les plans de l’autobus urbain Xoupir ainsi que le concept de drone d’intervention urbain Seekloc.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Quand on risque-t-on une pneumonie ?


La pneumonie est une infection qui généralement se soigne, mais des personnes plus à risques, une pneumonie peut devenir un peu plus compliqué à soigner
Nuage

 

Quand on risque-t-on une pneumonie ?

 

Quand risque-t-on une pneumonie ?

 

    La pneumonie est une infection des poumons qui peut être causée par différents germes, des virus, des bactéries ou encore des champignons, même si la cause la plus fréquente est la bactérie pneumocoque.

    Quels sont les symptômes d’une pneumonie ?

    Les manifestations de la pneumonie dépendent du germe à l’origine de l’infection, mais le plus souvent le patient présente une fièvre élevée, un essoufflement, une toux grasse, une douleur thoracique, des douleurs musculaires, des maux de tête, et dans certains cas aussi des nausées, des vomissements et des diarrhées.

    Certains signes de gravité associés doivent amener à contacter les urgences : troubles de la conscience, pouls trop rapide, température très élevée supérieure à 40°C, douleur dans la poitrine s’aggravant avec la respiration profonde, etc.

    Comment attrape-t-on une pneumonie ?

    On peut contracter une pneumonie comme on attrape une grippe ou un rhume, c’est-à-dire en inhalant des particules contaminées, lesquelles attaquent les poumons et provoquent une inflammation à l’origine de difficultés respiratoires. Cela dit, les germes en cause dans la pneumonie sont bien moins contagieux que le virus du rhume et de la grippe.

    Mais le risque de pneumonie est aussi plus élevé chez certaines personnes :

  • Chez les très jeunes enfants jusqu’à l’âge de 2 ans.

  • Chez les personnes âgées de plus de 65 ans.

  • Avec certains traitements médicamenteux, comme les chimiothérapies, les corticothérapies de longue durée, les traitements immunosuppresseurs, etc.

  • En cas de troubles de la déglutition ou de la toux.

  • Le tabagisme constitue aussi un facteur de risque de pneumonie, tout comme l’exposition au tabagisme passif, particulièrement chez les enfants.

  • En cas d’hospitalisation, notamment en réanimation avec assistance respiratoire (pneumonies nosocomiales, plus souvent graves car touchant des personnes déjà affaiblies par une autre maladie).

  • Lorsque le système immunitaire est affaibli (sida, cancer, diabète…).

  • Certaines professions : exposition à des produits chimiques toxiques (vernis, diluants…), éleveurs d’oiseaux, transformation de la laine, du malt, du fromage.

  • Etc.

À noter que parfois, une simple grippe ou un rhume peut se compliquer d’une pneumonie.

Une pneumonie, c’est grave docteur ?

Dans la majorité des cas, la pneumonie guérit en quelques semaines à l’aide d’un traitement antibiotique. Mais parfois, la pneumonie peut entraîner des complications graves, voire mortelles : bactériémie, abcès au poumon, pleurésie.

Quels sont les facteurs de risque de complications ?

Certains facteurs sont connus pour augmenter le risque de complications, comme l’âge, l’insuffisance cardiaque, un antécédent d’accident vasculaire cérébral, une maladie rénale, hépatique, une BPCO, une immunodépression, la drépanocytose ou encore des antécédents de pneumonie bactérienne.

Comment se prémunir de la pneumonie ?

L’hygiène de vie

En adoptant une bonne hygiène de vie, impliquant notamment de se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon, et de se soustraire à toute forme de tabagisme (passif compris).

La vaccination contre le pneumocoque

Recommandé aux nourrissons dès l’âge de 2 mois (deux doses à deux mois d’intervalle et un rappel à 11 mois). Au-delà de 2 ans, la vaccination contre le pneumocoque est recommandée en cas d’otites répétées chez l’enfant, de sinusites chroniques chez l’adulte et chez les adultes qui présentent un risque élevé d’infection à pneumocoque. À partir de 65 ans, la vaccination contre le pneumocoque est recommandée tous les 5 ans particulièrement chez les personnes à risque (fumeurs, insuffisants respiratoires, diabétiques).

La vaccination contre la grippe

La pneumonie est la complication la plus fréquente de la grippe. Alors autant se faire vacciner chaque année pour se prémunir à la fois de la grippe et la pneumonie.

Isabelle Eustache
Sources : Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), 19 avril 2013 / n° 14-15. ameli-sante.fr. Société de Pneumologie de langue française,
http://www.splf.org.

http://www.e-sante.fr/

Retour à l’heure normale dans la nuit de samedi à dimanche


La fin de semaine dernière, c’est l’Europe qui reculait l’heure, maintenant, c’est en Amérique que nous retournons à l’heure normale en reculant d’une heure. On en profite pour vérifier les avertisseurs de fumée pour dormir en toute sécurité l’hiver. Donc, au Québec, on recule d’une heure cette nuit
Nuage

Retour à l’heure normale dans la nuit de samedi à dimanche

Retour à l'heure normale dans la nuit de samedi à dimanche

C’est ainsi qu’à 2 h, dans la nuit de samedi à dimanche, il sera en réalité 1 h. Photo Fotolia

QUÉBEC – Comme chaque année au premier week-end de novembre, il faudra reculer d’une heure montres, horloges et cadrans dans la nuit de samedi à dimanche, afin de revenir à l’heure normale.

C’est ainsi qu’à 2 h, dans la nuit de samedi à dimanche, il sera en réalité 1 h. Cette mesure est en vigueur depuis l’adoption au Québec de la Loi sur le temps légal, qui visait à garder l’harmonie temporelle avec les États américains voisins.

Les services de sécurité incendie à travers le Québec rappellent qu’à l’occasion de ce changement d’heure, c’est aussi le moment de vérifier le bon fonctionnement des avertisseurs de fumée des habitations et d’en remplacer les piles.

Samedi, notamment à Montréal, des agents du Service de sécurité incendie seront présents dans plusieurs rues de la ville afin de rappeler aux citoyens l’importance d’avoir un avertisseur en bon fonctionnement.

http://fr.canoe.ca/