Une critique


La critique est importante si nous voulons de l’amélioration, mais c’est la façon de la faire qui est souvent difficile, car elle peut aussi faire beaucoup de torts
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Une critique

 

 

Lorsque nous critiquons, il faut le faire avec une humilité et une courtoisie qui ne laisse subsister aucune amertume

Gandhi

Je photographie les chats noirs, car ce sont les derniers à être adoptés et les premiers à être euthanasiés


Je ne comprends pas que des gens soient superstitieux et qu’encore aujourd’hui des chats noirs y paient le prix de ces fausses croyances
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Je photographie les chats noirs, car ce sont les derniers à être adoptés et les premiers à être euthanasiés

 

« Je photographie les chats noirs dans le refuge pour animaux de l’ouest de Los Angeles. Les chats noirs ont le taux d’adoption le plus bas et le taux d’euthanasie le plus élevé. Avec cette série de photos, j’essaye de montrer leur personnalité pour lutter contre le préjugé que les chats noirs portent malheur.

Les chats noirs sont géniaux et il y en a plein qui sont prêts à être adoptés pendant la période d’Halloween. »

Pour plus d’info: Instagram

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http://bridoz.com/

Le Saviez-Vous ► 6 faits sur le Moyen Âge qu’on pense vrais mais qui sont en fait faux !


Comment vivait-on à l’époque du Moyen-Âge ? Les films nous montrent un aspect, mais est-ce que c’était la réalité ? Quoi qu’il en soit, ce n’est pas une époque que j’aurais vivre
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6 faits sur le Moyen Âge qu’on pense vrais mais qui sont en fait faux !

 

Quand on parle de Moyen-Âge, on a souvent en tête cette époque avec de preux chevaliers vivant dans des conditions de vie peu hygiéniques. Il faut dire que nombreux sont les films qui nous ont inculqué ça.

C’est pourquoi on a décidé de vous donner plus amples informations sur cette époque de l’Histoire. Vous allez être étonnés de voir que le Moyen  Âge n’est tout à fait ce qu’on imagine. Suivez-le guide…

1. Les gens n’étaient pas maintenus dans l’ignorance à cause de l’Église.

On imagine souvent les scientifiques de l’époque du Moyen Âge comme des personnes totalement exclues de la société à cause de la présence importante du christianisme. Par exemple, tout le monde le sait : les personnes ayant vécu au Moyen Âge étaient toutes persuadées que la Terre était plate. La plupart des gens pensaient que la Terre n’était pas plate, et l’Église n’a pas du tout influencé la population dans le rejet de la science. Au contraire, l’Église encourageait même la science et le savoir. On a en effet laissé la culture à l’Église. Suite à la chute de l’Empire romain au Vème siècle, l’Église a été la seule à détenir les livres et le savoir en général. Tous les hommes du Clergé étaient des savants médiévaux. Elles étaient les seules personnes instruites à cette époque. Et tout ce que nous savons à propos de cette période de l’Histoire a été écrit par eux.

L’Église est même à l’origine de nombreuses universités célèbres qu’on connaît aujourd’hui : Oxford, Cambridge, les Universités de Paris… Eh oui, le Clergé est à l’initiative de ces grandes institutions du savoir. Dans cette même foulée, les croisades ont fait découvrir les connaissances scientifiques et technologiques musulmanes aux Européens dont, entre autres, les chiffres arabes.

2. Leur mode de vie n’était pas si sale.

Quand on pense au Moyen Âge, on imagine souvent une odeur nauséabonde et des gens sales. PARTOUT. Et bien non ! En réalité, des bains étaient même pris ! C’était même une tradition. À l’époque, les villages n’avaient pas de quoi se laver dans tous les foyers. Il s’agissait en fait d’un bain commun qui s’organisait dans les villes. Tout le monde se baignait ensemble après une dure journée de travail. Et pour les chanceux qui avaient de quoi se baigner à la maison, figurez-vous qu’ils offraient même un bain à leurs invités !

3. Les chevaliers n’étaient pas d’honorables combattants sauvant des demoiselles en détresse.

Certes, les chevaliers partaient en guerre pour combattre et défendre leurs rois. Mais quand ce n’était pas la guerre, que faisaient ces « vaillants cavaliers » ? Étant jeunes et n’ayant rien d’autres pour se défouler, ils s’occupaient de façon quelque peu… violente. En effet, vers le XIème siècle, les seigneurs locaux se querellaient entre eux. Résultat : on assistait à des débarquements dans les villages voisins où les chevaliers venaient massacrer de pauvres innocents.

L’Église a même tenté de modérer ces actes de barbarie. Le Pape les envoya en Croisade, ce qui ne changea rien puisque ce sont les populations arabes qui se sont fait massacrer par la suite à Jérusalem. En réalité, on attendait des chevaliers qu’ils défendent les faibles. Mais cela était interprété de façon à protéger les femmes et les enfants, et non pas les paysans. C’est pourquoi les chevaliers à cette époque s’autorisaient une telle violence envers les villageois malgré leur statut de défenseurs. Pas très classe.

4. Les gens étaient loin d’être prudes au Moyen Âge.

On a tendance à croire qu’à cause de la religion, les gens à cette époque étaient très prudes. Pourtant, même les habits avaient des connotations sexuelles. Vous savez, ces chaussures pointues que portaient les hommes ? Figurez-vous que leurs pointes représentaient la taille de leurs sexes !

Aussi, la prostitution n’était pas si tabou. Il y avait carrément des quartiers entiers où c’était pratiqué. Même la religion fermait les yeux du moment que les prostituées donnaient une partie de leur salaire à l’Église. Quant à l’infidélité dans un mariage, c’est quelque chose qui était très courant et qui ne choquait pas. Tout simplement parce qu’à l’époque les mariages étaient arrangés. Du coup, chacun allait voir ailleurs et ça choquait peu de gens ! C’était même parfois bénéfique pour les femmes qui pouvaient monter en hiérarchie en rencontrant d’autres hommes issus de la Noblesse notamment.

5. Les femmes n’étaient pas soumises dans un foyer.

On a souvent cette image de la femme médiévale passive qui se contentait uniquement de s’occuper des enfants et de faire la cuisine. Pourtant, ce n’était pas le cas pendant le Moyen Âge. Durant cette époque, il faut savoir que l’Europe était essentiellement agricole. Au final, c’est ce qui mettait les membres d’une famille sur un pied d’égalité. Tout le monde était en charge de travailler dans les champs car la famine menaçait constamment. Par conséquent, les femmes ayant les mêmes responsabilités que les hommes, ils étaient égaux.

En ville, c’était pareil dans les commerces des magasins et des tavernes. Si un homme gérait une taverne ou autre, ses filles l’aidaient à gérer la propriété. Elles étaient même susceptibles de reprendre l’entreprise de leurs pères. Il n’était pas rare de voir une femme patronne d’une taverne.

6. Tout le monde ne mourrait pas jeune.

On voit souvent la vie au Moyen Âge comme courte à cause, par exemple, des conditions dans lesquelles les gens vivaient. Néanmoins, si on a tendance à nous dire que les gens à cette époque mourraient à 35 ans, il faut se rappeler qu’il s’agit d’une simple moyenne. La mortalité infantile était assez élevée, certes, mais si un homme était encore en vie à 21 ans, il avait de forte chance de vivre jusqu’à plus de 50 ans.

On perçoit souvent la vie des paysans comme éprouvante car on les imagine travaillant beaucoup. Pourtant, ils avaient beaucoup de repos. Le dimanche était un jour sans travail ; c’était même systématique. Tout ceci, c’est sans compter Noël, Paques et toutes ces fêtes religieuses qui les faisaient se reposer durant les jours Saint. En fait, durant un tiers de l’année environ ils étaient en repos.

http://www.demotivateur.fr/a

Brûlée au napalm en 1972, elle panse ses plaies aux États-Unis


Une photo, une simple photo a pu changer le cours de deux vies. Le photographe a eu un prix, mais surtout, Kim Phuc a pu être soigné alors qu’elle venait d’être brûlée au napalm. Je ne sais pas ce qu’on gagné ou perdu les dirigeant des pays en guerre, mais c’est trop cher payé pour des victimes comme Kim Phuc qui vivent avec des séquelles tout au long de leur vie
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Brûlée au napalm en 1972, elle panse ses plaies aux États-Unis

 

Kim Phuc et le photographe Nick Ut devant la célèbre photo le 17 septembre 2012 à Cologne | REUTERS / Ina Fassbender

Kim Phuc et le photographe Nick Ut devant la célèbre photo le 17 septembre 2012 à Cologne | REUTERS / Ina Fassbender

Repéré par Lorenzo Calligarot

Kim Phuc, brûlée sur 10% du corps par l’attaque au napalm du 12 juin 1972, symbolise l’horreur de la guerre du Vietnam. Elle suit aujourd’hui un traitement au laser à Miami.

Kim Phuc a, le 12 juin 1972, changé l’histoire. Quatre jours plus tôt, cette Vitenamienne alors âgée de 9 ans est prise en photo nue et grièvement brûlée lors du bombardement au napalm sur le village de Trang Bang. La publication de l’image fait, selon plusieurs spécialistes, basculer l’opinion publique américaine contre la guerre au Vietnam. Plus de quarante ans après ce cliché, elle soigne ses plaies dans un institut spécialisé à Miami, rapporte le Guardian. Le traitement a également pour but de soulager la douleur qui ne la quitte pas depuis ce jour. Jill Waibel, le dermatologue qui s’occupe d’elle, la considère comme une vraie miraculée. Selon lui, de telles brûlures sur 10% du haut du corps auraient dû la tuer.

Sa foi et ses enfants la font tenir debout mais, sans celui qu’elle appelle «Oncle Ut», son destin aurait pu être très différent. Nick Ut, c’est le journaliste de l’Associated Press qui, malgré la catastrophe, a réussi à changer sa vie. Ils sont toujours en contact et le photographe, âgé de 65 ans aujourd’hui, suit même de près son traitement.

«Il est le commencement et la fin. Il a pris ma photo et maintenant il va être ici avec moi dans ce nouveau voyage, ce nouveau chapitre», raconte Kim Phuc au Guardian.

Nick Ut a en effet, après avoir pris la photo qui lui a permis de décrocher le prix Pulitzer, emmené la petite fille à l’hôpital. Sa peau se décollait de son corps, se rappelle le journaliste.

«Je pense que je vais mourir, trop chaud, trop chaud, je vais mourir», disait-elle.

Sans cette intervention médicale rapide, la petite fille aurait sûrement succombé à ses blessures.

Des images de la petite fille juste après le drame

Aujourd’hui, Kim Phuc habite au Canada avec son mari et ses deux enfants. Le docteur Waibel a proposé de lui offrir ses consultations, qui coûtent chacune environ 1.800 euros.(plus de 2 600 $ cad) Le traitement au laser est affreusement douloureux mais Kim Phuc s’estime chanceuse et reconnaissante.

http://www.slate.fr/

Nevada Elle meurt gelée dans une cabine de cryothérapie


Ils sont frustrés parce qu’il n’avait pas de caméra, mais la caméra ne peut pas venir en aide. Je prône que dans tout espace ouvert au public, qu’il puisse avoir un minimum de deux personnes en tout temps
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Nevada Elle meurt gelée dans une cabine de cryothérapie

(Facebook, Chelsea Ake)

Une jeune femme de 24 ans est morte gelée lorsqu’elle est retrouvée coincée à moins 150 degrés pendant plus de 10 heures dans une cabine cryogénique.

Selon sa famille, Chelsea Ake était la seule employée présente pour faire la fermeture du centre Rejuvenice de Las Vegas dans le Nevada lors de cet accident.

Ce centre de cryothérapie offre à la population de pouvoir être enfermée quelques minutes dans une pièce où la température descend à moins 150 degrés.

Cette action serait notamment bénéfique pour la récupération après un effort physique.

«Je sais qu’elle travaille toute seule ce soir là. Elle serait entrée dans la cabine et aurait éprouvé un problème à ce moment-là», a raconté une amie de la victime, Shae-Lynn Bee, à la chaîne de télévision KSNV.

Selon les policiers, la jeune femme a passé au moins 10 heures dans cette pièce réfrigérée où elle serait morte étouffée. Une erreur de manipulation pourrait être à l’origine du drame.

«C’est très frustrant qu’il n’y ait pas de caméras dans un endroit pareil», déplore Mme Bee.

«La seule personne qui sait ce qui s’est réellement passé, c’est Chelsea elle-même.»

(Instagram, Rejuvenice)

http://tvanouvelles.ca/

Fruits et légumes : plus ou moins nutritifs que jadis?


Il n’y a pas si longtemps, on disait qu’une pomme était beaucoup moins nutritive qu’anciennement, mais la comparaison est-elle juste ? Les méthodes d’évaluation dans les années 50 étaient beaucoup moins sophistiqué qu’aujourd’hui
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Fruits et légumes : plus ou moins nutritifs que jadis?

 

Fruits et légumes : plus ou moins nutritifs que jadis?

(Agence Science-Presse) – Les fruits et légumes d’aujourd’hui sont-ils moins nutritifs? Le bon sens fait parfois dire oui, mais la littérature sur la question est moins catégorique.

Une étude souvent citée est celle du biochimiste de l’Université du Texas Donald Davis qui, en 2011, avait conclu que, par rapport aux années 1950, il y avait 43 % moins de fer dans des produits tels que les tomates ou les aubergines et 12 % moins de calcium. Dix ans plus tôt, il avait semblablement conclu à une diminution de 15 % de la vitamine C.

Mais les nutritionnistes hésitent à trancher, parce que les méthodes pour évaluer les nutriments dans les années 1950 étaient loin d’être aussi précises qu’aujourd’hui.

Une équipe du ministère américain de l’Agriculture a tenté de contourner le problème en 2011 en faisant pousser côte à côte 14 familles « anciennes » et « modernes » de brocolis.Elle n’a trouvé aucune différence dans le taux de nutriments. À un détail près : les brocolis « à grosse tête » sont beaucoup plus favorisés dans les commerces d’aujourd’hui. Or, si les nutriments y sont plus dilués en raison de la taille du légume, le consommateur se retrouve malgré tout à la fin du repas avec une plus grande quantité que ses grands-parents — si, bien sûr, il a mangé tous ses brocolis. (New Scientist)

http://www.sciencepresse.qc.ca/

L’Egypte va scanner les pyramides pour tenter de percer leurs secrets


La technologie a avancée beaucoup pour aider les archéologues a faire d’autres découvertes intéressantes, peut-être aux questions sans réponses ou vérifier des hypothèses sans risquer d’endommager le patrimoine historique
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L’Egypte va scanner les pyramides pour tenter de percer leurs secrets

 

Les pyramides de Guizeh (Khéops - la plus grande des trois - Khéphren et Mykérinos), près du Caire, en avril 2015.

Les pyramides de Guizeh (Khéops – la plus grande des trois – Khéphren et Mykérinos), près du Caire, en avril 2015.

Photo: Hassan Ammar/AP/SIPA

ARCHEOLOGIE – L’Egypte a dévoilé dimanche l’ambitieux projet « Scan Pyramids », devant durer jusqu’à la fin 2016, avec pour but de percer le « secret » des pyramides. Armés de détecteurs infrarouges, les scientifiques et architectes pourraient faire de nouvelles découvertes.

 

Le mystère entourant leur construction va-t-il enfin s’éclaircir ? L’Egypte a dévoilé dimanche un ambitieux projet qui a pour but de percer les « secrets » des pyramides, cherchant notamment à découvrir des chambres dérobées dans quatre de ces monuments pharaoniques.

Des scientifiques et des architectes originaires d’Egypte, de France, du Canada et du Japon, vont utiliser la technologie infrarouge et des détecteurs sophistiqués pour cartographier les pyramides de Khéops et de Khéphren – qui avec Mykérinos forment les célèbres pyramides de Guizeh – ainsi que deux des pyramides de Dahchour, au sud du Caire.

« Ils vont étudier ces pyramides pour voir si elles contiennent des chambres secrètes ou révéler d’autres de leurs secrets », s’est enthousiasmé dimanche le ministre des Antiquités Mamdouh al-Damati, lors d’une conférence de presse au Caire. « Ces ingénieurs et ces architectes vont utiliser une technologie non-destructive qui ne va pas endommager les pyramides », a-t-il assuré.

Technologie de pointe

Le projet « Scan Pyramids », qui doit durer jusqu’à la fin 2016, est une nouvelle tentative pour éclaircir le secret entourant la construction des pyramides. Car même si plusieurs missions archéologiques ont tenté par le passé de dévoiler les techniques de construction utilisées pour ériger ces monuments de l’Egypte antique, architectes et égyptologues n’ont toujours pas percé le mystère.

« Il y avait eu une tentative similaire il y a 30 ans, mais aujourd’hui c’est le premier projet à l’échelle internationale et qui a recours à une technologie de pointe », a souligné auprès de l’AFP Mehdi Tayoubi, fondateur de l’institut français HIP (Héritage, Innovation Préservation) qui participe au projet.

Les deux pyramides de Dahchour ont été construites par le Pharaon Snéfrou, père de Khéops et fondateur de la IVème dynastie (2600 avant J.C.). Haute de 146 mètres, la pyramide du roi Khéops, la plus grande des trois pyramides de Guizeh considérée comme l’une des sept merveilles du monde de l’Antiquité, a été construite il y a plus de 4.500 ans. Tandis que la pyramide de Khéphren a été construite par le fils de Khéops.

La tombe de Toutankhamon bientôt sondée elle aussi ?

Les détecteurs infrarouges et ceux de muons qui seront utilisées pour explorer les quatre pyramides pourraient être également utiles pour sonder la tombe de Toutankhamon et vérifier la théorie de l’archéologue britannique Nicholas Reeves, qui prétend que la reine Néfertiti y est enterrée dans une chambre secrète.

A ce jour, les égyptologues n’ont jamais découvert la momie de cette reine à la beauté légendaire, qui exerça un rôle politique et religieux fondamental au XIVe siècle avant Jésus-Christ. Un comité d’experts du ministère des Antiquités égyptien a d’ailleurs donné son accord pour sonder les murs de la tombe du pharaon Toutankhamon, dans la Vallée des Rois près de Louxor (sud). Mais le ministère attend toujours les autorisations de sécurité pour les travaux, prévus d’ici la fin novembre.

http://www.metronews.fr/

La Terre serait une pionnière dans l’histoire de l’univers


Si la Terre est une pionnière dans l’univers, peut-être, c’est pour cela que nous n’avons pas encore rencontré d’autres vies intelligentes (bon tout dépend ce que l’on croit) mais comme l’univers est en expansion, un jour qui sait !!!
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La Terre serait une pionnière dans l’histoire de l’univers

 

Illustration d’une pluralité de terres à travers le cosmos. Nous vivons sur une petite planète rocheuse formée il y a près de 4,6 milliards d’années. Selon une étude de la Nasa, toute la matière première nécessaire à la formation des étoiles et des planètes n’avait alors permis l’apparition que de 8 % de planètes de type terrestre dans la zone habitable de leur étoile. Loin d’être taries, les ressources d’hydrogène et d’hélium sont à même de fournir d’ici la fin des temps, les 92 % restants… Bref, 10 fois plus qu’aujourd’hui, des centaines de milliards d’exoterres. © Nasa, Esa, G. Bacon (STScI)

Illustration d’une pluralité de terres à travers le cosmos. Nous vivons sur une petite planète rocheuse formée il y a près de 4,6 milliards d’années. Selon une étude de la Nasa, toute la matière première nécessaire à la formation des étoiles et des planètes n’avait alors permis l’apparition que de 8 % de planètes de type terrestre dans la zone habitable de leur étoile. Loin d’être taries, les ressources d’hydrogène et d’hélium sont à même de fournir d’ici la fin des temps, les 92 % restants… Bref, 10 fois plus qu’aujourd’hui, des centaines de milliards d’exoterres. © Nasa, Esa, G. Bacon (STScI)

-Xavier Demeersman,

Selon une étude de la Nasa, la Terre serait l’un des premiers mondes potentiellement habitables apparus dans l’univers. À la naissance de notre planète, il y a 4,6 milliards d’années, seulement 8 % des exoterres susceptibles de se former à partir de la matière disponible dans l’univers, étaient nées…

Sous la férule de dogmes religieux, l’humanité a pensé durant des siècles qu’elle était le centre de l’univers. Un monde clos, un petit jardin en somme, plutôt qu’un univers infini auquel, d’ailleurs, il était interdit de songer sous peine, au mieux, d’un long enfermement et, au pire, de bûcher (ce fut les deux pour Giordano Bruno). Finalement ce décorum étriqué n’a pas résisté à la charge initiée par la révolution copernicienne. Les pionniers Galilée, Kepler, Newton et tant d’autres nous ont permis de sortir, à grands pas, des ténèbres dans lesquels nous étions enfermés.

À présent, l’univers s’est comme déplié et nous observons son expansion qui s’accélère. À plus petite échelle, autour de nous et dans toute la Galaxie, on sait que chaque étoile (ou presque) possède une ou plusieurs planètes. En 20 ans de chasse aux exoplanètes, près de 2.000 ont d’ores et déjà été confirmées. Certes, c’est encore peu quand on songe qu’il y en a certainement des centaines de milliards dans toute la Voie lactée ! En se référant aux découvertes réalisées, en l’espace de quatre ans, par le satellite Kepler — on lui doit déjà 1.030 exoplanètes (dont Kepler-452b et Kepler-186f, les « plus ressemblantes à la Terre ») sur les 1.956 connues et quelque 4.696 candidates ! — et en extrapolant les données, des chercheurs estiment qu’il y a au moins un milliard d’exoterres habitables, des planètes comparables à la nôtre. Cela fait du monde, n’est-ce pas ? Eh bien, il faut encore multiplier ce chiffre par les centaines de milliards de galaxies dans l’univers observable… Parmi elles : combien sont rocheuses, combien sont dans la zone habitable et combien sont habitées ? Nous ne pourrons certainement jamais apporter de réponses précises et définitives à ces questions qui nous taraudent, mais seulement des statistiques qui n’auront de cesse de s’affiner au fil des découvertes des prochaines décennies, siècles et millénaires…

La Terre est apparue « assez tôt »

Dans une étude qui vient de paraître dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, une équipe dirigée par Peter Behroozi du STScI (Space Telescope Science Institute) argue que notre douce Planète bleue est plutôt une pionnière dans l’histoire de l’univers. Lorsqu’elle s’est formée dans notre Système solaire, il y a 4,6 milliards d’années, seulement 8 % des mondes potentiellement habitables existaient déjà, selon leurs recherches. Les 92 % restants étaient à venir. C’est d’ailleurs toujours en cours et cela durera vraisemblablement jusqu’à la fin des temps, supposée dans environ 100.000 milliards d’années… (Il peut s’en passer des choses d’ici là…)

Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont travaillé sur la généalogie de notre planète et, par conséquent, sur celle du Soleil et de notre galaxie.

« Notre principale motivation était de comprendre la place de la Terre dans le contexte du reste de l’univers, a expliqué à la Nasa, le directeur de cette étude théorique, ajoutant que comparée à toutes les planètes qui se formeront dans l’univers, la Terre est arrivée assez tôt ».

Selon une étude de l’équipe du professeur Louis Irwin (université du Texas), il y aurait au minimum, dans notre galaxie, cent millions d’exoplanètes abritant une vie complexe. © PHL, UPR Arecibo, Nasa, Richard Wheeler
Selon une étude de l’équipe du professeur Louis Irwin (université du Texas), il y aurait au minimum, dans notre galaxie, cent millions d’exoplanètes abritant une vie complexe. © PHL, UPR Arecibo, Nasa, Richard Wheeler

Une petite fraction des réserves de gaz n’a été utilisée pour l’instant

Intime d’Hubble, l’équipe a tenu compte des recherches menées avec le télescope spatial sur la formation des galaxies et de leurs étoiles à travers les âges. Un véritable « album de famille » a ainsi pu être constitué, offrant aux chercheurs un regard inédit sur la lignée de ces luminaires et de leurs planètes.

Comme nous l’avons vu il y a quelques mois, les étoiles se formaient à un taux beaucoup plus élevé, voici 10 milliards d’années. Les galaxies s’allumaient de mille feux et grandissaient très vite. Malgré tout, rappellent les chercheurs, ce baby boom n’a puisé qu’une petite fraction de l’hydrogène et de l’hélium disponible dans l’univers. Bref, il en reste suffisamment pour assurer la gestation de centaines et de centaines de nouvelles générations d’étoiles, enrichies en matériaux lourds.

Un peu partout dans l’univers, des centaines de millions de nouvelles Terres sont donc nées depuis la formation de la nôtre et des centaines de milliards d’autres sont à venir ou sont en train d’émerger… De préférence dans les grands amas de galaxies, où la matière est plus souvent agitée et comprimée par les danses gravitationnelles sous l’influence des halos de matière noire, et aussi au sein des galaxies naines, estime l’équipe. En revanche, il s’en trouverait moins dans les galaxies semblables à la Voie lactée. Celle-ci a effectivement ralenti sa production, ses réserves ayant diminué rapidement.

En suivant le raisonnement de cette étude, nous serions en quelque sorte sur une des premières planètes susceptibles d’accueillir la vie (avec plusieurs millions d’autres dans l’univers). Les auteurs soulignent que c’est un avantage car, de par notre position spatio-temporelle, nous pouvons deviser la structure de l’univers et observer son évolution primordiale, au contraire de « ceux » qui, pénalisés par l’expansion accélérée, grandiront sur d’autres terres dans un futur lointain. Une longue histoire qui vient seulement de commencer, il y a 13,8 milliards d’années

http://www.futura-sciences.com/