Apprentissage


Que ce soit l’étudiant, le jeune enfant ou même des adultes de tout âge apprendre devrait être une activité agréable, et même pour des sujets plus terre-à-terre
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Apprentissage

 

 

 

L’étudiant n’est pas un conteneur que vous devez remplir, mais une torche que vous devez allumer.

Albert Einstein

Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: un mal commun aux hommes et aux dinosaures


Une maladie connu  chez les dinosaures, les momies égyptiennes, Hippocrate, Galien et d’autres ont écrit sur le sujet. Des médicaments ont été élaborés jusqu’à la fameuse aspirine pour essayer de soigner ceux qui en souffrent et encore aujourd’hui, la recherche continu pour soulager avec efficacité l’arthrite
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Il était une fois la maladie: un mal commun aux hommes et aux dinosaures

 

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

Une maladie commune aux dinosaures et aux humains : L’arthrite

Il s’appelait Ötzi. Aujourd’hui, il serait âgé de plus de 3 300 ans. Lorsque son corps a été découvert le 19 septembre 1991 dans les Alpes de l’Ötztal (région entre l’Autriche et l’Italie), il était dans un état de conservation excellent. Si bien qu’on put établir que notre ancêtre mesurait 1,65 m et pesait 50 kg. Il est mort après quelques jours de marche et après avoir été atteint d’une flèche à l’épaule gauche. Les analyses radiologiques ont démontré que notre aïeul souffrait d’arthrose à la colonne lombaire ainsi qu’aux genoux et à la cheville. Iceman, c’est son autre pseudonyme, apporte donc la preuve que les maladies arthritiques remontent très loin dans l’histoire humaine.

Et bien avant

En réalité, la preuve a établi que l’arthrite était aussi présente bien avant, et ce même chez les dinosaures particulièrement au niveau de la cheville primaire. Puis, environ 1500 ans av. J.-C., le papyrus d’Ebers en Égypte fait une description assez exhaustive de ce qu’on appelle aujourd’hui l’arthrite rhumatoïde. D’ailleurs, plusieurs momies égyptiennes corroborent ce fait. On retrouve dans le Charaka Samhita, ce vaste traité de médecine (8 livres, 120 chapitres) écrit en Inde quelques centaines d’années av. J.-C. une description de la douleur, du gonflement, de la perte de mobilité et du fonctionnement causés par l’arthrite. Hippocrate décrivit aussi l’arthrite sans en déduire les diverses formes et Galien, près de 200 ans apr. J.-C., est le premier à introduire le terme de rhumatisme du grec «rheuma» qui signifie : qui s’écoule. Les anciens analysaient la physiologie humaine comme provenant de diverses humeurs. Lorsque certaines de celles-ci, sises près des articulations s’écoulaient, il y avait alors enflure, douleur, déformation et rhumatisme.

Paracelse (1493-1541), cet alchimiste et médecin suisse, avance que les substances qui ne peuvent pas être éliminées par les urines se concentrent dans les articulations et engendrent l’arthrite.

Du XVIe au XXIe siècle

Les réels succès dans la compréhension et les traitements de la maladie débutent avec un singulier docteur anglais. Thomas Sydenham (1624-1689) était un médecin anglais qui connut une carrière bien étonnante. Il publia un an avant sa mort un livre qui s’imposa et qui portait pour titre Traitement de l’arthrite et de l’hydropisie.

Au XVIIIe siècle, au Devon, un comté du sud-ouest de l’Angleterre aujourd’hui nommé le Devonshire, on trouvait une maladie typique qu’on appelait alors la colique de Devon. On doit à un médecin anglais la première description scientifique de la maladie. Le Dr William Musgrave (1655-1721) publia en 1715 un ouvrage intitulé De arthritide symptomatica qui sera longtemps une référence mondiale sur les maladies arthritiques. Il y consacre un chapitre sur les coliques de Devon. À l’époque, il attribuait, comme ses concitoyens, la cause de cette maladie à la consommation de cidre de pomme, les gens du Devon étant friands de cette boisson. L’acidité naturelle de cette boisson était alors mise en cause. Ce n’est qu’une quarantaine d’années plus tard qu’un autre médecin britannique, G. Baker, trouva l’origine réelle de cette maladie. Elle était due aux procédés de fabrication du cidre dans lequel le plomb occupait beaucoup de place. On utilisait, entre autres, pour nettoyer les barils de petites billes de ce métal. Il s’agissait donc d’une intoxication au plomb et non d’un effet du cidre de pomme.

En 1858, Sir Alfred Baring Garrod propose le terme d’arthrite rhumatoïde pour différencier cette forme d’arthrite des autres. Il constate que les patients souffrant de la goutte affichent aussi une forte concentration d’acide urique dans le sang. Il fut le premier à proposer le lithium pour traiter la goutte, car le carbonate de lithium pouvait dissoudre les calculs d’acide urique. Puis, devant les résultats obtenus, il proposa aussi ce remède pour améliorer le sort de ceux qui souffraient de maniaco-dépression, maladie étant alors perçue comme une forme de la goutte, mais qui aurait affecté le cerveau plutôt que les articulations.

Évolution des traitements

Les plantes médicinales contenant de l’acide salicylique étaient déjà utilisées du temps d’Hippocrate et de Galien. Nous oublierons volontairement les saignées, les sangsues et les purgations empiriquement en usage au Moyen-âge si ce n’est que pour souligner que ceux qui n’en survivaient pas devaient être plus nombreux que ceux pour qui la cure apportait une certaine efficacité. Avec moins de risques et peut-être plus d’efficacité, on pouvait toujours se tourner vers la prière et les invocations commecelle-ci:

Fuis d’ici, je te le dis,
Et te le redis, et reconstruis, tu le dois,
Tous tes dégâts!
Arthrose, horrible chose,
Tu as réparé, tu es pardonnée,
Saint Thibault et Saint Caprais l’ont ordonné ,
Par ma bouche, Dieu l’ordonne

Vers l’époque de la renaissance, l’usage des sels de métaux commença à se répandre. Plusieurs furent tentés sans succès comme les sels d’arsenic, de cuivre et de bismuth. Le sel d’or montra une efficacité certaine et fait toujours partie des médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie (DMARDs sigle anglais).

En 1895, Payne introduit la quinine dans le traitement des maladies rhumatismales et du lupus érythémateux. Plusieurs autres médicaments viendront s’ajouter au vingtième siècle tels la cortisone, la chloriquine, l’hydroxychloroquine et le méthotrexate pour en citer quelques-uns.

En 1897, un jeune chimiste allemand, Felix Hoffman voulait soulager les souffrances de son père atteint d’un rhumatisme chronique sévère. Le 10 octobre 1897, il réussit à obtenir de l’AAS assez pur à partir d’une plante : la spirée ulnaire. Il vint certes en aide à son père et de plus, le 6 mars 1899 Bayer obtient le brevet pour un nouveau médicament : l’ASPIRIN. Le nom vient de «a» pour acétyle, «spir» pour l’acide spirique (Hoffman avait extrait l’AAS à partir d’une plante: la reine-des-prés ou en latin Spiraea ulmaria), et «in» parce que plusieurs suffixes d’appellation de médicaments se terminaient en in ou ine, exemple: quinine, morphine, etc. Dès sa lancée, l’ASPIRIN alors sous la forme d’une poudre blanchâtre s’affiche comme numéro 1 de la vente de médicament au monde. Elle a même connu des percées dans la prévention des maladies cardiovasculaires et des maladies cardiaques et, de nos jours, elle présente des avenues intéressantes dans le traitement et la prévention de certains cancers.

Dans le traitement de l’arthrite, les médicaments ont apporté d’importantes améliorations à la qualité de vie de millions de personnes. Un avenir semble se dessiner pour les anticorps anti-TNF et d’autres thérapies géniques. D’autres avenues sont aussi à l’étude. Ainsi l’étanercept et l’infliximab ont fait leur apparition vers la fin des années 1990. Ils peuvent être utilisés dans les traitements des polyarthrites rhumatoïdes. Mais le fait qu’ils soient injectables réduit leur utilisation de beaucoup. Le 7 juillet 2015, la Société de l’arthrite annonçait l’attribution d’une subvention de recherche de trois ans à Jason McDougall, de l’Université Dalhousie, pour la réalisation d’une étude sur le cannabis médicinal et ses effets sur la douleur de l’arthrite et la prise en charge de la maladie. Il s’agit peut-être là d’un autre outil pour venir en aide à celles et ceux qui sont aux prises avec cette maladie.

En somme, même si l’arthrite semble exister depuis la nuit des temps, il reste évident que le besoin en recherche soit de plus en plus criant pour trouver des solutions. Actuellement, bien des recherches s’orientent du côté des produits biologiques et engendrent beaucoup d’espoir.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

En Floride, le florissant (et critiqué) business des singes de laboratoire


En plus d’être des animaux de laboratoire, des élevages spécialisés ne respectent nullement ces animaux. Juste à voir ces singes qui se regroupent par la peur, pour essayer de se protéger des mauvais traitements est scandaleux
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En Floride, le florissant (et critiqué) business des singes de laboratoire

 

Un singe est préparé pour une expérience à Moscou le 15 avril 2003 | REUTERS / Dima Korotayev

Un singe est préparé pour une expérience à Moscou le 15 avril 2003 | REUTERS / Dima Korotayev

Il y aurait pas moins de quatre fermes d’élevage dans l’État, importés d’un peu partout dans le monde, au grand dam des défenseurs des animaux.

Depuis des décennies, des tests pharmaceutiques sont pratiqués sur des singes partout dans le monde. Ce sont même, souvent, la dernière étape avant la commercialisation d’un médicament. Un vrai business s’est donc développé autour de l’élevage de primates en Floride, rapporte Bloomeberg Business. Il y aurait pas moins de quatre fermes d’élevage dans l’État. Rien que dans le petit comté de Hendry, 10.000 singes seraient élevés pour l’industrie médicale.

Les quadrumanes sont importés d’un peu partout dans le monde, principalement depuis l’île Maurice, la Chine ou le Vietnam. Depuis l’île Maurice, ce sont 8.991 macaques à longue queue qui ont été exportés en 2014, principalement vers les États-Unis. Un scandale pour la BUAV, une association Britannique contre la vivisection qui dénonce dans un communiqué :

«Beaucoup d’entre eux, capturés dans la nature, étaient destinés à la société « Primate Products », une compagnie d’élevage de singes basée en Floride, qui fait face à une controverse autour de son projet d’agrandissement, dans le but d’approvisionner les laboratoires américains en singes.»

Primate Products est sous le feu des critiques des défenseurs des animaux. La société est accusée de mauvais traitements mais aussi de ne pas respecter les conditions d’hygiènes ou d’effectuer des tests illégaux. L’association Peta, qui mène de front la bataille contre Primate Products, a récemment diffusé un vidéo intitulée «Inside the Hub of the Global Monkey Trade» qui dénonce les mauvais traitements.

http://www.slate.fr/

Aux États-Unis, les bébés tuent aussi


Si un pays croit qu’il est mieux d’armer ses citoyens, il est mieux de regarder du côté des USA et de voir le résultat. Juste chez les enfants, il y a eu trop de victimes d’accident relié à ses armes à feu, qui ont fait parmi eux des morts. La majorité des gens du peuple qui ont des armes ne prennent probablement pas leurs responsabilités envers ses armes. Puis de toute façon, la violence augmente avec la violence
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Aux États-Unis, les bébés tuent aussi

 

Des enfants à la réunion annuelle de la NRA à Houston au Texas le 4 mai 2013 | REUTERS / Adrees Latif

Des enfants à la réunion annuelle de la NRA à Houston au Texas le 4 mai 2013 | REUTERS / Adrees Latif

Repéré par Lorenzo Calligarot

Depuis le début de l’année, des enfants de moins de 3 ans sont à l’origine d’au moins 43 incidents par armes à feu

Avec environ 30.000 décès, les États-Unis détiennent le triste record du nombre de tués chaque année par armes à feu, loin devant la Suisse et la Turquie. Dans un pays où il y a plus d’armes que d’habitants, pas étonnant de voir que de très jeunes enfants sont parfois impliqués dans des accidents.

Le Washington Post rapporte des chiffres éloquents sur la situation. Le quotidien américain a recensé pas moins de 43 incidents par armes à feu, déclenchés par un enfant de moins de 3 ans cette année. Le journaliste précise en plus, que ce n’est que le fruit que de quelques recherches sur des sites d’informations et que beaucoup d’accidents non-mortels ne sont pas évoqués dans les médias. Cette semaine, c’est par exemple un jeune garçon de 2 ans qui a accidentellement tiré sur sa grand-mère avec un revolver 357. Magnum. L’arme était à proximité de l’enfant sur le siège arrière de la voiture.

Depuis le 1er janvier, treize enfants se sont accidentellement tués avec une arme, dix-huit se sont blessés, dix ont blessé quelqu’un d’autre et deux ont même tué quelqu’un. Les histoires comme celle-ci défrayent la chronique environ une fois par semaine. Le Missouri est l’État le plus touché avec cinq incidents comptabilisés depuis le début de l’année.

Des solutions existent

Pour Everytown, une association qui se bat pour un contrôle plus strict des armes, ces accidents ne sont pas une fatalité.

Ils estiment même que «plus des deux-tiers de ces tragédies pourraient être évitées si les propriétaires d’armes les stockaient de manière responsable et empêchaient les enfants d’y accéder».

La National Rifle Association, le lobby des armes aux États-Unis, n’est pas de cet avis et propose une réponse récurrente: toujours plus d’armes pour permettre à chacun de se défendre. Des solutions sont, pourtant, envisageables comme le stockage sécurisé des armes à la maison ou la mise en place d’armes avec détecteurs d’empreinte digitale intégrés pour que seul le propriétaire puisse s’en servir.

http://www.slate.fr/

L’Homme moderne déjà présent en Chine il y a plus de 80 000 ans


Il semble que les dents sont un indice pour suivre la progression des hommes qui ont peuplé la terre. L’Homo Sapien serait beaucoup plus vieux que les scientifiques le pensaient. Il a apparu en Chine bien avant d’être en Europe
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L’Homme moderne déjà présent en Chine il y a plus de 80 000 ans

 

À l'origine de ce qui pourrait constituer une petite «révolution» dans le ciel... (Photo AFP/NATURE)

PHOTO AFP/NATURE

Agence France-Presse

Agence France-Presse

À l’origine de ce qui pourrait constituer une petite «révolution» dans le ciel de la paléoanthropologie? Quarante-sept dents qui ont permis à des chercheurs d’établir que l’Homme moderne (Homo Sapiens) était déjà présent dans le sud de la Chine il y a au moins 80 000 ans et peut-être même il y a 120 000 ans.

L’Homme moderne est arrivé en Chine il y a plus de 80 000 ans, bien avant qu’il ne s’installe en Europe, selon une étude qui conduit à avancer la date de sa sortie d’Afrique et à repenser ses chemins migratoires.

«Soit bien plus précocement qu’on ne le pensait jusqu’alors», déclare à l’AFP Wu Liu, de l’Académie des sciences de Pékin, principal auteur de l’étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature. «Et il est arrivé en Chine deux fois plus tôt qu’en Europe», ajoute-t-il.

Homo Sapiens aurait vécu en Chine du sud 30 000 à 70 000 ans avant qu’il ne colonise l’Europe, selon cette étude.

Les premiers fossiles d’Homo Sapiens trouvés en Europe datent d’environ 45 000 ans. Le continent était alors peuplé d’Hommes de Néandertal.

Cette découverte démontre aussi qu’Homo Sapiens, apparu en Afrique de l’Est il y a environ 190 000 à 160 000 ans, est sorti de ce continent «beaucoup plus tôt qu’on ne le pensait», considère Maria Martinon-Torres, d’UCL (University College of London), coauteur de l’étude.

«Le scénario généralement accepté» fait remonter le départ de l’Homme moderne d’Afrique «à seulement 50 000 ans», déclare-t-elle à Nature.

 Avec cette découverte, on peut déduire qu’Homo Sapiens est vraisemblablement sorti d’Afrique jusqu’à 70 000 ans plus tôt.

Les dents, en bon état, ont été trouvées dans la grotte de Fuyan, près de Daoxian dans la province chinoise du Hunan.

Une fouille, menée entre 2011 et 2013 par l’équipe de Wu Liu a permis de trouver dans une couche d’argile sablonneuse 47 dents qui ont ensuite été étudiées par un groupe de chercheurs internationaux.

«Néandertal, une barrière» en Europe?

«Quand j’ai vu ces dents au laboratoire, il m’est apparu clairement qu’elles appartenaient à Homo Sapiens et qu’elles ressemblaient beaucoup à celles des populations humaines actuelles», déclare Maria Martinon-Torres.

Il est certain qu’elles ne proviennent pas d’autres hominidés comme Homo Erectus dont des fossiles ont été retrouvés au nord de la Chine.

«Dans la mesure où la faune qui a été trouvée avec ces 47 dents est typique du Pléistocène supérieur, nous pouvons avancer (…) que la présence d’humains peut être datée dans une fourchette de 80 000 ans à 120 000 ans», souligne l’étude.

La grotte de Fuyan est riche en fossiles de mammifères. Trente-huit espèces ont été identifiées dont cinq éteintes. Parmi ces dernières, «Ailuropoda baconi», un ancêtre du panda géant, «Crocuta ultima», une grande hyène, ou encore «Stegodon orientalis, un impressionnant éléphant géant.

L’étude pourrait bien redessiner la carte des diverses migrations d’Homo Sapiens. Après son départ d’Afrique, il serait peut-être passé par l’Arabie avant de réussir à gagner la Chine méridionale.

Jusqu’à présent, la preuve la plus ancienne de la présence d’Homo Sapiens à l’est de la péninsule arabique provenait d’un fossile datant de 40 000 ans trouvé en 2003 dans la caverne de Tianyuan près de Pékin.

Les chercheurs s’interrogent sur les raisons qui ont empêché l’Homme moderne de s’installer en Europe pendant des dizaines de milliers d’années.

«On ne peut pas exclure que la présence de l’Homme de Néandertal ait pu constituer une barrière supplémentaire à l’expansion de l’Homme moderne, qui n’aurait pu s’installer en Europe que lorsque les populations néandertaliennes ont commencé à disparaître», écrivent-ils.

«Mais le froid qui régnait à l’époque sur l’Europe et le nord de la Chine pourrait davantage expliquer la colonisation précoce des régions méridionales par l’Homme moderne», estime Robin Dennell, du département d’Archéologie de l’Université d’Exeter, dans un commentaire publié dans Nature.

«Homo Sapiens est apparu dans des régions tropicales. Il est logique qu’il soit allé plutôt vers l’est que vers le nord où les températures hivernales tombaient facilement au-dessous de zéro», relève-t-il.

http://www.lapresse.ca/

Né avec 6 pattes, le chat Pauly n’en a enfin plus que 4 !


Ce fameux chat à 6 pattes qui a s’est habitué à son sort, a pu être opéré pour devenir un chat a 4 pattes. JMaintenant, il apprend a être un chat comme les autres
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chat à six pattes

Par Sophie Le Roux
Crédits photo : Facebook – pauly’s Journey

En juillet dernier, l’histoire de Pauly passionnait des milliers de personnes à travers le monde. Ce beau chat noir et blanc est né avec six pattes et a dû vivre avec cette malformation pendant sept longues années. Mais un beau jour, des habitants de la ville canadienne d’Edmonton l’ont découvert et c’est ainsi que la nouvelle vie de Pauly a commencé.

Confié à l’association Little Cats Lost, le chat à six pattes a rapidement été pris en charge par un vétérinaire, le Dr Tamer Mahmoud. Pauly a passé plusieurs semaines dans sa clinique avant de subir l’opération qui l’a libéré de ces deux gênantes pattes avec lesquelles il est parvenu à survivre pendant si longtemps. Le chat a ainsi pu s’habituer aux lieux et au personnel.

Le chat à 6 pattes enfin libéré de son fardeau

C’est finalement le mois dernier que le grand moment est arrivé. Les deux pattes supplémentaires de Pauly lui ont été enlevées et le félin apprend petit à petit à se déplacer sur quatre pattes, comme n’importe quel autre chat.

chat à six pattes
Pauly a vécu avec 6 pattes pendant 7 ans.

chat à 6 pattes
En septembre dernier, il a enfin été libéré de son fardeau.

De petits pas pour une grande victoire

Sur la page Facebook qui a été créée pour permettre à ses milliers d’amis humains de suivre ses progrès, le personnel de la clinique explique que le chat s’habitue peu à peu à la nouvelle existence qu’il mène. Après avoir lutté pour survivre pendant sept ans, Pauly découvre une chose qu’il n’avait jamais connue : l’amour. 

chat à 6 pattes
Pauly est un chat timide et calme, qui aime la compagnie des autres félins.

Au fil des jours, Pauly renforce ses muscles, prend confiance en lui mais aussi en l’humain.  Chaque petit pas est une grande victoire pour son bienfaiteur le Dr Mahmoud, son équipe et celle de l’association Little Cats Lost, qui espèrent désormais plus que tout trouver une famille aimante et paisible auprès de laquelle Pauly pourra couler des jours heureux. S’il est timide, Paul est un chat très doux qui aime la compagnie des autres félins. 

chat à six pattes
Pauly est un magnifique chat qui mérite tout autant que les autres un foyer.

 

http://wamiz.com/

L’air intérieur est plus nocif que l’air extérieur


Avec la température qui baisse et l’hiver qui s’en vient, il est préférable d’aérer à tous les jours notre intérieur, mais la pollution intérieure est vraiment un problème malgré tout, à cause des produits chimiques qui circulent dans les maisons. Une pollution qui est pire a l’intérieur qu’à l’extérieur
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L’air intérieur est plus nocif que l’air extérieur

 

 

nocivité air intérieur

© ThinkStock

On entend tous les jours des plaintes au sujet de la qualité de l’air extérieur. Mais saviez-vous que l’air que nous respirons dans nos rues est bien moins pollué que l’air circulant dans vos maisons ?

C’est une certitude. Confirmée par un rapport parlementaire de janvier 2008, puis par le Haut Comité de santé publique (HCSP) en janvier 2009, qui affirmait :

« Les concentrations de très nombreux polluants y sont plus importantes qu’à l’extérieur. »

En ville, comme à la campagne, ceux qui s’imaginent encore à l’abri des agressions une fois refermée la porte de chez eux se trompent lourdement : on recense notamment 300 produits chimiques dans les domiciles ! Même faire le ménage peut rendre malade ! Car on utilise de plus en plus de produits ménagers très sophistiqués, trop agressifs et concentrés.

Pourquoi cette pollution ?

Matériaux de construction, mobilier, peintures, produits d’entretien et de bricolage, cosmétiques, etc., tous les produits de consommation courante contiennent des substances chimiques qui se répandent allègrement dans l’atmosphère des habitations.

« Nos logements étant de mieux en mieux isolés, pour cause d’économies d’énergie, nous y sommes davantage exposés car l’air y est plus confiné », souligne Ludivine Ferrer, directrice de l’Asef, qui rassemble près de 2 500 médecins préoccupés par ces problèmes.

Et ce, même si on aère bien. Les insecticides, par exemple, restent plus longtemps en suspension dans l’air de la maison qu’à l’extérieur. Et quand on se met de la laque le matin, on asperge sa maison de redoutables composés organiques volatils (COV).

http://www.topsante.com/