Les mots que nous prononçons peuvent avoir une portée bien plus important que l’on croie
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Les mots
Il suffit parfois du plus léger mot pour que notre peine s’apaise quelques heures, cesse de nous brûler.
Michel Déon
Un petit éléphanteau qui joue au dure en essayant de faire peur à des tourismes, mais il fini par aller retrouver sa maman
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Des plantes qui peuvent être attirantes, mais leurs fruits, leur sève ou leur graine peut être très toxique
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Les baies d’Actae pachypoda sont toxiques. © Creative Commons
Par Lise Loumé
Certaines plantes sont connues pour leurs vertus curatives. La caroube, par exemple, dont les graines brunes contenues dans une cosse en forme de haricot plat constituent un excellent antidiarrhéique. On extrait des molécules contenues dans le gingko biloba (nommé également l’abricotier d’argent) pour synthétiser des médicaments contre les varices, les crampes et les hémorroïdes. La Belladone, connue sous le nom de belle dame, cerise enragée ou morelle furieuse, possède des baies noires dilatant les pupilles et entrant dans la composition de collyres. Mais cette dernière ne doit surtout pas être utilisée en dehors d’une préparation pharmaceutique, car elle peut se révéler autant salvatrice que toxique. En effet, ses baies noires contiennent une substance nommée atropine et paralysant les voies respiratoires, conduisant parfois au décès de l’individu. Certaines plantes se révèlent ainsi très toxiques pour l’homme. Et si l’on a pris l’habitude de vérifier systématiquement les champignons ramassés dans nos contrées avant de les consommer, l’on oublie parfois de surveiller quelles baies les plus jeunes ingurgitent lors d’une ballade en forêt. Afin de ne prendre aucun risque, découvrez les plantes (présentes dans nos contrées ou exotiques) les plus dangereuses pour l’homme dans notre diaporama ci-dessous.
Le Pois rouge
Le Pois rouge (Abrus precatorius) est un arbuste originaire d’Indonésie et se trouve notamment en Amérique du Sud. Contenant un poison nommé « abrine », la graine s’avère hautement toxique, voir mortelle. Les graines furent même autrefois utilisées en Inde pour faire des flèches empoisonnées et au VietNam pour… se suicider. © Creative Commons
La berce du Caucase
Présente en Europe (aussi au Canada ndlr) et considérée comme une espèce invasive, la berce du Caucase (ou Heracleum mantegazzianum) peut mesurer entre 2 et 5 mètres de haut. Sa sève contient des toxines qui, activées par la lumière, provoque des inflammations et brûlures de la peau. Les cloques peuvent même atteindre la taille d’une pomme de terre ! © ARDEA/MARY EVANS/SIPA
L’Aconitum napellus
Réparties dans les régions tempérées de l’hémisphère Nord, les Aconits sont pratiquement toutes toxiques. L’Aconitum napellus, aussi appelée la reine des poisons, serait la plus toxique : ingérer 1 à 3 grammes de sa racine pourrait entraîner la mort dans l’heure qui suit. © Creative Commons
La Ciguë tachetée
Elle est connue pour avoir servi de poison au philosophe grec Socrate, condamné à mort. Présente en Europe, la Ciguë tachetée (aussi nommée Grande Ciguë) est une plante très toxique, pouvant entraîner la paralysie temporaire de la moelle épinière, un ralentissement du cœur, des convulsions, le délire et finalement la mort par arrêt respiratoire. © Creative Commons
La Belladone
La Belladone (Atropa belladonna), aussi appelée Belle Dame, Bouton-noir ou Cerise du diable, peut se révéler très toxique : ses baies noires contiennent de l’atropine, substance agissant sur le système nerveux et paralysant les voies respiratoires (ce qui peut entraîner la mort de l’individu). Elle était jadis associée à la magie noire. Bien dosée, la belladonne peut toutefois servir de calmant et d’antidouleur. © Karelj / Creative Commons
Les baies d’Actae pachypoda
Présente dans l’ouest et le centre du Québec, les baies d’Actae pachypoda contiennent des toxines qui peuvent avoir un effet sédatif immédiat sur le tissu musculaire du coeur, pouvant ainsi conduire à un arrêt cardiaque. © Creative Commons
Le laurier-rose
Le laurier-rose (Nerium oleander), arbuste présent dans nos jardins, est toxique puisqu’il recèle des molécules appelées hétérosides cardiotoniques, capables de ralentir le rythme cardiaque et de diminuer la résistance artérielle. L’ingestion d’une seule feuille peut être mortelle. © Creative Commons
Cette étude a été faite en Europe, on peut penser que ce soit la même chose ailleurs dans le monde. Malheureusement, la malbouffe à des conséquences désastreuses autant pour l’homme que les animaux opportunismes.
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Un moineau domestique mâle en pleine forme. Dans les villes d’Europe, le déclin des populations est indéniable. Pour quelles raisons ? © Fir0002, licence CC BY-NC
Dans les villes, les moineaux se raréfient, comme chacun peut le constater et comme les études l’ont démontré. En comparant des populations citadines et rurales, des biologistes ont trouvé une explication, mais qui n’est pas la seule : les oiseaux des villes mangent trop gras…
Plusieurs études récentes ont rapporté un déclin du moineau domestique dans les métropoles européennes, alors que cet oiseau est une espèce urbaine par excellence en Europe occidentale. Une équipe du Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS, université de La Rochelle) a tenté de comprendre les causes de ce phénomène. Pour cette étude, dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue Plos One, les biologistes ont mené leurs travaux sur 110 moineaux (68 adultes et 42 jeunes âgés de quelques semaines), capturés sur deux sites urbains et deux sites ruraux de la région Poitou-Charentes.
Leur but était de déterminer si vivre en ville avait des répercussions sur l’état nutritionnel et la physiologie des volatiles, pouvant expliquer leur déclin en milieu urbain. Pour ce faire, les chercheurs ont réalisé des mesures morphologiques et physiologiques sur chaque oiseau. Ils ont par exemple évalué la taille de leur bec, de leurs pattes et de leurs ailes, leur masse corporelle et la quantité de graisse au niveau du cou.
Le moineau domestique (Passer domesticus) s’est bien adapté aux villes car, omnivore et opportuniste, il s’est bien adapté à la nourriture disponible… à tel point que, comme beaucoup d’humains, il consomme trop de graisses. © Paul Tixier
Les résultats montrent notamment que, comparés aux populations rurales, les volatiles urbains adultes étaient sensiblement plus petits de 5 à 10 % et moins gros (26 g contre 28 en moyenne). Paradoxalement, les jeunes urbains se sont révélés significativement plus gras que les ruraux, avec un score de gras moyen de 2,5 contre 1,9.
« Ces données suggèrent que les moineaux urbains ont une nourriture trop grasse. En effet, pour une bonne croissance, les oisillons doivent surtout incorporer des protéines, via l’ingestion d’insectes ; or en ville, ils ont davantage accès à des aliments gras issus des activités anthropiques », explique le biologiste Frédéric Angelier.
Cette nourriture inadaptée pourrait contribuer au déclin des moineaux en ville en nuisant non pas à la survie des oiseaux adultes, mais à leur reproduction – avec moins d’œufs produits -, ainsi qu’à la croissance et à la survie de leurs petits.
« Cependant, souligne Frédéric Angelier, cette nourriture trop grasse ne doit pas être le seul facteur responsable. D’autres paramètres pourraient aussi jouer de façon conjuguée, comme les pollutions sonore ou atmosphérique. »
En lisant le titre, je croyais qu’on voulait nous rendre encore plus paresseux que nous le sommes, mais ce n’est pas tout à fait le but.
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Par Grégory Rozières
Quand on pense pilule du futur, on imagine notre dose quotidienne de nourriture ou encore un médicament électronique. Et pourtant, la pilule de demain pourrait bien remplacer votre sport quotidien. Derrière cette affirmation farfelue, il y a pourtant une réalité scientifique, rapporte Quartz.
En effet, des chercheurs des universités de Sydney et Copenhague ont réussi à établir le « schéma » selon lequel votre corps est modifié quand vous faites de l’exercice. Plus exactement, ils ont remarqué qu’après un effort physique, plus de 1000 réactions moléculaires avaient lieu sur 562 protéines. Leurs travaux, publiés dans le journal Cell metabolism, ouvrent la voie à la création de médicaments simulant l’impact du sport sur notre organisme.
« L’exercice est une des thérapies les plus puissantes pour de nombreuses maladies, y compris le diabète de type 2, les problèmes cardiovasculaires ou certains troubles neurologiques », expliquent les professeurs David James, Leonard Ullmann et Charles Perkins à ScienceDaily. « Mais, pour beaucoup de gens, un traitement par le sport n’est pas viable. Il est donc essentiel de trouver un moyen de créer un médicament qui imite les bénéfices de ces exercices ».
Une découverte capitale
Et ce schéma général découvert par les chercheurs pourrait être la clé de futures recherches.
« On sait depuis longtemps qu’il y a de nombreux signaux induits par l’exercice, mais nous sommes les premiers à avoir créé cette carte, ainsi nous connaissons maintenant la complexité du processus », précise Nolan Hoffman à Quartz.
Pour arriver à leur fin, les chercheurs ont prélevé un morceau de muscle (biopsie) sur quatre hommes en bonne santé, mais pas spécialement entraînés. Ils ont ensuite pédalé aussi vite que possible pendant 10 minutes, avant de se faire prélever un autre échantillon de muscle. C’est en comparant les deux tissus que les chercheurs ont réussi à établir ce schéma général.
Pour autant, la pilule qui remplacera le sport n’est pas pour demain. Car si ces recherches permettent de mieux comprendre comment fonctionne notre corps, le résultat est incroyablement complexe. Jusque-là, les efforts pour mimer l’exercice se concentraient sur des molécules bien particulières.
Dans le futur, il faudra imaginer un médicament capable de modifier de multiples molécules. Il a fallu 3 ans aux chercheurs pour réaliser cette étude et il s’écoulera « au moins une décennie » pour qu’une telle pilule soit concevable, précise le chercheur.
http://quebec.huffingtonpost.ca/
Les plantes ne sont pas si innocentes qu’elles veulent bien nous faire croire. Certaines vont oser tromper des insectes pour être pollinisées.
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La tromperie est une stratégie de pollinisation chez certaines fleurs. Sur cette photo, une abeille pollinise une fleur de tournesol.
PHOTO ARNO BURGI, AFP
Certains insectes se feraient-ils berner par des plantes? Selon des scientifiques les graines de certaines plantes imitent les crottes d’antilopes (de la forme jusqu’à l’odeur) pour attirer les insectes friands de matières fécales qui les emportent pensant en faire leur repas.
«Ceci est probablement le meilleur exemple d’une plante utilisant la tromperie pour disséminer ses graines, un phénomène intéressant», explique à l’AFP Jeremy Midley coauteur d’une étude publiée lundi dans Nature Plants.
C’est une caméra postée devant une plante, le Ceratocaryum argenteum, dans la réserve naturelle De Hoop en Afrique du Sud, qui a permis de comprendre ce phénomène.
Le mode opératoire est assez simple. Les noix de cette plante dégagent une odeur âcre rappelant la fiente des antilopes. Les insectes, trompés par l’odeur, les emportent, pensant les savourer plus tard.
Des chercheurs sud-africains ont constaté que des coléoptères coprophages (qui consomment les matières fécales) emportent les noix en les faisant rouler et les enterrent.
Pourtant ces noix sont trop dures pour être mangées par les insectes ou leurs larves. Voilà, donc, un bel exemple de tromperie biologique.
«On sait que la tromperie est une stratégie de pollinisation chez certaines fleurs», rappelle Jeremy Midley de l’université de Cap Town.
L’orchidée miroir, par exemple, possède la forme et la couleur d’une abeille femelle afin d’attirer les abeilles mâles qui se posent dessus et cherchent à copuler.
Ce faisant, leurs corps touchent les pollens qui s’y collent. Devant l’absence de réaction du pseudo partenaire, l’abeille mâle va voir ailleurs, assurant ainsi la pollinisation.
Les orchidées ne possédant pas de nectar, il s’agit de tromperie biologique sans intérêt, sans contrepartie pour l’insecte.
Mais l’utilisation de ce subterfuge pour disséminer des graines reste beaucoup plus rare et sujet à polémique parmi les chercheurs, selon l’étude.
«Les résultats semblent, en première lecture, concluants», précise Jeremy Midley.
«Nous sommes sûrs qu’il y a tromperie, mais nous avons besoin d’un peu plus de preuves pour dire qu’il y a mimétisme».
Qu’une stratégie adaptative d’imitation est bien à l’origine de la tromperie.
Même chez les animaux, il peut avoir des malformations d’un bébé qui laisse perplexe sur la nature de ce nouveau-né
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(Capture d’écran YouTube)
La bête ressemble à la fois à un buffle, et à un crocodile.
L’animal étrange est né d’une bufflonne, et est mort peu après sa naissance. Son corps et ses sabots sont ceux d’un jeune buffle.
Sa peau semble recouverte d’écailles, et son museau est allongé, comme celui d’un crocodile.
Sa naissance a suscité la terreur dans le petit village thaïlandais, selon le Daily Mail.
Les habitants ont par la suite changé d’avis, croyant que le jeune buffle allait leur porter chance.
(Capture d’écran YouTube)
Ils ont mis son cadavre sur une table, entouré de chandelles et d’encens, et les badauds viennent le contempler.
La bufflonne avait mis bas des rejetons tout à fait normaux auparavant.
Comment se fait-il que cet enfant avait accès à une arme à feu ? Qu’est-ce qu’il faut pour que les Américains comprennent que les armes s’est dangereux.En plus que les gens sont super armés, ils ne sont même pas capables de les entreposer à des endroits sécuritaires. En plus que les gens sont super armés, ils ne sont même pas capables de les entreposer à des endroits sécuritaires. Il va en avoir des innocentes victimes
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(Crédit photo: Capture d’écran CNN)
Un garçon de onze ans a été inculpé d’assassinat dans l’État américain du Tennessee (sud) après avoir tué par balle sa voisine, une fillette de huit ans, suite à une dispute concernant un chiot, a annoncé le shérif du comté.
La fille de Latasha Dyer jouait dehors lorsque l’enfant lui a demandé de voir son chiot, a-t-elle expliqué à la chaîne locale WATE 6 news qui a mis en ligne le témoignage dimanche.
La jeune fille prénommée McKayla aurait répondu «non» peu avant de se faire tirer dessus au niveau du thorax.
D’après Mme Dyer, le garçon «harcelait» et «insultait» sa fille. «J’ai été voir le directeur (de l’école qu’ils fréquentaient, NDLR) le concernant et il a arrêté pendant un moment et puis tout d’un coup hier il lui a tiré dessus», a-t-elle expliqué.
(Crédit photo: Capture d’écran CNN)
Le shérif du comté local de Jefferson, G.W. McCoig a indiqué lors d’une conférence de presse que le garçon avait été inculpé pour assassinat et placé dans un centre de détention pour mineur.
Le préadolescent se trouvait à son domicile samedi lorsqu’il a tiré sur la fillette avec une arme à un coup vers 19H30, a précisé le shérif.
M. McCoig n’a donné aucun détail supplémentaire, expliquant que les autorités cherchent à «protéger» les cinq autres enfants vivant dans la maison du garçon et les deux autres dans celle de la fillette.