C’est un fait, pour voir grandir nos enfants et petits-enfants, ou pour vivre tout simplement plus longtemps, il faut vieillir
Nuage
Vieillir
Vieillir, c’est embêtant, mais c’est la seule façon de vivre longtemps.
Félix Leclerc
Je doute que les animaux marins soient heureux dans un aquarium. Enfin, cette dame va surement hésité la prochaine fois de toucher une vitre, surtout s’il y a un requin dans les parages
Nuage
Un requin qui donne la frousse
Les portraits-robots sont utilisés quand il faut faire appel à la mémoire des témoins pour donner le signalement d’une personne que la police (le plus souvent) recherche pour diverses raisons. Cette technique ne date pas d’hier et a eu ces débuts en France lors d’une enquête qui tournait en rond. Cependant, les portraits-robots ne sont pas toujours efficaces, car les descriptions sont trop vagues
Nuage
Extrait de l’hebdomadaire Détective, n°499, 23 janvier 1956, présentant à la fois le portrait robot et la photographie anthropométrique de
Robert Avril.
Par Silvère Boucher-Lambert
Tout commence le 28 août 1955 dans un fourré près d’Amiens, lorsque de jeunes gens découvrent le corps sans vie de Janet Marshall. Cette jeune institutrice anglaise qui parcourait depuis plusieurs semaines la France sur son vélo vert a été étranglée. L’émotion est intense dans le petit village picard de La Chaussée-Tirancourt.
Les rumeurs vont bon train, les habitants se scrutent, les volets se ferment. Mais les langues ont beau être déliées, policiers et gendarmes n’ont absolument aucune piste, aucun indice. Des battues sont menées dans les marais, des centaines d’empreintes digitales sont relevées pour être comparées à celles trouvées sur le cadavre. Tous les hommes de plus de 16 ans sont sans ménagement sommés de produire un alibi. Un marginal vivant dans le marécage est arrêté, puis relâché.
Rien, les enquêteurs n’ont rien.
La presse britannique se déchaîne contre cette apparente inefficacité des limiers hexagonaux, raille leur hyperactivité désordonnée. «J’accuse» titre même en Une leSunday pictorial, ancêtre déjà véhément du Sunday Mirror.
Crédits photo : DR
Octobre est déjà là lorsque des témoignages crédibles et concordants mentionnent un homme inquiétant circulant à vélo dans les environs. Le commissaire Chabot et l’inspecteur Paris, de la police judiciaire de Lille ont une idée : découper des portraits en trois parties pour ensuite les rassembler selon des combinaisons multiples. Plusieurs hommes répondant au signalement sont arrêtés dans tout le Nord de la France. Puis innocentés.
Jusqu’au mois de janvier 1956. Robert Avril, un homme qui avait pris la fuite suite à un accident de la route, est appréhendé à Sucy-en-Brie. Il ressemble au portrait-robot. Adepte du vol de vélo et déjà condamné pour viol, il a été libéré en juillet 1955. Soit juste avant le meurtre de Janet Marshall. Un gardien de la prison de Meaux se souvient qu’Avril écrivait depuis sa cellule à une fiancée habitant près du lieu du crime.
Quelques jours plus tard, Avril craque et avoue le meurtre, avant d’être condamné en 1958 aux travaux forcés à perpétuité. La police française sortit donc finalement avec les honneurs de l’affaire Janet Marshall. Non seulement elle confondit le coupable, mais elle inventa au passage la technique du portrait-robot, utilisée encore aujourd’hui par les enquêteurs du monde entier.
Un des pire portrait-robot de l’histoire
C’est ainsi que plusieurs ont qualifié le portrait-robot d’un homme suspecté de vol à main armée que le bureau du shérif de Lamar County au Texas a publié il y a quelques semaines. Le croquis assez simpliste montre un homme sans lèvres, sans sourcils et sans traits définis. On pourrait croire que les victimes ont été attaquées par un personnage de bande dessinée.
MISE À JOUR: contre toute attente, le suspect a été retrouvé! Glenn Edwin Rundles, 32 ans, a été arrêté le 30 janvier. Voyez la ressemblance…
Ce serait, entre autres le tatouage au cou qui aurait permis de l’identifier! Oui, oui! Le tatouage! Sur le portrait-robot, il s’agit d’une zone ombragée à droite. On peut également lire « a lot of red in tatts » (« beaucoup de rouge dans les tatouages »). Pour nous rassurer, un des enquêteurs a confirmé que le portrait avait bel et bien été réalisé par un dessinateur d’expérience qui s’est basé sur la description que les victimes ont faite du suspect.
L’expression d’oiseau rare est de rigueur pour ce cas-ci. Un oiseau qui a été vu dans les années 20 a pu être enfin photographié pour présenter ce bel oiseau, le martin-chasseur à moustaches.
Nuage
Le Pacifique et ses îles regorgent d’espèces plus rares les unes que les autres. Parmi elles, le martin-chasseur à moustaches, jusque là si discret que les scientifiques ne l’avaient rencontré qu’une fois. Un premier cliché dévoilé par l’American Museum of Natural History nous permet aujourd’hui de le découvrir.
Deux femelles de cette espèces avaient été repérées par des chasseurs locaux dans les années 1920, et puis c’est tout. Depuis, les scientifiques recherchaient désespérément l’Actenoides bougainvillei, plus connu sous le nom de martin-chasseur à moustaches. Comme pour les narguer, ce pro du camouflage se contentait de faire de brèves apparitions dans les hauteurs de Guadalcanal dans les îles Salomon, au large de l’Australie.
C’est en entendant un mystérieux « ko-ko-ko-kokokokokokokoko-kiew” » au cours de leur expédition dans cette région, que Chris Filardi et l’équipe de scientifiques qu’il dirige ont trouvé cet oiseau qu’ils décrivent comme possédant de « larges ailes et un corps charnu ». S’ils ont alors pu entendre son cri, ils ont en revanche été dans l’incapacité d’attraper l’oiseau, comme ils l’expliquent sur leur blog officiel.
Quelques jours plus tard, « après une matinée pleine de nuages, de pluies ruisselantes et de vents froids », les scientifiques eurent finalement l’heureuse surprise de se retrouver face à un martin-chasseur à moustaches. Contrairement aux femelles observées dans les années 1920 caractérisées par leur dos verdâtre, le mâle dispose quant à lui d’une robe bleutée.
L’équipe du musée d’histoire naturelle américain a ainsi pu le photographier sous toutes ses coutures, marquant l’Histoire avec les tout premiers clichés de ce martin-chasseur à moustaches.
Cette espèce, à laquelle les peuples environnant ont donné le nom vernaculaire de « Mbarikuku », risquerait toutefois de disparaître. Elle figure en effet dans la catégorie « EN » (en danger) au statut universel de conservation des espèces de l’UICN.
Les médicaments qui sont utilisés en cas de problèmes comme l’asthme devraient être dans les bagages à main et non dans un endroit inaccessible lors d’un voyage en avion. Encore chanceux qu’un médecin a utilisé le système D pour soigner un très jeune enfant pendant que l’avion survolait l’océan.
Nuage
(archives)
Un médecin de New York est considéré comme un véritable héros pour avoir non seulement sauvé la vie d’un jeune enfant sur un vol transatlantique, il a littéralement conçu un appareil médical pour y arriver, le tout dans une situation très urgente.
Le docteur Khurshid Guru, qui est directeur du département de chirurgie robotisé au Roswell Park Cancer Institute, a raconté ce qui s’est passé sur le vol d’Air Canada, le 18 septembre dernier à ABC News.
(capture d’écran, ABC News)
L’avion dans lequel il se trouvait était parti d’Espagne pour atteindre New York. Alors que l’appareil se trouvait au beau milieu de l’Atlantique, le spécialiste a réalisé qu’un jeune bambin n’allait pas bien du tout.
Un petit garçon de 2 ans pleurait, criait et avait énormément de difficulté à respirer. À première vue, rien ne pouvait sauver l’enfant : ses parents avaient malencontreusement placé ses pompes et médicaments pour l’asthme dans leurs valises en soute. Impossible d’y accéder.
«Nous étions en vol depuis 3 ou 4 heures. Le petit était enrhumé et probablement qu’à cause de l’altitude, son état s’est détérioré rapidement», explique le spécialiste.
Le médecin s’est précipité et a vérifié son taux d’oxygène qui chutait dramatiquement «il était autour de 87 ou 88%», précise le Dr Guru, qui ne s’occupe jamais de cas pédiatriques. Le taux de saturation en oxygène normal chez l’enfant se situe entre 95% et 100%.
(Twitter: @KhurshidGuru)
Pour fournir de l’oxygène à l’enfant, le médecin s’est rendu compte qu’il n’y avait qu’un seul inhalateur dans l’appareil, mais qu’il était conçu pour un adulte… et ne fonctionnait pas pour un jeune enfant en crise.
Selon le médecin, le petit n’aurait pas été en mesure de bien prendre le médicament. Il a donc conçu une chambre de respiration sur mesure pour le gamin. Il a utilisé une bouteille d’eau vide, un petit verre de plastique et un masque à oxygène que l’on trouve dans l’avion en cas d’urgence.
«Quand j’ai approché la bouteille du visage de l’enfant, il l’a immédiatement repoussé. Alors j’ai ajouté au bout un petit verre de plastique. J’ai demandé aux parents de le tenir près de son nez et sa bouche. Environ 30 minutes et deux traitements plus tard, il allait beaucoup mieux» précise le Dr. Guru.
Le taux d’oxygène du petit est remonté à 94% – 95%.
«Quand l’avion a atterri, je l’ai vu en train de jouer avec sa mère», ajoute le docteur.
Le médecin a bien voulu raconter cette histoire afin de sensibiliser les parents d’enfants asthmatiques de ne jamais oublier les médicaments vitaux, de leur enfant.
Air Canada a remercié le Dr Guru pour ses bons services. Dans un communiqué envoyé à ABC News le transporteur a indiqué:
«Nous sommes profondément reconnaissants des efforts du médecin et de ses actions afin d’aider un de nos clients».
Fait plutôt cocasse: le docteur Guru est vraiment très occupé quand il prend l’avion. Il a dû porter assistance à une personne en détresse au cours de ses trois derniers vols transatlantiques.
Un parchemin de 5 mètres de l’ancienne Égypte vient d’être trouvé sur les étagères du musée du Caire. C’est bien de faire l’inventaire pour dépoussiérer certains trésors.
Nuage
Le musée égyptien du Caire où a été trouvé le manuscrit de 4000 ans. © Keribar / SIPA
Au royaume des papyrus, un exceptionnel parchemin (document sur peau d’animal) de 4000 ans, a été récemment découvert au Caire, en Egypte.
HIÉROGLYPHES. Le musée du Caire continue d’exhumer des trésors inédits ! Un rouleau de parchemin d’environ 2,5 mètres de long, entièrement recouvert sur ses deux faces de délicats hiéroglyphes et d’illustrations colorées, vient ainsi d’être retrouvé sur une étagère poussiéreuse par l’archéologue Wael el-Sherbiny, associé à l’université de Louvain (Belgique). Ce texte d’une longueur totale de 5 m, vieux de 4000 ans, figurait parmi des centaines de fragments de papyrus et manuscrits antiques. Son existence a été révélée lors du dernier Congrès International d’Egyptologie qui s’est tenu à Florence (Italie) en août 2015. Il s’agirait du plus ancien et plus long manuscrit sur cuir jamais trouvé en Egypte.
Ce document exceptionnel, décoré de divinités et d’entités surnaturelles aux puissants pouvoirs magiques, remonterait au début du Moyen Empire (2000 avant J.C. à 1780 av. J.C.). Soit 1000 ans avant ce qui était considéré comme la plus ancienne œuvre littéraire laissée par les anciens Egyptiens du début du Nouvel Empire (1500 av. J.C.) : le Livre des Morts (lire encadré). Selon l’égyptologue, la provenance du document, qui aurait été présent dans les collections du musée du Caire depuis 70 ans, n’a pu être précisément établie. Il semble toutefois qu’il ait été acheté à un marchand d’antiquité local par l’Institut Français d’Archéologie Orientale aux alentours de la Première guerre mondiale, avant d’être remis au musée Egyptien du Caire, juste avant le déclenchement du second conflit mondial.
« Ensuite, il est complètement tombé dans l’oubli », précise le chercheur.
Wael el-Sherbiny s’est donc retrouvé face à un véritable puzzle, le rouleau de cuir ayant été retrouvé fragmenté. Spécialiste des religions anciennes, il a cependant pu reconstituer l’ordre du document grâce à sa connaissance approfondie des textes sacrés anciens retrouvés à l’intérieur de certains sarcophages. Plusieurs des illustrations ornant ce parchemin n’ont d’ailleurs jamais été vues jusque-là.
« Le rouleau comporte une version étendue d’une composition qui était parfois reproduite sur certains sarcophages du Moyen Empire (dès 2000 av. J.C) appelé ‘Le Livre des Deux Chemins’, explique l’égyptologue français Pascal Vernus, ancien directeur à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE). (Lire Sciences et Avenir n° 821- juillet 2015). Elle était mise en œuvre dans l’arsenal touffu qui visait à assurer au mort la possibilité de revivre dans l’Au-delà ».
Le Livre des Deux Chemins, un texte très obscur, serait ainsi une gigantesque « carte » répertoriant les différents lieux de l’au-delà, avec ses dangers, ses gardiens et la liste des formules magiques à prononcer pour franchir toutes les épreuves le long du trajet. Les deux chemins étant deux routes, -une inférieure, peinte en noir, et une supérieure, en bleu- parcourant l’au-delà.
Seuls six autres manuscrits du même type seraient parvenus jusqu’à nous, mais uniquement sous forme de papyrus et non de parchemin. Les rouleaux de cuir, pourtant bien connus comme support dans l’Egypte pharaonique, sont en effet plus fragiles que les documents végétaux conservés dans les sables du désert grâce au climat sec. Le texte de cet inestimable rouleau, essentiel pour mieux comprendre les croyances funéraires des Egyptiens aux époques anciennes, devrait être prochainement publié dans son intégralité.
Un extrait du Livre des morts, conservé au Louvre. © Sipa
_______________________________________________________________
Le Livre des Morts
Dans la civilisation égyptienne, la survie dans l’au-delà est une préoccupation majeure. Le Livre des morts, apparu à la fin de la 17e dynastie (1630 av.JC- 1539 av.J.C) et qui persistera jusqu’à l’époque romaine, est une collection de recettes magiques emportées par le mort dans sa tombe pour lui permettre d’affronter tous les dangers de l’au-delà et vivre éternellement. De composition très hétérogène, ce précis de survie comprend des formules héritées des Textes des pyramides (2350 a.J.C- 2321 av.J.C). Ce recueil de formules magiques copié sur papyrus était déposé près du défunt et destiné à l’aider à sortir d’une manière ou d’une autre de la chambre funéraire. C’est le savant Richard Lepsius (1810-1884), qui en traduisant une version tardive de ces textes, a baptisé Livre des morts celui dont le nom véritable est « Formules pour sortir le jour » (lire Sciences et Avenir n°649, 2001 « Les Livres secrets de l’Immortalité »).
_______________________________________________________________
Nous sommes à une époque que position assise devient un gros problème de santé pour une bonne proportion de la population. Faire de l’exercice est, bien sûr, une priorité, mais resté assis le reste du temps, ne donne pas grand chose. Il faut bouger, s’accorder des pauses debout plus longtemps et plus souvent
Nuage
Cette étude parue dans la revue Health Psychology Review.Photo Fotolia
Le fait de rester assis de longues heures durant a été associé à des effets néfastes sur la santé qui ne peuvent être neutralisés que très légèrement par l’exercice physique, une nouvelle étude laisse penser que la solution pour garder la forme serait d’essayer de limiter le temps que l’on passe assis, et non de rallonger ses séances à la salle de sport.
Dans leur étude, qui se présente comme la première en date à explorer les stratégies à adopter pour faire face à un problème de santé en progression, l’équipe de chercheurs a travaillé à partir de données concernant 38 essais contrôlés précédemment réalisés.
Il ressort que 60 % des essais, 23 au total, sont prometteurs, contrairement au 40 % restant.
Parmi les initiatives les plus efficaces, on note les bons résultats des bureaux assis-debout auprès des salariés, mais aussi le fait d’encourager les personnes à prendre note du temps passé assis et de se fixer des objectifs personnels de réduction de sédentarité en utilisant par exemple des rappels sonores pour se faire alerter qu’il est temps de prendre une pause et de se lever.
Toutes ces méthodes ont prouvé leur efficacité, même de façon indépendante les unes des autres, alors qu’aucune d’entre elles n’encourage les personnes à faire de l’exercice physique.
D’autres méthodes ont aussi montré des effets positifs, comme celle qui consistait à informer les sujets des effets positifs sur le santé du fait de limiter le temps que l’on passe assis.
«L’importance de cette étude n’est pas de montrer que les interventions peuvent fonctionner, mais de souligner comment elles pourraient fonctionner», commente le co-auteur Stuart Biddle de l’Université de Victoria en Australie.
Après avoir terminé ses recherches, l’équipe recommande de considérer le temps passé assis comme une action indépendante du besoin de faire plus d’exercice physique.
Même s’ils espèrent que les autorités sanitaires s’empareront de ces résultats, les chercheurs conseillent que tout un chacun commence à appréhender le problème de cette manière.
Cette étude parue dans la revue Health Psychology Review vient étayer les résultats de recherches précédentes relayées en début d’année qui soulignaient que les périodes sédentaires prolongées pouvaient causer d’importants risques pour la santé, même chez les personnes sportives.
«Éviter les périodes de sédentarité et la pratique d’une activité sportive régulière sont deux choses importantes pour améliorer votre santé et votre survie», avait expliqué le Dr Alter, de l’University Health Network (UHN). Et d’ajouter, «il n’est pas suffisant de faire de l’exercice 30 minutes par jour et de rester sédentaire pendant 23h30».
Le consommateur ne peut pas faire de différence entre le maïs non modifié génétiquement et celui qui a été modifié. D’ou l’importance que les produits OGM soient clairement identifiés
Nuage
Il n’y a pas d’étiquetage obligatoire des OGM.Photo Fotolia
MONTRÉAL – Alors que la saison des épluchettes de blé d’Inde bat son plein, aucun maïs sucré génétiquement modifié n’a été repéré par l’organisme Vigilance OGM dans les 43 épiceries testées lors de sa campagne annuelle de dépistage.
Pour la quatrième année consécutive, ces tests ont été réalisés durant la saison estivale d’épluchette dans les chaînes IGA (Sobeys), Metro et Loblaws, dans 15 villes à travers le Québec.
En l’absence d’étiquetage obligatoire des OGM, les consommateurs ne peuvent savoir quels sont les produits génétiquement modifiés offerts dans les épiceries. Les tests de Vigilance OGM constituent donc une source d’information intéressante.
Cet organisme souligne d’ailleurs que les précédentes campagnes de dépistage ont poussé les grandes chaînes d’épicerie à faire signer une entente aux agriculteurs du Québec, leur donnant accès à leurs tablettes uniquement si leur maïs sucré n’est pas génétiquement modifié.
«C’est un excellent exemple d’adaptation tout au long de la chaîne d’approvisionnement où les épiceries et les agriculteurs répondent à la demande des consommateurs», s’est réjoui Thibault Rehn, coordinateur de Vigilance OGM.
M. Rehn émet toutefois un bémol.
«L’un des problèmes que nous avons identifiés cette année, c’est que les épiceries ont probablement un système de deux poids, deux mesures. Ils demandent des maïs sucrés non OGM aux agriculteurs du Québec, mais n’ont sûrement pas les mêmes exigences envers leurs autres fournisseurs de l’Ontario et des États-Unis», a-t-il déploré.