C’est facile de voir ce qui ne vas pas ailleurs, mais plus difficile de se regarder soi-même
Nuage
Les défauts
Les défauts sont semblables à une colline, vous escaladez la vôtre et vous ne voyez que ceux des autres
Proverbe Africain
Il parait que l’oiseau avait foncé sur une fenêtre quand l’homme l’a ramassé pour en prendre soin avant de lui redonner sa liberté. S’il a survécu à ce deuxième contact, espérons qu’ils iront plutôt en campagne
Nuage
Un homme relâche un oiseau qu’il avait secouru
L’expression reçue 5/5 est quand même récent, en fait quasi en même temps que les télécommunications, pour mesurer la qualité des paroles perçues par radio, talkies-walkies ou autre. Il est encore utilisé aujourd’hui pour indiquer que nous avons bien compris d’un message ou d’une menace
Nuage
Recevoir, comprendre parfaitement un message, ce qui a été dit
Origine
Cette expression, qui date du XXe siècle, nous vient du monde des télécommunications.
En effet, si maintenant, avec nos talkies-walkies, radios ou téléphones, la communication est le plus souvent de qualité au moins acceptable, suffisante pour qu’on comprenne très bien ce que l’interlocuteur dit, il n’y a encore pas si longtemps que ça, la qualité des échanges radio pouvait être déplorable.
De cette époque date l’habitude, chez les militaires d’abord, et lors d’une communication radio, d’informer le correspondant sur la clarté et la qualité perçues des paroles, en les notant sur une échelle de 1 à 5.
C’est ainsi que recevoir 5 sur 5 voulait dire que la qualité de la communication était excellente, et que ce qui était dit parfaitement compréhensible.
Par extension, même en face à face, hors moyen de communication à distance, lorsque quelqu’un nous transmet un message (avec parfois des sous-entendus), une information ou une menace, et que le message a été parfaitement compris, il est devenu commun de dire à la personne qu’elle a été reçue 5 sur 5.
Une grande masse d’eau chaude dans le Pacifique se déplace le long des côtes à l’ouest de l’Amérique du Nord. Il serait la cause des apparitions d’animaux marins exotiques, des sécheresses, des vagues de chaleur, des incendies en Colombie Britanniques et en Californie. Ces changements climatiques particuliers seront-ils dans l’avenir une norme ou une exception ?
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Une baleine au large de l’Alaska (REUTERS/Lucas Jackson)
Repéré par Claire Levenson
Elle s’étend du Mexique à l’Alaska. La température y est deux degrés supérieure aux eaux alentours.
Une grosse masse d’eau chaude –on parle ici de 2.000 kilomètres de long sur 1.600 kilomètres de large– voyage actuellement dans l’océan Pacifique, au large de l’Amérique du nord. Le scientifique qui a découvert ce phénomène en 2013, Nicholas Bond, l’a baptisé «the Blob», la masse informe, et les raisons de son existence demeurent mystérieuses.
Le site de la chaîne canadienne CBC explique que, pour la première fois, des poissons tropicaux ont été repérés au large de Vancouver. À l’intérieur de cette poche aquatique, qui s’étend du Mexique jusqu’à l’Alaska, les températures sont environ deux degrés plus hautes que la normale, et on y trouve des espèces vivant dans des eaux plus chaudes, comme les balistes, certains requins, des baleines pilotes et des louvareaux.
Des baleines mortes au large de l’Alaska
Dans la poche réchauffée, certains aliments restent en profondeur et inaccessibles aux poissons de grande taille, ce qui perturbe la chaîne alimentaire. Les saumons et les oiseaux de mer, qui se nourissent de plancton venant d’eaux froides, sont particulièrement affectés.
Selon des scientifiques cités par la CBC, cette poche d’eau chaude pourrait expliquer pourquoi depuis mai, une vingtaine de baleines ont été retrouvées mortes au large de la Colombie Britannique et de l’Alaska. Les eaux chaudes ont contribué au développement d’algues toxiques qui contaminent le krill et les sardines et empoisonnent les baleines qui les mangent.
Sécheresse et feux de forêt
Le climatologue Nicholas Bond expliquait à Vice que cette masse d’eau chaude était aussi en partie responsable de la sécheresse en Californie et des vagues de chaleur qui ont causé de nombreux feux de forêt en Colombie-Britannique.
Selon lui, il n’y a pas de lien clair entre le «blob» et le réchauffement climatique, mais il pense que des conditions climatiques turbulentes similaires à celle provoquées par le blob deviendront la norme
Nous savons qu’en Amazonie, des tribus coupées du reste du monde existent. Des politiques de non-ingérences ont été écrites pour laisser ces peuples tranquilles. Mais aujourd’hui, ces tribus semblent vouloir entrer en contact. Leur environnement est-ils menacé par tous ceux qui veulent l’exploiter ? Entrer en contact avec eux,n’est-il pas risqué pour leur santé contre des maladies qu’ils n’ont jamais souffert ?
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Une tribu isolée en Amazonie repérée en 2008 par un avion au Brésil. Capture d’écran Youtube
Des Indiens de la tribu des Mashco-Piro, une tribu amazonienne coupée du reste du monde, sont apparus sur les rives de la rivière Madre de Dios, au Pérou. Des sorties qui obligent les autorités des deux pays à revoir leur politique de “non-contact”.
Depuis trois ans, des Indiens Mashco-Piro, l’une des dernières tribus isolées de la forêt amazonienne, apparaissent régulièrement sur les rives du Madre de Dios, au sein du Parc national de Manú. Des sorties qui s’ajoutent à celle, il y a quelques mois, d’un groupe d’une trentaine d’Indiens aux abords de la rivière Xinane, au Brésil.
Le phénomène inquiète autorités et chercheurs.
“Coupées du monde extérieur, les tribus isolées sont très fragiles sur le plan épidémiologique, explique François-Michel Le Tourneau, chercheur à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine. Des pathologies comme la grippe, bénignes à nos yeux, peuvent avoir des effets désastreux chez elles.”
Un précédent a fait date. Dans les années 1980, l’anthropologue Sidney Possuelo avait entrepris d’établir le premier contact avec les Indiens Korubo, dans la vallée du Javari au Brésil. Quelques décennies plus tard, leur nombre s’est considérablement réduit suite à l’apparition d’épidémies virulentes d’hépatite B et de paludisme.
Cette menace sanitaire a poussé le gouvernement péruvien à envoyer des spécialistes afin de comprendre ce qui pousse ces tribus à sortir de leur autarcie.
“Ils réclament de la nourriture et des machettes pour construire leurs arcs”, explique Luis Felipe Torres, un anthropologue péruvien qui a rencontré plusieurs fois des membres des Mashco-Piro.
Mais ils n’en disent pas davantage sur les raisons qui les poussent à entrer en contact avec le monde extérieur.
” Il est probable toutefois qu’elles soient victimes des orpailleurs, exploitants agricoles et trafiquants de toute sorte qui pullulent en Amazonie et mettent en danger l’équilibre de ces communautés. Ce qui les oblige parfois à fuir leur territoire.
L’expérience traumatisante du passé
“Ces tribus souhaitent rester isolées”, explique François-Michel Le Tourneau.
Tout au long de leur histoire, elles ont été victimes des épidémies, des tentatives pour les réduire en esclavage ou les évangéliser. Une expérience traumatisante qui les a convaincues du danger que représente le monde extérieur. À partir de ce constat, le gouvernement brésilien a adopté dans les années 1980 une politique de “non-contact” avec ces tribus. Seule manière, estimait-il, de pérenniser leur existence et leurs traditions. S’il est nuancé par la pression des intérêts privés et des difficultés à contrôler le territoire, le succès de cette politique a incité le Pérou à suivre le même modèle en 2006.
La multiplication de ces sorties interroge la pertinence de cette politique de non-ingérence. Au début du mois d’août 2015, le gouvernement péruvien a adopté une stratégie dite de “contact contrôlé”, qui limite l’accès aux zones de la rivière où les Indiens ont été aperçus à plusieurs reprises. Les autorités développent également des programmes de sensibilisation auprès des communautés voisines. Enfin, une campagne de vaccination est en train d’être mise en place afin de minimiser les risques d’épidémies en cas de contact.
Cette politique ne s’applique pour le moment qu’aux Mashco-Piro. Les quinze autres tribus isolées vivant sur le sol péruvien restent sous le régime du “non-contact”. Pour José Carlos Meirelles, un militant des droits des Indiens, il faut pourtant s’attendre à une multiplication des contacts dans les prochaines années.
“Et qu’allons-nous faire ? Les jeter dans un avion pour les ramener dans la forêt ? Non ! S’ils cherchent à entrer en contact avec nous, il faut les accueillir de la meilleure manière possible. Nous devons avant tout veiller sur leur santé, sécuriser les frontières de leur territoire et leur laisser le temps de s’adapter à la folie de notre monde.”
Par Sidonie Hadoux et Olivier Liffran
La lune change, comme une pomme qui pourrit rapetisse. La Terre a une influence sur son apparence
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La Lune rétrécit et la gravité terrestre façonne sa surface
Un escarpement lobé vu par la sonde LRO. NASA/LRO/Arizona State University/Smithsonian Institution
Par Joël Ignasse
En rétrécissant, la surface de notre satellite s’orne de multiples failles dont l’orientation est sous contrôle de la gravité terrestre.
POMME. Comme une vieille pomme, la Lune rétrécit et se ride. Les astronomes ont découvert ce phénomène de contraction, lié au refroidissement de l’astre, il y a quelques années. Il est récent et selon toute vraisemblance toujours en cours. De nouvelles études des rides lunaires, qui sont appelées escarpements lobés en géologie, révèlent que leur orientation est dirigée par les forces de marée gravitationnelle de la Terre.
Influence partagée
Sur Terre, l’influence gravitationnelle de la Lune se devine dans le flux et reflux des marées. Mais même si la Lune est dépourvue d’eau, la force gravitationnelle de notre planète a aussi un impact sur son satellite, visible sur l’orientation des escarpements lobés, des failles d’une dizaine de kilomètres de longueur et de quelques mètres de hauteur. La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) a identifié quatorze de ces structures en 2010 (en plus des 70 déjà connus). Leur découverte a conduit les scientifiques à conclure que la Lune rétrécissait. Cinq ans plus tard, le LRO a imagé près de 75% de la surface de la Lune et a identifié plus de 3200 escarpements lobés. En analysant leur répartition et leur orientation, un motif est apparu qui ne peut être expliqué par les mécanismes géologiques lunaires.
« Il y a une tendance dans l’orientation des milliers de failles. Cela suggère que quelque chose influence leur formation et agit à l’échelle de toute la Lune, en les réaménageant » explique Thomas Watters, du Musée de l’air et de l’espace de Washington.
Dans la revue Geology, le scientifique et son équipe révèle que la force qui contrôle l’orientation des failles est la force gravitationnelle de la Terre. Les lignes de marée sont en effet fortement alignées avec les lignes d’orientation des escarpements.
« Dès le début de la mission nous supposions que les forces de marée jouaient un rôle dans la formation de ces caractéristiques tectoniques mais nous n’avions pas une couverture suffisante pour faire des déclarations définitives » précise Mark Robinson, co-auteur de l’étude. « Grâce au LRO nous sommes maintenant en mesure d’étudier la Lune en détail, comme aucun autre corps du système solaire et découvrons des processus subtiles mais importants qui, sans la sonde, resteraient cachés« conclut John Keller, chargé du LRO au Centre Goddard de la Nasa.
La formation des escarpements lobés. NASA/LRO/Arizona State University/Smithsonian Institution.
Une triste époque qui refait surface lors de batailles dont plusieurs soldats de l’armée de Bonaparte ont péri. Malgré que leurs corps ont été vite enterrés ont pu quand même être préservé jusqu’à aujourd’hui
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Des squelettes de soldats de Napoléon sont exhumés par des archéologues sur un chantier à Francfort, dans l’ouest de l’Allemagne, le 17 septembre 2015 (c) Afp
Les squelettes de soldats de la Grande Armée de Bonaparte ont été découverts à Francfort, sur le chantier d’un futur complexe immobilier, a annoncé la ville allemande jeudi 17 septembre 2015.
DÉFAITE.
« Nous estimons qu’environ 200 personnes ont été inhumées ici », a expliqué Olaf Cunitz, adjoint au maire de Francfort, lors d’une conférence de presse sur place, dans le quartier de Rödelheim, à l’ouest de la ville. « Selon notre première estimation, il s’agit de soldats de la Grande Armée morts en 1813 », sur le chemin du retour après la cinglante défaite essuyée par Napoléon lors de sa campagne de Russie.
Sur la route vers la France, Bonaparte avait notamment livré bataille à Hanau, une ville voisine de Francfort, vers la mi-octobre 1813, a rappelé M. Cunitz. Les combats s’étaient poursuivis dans la région, faisant 15.000 morts selon lui. Les tombes ont été découvertes grâce aux précautions archéologiques prises lors du chantier. Des mesures adoptées car d’autres soldats avaient déjà été retrouvés en 1979 dans le quartier. Les soldats découverts à Francfort sont probablement morts des suites de blessures ou ont succombé à l’épidémie de typhus qui décimait la Grande Armée à l’époque, a avancé l’adjoint. Des assertions qui doivent encore être vérifiées scientifiquement.
Mais il est certain qu’il s’agit de « tombes érigées en urgence« , comme le font les militaires, a détaillé Andrea Hampel, la directrice de l’inspection des monuments historiques de Francfort.
Une datation grâce aux boutons de vêtements
Les soldats reposent dans des cercueils sommaires, qui ont permis la bonne conservation des squelettes. Ils sont alignés en rang les uns à côté des autres et n’ont aucun objet funéraire. Par ailleurs, ils gisent selon une orientation Nord/Sud, alors que l’Europe chrétienne avait l’habitude d’enterrer ses morts sur un axe Est/Ouest. Un signe que les corps ont été enfouis à la hâte, selon Mme Hampel. Les quelques boutons de vêtements retrouvés dans les tombes ont permis d’assurer la datation autour de 1813. Plus de trente squelettes ont déjà été sortis de terre et les fouilles ont permis de mettre au jour environ 200 tombes, selon le directeur du chantier Jürgen Langendorf. Elles vont se poursuivre encore quatre à six semaines, a-t-il précisé
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