Vivre


On passe notre vie à courir, a accumuler du stress, et on oublie de vivre simplement en profitant de notre entourage, de notre environnement
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Vivre

 

 

Vivre est la chose la plus rare du monde. La plupart des gens ne font qu’exister.

Oscar Wilde

15 Etranges photos qui ont l’air truquées, mais qui sont bien réelles


Il arrive que les photos semblent si improbables qu’on pourrait croire qu’ils ont été retouchés
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15 Etranges photos qui ont l’air truquées, mais qui sont bien réelles

 

Aucune photo n’a été retouchée!

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Le Saviez-Vous ► L’odorat du chat


L’odorat du chat est une mine d’information, une forme de communication et donne le ton au goût de ce qu’il mange.
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L’odorat du chat

truffe chat, nez chat

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Karina Lamontagne – Flickr

Outre le fait qu’il est adorable, que savez-vous sur le nez de votre chat ? Bien plus développé que celui des humains, l’odorat du chat est un sens extrêmement important, qui lui est indispensable tant pour communiquer que pour s’alimenter. Il occupe la troisième place après la vue et l’ouïe chez nos chers et tendres félins.

1. L’odorat, le moyen de communication principal du chat

Grâce à l’organe de Jacobson, le chat est capable de détecter des phéromones. Ces substances chimiques constituent le principal moyen de communication du chat, qui y lit bien des choses ! Le chat déchiffre les phéromones que ses congénères, les autres animaux mais aussi les humains laissent sur leur passage. Elles lui livrent des informations précieuses, de véritables messages sur ce qu’il doit craindre ou non et qui ont un véritable impact sur leur humeur.

Certaines odeurs stimulent donc le chat, et d’autres l’agressent.

truffe chat

2. Pourquoi le nez du chat s’humidifie-t-il ?

La truffe du chat est riche en glandes de Bowman, qui comme les glandes sudoripares des humains produisent des sécrétions uniquement en cas de nécessité. Ce mucus qui humidifie sa truffe lui permet de mieux percevoir les odeurs.

La truffe du chat n’est donc pas un indice de son état de santé. Si le nez de votre compagnon à 4 pattes est humide, c’est parce qu’il éprouve un intérêt olfactif particulier. La truffe du chat s’humidifie lorsqu’il a faim ou lorsqu’il est en état d’alerte. Il reste sec en revanche quand le chat se repose ou qu’il est en pleine digestion.

3. Le chat perçoit les odeurs 50 à 70 fois mieux que les humains

C’est en partie grâce aux glandes de Bowman que le chat peut percevoir des stimuli olfactifs que nous autres humains sommes incapables de sentir. La substance sécrétée par ces glandes dilue les particules des effluves et active ainsi l’organe voméro-nasal, situé dans le canal nasopalatin du chat.

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© Flickr – Feral Indeed

4. Le chat possède 20 millions de terminaux olfactifs

Le chien, lui, en possède 150 millions, tandis que les humains doivent se contenter de 5 millions de cellules olfactives. Voilà qui en plus de ses glandes de Bowman permettent au chat de percevoir des effluves dont nous ne soupçonnons même pas l’existence.

5. Le goût du chat va de pair avec son odorat

Le chat renifle toujours sa nourriture avant de la manger, ou de la rejeter. Son goût est très intimement lié à son odorat. Situé à l’extrémité de sa langue, tout comme chez le chien, le sens olfactif du chat est déterminant. En effet, si l’odeur d’un met lui déplaît, le chat ne le mangera pas.

6. Les chats au museau plat sont désavantagés

Plus le museau du chat est plat, moins son odorat est développé. Il est dans certains cas très atténué, comme chez les chiens. Mais les chats au museau plats n’en demeurent pas moins capables de détecter des stimuli olfactifs imperceptibles pour nous.

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© Flckr – somenametoforget

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L’Idole de Shigir : une énigme de 11.000 ans


Généralement quand les archéologues trouvent des sculptures faites par des chasseurs et de pêcheurs-cueilleurs, c’est souvent dans des matériaux plus durs comme des os ou de la pierre, mais en bois et encore en bon état, c’est plutôt inusité
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L’Idole de Shigir : une énigme de 11.000 ans !

Tête de l'idole de Shigir. ©DRe.

Tête de l’idole de Shigir. ©DR

Par Bernadette Arnaud

Une extraordinaire statue découverte dans l’Oural au 19e siècle, serait la plus ancienne sculpture en bois du monde

DATATION. Avec ces yeux symbolisés par deux simples fentes, sa bouche en « O » et son corps longiligne recouvert d’incisions, personne n’aurait imaginé que cette statue en bois d’origine sibérienne de 2,80 mètres de haut était aussi ancienne que les premières œuvres néolithiques trouvées au Proche-Orient. Et pourtant ! De récentes datations viennent de lui attribuer l’âge canonique de… 11 000 ans, ce qui en fait la plus ancienne sculpture en bois connue au monde.

Légende image : L’idole de Shigir en pied, exposée au musée de Sverdlovsk, à Iekaterinenbourg. ©Thomas Sterberg

125 ans après sa découverte dans la région de Sverdlosk (Russie), « l’Idole de Shigir » vient ainsi bouleverser ce que les spécialistes pensaient connaître des premières réalisations humaines en Eurasie. Mis au jour en 1890, ce « totem » gisait, éclaté en plusieurs morceaux, à 4 mètres de profondeur dans une tourbière dont l’acidité naturelle avait permis de la conserver en ralentissant la décomposition des matières organiques. Il était depuis exposé au musée régional de Sverdlovsk, à Iekaterinenbourg, après avoir subi les aléas de l’histoire récente. Une partie de l’idole a en effet « disparu » durant l’époque soviétique, la statue d’origine –haute de 5,30 m– ayant ainsi été réduite à 2,80 m. Par chance, des relevés précis en avait été fait en 1914 par l’archéologue sibérien Vladimir Tolmachev qui atteste que quatre autres visages stylisés, ornaient en fait la statue, à l’origine (voir dessin plus bas).

Sept minuscules échantillons (0,3 g), prélevés sur différentes parties de cette œuvre, ont été analysés selon la méthode dite de spectrométrie de masse par accélérateur (AMS) par le laboratoire Klaus-Tschira AMS de Manheim (Allemagne). Et Thomas Terberger, professeur de préhistoire au Département du Patrimoine culturel de Basse-Saxe (Allemagne), qui a participé à ces nouvelles datations radiocarbones avec son collègue Mikhail Zhilin de l’Institut d’Archéologiede l’Académie des sciences russes, est encore ému du résultat

« Ce travail a dépassé toutes nos espérances, explique-t-il à Sciences et Avenir. Il n’existe pas de sculpture sur bois aussi ancienne dans toute l’Europe, ni dans  le monde. Preuve qu’au début de l’Holocène [époque géologique s’étendant sur les 10 000 dernières années, NDLR ] les populations de chasseurs et de pêcheurs-cueilleurs de l’Eurasie étaient aussi avancées dans leurs créations que celles du Moyen-Orient « .

Relevés de l’Idole de Shigir faits par l’archéologue sibérien Vladimir Tolmachev en 1914. ©Vladimir Tolmachev

UN TRONC DE MÉLÈZE. Uwe Heussner, de l’Institut Archéologique Allemand, à Berlin, a, de son côté, effectué des analyses dendrochronologiques (étude des bois et de leur âge) et a pu ainsi déterminer que l’idole avait été taillée dans un tronc de mélèze vieux de 157 ans au moment de sa fabrication.

Difficile aujourd’hui de comprendre la signification symbolique de cette statue. S’agissait-il de portraits d’ancêtres ? D’esprits ? L’ensemble est décoré de motifs géométriques semblables à d’autres, gravés ou peints, retrouvés sur des objets contemporains plus petits, tels que des os, des bois de cervidé ou de l’ambre. Ces traitements graphiques pourraient tout aussi bien évoquer des tatouages, des peintures corporelles ou des décors de vêtements, comme ceux identifiés sur des figurines du Néolithique balkanique. Au musée régional de Sverdlovsk, où l’immense totem vampirise les regards des visiteurs, on se targue désormais de posséder une œuvre aussi ancienne que les stèles gravées du sanctuaire de Göbekli Tepe, dans le sud de l’Anatolie (Turquie), considéré comme le premier temple du monde ! 

Sanctuaire de Göbekli Tepe, dans le sud de l’Anatolie (Turquie) ©Deutsches Archäologisches Institut, Orient Abteilung, I.Wagner

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Souvenir indélébile Un tatouage avec les cendres de sa fille


Je sais qu’il est difficile de saisir toute la douleur d’une mère qui perd son enfant. Que le deuil peut être plus long d’une personne à une autre. Mais se faire un tatouage avec les cendres, je ne suis pas certaine qu’un deuil peut s’accomplir complétement
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Souvenir indélébile

Un tatouage avec les cendres de sa fille

Le tatouage fait avec les cendres de Lilly. (Photo gracieuseté stuff.co.nz)

 

Sarah Field voulait avoir en tout temps sa fille avec elle, elle a donc décidé de se faire tatouer le mot «amour» avec les cendres de la petite.

La Néo-Zélandaise a perdu son bébé, qu’elle avait prénommé Lilly, alors qu’elle en était à 20 semaines de grossesse. L’enfant a été incinérée, il y a deux ans.

Sarah conservait précieusement ses cendres dans une petite urne, mais elle a pensé que Lilly devait être plus près d’elle.

Elle a donc décidé de faire part de son idée à son tatoueur, l’été dernier, qui a fait des recherches puis accepté sa demande particulière, rapporte à stuff.co.nz.

Macabre

Certains peuvent trouver étrange et macabre qu’elle ait pensé à faire inclure des cendres de la petite morte dans l’encre noire de son tatouage. Pas elle.

«Elle peut ainsi être avec moi tout le temps et à tout jamais», a expliqué Sarah Field à stuff.co.nz.

Il semblerait que la demande soit croissante pour se faire tatouer avec les cendres d’un être cher.

«Ça a changé ma vie», souffle la maman qui fait son deuil comme elle le peut.

Sarah Field. (Photo gracieuseté stuff.co.nz)

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Des visiteurs tropicaux dans le Saint-Laurent


Un poisson tropical dans les eaux du St-Laurent semble devenir un nouveau lieu de résidence pour le poisson-lune. Ce qui laisse suggérer que la température du St-Laurent augmente et donc une conséquence des changements climatiques
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Des visiteurs tropicaux dans le Saint-Laurent

 

Ce poisson-lune a été observé dans la baie... (PHOTO FOURNIE PAR LYNE MORISSETTE)

Ce poisson-lune a été observé dans la baie des Chaleurs par l’équipage du voilier RoterSand.

PHOTO FOURNIE PAR LYNE MORISSETTE

 

JOHANNE FOURNIER

Collaboration spéciale

Le Soleil

(Sainte-Luce) Les spécialistes des milieux marins et les pêcheurs s’entendent pour dire que le poisson-lune, qui vivait traditionnellement dans les eaux tropicales, migre de plus en plus vers le Saint-Laurent. Pour la spécialiste des mammifères marins et du fonctionnement des écosystèmes, Lyne Morissette, le phénomène est un indicateur du réchauffement de la planète.

Lors d’une récente mission scientifique sur le voilier RoterSand, la scientifique en a observé deux.

«On en a aperçu un dans la baie des Chaleurs, au large de Grande-Rivière, raconte Mme Morissette. On a vu un autre individu après, au large de Gaspé. C’était des adultes de près d’un mètre et demi et qui devaient peser une tonne. J’en avais déjà vu dans les Caraïbes, mais je n’en avais jamais vu ici, dans le golfe.

«C’est une chance, un hasard incroyable quand on est capables de l’apercevoir, s’étonne-t-elle encore. C’est parce qu’il est en mode repos quand il monte à la surface. C’est pas un animal peureux. Il n’est pas agile. Donc, on peut l’approcher pour l’observer. Ça a l’air d’un poisson blessé.»

Quand elle et les membres de son équipage ont aperçu la nageoire dorsale du poisson, aussi appelé «môle», ils ont cru, sur le coup, qu’il s’agissait d’un requin.

«Mais, on s’est vite aperçu qu’il nageait pas assez vite pour être un requin», relate la zoologiste.

Si le fait de pouvoir l’observer est un coup de chance, sa découverte dans les eaux du Saint-Laurent est de moins en moins rare.

«Il y en a de plus en plus», constate Lyne Morissette. La môle est un poisson qui a besoin d’un habitat dont la température est d’environ 12 °C. Or, s’il s’adapte à la température de l’eau du Saint-Laurent, la chercheuse fait un lien direct :

«L’eau se réchauffe et les poissons-lunes changent d’habitat, est-elle forcée de déduire. C’est inquiétant parce qu’avec les changements climatiques, ça cause un débalancement à tout l’écosystème. Notre milieu marin ne fait pas exception. Un écosystème, c’est un peu comme gérer un orchestre symphonique. Ce que ça sous-tend, c’est qu’il n’est pas là pour rien. Alors qu’il vit habituellement dans les eaux subtropicales, principalement dans la zone des Caraïbes, il fait le choix de remonter de plus en plus au nord.»

Sentiments partagés

À la surprise de cette rencontre inusitée s’ajoutent des sentiments partagés.

«Sur le coup, on est excités», décrit la chef de mission scientifique. «Mais, une fois qu’on revient à quai, qu’on regarde nos photos et nos vidéos, puis qu’on repense à ce qu’on a vu, ça nous amène à nous poser des questions.»

Pour Lyne Morissette, le réchauffement du Saint-Laurent n’est pas un mythe. En 2012, elle a étudié et noté la température à partir d’un même point dans l’estuaire, au large de Rimouski. Le thermomètre indiquait alors six degrés. Un an plus tard, la température avait monté à huit degrés.

«Pour un être humain, une variation de deux degrés, ça n’a pas vraiment de conséquences, fait-elle valoir. Mais deux degrés, c’est énorme pour un écosystème!»

Outre les changements climatiques, une autre cause possible de la présence accrue du poisson-lune dans le Saint-Laurent pourrait aussi s’expliquer par la prolifération des méduses, qui composent son alimentation principale. Pour la spécialiste du fonctionnement des écosystèmes, l’augmentation des méduses représente un autre indicateur des changements climatiques.

«Les méduses ont de moins en moins de prédateurs, observe Lyne Morissette. C’est pour ça qu’il y en a de plus en plus!»

Parmi ses prédateurs, on trouve les tortues marines, dont la population est en déclin.

La môle est le poisson osseux le plus lourd. Il peut atteindre un poids de 2000 kilogrammes et une taille de trois mètres. Il est appelé sunfish en anglais et «poisson-lune» en français.

«C’est drôle que, d’une langue à l’autre, il change d’astre», rigole Mme Morissette.

Peu importe comment on le nomme, une chose est certaine :

«C’est vraiment un drôle de poisson, laisse-t-elle tomber. Il ne ressemble à rien d’autre!»

AVEC LA COLLABORATION SPÉCIALE D’ANDRÉ BÉCU

http://www.lapresse.ca/

Race de "chiens méchants" : ça n’existe pas


Peut-on parler de racisme que les hommes auraient envers certaines races de chien ? Statistiquement parlant, ce ne sont pas les pit-bull qui sont en tête de liste pour dangerosité.. On n’arrête pas de le dire que l’éducation de l’animal est importante, mais il y a encore des gens qui se fient au physique et à la grosseur du chien pour le cataloguer dangereux
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Race de « chiens méchants » : ça n’existe pas

 

L'Amstaff est une race interdite en Norvège car considérée comme dangereuse. ©Angel Sallade/REX/REX/SIPA

L’Amstaff est une race interdite en Norvège car considérée comme dangereuse. ©Angel Sallade/REX/REX/SIPA

Par Morgane Kergoat

En Norvège certaines races de chiens sont interdites car considérées comme dangereuses. Une experte scientifique s’inscrit en faux.

RACES. Saviez-vous que certains pays n’acceptent pas toutes les races de chiens sur leur territoire ? Par exemple, la Norvège en interdit six : le Pit-bull terrier, l’American staffordshire (ou Amstaff), le Fila Brasileiro, le Tosa (ou Tosa-Inu), le Dogue argentin et le Chien-loup tchécoslovaque. Sauf qu’aucune d’entre elles n’a été impliquée dans la mort de l’une des quatre personnes tuées par un chien ces dernières décennies.

« Je m’oppose au racisme, et cela inclut tout autant celui envers les races de chiens »,écrit dans sa thèse Ane Møller Gabrielsen, doctorante diplômée de l’université norvégienne de sciences et de technologie.

Selon elle, ce qui fait un chien dangereux n’a rien à voir avec la race : tout dépend en réalité du traitement (bon ou mauvais) et de l’éducation.

Le « clicker-training »

La spécialiste norvégienne insiste particulièrement sur l’importance du type d’éducation. Car il existe deux philosophies principales mais antagonistes.

La première, traditionnelle et d’origine militaire, consiste à punir le chien lorsque son comportement n’est pas le bon.

La seconde est basée sur un système de récompense. Elle est appelée « clicker training ».

« Mon chien est formé à l’aide clicker training », dit Ane Møller Gabrielsen, qui a un Boxer nommé Hilma.

Le clicker training implique un entraînement en plusieurs séances. Il s’agit d’indiquer à l’animal qu’il a bien agi par un « clic » émis par un petit appareil et de lui donner une friandise. Le chien apprend finalement à associer le clic et la récompense à son action. De cette façon il est encouragé à reproduire son bon comportement, qui pourra ensuite être récompensé par la simple émission d’un clic. En somme, c’est un renforcement positif, basé sur le principe du réflexe de Pavlov (voir encadré gris ci-dessous)

. « Je viens d’étudier les deux arguments (de la méthode punitive et du renforcement positif ndlr), mais je penche toujours complètement du côté de la récompense. Je ne vois aucune raison en faveur de la punition physique », dit la scientifique.

Quoi qu’il en soit, l’objectif principal de ces deux philosophies est la même : une éducation solide pour que le propriétaire puisse faire confiance à son chien.

« Mais cela n’a rien à voir avec la race », martèle Ane Mølle Gabrielsen.

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RÉFLEXE. En 1889, Ivan Pavlov, physiologiste, montre qu’en accoutumant un chien au son d’une cloche pendant son repas, il est ensuite possible de déclencher la salivation à l’aide du seul son de la cloche. C’est ce qu’on appelle réflexe conditionnel. Par extension, ce type de réflexe peut être associé à d’autres besoins physiologiques que la faim. L’envie de faire ses besoins, par exemple.

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Pour preuve, une autre étude avait précédemment démontré que les races considérées comme dangereuses ne figuraient quasiment jamais dans le top 5 (voir diaporama ci-dessous) des chiens ayant montré le plus d’agressivité lors d’un exercice de tolérance. Alors certes leurs mâchoires puissantes sont potentiellement dangereuses – en tous cas plus que celles des tout petits chiens – mais lorsque l’on tente de faire parler les statistiques, on voit qu’ils ne sont pas les plus prompts à s’en servir. 

Les 8 chiens  les  plus agressifs

Selon une étude américaine ayant étudié le comportement de 33 races de chiens dans 3 situations (envers leur propriétaire, envers un inconnu et envers un autres chien), le Berger des Shetlands figure à la 5e place de la catégorie « envers un inconnu ». D’autres races se sont illustrées dans plusieurs de ces catégories. ©Shulman Jerry/SUPERSTOCK/SIPA

Le Westie, ou West Highland white terrier, est le 2e chien le plus agressif envers les autres chiens.©Jerry Shulman/SUPERSTOCK/SIPA

Seul gros chien figurant dans le top 5 des races de chiens les plus agressives, le Rottweiler. Il est 2e de la catégorie « envers un inconnu ». Ce qui pourrait s’expliquer par la sélection d’individus présentant ce caractère puisque ces chiens étaient destinés à l’origine à la garde. ©ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Le Caniche est le 5e chien le plus agressif envers son maître et le 4e envers un inconnu.©ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Considéré comme très sociable, tant avec les autres chiens qu’avec l’homme, le Springer anglais s’est pourtant révélé être 2e dans le classement les plus agressifs envers leur propriétaire. Il est également 3e chien le plus agressif face à un autre chien. ©ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Derrière son regard placide et sa bonhomie apparente, le Basset Hound est le chien qui s’est montré le plus agressif envers son propriétaire lors de l’expérience. Il est également le 5e chien le plus querelleur avec ses congénères canins. ©Angel Sallade/REX/REX/SIPA

Le Teckel est l’un des chiens les plus agressifs. C’est la 4e race la plus agressive envers son propriétaire, mais la 1ère à la fois envers un inconnu et envers un autre chien. ©Shulman Jerry/SUPERSTOCK/SIPA

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Le syndrome du "cœur brisé" livre ses secrets


Le syndrome du coeur brisé peut être occasionné par de fortes émotions, mais les chercheurs ont trouvé d’autres causes de cette maladie qui se manifeste surtout chez la femme ménopausée. Il se pourrait que cette maladie soit  sous diagnostiquée
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Le syndrome du « cœur brisé » livre ses secrets

 

 

syndrome © Martin Lee/REX/REX/SIPA

syndrome © Martin Lee/REX/REX/SIPA

Par Lise Loumé

Une étude internationale lève le voile sur la cardiomyopathie, une pathologie largement méconnue qui peut s’avérer mortelle.

MÉTAPHORE. Peut-on réellement avoir le « cœur brisé » ? Cette expression, utilisée le plus souvent après une rupture amoureuse, n’est pas qu’une simple image : il existe même un syndrome qui porte ce nom. Décrit pour la première fois dans les années 1990 par des chercheurs japonais, le syndrome du « cœur brisé » se déclenche après un stress émotionnel ou physique et cause une défaillance cardiaque aiguë. Un phénomène, nommé scientifiquement « cardiomyopathie », et qui vaut à cette maladie le surnom japonais de « Takotsubo » (signifiant « piège à pieuvre »), car le ventricule gauche du cœur atteint fait penser au vase utilisé par les pêcheurs de pieuvres, soit un cou étroit et un corps gonflé

Malgré ces observations précises, le syndrome du « cœur brisé » reste largement méconnu des scientifiques. Quand survient-il ? Quelle est sa mortalité ? Certaines affections psychiatriques et neurologiques sont-elles susceptibles de le causer ? Pour répondre notamment à ces questions, 26 chercheurs issus de neuf pays ont analysé les données de 1.750 patients entre 1998 et 2014 afin de percer les mystères de cette maladie. Leur étude, publiée dans The New England of Journal Medicine, est la plus vaste réalisée à ce jour.

Des symptômes proches de l’infarctus

Les chercheurs ont ainsi mis en évidence le fait que ce syndrome touchait particulièrement (et sans que l’on sache pourquoi) des femmes ménopausées. Il est déclenché par un spasme (contraction involontaire)temporaire des petits vaisseaux dans le muscle cardiaque, ce qui conduit à une diminution de la circulation sanguine et donc une défaillance de l’organe. Dans sa phase aiguë, les symptômes du « cœur brisé » sont similaires à ceux d’un infarctus du myocarde (couramment nommé « crise cardiaque ») : il se manifeste par des douleurs thoraciques (dans les trois quarts des cas), un essoufflement (dans presque 50 % des cas) et une syncope (dans moins de 10 % des cas). 

CAUSES. Selon cette analyse, la pathologie peut intervenir dans des situations de stress émotionnels très diverses, comme la perte d’un être cher, un conflit familial ou au travail. Mais contrairement aux premières descriptions faites sur ce syndrome, cette étude souligne que d’autres facteurs (insuffisance respiratoire aiguë, intervention chirurgicale, etc.)déclenchent plus souvent la maladie (36 % des cas) que ces causes d’ordre émotionnels (27,7 %). Par ailleurs, aucun événement stressant n’a été mis en évidence chez près d’un patient sur trois.

Un trouble peut en cacher un autre


Les auteurs de l’étude ont également découvert que plus de la moitié (55,8 %) des patients avec un « Takotsubo » ont des antécédents ou un contexte d’atteinte neurologique ou psychiatrique, contre 25,7 % chez ceux avec un infarctus du myocarde. Il s’agit par exemple d’épilepsie, de traumatisme crânien ou d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

« Ainsi, il est possible que ce trouble soit considérablement sous-diagnostiqué »,précise dans un communiqué Christian Templin, le responsable de l’étude.

Ce dernier confirme également que l’électrocardiogramme ne suffit pas à différencier infarctus et syndrome du « cœur brisé« . Une angiographie coronaire ou une IRM sont indispensables. Enfin, les chercheurs ont également établi que la mortalité du syndrome « Takotsubo » (3,7 %) était presque aussi élevée que celle des crises cardiaques (5,3 %), contrairement à ce que les scientifiques pensaient jusqu’à présent.

TRAITEMENTS. Les chercheurs espèrent que leurs travaux permettent aux médecins de ne pas sous-estimer la gravité de cette maladie et de suivre de près les patients afin de traiter d’éventuelles complications ou rechutes. Il n’existe pas encore de traitement réservé à cette pathologie. De manière empirique, de nombreux patients se voient prescrire dans l’année suivant leur « Takotsubo » des bêtabloquants (en particulier des médicaments inhibant l’angiotensine II, une hormone qui augmente la pression artérielle). Mais ce traitement ne s’avère pas très efficace, puisque plus de 20 % des patients qui déclenchent un « Takotsubo » en prennent déjà…

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