Il y a des plats qui sont mangés dans le monde et qui comportent des très gros risques, d’autres, c’est la préparation qui élimine ou non les risques.
Nuage
Les 7 plats les plus dangereux du monde

Le sannakji est une tradition culinaire en Corée du Sud. © Isageum / Wikipedia
Par Lise Loumé
En vacances à l’étranger ? Si de nombreuses spécialités culinaires font le bonheur des fins gourmets du monde entier, d’autres pourraient vous faire regretter d’avoir fini votre assiette.
En cette période de vacances d’été, nombreux sont ceux qui, partant dans des destinations exotiques, pourraient se laisser tenter par de nouvelles expériences culinaires. Mais pour certains plats, mieux vaut s’abstenir car le jeu n’en vaut pas la chandelle. Si l’on sait notamment qu’il faut vérifier systématiquement les champignons ramassés dans nos contrées avant de les consommer, difficile de se renseigner à l’étranger sur les plats qui peuvent nous être servis dans un restaurant – ou ailleurs.
Or, malheureusement, une seule bouchée de certains plats peut suffire à provoquer malaises, nausées et diarrhées. D’autres aliments peuvent même être plus dangereux et entraîner une paralysie progressive, voire la mort de l’individu dans les heures suivant le repas. Au point d’être responsables de quelques dizaines de décès chaque année. Afin de ne prendre aucun risque, découvrez les plats les plus dangereux dans notre diaporama ci-dessous.
Le fugu,
Le fugu, appelé poisson-globe, est truffé de tétrodotoxine, un poison qui s’attaque au système nerveux et cause une paralysie progressive jusqu’à la mort dans un délai de 4 à 6 heures. Pour lutter contre les accidents, l’État japonais délivre une licence autorisant à préparer ce plat et à le servir dans un restaurant. © /AP/SIPA
Un poulpe vivant

Un poulpe vivant, c’est peu ragoûtant ? Et pourtant, le sannakji est une tradition culinaire en Corée du Sud ! Les poulpes les plus coriaces ne se laissent malheureusement pas ingérer sans résistance et restent parfois accrochés dans la gorge. Ainsi, le sannakji serait responsable en moyenne de 6 décès par étouffement chaque année. © Isageum / Wikipedia
Le Coprin noir d’encre

Le Coprin noir d’encre (Coprinopsis atramentaria) est un champignon commun inoffensif. Cependant, s’il est consommé avec de l’alcool, il peut provoquer malaises, vomissements, ou encore tachycardie ! © James Lindsey / Wikipédia
Le casu marzu,

Le casu marzu, fromage italien de Sardaigne, est infesté de larves introduites durant la maturation du fromage. Elles permettent une fermentation différente du fromage qui devient alors beaucoup plus mou, et un liquide s’en écoule. Mais certains biologistes estiment que cette spécialité culinaire est dangereuse pour la santé : certaines larves pourraient résister aux sucs gastriques et s’installer dans l’intestin, causant notamment maux de ventre, vomissements et diarrhées sanglantes. © Shardan / Wikipédia
La chair de requin

La chair de requin contient une forte concentration d’acide urique : un vrai poison pour l’homme. Pour pallier ce problème, les Islandais ont mis au point une méthode infaillible et créé un plat hors du commun, le Hákarl. Vidé et découpé, le requin est enfoui dans le sol pour environ 6 mois, puis séché à l’air libre durant 2 à 4 mois. Ainsi, la chair pourrit, ce qui permet d’éliminer l’acide urique. Le requin est ensuite découpé en petit dés et servis à table. © ANTONY DICKSON / AFP
Le manioc

Le manioc est une plante-racine tropicale cultivée en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. Très utilisé, cet aliment n’en est pas moins très dangereux s’il n’est pas cuisiné correctement : il contient du glycoside cyanogène. Heureusement, cuire le manioc à ébullition réduit la teneur en glycoside cyanogène jusqu’à des niveaux non toxiques. Un conseil à retenir en cas de séjour prolongé dans la jungle. © Andre Penner/AP/SIPA
La grenouille-taureau

Plat traditionnel en Namibie, la grenouille-taureau est mangée entièrement. Malheureusement, certaines parties de l’animal peuvent s’avérer très dangereuses et causer des insuffisances rénales. © Wikimedia/Cedricguppy – Loury Cédric
http://www.sciencesetavenir.fr/