Parole d’enfant ► Je suis belle


Ana-Jézabelle se fait dire presqu’à chaque sortie qu’elle est belle et qu’elle a une magnifique chevelure. Quand on lui dit, elle ne réagit pas vraiment.
Nuage

 

Je suis belle

 

 

bellen

 

En allant au centre d’achat, dans le stationnement,

Mlle dit à maman : Les autos arrêtent parce que je suis belle

Ana-Jézabelle, 3 ans / 2 septembre 2015

Trucs Express ► 20 façons simples d’économiser sur votre prochaine facture d’épicerie


    Le panier d’épicerie coûte de plus en plus cher, Ce qu’on pouvait s’offrir hier, aujourd’hui est luxe de trop. Et comme il faut bien se nourrir, il faut essayer de trouver des petits trucs pour économiser
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    20 façons simples d’économiser sur votre prochaine facture d’épicerie

    • Flickr: lyzadanger

      Faire son épicerie, ça coûte cher. Il est tellement facile d’y entrer pour quelques produits et d’y ressortir avec un portefeuille vide. Puisque nous devons tous nous nourrir, pas le choix, il vaut mieux privilégier les repas faits maison, qui coûtent moins cher et sont plus nourrissants.

      Mais il arrive qu’on dépense plus qu’on le voudrait au supermarché. Il n’existe aucune recette miracle pour couper sa facture de moitié, mais avec un peu de motivation, vous pourriez faire de grandes économies à long terme.

      Voici 20 trucs et astuces pour acheter moins et mieux à l’épicerie.

      1 Tenez-vous loin des rangées du milieu

      Les épiceries placent habituellement les ingrédients essentiels, comme les produits laitiers et les fruits et légumes, de chaque côté du magasin. Ça force les clients à vérifier toutes les rangées et à acheter des articles dont ils n’ont pas vraiment besoin.

      2 N’ayez pas peur des coupons

      Les coupons peuvent vous faire économiser beaucoup. Vérifiez des sites spécialisés et combinez les coupons aux ventes en vigueur en magasin. La circulaire reste le meilleur moyen de savoir ce qui est en promotion. Lisez-la chaque semaine, vous pourriez être surpris à quel point elle est utile!

      3 Laissez tomber les articles de toilette

      Alors que d’acheter les articles de toilette s’avère super facile, vous payez le prix de la commodité. Gardez ces achats pour la pharmacie, où ces articles sont beaucoup moins chers.

      4 Ne vous laissez pas tenter par les marques

      Vous êtes peut-être habitué à une sorte de céréale en particulier, mais les marques génériques sont moins chères, d’habitude. Elles utilisent le même nom de produit, mais avec leur propre étiquette et offrent un meilleur prix. En cas de doute, vérifiez les ingrédients.

      5 Regardez en haut et en bas, parce que les produits plus chers sont à la hauteur des yeux

      Puisque nous avons tendance à regarder les articles à notre niveau, les épiceries placent les produits plus dispendieux à la hauteur des yeux. En magasinant, vérifiez les autres produits plus haut ou plus bas pour de meilleurs prix.

      6 Souvenez-vous des bons d’achats différés

      Quand un produit utilisé par tous, comme l’huile d’olive, est en solde, il part rapidement. Renseignez-vous à propos des «rain checks», qui vous offrent de racheter le produit plus tard avec le même rabais auquel vous auriez eu droit ce jour-là.

      7 Considérez les haricots et fèves secs

      La plupart des gens optent pour des légumineuses en boîte parce que la pensée de les faire cuire leur fait trop peur ou qu’ils pensent ne pas avoir le temps. Mais un bon chaudron de fèves est super facile à faire – promis! – et goûte encore meilleur.

      8 N’allez pas à l’épicerie le ventre vide

      Plusieurs d’entre nous allons magasiner après le travail et avant le souper, au moment où nous commençons à avoir faim. Mauvaise idée! Vous aurez tendance à acheter beaucoup plus qu’à votre habitude. Essayez d’aller à l’épicerie la fin de semaine, après avoir mangé.

      9 Restez loin des mets préparés

      N’achetez pas la nourriture déjà préparée, même si elle a l’air délicieuse. Vous êtes déjà à l’épicerie, achetez les ingrédients et faites le plat voulu pour une fraction du prix.

      10 Mangez des produits de saison

      Vous l’avez déjà entendu, et vous l’entendrez encore: mangez des produits de la saison! Non seulement ils seront infiniment plus goûteux, mais cela vous fera sauver de l’argent.

      11 Ne vous laissez pas berner par les épices exotiques

      Faire de nouvelles expériences est toujours une bonne idée, mais ce n’est pas toujours une bonne idée d’acheter ces épices à votre épicerie du coin. Allez plutôt faire un tour à un marché international, qui vous fera économiser sur les épices et des ingrédients spécifiques.

      12 Pensez-y deux fois avant d’acheter des bouteilles d’eau

      L’eau embouteillée est une industrie milliardaire, et elle provient de vos poches. La bouteille ordinaire de 300 ml coûte environ un dollar, et il est conseillé d’en boire quatre par jour: ce qui équivaut à 120$ par mois pour une boisson gratuite quand elle provient de votre robinet!

      13 Prenez le temps de faire une liste d’épicerie

      Vous avez peut-être une bonne mémoire, mais… écrivez votre liste d’épicerie quand même. Non seulement vous vous assurerez de ne pas oublier des produits, mais vous éviterez de faire des achats compulsifs.

      14 Faites garder vos enfants à la maison, si possible

      Évidemment, ce n’est pas toujours possible de laisser bébé à la maison pendant que vous faites l’épicerie, mais si possible, allez-y lorsque vous êtes seul. Les enfants voudront parfois vous faire acheter des choses dont vous n’avez pas besoin, et ce n’est pas toujours facile de dire non.

      15 Souvenez-vous que vous payez pour de la laitue pré-lavée

      Oui, c’est bien d’avoir des feuilles de laitue prêtes à manger, mais vous paierez trois fois le prix. Achetez votre propre tête de laitue, lavez-la et coupez-la tout de suite, vous ne remarquerez même pas la différence!

      16 Des fruits pré-coupés aussi, ça coûte cher

      Si quelqu’un se faire payer pour faire un travail que vous pouvez facilement faire à la maison, comme couper une mangue ou un melon d’eau, vous allez payer pour le service.

      17 Ne gaspillez pas votre argent avec quelques herbes coupées

      Mettez vos herbes préférées en pot pour des saveurs à portée de main en tout temps! Les herbes « fraîches » pré-coupées ne le restent pas si longtemps, après tout.

      18 Râpez votre propre fromage

      Tout comme la laitue pré-lavée et les fruits pré-coupés, le fromage râpé est pratique, mais coûte plus cher.

      19 Laissez tomber les épices mélangées

      Les mélanges cocasses et sauces à marinade peuvent facilement coûter 5$ ou plus à la pièce. C’est une perte d’argent incroyable, puisque vous avez la plupart des ingrédients sous la main, souvent! Souvenez-vous que la majorité des mélanges contient beaucoup de sel.

      20 Comptez vos sous, même pour les patates!

      Les sacs de patates s’avèrent être une véritable aubaine. Parfois, il vous coûtera autant d’argent pour deux pommes de terre individuelles qu’un sac complet. Restez à l’affût!

      Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

      http://quebec.huffingtonpost.ca/

    Des affiches de chats à saveur électorale illégales


    Une façon comme une autre de faire de la publicité pour son commerce, surtout en période électorale au Canada, alors qu’on se sent biaisé par tous les partis politiques, pourquoi pas élire un chat !
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    Des affiches de chats à saveur électorale illégales

     

    Un café de Chelsea a trouvé une façon plutôt originale de faire connaître son commerce, en affichant un peu partout dans la ville des pancartes aux couleurs électorales… avec des chats.

    Konstantin représente le Parti libre au Café chat Sibérien, avec une affiche qui ressemble drôlement à celle du Parti libéral. « Légalisons l’herbe à chat », est le slogan de la petite bête à poil.

    Les candidats étaient plutôt les sept chats qui résident dans le café.

    Les électeurs pourraient peut-être voter plutôt pour le Nouveau parti de Dimitri, « Un roux pour un pays orange! » étant sa marque de commerce.

    De son côté, la chatte Deborah semble plutôt plus radicale, cette dernière propose de couper dans le personnel, tout en s’assurant qu’il y ait plus de croquettes pour ses confrères.

    Drôle, mais illégal

    La mairesse de Chelsea, Caryl Green, trouve l’idée bien originale, mais affirme que cette campagne publicitaire est illégale. Selon la réglementation municipale, il est interdit pour les commerces d’installer des pancartes un peu partout dans la ville.

    « Cette réglementation sert à garder le sens historique du village de Chelsea. » — Caryl Green, mairesse de Chelsea

    L’administration de Chelsea va entrer en contact avec les dirigeants du Café chat Sibérien pour qu’ils retirent les affiches, mais le propriétaire du commerce, Michael Lebrun, n’entend pas se battre avec la Ville.

    « On a déjà un plan B. L’idée c’est d’avoir du plaisir! » Michael Lebrun, propriétaire du Café chat Sibérien

    Toutefois, le concept ne s’en tient pas seulement à des affiches.

    « On a des beaux projets, on est en train de tourner le débat des chats! », explique le propriétaire.

    Ce dernier promet également que des scandales avec les têtes d’affiche devraient éclater sous peu, un peu comme il peut y en avoir dans l’arène politique.

    Avec les informations de Patrick Foucault

    http://ici.radio-canada.ca/

    A 50 ans, votre cerveau en aurait… 42


    Un côté positif sur la technologie : tablette, ordinateur, téléphone intelligent, etc. Cela rajeunit le cerveau à comparer aux générations précédentes. Reste maintenant à équilibré l’utilisation de la technologie et l’activité physique
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    A 50 ans, votre cerveau en aurait… 42

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    A 50 ans, votre cerveau en aurait... 42

    © thinkstock

    L’usage des tablettes, smartphones et autres objets technologiques a rajeuni notre cerveau. A 50 ans, il aurait les mêmes capacités qu’un cerveau de 42 ans

    Les personnes de plus de 50 ans répondent de mieux en mieux aux tests sur les capacités cognitives. A tel point que les chercheurs autrichiens affirment qu’aujourd’hui, un cerveau de 50 ans réagit comme un cerveau de 42 ans des générations précédentes. Selon eux, ce sont les sollicitations quotidiennes des tablettes, smartphones et autres ordinateurs qui ont offert cette cure de rajeunissement au cerveau des quinquagénaires.

    « La vie est devenue plus exigeante au niveau cognitif avec une augmentation du recours aux nouvelles technologies et des emplois de plus en plus exigeants intellectuellement. Aussi, en moyenne, les résultats des tests des personnes âgées de plus de 50 ans aujourd’hui correspondent aux résultats des personnes qui avaient entre 4 et 8 ans de moins il y a 6 ans » explique Valeria Bordone, chercheur à l’Institut international pour les systèmes appliqués, en Autriche.

    Cette étude vient donc confirmer qu’il y a bien un « effet Flynn », un phénomène qui dit que les nouvelles générations obtiennent de meilleures performances que leurs ainées aux tests de QI, mais que ce phénomène n’est pas seulement dû à l’éducation mais également à l’usage de la technologie moderne.

    « Aujourd’hui, une personne doit se rappeler des mots de passe au moins 10 fois par jour pour accéder à son ordinateur de travail, à ses e-mails, aux services bancaires en ligne ou pour se connecter aux réseaux sociaux. Tout cela participe à ce rajeunissement du cerveau. Mais dans le même temps, nous assistons à un déclin de l’activité physique et une hausse de l’obésité » conclut-elle.

    http://www.topsante.com/

    Les chiens Mira font de petits miracles auprès d’enfants autistes


    Dans les débuts de la fondation Mira, on entraînait les chiens-guides pour les non-voyants. Aujourd’hui, la fondation entrainent pour d’autres situations. Entre autre, les chiens semblent être un atout pour les enfants autismes. Reste encore, a éduquer les gens que les chiens-aidants devraient donc avoir l’accès partout où l’enfant va
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    Les chiens Mira font de petits miracles auprès d’enfants autistes

     

    Jules, âgé de 15 ans, avec sa chienne... (Photo fournie par la famille)

    Jules, âgé de 15 ans, avec sa chienne Mira nommée Chaffee.

    PHOTO FOURNIE PAR LA FAMILLE

    STÉPHANIE MARIN
    La Presse Canadienne

     

    La Fondation Mira attribue désormais plus de 100 chiens par année à des enfants vivant avec un trouble du spectre de l’autisme et devrait atteindre un record de 125 guides canins en 2015.

    Réorientant sa mission, l’organisme attribue de moins en moins de chiens à des personnes aveugles, puisque le besoin diminue. Par contre, les demandes de parents d’enfants autistes ne cessent d’augmenter.

    Et pour cause: les chiens, souvent de gros toutous labernois, aident énormément les enfants, selon ceux qui participent au programme de la «Schola Mira», fait sur mesure pour les jeunes qui vivent avec un trouble de l’autisme.

    «Le chien a aidé à surmonter bien des difficultés», estime Valérie Banville, dont le fils Jules a un chien Mira depuis six ans.

    Mais surtout, «il est plus joyeux», constate sa mère, qui renouvellerait l’expérience sans aucune hésitation.

    Car le chien aide sur plusieurs plans, notamment à réduire l’anxiété chez les enfants, mais aussi chez les parents, qui vivent souvent avec un stress très sévère, explique le psychologue et directeur de la recherche et du développement chez Mira, Noël Champagne.

    «J’ai été assommé par les résultats», explique-t-il lorsque questionné sur l’efficacité des fidèles bêtes.

    «Il y a une différence significative chez ceux qui ont un animal», affirme le psychologue qui a effectué des recherches en analysant la salive des membres de la famille, afin d’en mesurer les niveaux de stress.

    Le sommeil est aussi un facteur important. Les enfants sont souvent aux prises avec des terreurs nocturnes et ont de la difficulté à dormir. Le chien les calme, et les mauvais rêves diminuent.

    «Les enfants dorment mieux et donc les parents dorment mieux, fait valoir le psychologue. Certaines mères sont complètement épuisées, d’autres ne sortent plus de chez elles.»

    Et parfois, des enfants qui ne parlaient pas du tout se mettent à le faire au contact de l’animal, pour l’apprivoiser.

    L’autisme est caractérisé par des troubles persistants au niveau de la communication et de l’interaction sociale et se manifeste parfois par des comportements restreints ou répétitifs, d’intensité variable.

    «Mais le chien n’est pas une panacée, ce n’est pas un remède miracle», prévient M. Champagne, notant que certains enfants n’ont pas de réaction particulière en présence d’un chien. Les bêtes ont toutefois changé la vie de bien des familles.

    «Moi je trouve ça extraordinaire, ne serait-ce que pour travailler l’anxiété, juste de pouvoir apaiser l’enfant», commente Karine Martel, une orthopédagogue dont la spécialité est de travailler avec les enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme.

    Dans sa clinique Giraf à Longueuil, qui offre divers services aux familles, l’orthopédagogue a vu passer des petits aux prises avec des difficultés et a constaté des changements après l’arrivée des bêtes dans la vie de certains d’entre eux.

    Jules, âgé de 15 ans, est l’un de ses élèves et il vient aux séances avec sa chienne Chaffee.

    «Il n’aimait pas quand les gens étaient trop proches de lui ou le touchaient. Je ne pouvais pas mettre mon bras autour du dossier de sa chaise quand on travaillait ensemble. Depuis qu’il a le chien, il accepte plus la présence des autres proche de lui», dit-elle.

    Mme Martel explique aussi que les jeunes vont dans certains cas à l’école avec leur animal. Cela leur permet de socialiser avec les autres enfants, qui, curieux, viennent voir leur petit propriétaire à la récréation et bavardent avec eux, dit-elle.

    La mère de Jules, l’écrivaine Valérie Banville, le décrit comme un jeune homme très charmant et de bonne humeur. Plus jeune, il faisait des crises, avait des difficultés de langage, tolérait difficilement le bruit, et a aussi vécu une phase de frustration, surtout quand il a commencé l’école: il allait se cacher dans les toilettes à la maternelle. Maintenant, les progrès sont tangibles, dit-elle, mais il n’a par contre pas vraiment de copain.

    «C’est triste de voir un enfant qui n’a pas d’ami», souligne-t-elle doucement.

    La plus grosse différence depuis l’arrivée de Chaffee?

    «Il est devenu vraiment plus joyeux, comme s’il trouvait un ami qui l’attendait après l’école», rapporte Mme Banville.

    Mais aussi, «ça le rassure, le calme et diminue le stress», explique sa mère. Avant, il ne voulait même pas s’asseoir sur la chaise du dentiste, donne-t-elle en exemple.

    Et puis, comme c’est Jules qui s’occupe du chien et le nourrit, «cela lui fait une responsabilité et ça le valorise. Et ça le fait se sentir spécial», ajoute-t-elle.

    Chaffee, une labrador blonde, facilite les sorties en famille, au restaurant ou ailleurs, dit Mme Banville.

    «C’est comme si elle est la cheerleader.»

    Les parents ont la garde partagée de l’adolescent. Il va de chez un à l’autre, avec Chaffee:

    «Le chien offre une stabilité, dans les deux endroits», ce qui est un plus pour ces enfants qui ont besoin de routine et de constance.

    Mais tout n’est pas facile pour les parents. La formation du chien prend du temps et représente un grand engagement pour les familles. La fondation Mira les entraîne, mais un parent doit passer au moins une semaine, 24 heures sur 24, à la «Schola Mira». Et après, le chien ne peut être laissé seul: si l’enfant ne peut l’amener à l’école, par exemple, il se retrouvera dans le bureau de papa ou de maman le jour!

    Sans Chaffee, «quelque chose aurait manqué», dit spontanément la mère de Jules.

    Elle admet toutefois ne pouvoir départager à quoi le progrès de son fils est dû, entre le travail des parents, des spécialistes, les efforts de Jules lui-même et la présence réconfortante du chien.

    Le programme pour les enfants autistes, qui existe depuis 2003, est encore méconnu malgré les efforts. Et des commerçants refusent l’accès aux familles avec le chien – pourtant bien identifié – car ils ne comprennent pas son rôle, ayant l’habitude de faire des exceptions pour les non-voyants uniquement.

    Méconnu auprès de la population, le programme ne l’est pas auprès des parents: il y a une liste d’attente d’environ 18 mois.

    Selon M. Champagne, le nombre de cas d’autisme a monté en flèche ces dernières années. «Une catastrophe, dit-il. Du jamais vu.»

    Et il a ainsi deux fois plus de demandes que la capacité de Mira à former et attribuer des chiens.

    «On devrait pouvoir diminuer les délais», ajoute M. Champagne, confiant, précisant que le nombre de chiens donnés à de jeunes autistes a déjà doublé, n’étant que de 50 il y a quelques années.

    http://www.lapresse.ca/

    Il remarche grâce à un exosquelette


    C’est comme cela que je vois le positif de la robotique. Cela rends vraiment service à l’être humain pour qu’il puisse être autonome. Bien sûr, il reste beaucoup de travail pour que ce soit plus maléable, plus léger, mais  c’est sur la bonne voie
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    Il remarche grâce à un exosquelette

     

    Grâce à son exosquelette Mark a pu marcher. Mark Pollock

    Grâce à son exosquelette Mark a pu marcher. Mark Pollock

    Par Joël Ignasse

    Partiellement paralysé depuis cinq ans, ce patient a bénéficié d’une nouvelle technique combinant stimulation de la moelle épinière et équipement high-tech.

     

    RÉSILIENCE. Mark Pollock, 39 ans, est un battant. Il a perdu la vue en 1998, événement qui ne l’a pas empêché d’atteindre le Pôle Sud quelques années plus tard devenant ainsi le premier non-voyant à l’atteindre. Un nouvel accident, une chute d’une fenêtre en 2014, a lésé sa moelle épinière et l’a laissé presque paraplégique, partiellement paralysé à partir de la taille. Un nouveau combat débute alors qui s’achève avec cette vidéo présentée par l’université de Californie-Los Angeles (UCLA) où on le voit faire ses premiers pas grâce à un exosquelette construit par la société EKSO Bionics.

    Des progrès indéniables

    Pour parvenir a effectuer ces quelques pas, Mark Pollock a étrenné une nouvelle technique de stimulation de la moelle épinière transcutanée et non invasive. Elle consiste à placer des électrodes au niveau de la colonne vertébrale et d’y faire passer un courant électrique. La stimulation de la moelle épinière augmente le niveau d’effort que le sujet peut générer, quand il se déplace avec l’exosquelette. En outre, la stimulation améliore les modèles de coordination des muscles des membres inférieurs amenant ainsi une démarche plus souple, comme l’expliquent les scientifiques dans la revue IEEE Engineering in Medicine and Biology Society.

    SYNERGIES. Après avoir passé quelques semaines a s’entrainer physiquement, Mark Pollock reçu pendant cinq jours, à raison d’une heure par jour, la stimulation médullaire. Puis il est passé, avec succès, à l’essai de l’exosquelette. L’armature est conçue pour favoriser les mouvements volontaires du sujet :

    « Si l’exosquelette fait tout le travail, le sujet devient passif et son système nerveux ne fonctionne plus » explique Reggie V. Edgerton, auteur principal de l’étude.

    Les résultats des mesures indiquent que Mark a volontairement plié son genou et soulevé sa jambe gauche. Pendant la stimulation électrique, il a activement participé à chaque pas effectué avec l’exosquelette.

    « Pour les personnes qui sont gravement blessées mais pas complètement paralysées, il y a toutes les raisons de croire qu’ils auront la possibilité d’utiliser ces types de synergies pour améliorer leur niveau de fonction » ajoute Reggie Edgerton.

    L’armature robotique fabriquée par EKSO Bionics, une société créée à Berkeley en 2005 et partiellement financée par le département de la défense américain, avait été développée pour permettre aux soldats américains de manipuler et transporter plus facilement les charges lourdes. Elle a ensuite été utilisée par les chercheurs de l’UCLA. De nombreux dispositifs similaires sont actuellement en tests dans divers laboratoires et certains comme le ReWalk sont même commercialisés. S’ils n’offrent pas encore une mobilité suffisante pour rendre l’autonomie des patients atteints de lésions de la moelle épinière, ils aboutiront d’ici quelques années à des modèles plus légers et plus pratiques qui pourront être utilisés par des personnes paralysées ou âgées. Le dispositif pourrait aussi être employé par des ouvriers pour faciliter leur travail quotidien, comme le prototype Robo-Mate conçu pour diminuer la fréquence des troubles musculo-squelettique. 

    http://www.sciencesetavenir.fr/

    L’énigme des arbres qui résistent aux feux de forêt


    Pourquoi lors d’un incendie de forêt une espèce d’arbres semble être plus résistante que d’autres. ? Il semble en effet que le cèdre soit doté d’une protection naturelle qui peut survivre malgré le feu.
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    L’énigme des arbres qui résistent aux feux de forêt

     

    Tuscany - Cypress Trees Roman Harak via Flickr CC License by

    Tuscany – Cypress Trees Roman Harak via Flickr CC License by

    Repéré par Grégor Brandy

    En 2012, un violent incendie a ravagé une partie de la province de Valence, en Espagne.

    Mais au milieu de ce désastre, raconte aujourd’hui la BBC, des chercheurs ont découvert qu’un groupe d’arbres — composé de 946 cyprès méditerranéens plantés 20 ans plus tôt pour une expérience— était toujours présent. En fait, seuls 12 (1,27%) avaient brûlé.

    Mais pourquoi des cyprès parviendraient-ils à survivre quand tant d’autres espèces d’arbres partent en flammes? Les chercheurs ont essayé de comprendre les raisons de ce phénomène, et trois ans plus tard, ils pensent tenir leur réponse, publiée dans le Journal of Environmental Management.

    La clé semble se trouver dans les feuilles. Comme le raconte Ouest France dans son édition du soir:

    «Grâce à leurs sortes d’écailles, elles sont capables de retenir l’eau, même quand il fait très chaud, même quand il fait très sec. Selon les auteurs de l’étude, le cyprès met ainsi sept fois plus de temps que le pin à prendre feu. Mieux: les feuilles sèches, quand elles tombent, forment une barrière de protection. « Cette couche de litière épaisse et dense agit comme une éponge qui retient l’eau et l’espace pour la circulation de l’air est très réduit », explique Gianni Della Rocca, de l’institut pour la protection des végétaux à Florence (Italie).»

    Le Washington Post explique que des zones tampons de cyprès sont plantés en Espagne et en Italie pour savoir comment elles préviendront de futurs incendies, ce qui permettra des observations à taille réelle.

    Si les résultats se confirment, le quotidien américain pense que ces cyprès pourraient être plantés dans des endroits régulièrement victimes de feux de forêt dévastateurs comme la Californie, car comme l’expliquent les chercheurs à la BBC, ces arbres ne sont pas trop difficiles, peuvent pousser sur quasiment tous types de sols, et du niveau de la mer à 2.000 mètres d’altitude.

    Mais pour le botaniste Nicolás López, interrogé par El País en 2012, après l’incendie qui a tout déclenché, ce ne serait pas nécessairement judicieux:

    «Introduire une espèce qui n’était pas présente au départ est une erreur. Cela change l’écosystème et met en danger le reste de la flore.»

    En revanche, il estimait que ce serait une bonne idée de les utiliser dans une zone urbaine.

    http://www.slate.fr/