Je suis d’avis aussi qu’on est jamais content de ce que l’on a, alors qu’on ne sait pas vraiment ce que l’on veut.
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Bonheur
« On ne connaît pas son bonheur. On n’est jamais aussi malheureux qu’on croit. »
de Marcel Proust
Un chien qui était voué au combat de chien a pu avoir son destin changé vers une vie plus tranquille. En prime un copain minuscule qui démontre comment un Rottweiler peut être doux et affectueux
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Par Sophie Le RouxCrédits photo : Youtube – Caters TV
La différence de taille ? La différence d’espèce ? Les idées reçues sur les Rottweilers ? Razor le gentil géant et Snickers le hamster n’en ont que faire ! Ces deux-là sont les meilleurs amis du monde. Ils passent tout leur temps ensemble et c’est avec une incroyable douceur que le Rottweiler âgé d’un an joue avec son petit copain, le laisse grimper sur son dos et se blottir dans sa fourrure.
Razor était détenu par un groupe qui l’entraînait en vue de le faire participer à des combats de chiens lorsque celle qui allait devenir son humaine et ange gardienne l’a secouru. Comment deviner ce bien triste passé lorsque l’on regarde les images du Rottweiler jouer avec tant de délicatesse et regarder avec tant de tendresse son minuscule ami ?
Razor « ne ferait pas de mal à une mouche » affirme sa maîtresse Ria Mitchell.
Et d’affirmer que le chien ne peut pas faire un pas sans que le hamster syrien ne le suive. La petite boule de poils lui court après jusqu’à ce qu’il accepte de s’allonger pour la laisser lui grimper dessus.
« Razor a appris à se coucher et ne pas bouger quand elle veut le faire. Je pense qu’il en profite comme d’un massage. C’est très mignon à regarder » raconte Ria.
Bientôt, ce sera l’automne, les bernaches du Canada vont prendre la route du Sud vers les États-Unis. Ils vont se regrouper et probablement, un guide entamera la pointe du grand « V » Des hypothèses ont été avancées pour expliqué la formation du « V »
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Pourquoi les oiseaux volent-ils en « V » ?
DIS POURQUOI – . Plusieurs hypothèses sont proposées par les scientifiques pour expliquer la formation en « V ».
► Les faits
Si les oiseaux migrateurs volent en « V » dans le ciel, ce n’est pas pour passer un message, ni pour faire parler les curieux. Pour autant, difficile pour la science de s’accorder sur une explication officielle.
► Pourquoi ?
⇒ Un guide à l’avant
Selon une première hypothèse, les oiseaux utiliseraient cette formation lors de la migration de manière à se laisser guider par le meilleur navigateur, qui est donc placé à l’avant.
⇒ L’aérodynamisme avant tout
La seconde hypothèse serait que la formation en « V » permet aux oiseaux d’économiser leur force. Comme pour les vols militaires, ils se placent les uns derrière les autres pour profiter d’une traînée aérodynamique. En d’autres termes, le premier subit la résistance à l’avancement, et les autres profitent de ses efforts pour économiser les leurs.
Une coordination très précise est nécessaire. Les oiseaux doivent se maintenir à une distance millimétrée et battre des ailes au bon moment pour les placer dans les tourbillons d’air qui se forment à l’extrémité de celles de son prédécesseur. Et bénéficier ainsi du phénomène d’aspiration.
Une organisation extrêmement délicate qui ne paraissait pas crédible jusqu’à la parution d’une étude en janvier. Le physiologiste Steven Portugal du Royal Veterinary College de Hatfield, au Royaume-Uni, a équipé des ibis de capteurs, permettant de calculer les données GPS et de comptabiliser les battements d’ailes. Les résultats ont validé la théorie.
« Il est impressionnant de voir à quel point ils sont conscients de la position de chacun de leurs compagnons de vol, et de ce que font les autres oiseaux », a-t-il précisé auprès de Nature qui a publié l’étude.
En revanche, difficile encore de connaître les causes précises d’une telle capacité. Selon le spécialiste, les plumes pourraient jouer le rôle de capteurs, capables de sonder les mouvements d’air.
► Conclusion
Le mystère plane autant que les oiseaux, même si la dernière hypothèse en date prouve au moins que les animaux ailés ont des capacités encore insoupçonnées.
Ce n’est pas la première fois que l’on trouve des bouteilles à la mer, qui flottaient depuis des décennies, mais cette bouteille est vraiment particulière. En fait, elle fait partie d’un lot qui avait été mit en mer pour des expériences marines, il y a plus d’un siècle
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La bouteille, à gauche, et l’auteur du message qu’elle contenait, à droite.Capture d’écran Gentside
Retrouver une bouteille à la mer est déjà en soi particulièrement excitant, mais lorsque le message qu’elle contient s’avère être parmi les plus vieux en son genre, la découverte devient historique. L’incroyable trouvaille a été réalisée par un couple, sur une plage de l’île allemande d’Amrun, en mer du Nord.
Marianne Winkler et son mari étaient venus y passer des vacances au mois d’avril et auront emporté avec eux ce fantastique souvenir. Selon leTelegraph, la découverte n’a été relayée que très récemment car la femme, «intimidée par l’impact médiatique», a mis un certain temps avant de se confier aux journalistes.
DES INSTRUCTIONS À SUIVRE
À l’intérieur de la bouteille, un morceau de papier contenait les instructions suivantes: «Casser».
«Mon mari Horst et moi-même avons soigneusement essayé de récupérer le message en le faisant passer à travers le goulot, mais c’était impossible. Nous avons donc dû faire comme il était indiqué,» a raconté Marianne Winklern.
Le couple a trouvé un manuscrit écrit en anglais, allemand et néerlandais, demandant aux personnes ayant découvert la bouteille de la retourner à l’association de biologie marine (MBA) de Plymouth, moyennant un shilling de récompense, soit environ 0,11 $ CAD.
«Nous avons suivi les instructions, et l’histoire a suivi son cours,» a expliqué l’auteure de la découverte.
Le couple a pris soin d’envoyer le message dans une enveloppe de manière à ne pas l’endommager.
UN VASTE PROJET ÉTUDE SUR LES COURANTS SOUS-MARINS
Quelques jours plus tard, l’Association britannique de biologie marine a pris connaissance de l’incroyable découverte. L’institution a rapidement identifié la nature du manuscrit. Celui-ci avait été écrit il y a plus d’un siècle dans le cadre d’une étude des courants sous-marins.
Au total, 1020 bouteilles de ce genre auraient été jetées en mer du Nord dans cet objectif entre 1904 et 1906.
À la tête du projet: George Parker Bidder, célèbre biologiste marin britannique qui a ensuite assumé le rôle de président de l’association entre 1939 et 1945.
Les bouteilles ont été spécialement conçues pour flotter juste au-dessus du fond de la mer, de sorte qu’elles puissent être transportées par les courants sous la surface.
«Nous pensons que celle-ci fait partie de l’un des derniers lots envoyés en 1906, de sorte qu’elle daterait de 108 ans», a déclaré Guy Baker, directeur de la communication à la MBA.
Selon lui, il pourrait s’agir du plus vieux manuscrit jamais trouvé dans une bouteille jetée à la mer.
«Nous attendons la confirmation du Livre Guinness des records», a-t-il ajouté.
En attendant, l’association a tenu à récompenser symboliquement Marianne Winkler et son mari en leur offrant comme convenu… Un ancien shilling!
Cela vous arrive de vous tromper de journée. Croire que vous êtes tel jour alors que ce n’est pas le cas ? Non, vous n’êtes pas Alzheimer, plein de monde ont ce genre d’oubli
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Capture d’écran du site Frabz
Du moins du mardi au jeudi ou en cas de jours fériés…
Des psychologues de l’université de Lincoln, York et Hertfordshire ont réalisé une étude sur notre perception des jours de la semaine. Elle a été publiée dans la revuePLoS ONE dans le cadre d’une recherche intitulée «représentation mentale» de la semaine.
40% des participants se trompent et disent être la veille ou le lendemain du jour où ils sont interrogés. Ce qui pose problème? Les jours qui font partie de la «litanie» de la semaine et que l’on associe à rien de particulier. Par exemple, l’erreur la plus répandue est de confondre mercredi et jeudi.
Avec des semaines comprenant des jours fériés, le pourcentage de confusion monte jusqu’à 50% et les gens disent avoir l’impression d’avoir un jour en retard dans leur semaine. Le docteur David Hellis explique:
«Notre recherche montrent que les cycles temporelles peuvent influencer la cognition, même quand ils sont socialement construits.»
Représentation collective et langage
Le lundi et le vendredi échappent eux à l’oubli. Les personnes interrogées s’en rappellent deux fois mieux. Comme le rapporte The Latest News, ils représentent un moment de rupture et nous en parlons beaucoup plus.
Par exemple, vous entendrez très souvent des chansons sur le lundi et le vendredi comme dans «Blue Monday» de New Order ou «Monday Morning» de Tupac, mais une chanson à propos du jeudi ou du mardi est plus rare.
D’après les chercheurs, cela vient aussi de l’association sémantique forte à ces deux jours. Lundi rime avec «ennuyeux» et «fatigue», alors que «vendredi» est synonyme de «fête» et «relâchement».
C’est un jeune de 21 ans qui a fondé un projet pour ramasser les déchets dans l’océan. Son projet est en marche et espérons qu’ils pourront récolter beaucoup de déchet
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The Ocean Cleanup espère mettre à l’essai une barrière flottante de 1,6 kilomètre de long qui collectera les déchets près du Japon.
PHOTO AP
OLGA R. RODRIGUEZ
Associated Press
San Francisco
Les scientifiques et bénévoles du projet The Ocean Cleanup étaient de retour au port de San Francisco dimanche, après avoir passé un mois à amasser des données sur la quantité de déchets de plastique flottant sur l’océan Pacifique.
À bord de 30 bateaux, des équipes de bénévoles ont mesuré la taille et cartographié l’emplacement des tonnes de plastique flottant entre la côte Ouest et Hawaï.
Ils ont notamment constaté qu’il y avait plus de déchets de moyenne et grande taille, ce qui confirme l’urgence de nettoyer les eaux avant qu’ils ne se brisent en plus petits morceaux, a fait valoir Boyan Slat, qui a conçu une technologie pour nettoyer les océans. Il devrait pouvoir commencer d’ici 2020.
M. Slat est un jeune entrepreneur de 21 ans des Pays-Bas, qui a également fondé l’organisme The Ocean Cleanup.
Un bateau transportant des filets à pêche, des seaux, des bouées et des bouteilles, accompagné de deux voiliers, ont accosté aux quais 30 et 32 du port de San Francisco. Ils étaient partis depuis 30 jours dans le cadre de la «Méga expédition», une étape importante dans le nettoyage de ce qui est surnommé le «vortex de déchets» du Pacifique.
The Ocean Cleanup publiera un rapport de ses conclusions d’ici la mi-2016. L’organisme espère ensuite mettre à l’essai une barrière flottante de 1,6 kilomètre de long qui collectera les déchets près du Japon. Le but ultime est de construire une barrière de 100 kilomètre au milieu du Pacifique.
L’idée de nettoyer les océans est venue à Boyan Slat lorsqu’il plongeait dans la mer Méditerranée, il y a cinq ans.
«J’ai réalisé qu’il y avait plus de sacs de plastique que de poissons et je me suis demandé pourquoi on ne pouvait pas nettoyer ça», s’est-il souvenu.
Il a délaissé l’université après six mois et s’est consacré à son projet: concevoir une technologie pour rassembler et emprisonner les déchets. Il a imaginé des barrières flottantes attachées au fond de l’océan qui captent les déchets transportés par les courants marins à la surface. Les courants et la faune aquatique passeront en dessous.
En 2012, après une conférence Ted Talk visionnée plus de deux millions de fois, M. Slat a lancé une campagne de sociofinancement. Il a réussi à amasser deux millions d’euros pour démarrer son entreprise. Rapidement, son projet innovateur a retenu l’attention d’importants philanthropes en Europe et en Californie, dont celle du président de Salesforce.com, Marc Benioff, qui ont financé les opérations de recherche et développement.
Les chiens domestiques n’ont toujours été aussi dépendants de l’être humain. Il était un redoutable prédateur, il y a des millions d’années
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Le renard (vulpes vulpes) et ce chien domestique (canis lupus familiaris) de race husky sont deux espèces de canidés. Leur technique de chasse ? Celle de la course-poursuite. © CHRIS AND ASHLEY DALEY/CA/SIPA
Par Sarah Sermondadaz
EMBUSCADE. Tapie dans l’obscurité, se cache une terrible panthère, prête à bondir par surprise… Une scène de chasse ordinaire, qui n’est pourtant pas la seule approche qui vaille : d’autres prédateurs au contraire, tels le guépard ou le loup, privilégient la course-poursuite afin d’épuiser leur proie. Le chien domestique (canis lupus familiaris) a ainsi hérité du loup (canis lupus) ce comportement de chasseur de longue haleine. Mais il n’en a pas toujours été de même chez les lointains ascendants des canidés modernes, dont certains, il y a plus de 37 millions d’années en Amérique du nord, adoptaient la première technique de chasse, semblable à celle des chats et des tigres. C’est ce que montre une étude réalisée par des chercheurs britanniques, espagnols et américains, publiée le 18 août 2015 dans Nature Communications. Comment sont-ils parvenus à pareille conclusion ? En s’intéressant à l’articulation du coude sur des échantillons fossiles appartenant à 32 espèces de canidés, datant d’il y a 40 à 2 millions d’années.
Deux anciens canidés, aujourd’hui disparus : à gauche, un hesporocyon, et à droite un sunkahetanka. / © MAURICIO ANTON
Huile de coude
“Le coude est une excellente façon d’étudier par procuration l’usage que font les carnivores de leurs pattes avants. Cela en dit long sur leur mode de locomotion tout entier”, explique Christine Janis, co-auteur et Professeur d’écologie et de biologie évolutive à l’université de Brown, aux Etats-unis.
A partir d’un large répertoire de fossiles fourni par le Muséum d’histoire naturelle de New-York, l’équipe de recherche a ainsi pu mettre en évidence un changement majeur dans la morphologie de l’articulation du coude. Permettant au départ à la patte de pivoter du bas vers le haut, liberté propice à la capture de proies qui se débattent, elle a progressivement évolué chez les canidés vers une structure moins souple, plus spécifiquement orientée vers le sol et mieux adaptée à la course d’endurance
.
Anatomie d’une patte avant de chien. L’articulation de l’ulna (anciennement cubitus) et du radius avec l’humerus a considérablement évolué, vers moins de souplesse. © Rlawson / Creative Commons
Changement climatique
Ce changement morphologique coïncide avec la survenue d’un épisode de glaciation à la fin de l’Oligocène, il y a environ 25 millions d’années, qui a entraîné des changements irréversibles dans l’habitat des carnivores. Les chaudes forêts humides se sont ainsi transformées en grandes plaines
. »Piquer un sprint dans une forêt n’a aucun intérêt », ironise Christine Janis. »Le canidé qui s’y essaierait se prendrait un arbre ».
Dans un habitat ouvert, au contraire, des aptitudes de coureur prennent tout leur sens. D’où l’évolution ultérieure des articulations des ancêtres du chien, afin de leur permettre de courir sur de longues distance après une proie.
« Cela confirme l’idée que les prédateurs sont aussi sensibles aux variations climatiques que les herbivores », continue Christine Janis. «
L’idée semble logique, mais elle n’avais encore jamais été démontrée auparavant ».
Car le lien entre le changement climatique et le changement morphologique des papattes n’est en fait pas direct. Avec la disparition des forêts, les proies aussi ont subi un changement d’écosystème, favorisant l’élongation des extrémités. L’évolution des prédateurs, qui doivent bien continuer à se sustenter, converge alors, dans ces conditions, avec celle des proies.
« Nous nous intéressons désormais« , conclut Christine Janis,« aux changements évolutifs attribuables à l’homme ». Un vaste programme.
Lors de reportages sur les animaux sauvages et leur technique de chasse, on les voit souvent attaquer des proies plus jeunes et plus faibles, alors que l’être humain chasse surtout les proies adultes et en plus grandes quantité.
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Des poissons dans la baie d’Honolulu.
PHOTO GETTY IMAGES
La surpêche industrielle et la chasse excessive menacent les écosystèmes surtout parce que les animaux adultes, au plus fort de leur potentiel de reproduction, sont les cibles de choix, estiment des chercheurs, plaidant pour une approche plus en harmonie avec la nature.
«Notre technologie très efficace pour tuer, nos systèmes économiques mondialisés et notre gestion des ressources donnant la priorité aux bénéfices à court terme de l’humanité, a favorisé l’émergence du superprédateur humain», explique Chris Darimont, professeur de géographie à l’université de Victoria au Canada. Il est le principal auteur de cette étude publiée jeudi dans la revue américaine Science.
«Les effets de cette approche sont aussi extrêmes que l’est notre comportement de prédateur dominant et la planète en fait les frais», déplore-t-il.
Pour évaluer la nature et l’étendue de la prédation humaine comparée à celle des animaux, les chercheurs ont analysé 2125 espèces de prédateurs marins et terrestres.
Ils ont conclu que les humains chassent de préférence les poissons et mammifères adultes dans l’océan à un taux quatorze fois supérieur à celui des autres prédateurs marins.
Les hommes chassent et abattent également les grands carnivores terrestres comme les ours, les loups et les lions neuf fois plus que ces derniers s’entretuent dans la nature.
«Alors que les autres prédateurs s’en prennent principalement aux jeunes et aux plus faibles, les humains s’attaquent au capital de reproduction des espèces en chassant les adultes… Une pratique particulièrement marquée dans la pêche», précise Tom Reimchen, professeur de biologie à l’université de Victoria, un des principaux co-auteurs de cette étude.
Et comme le montre la théorie de l’évolution de Darwin, le fait d’éliminer les poissons les plus grands et les plus productifs favorise les individus plus petits qui se développent lentement, relèvent ces scientifiques.
Mais les chercheurs reconnaissent aussi qu’un changement fondamental soudain des pratiques actuelles de la pêche pour adopter une technique de capture de poissons plus en phase avec la nature serait impossible car cela entraînerait une réduction des prises actuelles de 80 à 90% au niveau mondial.
Toutefois, souligne Thomas Rymkin, en prenant en compte ses avantages à long terme, une telle approche pourrait être envisagée graduellement.
Dans une analyse de l’étude, publiée également dans Science, Boris Worn, biologiste de l’université Dalhousie à Halifax, abonde dans ce sens. Il relève que les sociétés humaines «sont dotées de la capacité unique d’analyser l’impact de leurs actions et d’ajuster leur comportement pour en minimiser les conséquences néfastes».