Parole d’enfant ► Le vent


 

Cet été le vent est très présent et Mlle ne veut mettre que des robes … Avant d’être obligé de s’emmitoufler pour l’hiver
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Le vent

 

Lors d’une sortie de filles, le vent s’était invité.  Au moment de se rendre dans un rapibus Jézabelle qui adore s’habiller en robe se plaint

– Maman, le vent veut montrer mes fesses à tout le monde

Ana-Jézabelle/3 ans 1/2/ août 2015

Hors norme


Que fait un chat quand il voit des poissons ? Il essaie de les attraper, enfin presque. Que fait un poisson quand on veut l’attraper ? Il fuit, enfin presque. Il semble que ce chat et ces poissons ne veulent pas être dans les normes
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Hors norme

 

Le Saviez-Vous ► La pastèque n’a pas toujours été rouge vif: la preuve avec un tableau de la Renaissance


La bonne pastèque, le fruit idéal de l’été surtout pendant les grandes chaleurs. Ce fruit à évoluer au fil des siècles, mais il serait possible que la pastèque de la Renaissance puisse revenir
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La pastèque n’a pas toujours été rouge vif: la preuve avec un tableau de la Renaissance

Pastèque kaboom! | KT King via Flickr CC License by

Une nature morte de la Renaissance montre que les pastèques ont bien changé depuis le XVIIe siècle.

Au XVIIe siècle, les pastèques étaient plus petites et avaient un intérieur blanc et rose qui ne ressemblait pas aux pastèques modernes. Une nature morte peinte entre 1645 et 1672 par Giovanni Stanchi révèle à quoi ressemblait le fruit avant des siècles de culture sélective, rapporte Vox.

Pour James Nienhuis, un professeur d’horticulture à l’université du Wisconsin, l’histoire de l’art est une façon passionnante de suivre comment l’agriculture et la domestication des fruits et légumes ont transformé les espèces sauvages.

«C’est amusant d’aller dans les musées d’art et de regarder les natures mortes pour voir à quoi ressemblaient nos légumes il y a 500 ans», a-t-il expliqué à Vox.

Sélection agricole

Dans le cas de la pastèque, on est passé d’un fruit dont l’intérieur avait beaucoup de blanc à une chair rose vif, voire presque rouge. La partie colorée, qui est en fait le placenta de la pastèque, contient un pigment appelé lycopène. L’augmentation de la teneur en lycopène a été obtenue via des siècles de sélection agricole, pour arriver aux pastèques actuelles. Par exemple, le simple fait de choisir les graines des meilleures plantes pour les semences permet de modifier un fruit ou légume au cours des génération.

Nienhuis pense que ces pastèques anciennes étaient plutôt sucrées, dans la mesure où elles étaient consommées fréquemment à l’époque, ainsi que parfois fermentées pour faire du vin. Ce fruit originaire d’Afrique s’est répandu au Moyen-Orient et en Europe du sud vers le XVIIe siècle.

Ces pastèques de la Renaissance ne sont pour l’instant pas revenues à la mode mais, depuis une dizaine d’années, des variétés anciennes de fruits et légumes, particulièrement les tomates, commencent à réapparaître sur les marchés et dans les boutiques bio.

http://www.slate.fr/

Ce que la chaleur fait subir à votre corps


Les chaleurs extrêmes que ce soit la canicule ou un travail dans des conditions difficiles peuvent avoir des répercussions sur le corps
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Ce que la chaleur fait subir à votre corps

 

La chaleur peut se retourner contre vous. Le corps humain a une certaine capacité à s’adapter à la hausse des températures, mais il est possible que l’intensité de la chaleur surpasse vos capacités corporelles et mettre votre vie en danger. Voici comment la chaleur devient une agression pour l’organisme humain.

Le stress thermique

La pression que vit un humain au quotidien n’est pas sa seule source de stress. Les conditions climatiques infligent également une tension au corps humain, notamment pour les gens qui travaillent dans un milieu plus difficile(fonderies, cuisine, toitures, etc.).

Dans le cas de la chaleur, la zone de confort thermique de la majorité des gens se situe entre 20 °C et 27 °C, avec untaux d’humidité de 35 % à 60 %. Plus le corps a de la difficulté à s’adapter à la hausse des températures, plus les inconforts se multiplient et les problèmes graves surviennent lorsque les mécanismes d’autorégulation thermique de l’organisme sont affectés.

La barre du dérèglement

Le seuil de dérèglement de l’organisme humain est franchi lorsque la température réelle ou ressentie s’élève au-dessus de la zone de confort du corps, qui de son côté, tente de maintenir une température corporelle constante d’environ 37 °C. Si le mercure monte, la température du corps tend à s’élever, le débit sanguin augmente et les glandes sudoripares s’activent afin de réduire le « fardeau thermique ».

Si le corps se dérègle à cause de ce fardeau thermique, les premières conséquences peuvent être une augmentation de l’irritabilité, une perte de concentration et de la capacité à accomplir des tâches mentales. Si l’exposition à la chaleur intense persiste, la personne risque de souffrir d’œdème de la chaleur (gonflement des tissus), d’éruptions miliaires (points rouges sur la peau), des crampes, d’épuisement, de la syncope ou d’un coup de chaleur.

Le corps des pompiers est fortement exposé à la chaleur extrême lors des interventions par temps chaud.

Conditions identiques, réactions différentes

Une ville ou un territoire peut être exposé à la même chaleur, mais les réactions de chaque humain seront différentes. L’état de santé d’une personne entre en ligne de compte. Les personnes âgées, les enfants, ou celles avec un surplus de poids s’adaptent plus difficilement. Le corps a également plus de difficulté à gérer la chaleur après l’âge de 45 ans. La chaleur peut aussi aggraver l’état des personnes qui souffrent déjà d’un problème de santé cardiaque ou respiratoire. Il ne faut cependant pas se croire à l’abri si vous êtes dans une bonne condition physique. Parlez-en au joueur de tennis professionnel Frank Dancevic, qui s’est évanoui sur le terrain de l’Open D’Australie, en 2014, après avoir été victime d’hallucination. Il a notamment dit aux médias qu’il avait vu Snoopy!


« Frank Dancevic 2013 US Open » by Alexisrael – Own work. Licensed under CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons.

La chaleur mortelle

La chaleur peut directement ou indirectement causer la mort. Selon des statistiques de l’Institut national de la santé du Québec, on a enregistré une hausse de 30 % des décès lors d’une vague de chaleur du 4 au 10 juillet 2010. Durant la même période, une dizaine de régions étaient sous alerte de chaleur extrême. En 1995, à Chicago, une vague de chaleur imposante serait à l’origine du décès de près de 700 personnes, en plus d’en avoir envoyé plus de 3300 autres à l’urgence. En moyenne, selon le Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la chaleur fait environ 688 victimes chaque année aux États-Unis.

Des effets à long terme

Les chercheurs se penchent également sur les impacts à long terme sur la santé. Selon le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH), certains problèmes cardiaques, rénaux et hépatiques seraient liés à l’exposition à la chaleur sur une longue période. L’épuisement et les troubles du sommeil figurent sur la liste.

Avec la collaboration spéciale d’Annie Sauvesty, rédactrice-réviseure à MétéoMédia.

http://beta.meteomedia.com/

Comment les plantes choisissent leurs bactéries


Les plantes ne sont pas dépourvues de système de défense, et peuvent même contrôler selon leur besoin, les bactéries au niveau du sol et ainsi comme chez l’animal, assurer la bonne santé de son système immunitaire
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Comment les plantes choisissent leurs bactéries

 

 

Jeune pousse

Shutterstock.com/amenic181

L’auteur

Marie-Neige Cordonnier est rédactrice en chef adjointe du magazine Pour la Science.

Une hormone synthétisée dans les feuilles de la plante orchestre la sélection des populations de microbes qui colonisent le sol autour de ses racines.

Le microbiote n’est pas l’apanage des animaux. Les plantes, elles aussi, vivent au contact de nombreux micro-organismes, principalement des bactéries. Chez l’humain, ces microbes sont sur la peau, dans la bouche, le vagin ou constituent la flore intestinale. Chez la plante, ils colonisent en particulier le sol proche de ses racines – la rhizosphère. L’ensemble des microbes associés à un organisme – son microbiote – lui est propre. Un fait étonnant, chez les plantes, est que bien qu’elles poussent dans un sol riche d’une immense variété de communautés bactériennes, les quelque 1010 cellules par gramme de sol qui colonisent leur rhizosphère ne représentent qu’une infime portion de cette diversité. Comment la plante « choisit-elle » ses bactéries ? Une équipe américaine vient de découvrir un mécanisme en jeu : la plante enverrait un signal depuis ses feuilles sous la forme d’acide salicylique (le principe actif de l’aspirine).

On sait depuis longtemps que chaque plante sélectionne son propre microbiote, et on connaît plusieurs mécanismes participant au processus.

« Un mécanisme majeur de sélection des populations et communautés microbiennes des sols repose sur les composés “rhizodéposés”, explique Yves Dessaux, directeur de recherche CNRS dans l’équipe Écologie rhizosphère de l’Institut des sciences du végétal, à Gif-sur-Yvette.

Il s’agit de composés produits par la plante et libérés dans la rhizosphère, dont la nature varie en fonction du genre, de l’espèce et du cultivar, ainsi qu’en fonction de son stade de développement. Leur présence dans l’environnement « pauvre » qu’est le sol l’enrichit principalement en carbone et conduit à la sélection des micro-organismes les plus adaptés à l’utilisation de ces composés comme substrats de croissance. »

Toutefois, le mécanisme découvert ici recèle une information importante : il signifie que le système immunitaire des plantes intervient aussi dans la sélection du microbiote.

L’acide salicylique est une hormone des plantes impliquée dans leur développement et leur défense contre des agents pathogènes. Il constitue un acteur clef de leur système immunitaire. Synthétisé dans les feuilles en cas d’attaque par un agent pathogène biotrophique (qui se nourrit de la plante), il sert de messager et déclenche des mécanismes de résistance. Il n’est pas la seule phytohormone à remplir ce rôle. D’autres, telles que l’acide jasmonique et l’éthylène, présents dans les racines, sont activées par des bactéries nécrotrophiques (destructrices) ou des insectes mâcheurs.

Sarah Lebeis et Sur Herrera Paredes, de l’université de Caroline du Nord, à Chapel Hill aux États-Unis, et leurs collègues ont voulu savoir si ces phytohormones jouent un rôle dans la composition du microbiote racinaire. Pour cela, ils ont comparé l’ensemble des génomes des organismes constituant le microbiote racinaire (le microbiome) chez une plante modèle sauvage, l’arabette des dames (Arabidopsis thaliana), et divers mutants de cette plante où au moins l’une de ces phytohormones n’était plus synthétisée ou ne remplissait plus son rôle. Les biologistes ont ainsi montré que l’acide salicylique module la composition du microbiote racinaire : tant sa synthèse que la voie de signalisation qu’il déclenche sont nécessaires pour que la composition du microbiote soit normale.

Comment une molécule produite dans les feuilles agit-elle sur la composition du microbiote racinaire ? Via la signalisation produite par l’acide salicylique, le système immunitaire de la plante pourrait sélectionner directement certaines familles au détriment d’autres. Mais les auteurs n’excluent pas d’autres mécanismes indirects, via un effet encore inconnu sur l’interaction des bactéries ou la physiologie des racines.

« Les familles de bactéries sont en compétition pour les ressources que fournit la plante, explique Denis Faure, responsable de l’équipe Écologie rhizosphère. L’acide salicylique pourrait modifier les nutriments fournis, voire déclencher la production de composés toxiques pour certaines familles, ce qui entraînerait une modification des proportions relatives entre bactéries du microbiote. »

Ainsi, le système immunitaire de la plante influe directement sur la sélection des communautés microbiennes qui formeront le microbiote de sa rhizosphère. Comme chez l’homme, ces communautés participent à sa défense contre les agents pathogènes. L’étude du microbiote animal et de ses interactions avec son hôte a récemment ouvert de nouvelles pistes thérapeutiques contre diverses pathologies telles que les maladies chroniques de l’intestin, l’obésité ou le diabète. Chez les plantes, conduira-t-elle à de nouvelles stratégies pour favoriser leur croissance, leur résistance aux maladies, ou augmenter leur viabilité ?

http://www.pourlascience.fr/

Le Pastafarisme, le monstre en spaghettis volant, existe vraiment


Un clin d’oeil a la religion enfin, si on peut appeler cela religion le Pastafarisme, d’une créature marine étrange ressemblant a un petit tas de spaghetti entremêlée. Mais en fait, cette créature est connue par les spécialistes
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Le Pastafarisme, le monstre en spaghettis volant, existe vraiment

 

Les ouvriers d’une plateforme pétrolière ont découvert cette étrange créature au fond de l’océan.

Alors qu’ils effectuaient des opérations de maintenance sur un puit de pétrole au large de l’Angola, des employés de BP ont lancé «oh mon dieu qu’est-ce que c’est?» devant cette étrange créature, découverte à 4.000 pieds de profondeur. Ils l’ont surnommé «le monstre en spaghettis volant», en référence au dieu du Pastafarisme [cette religion parodique censée vénérer un être fait de pâtes, un évangile a même été écrit sur le sujet, NDLR].

Les véhicules sous-marins travaillant pour les compagnies de gaz et de pétrole croisent régulièrement des espèces comme celles-ci et envoient leurs vidéos à des groupes de chercheurs spécialisés dans l’étude de la vie en eaux profondes. Le centre national d’océanographie en Grande-Bretagne et le projet SERPENT ont visionné la vidéo et ont estimé que les travailleurs ont croisé un animal de la famille des siphonophoræ, qui inclut notamment les méduses. Puisse-t-elle naviguer loin de nous autres, pauvres mortels. RAmen. 

http://www.slate.fr/

Les pieuvres, des extraterrestres? Des scientifques confirment qu’elles ne ressemblent à aucun autre animal


Et voilà ! Ne cherchez plus, on sait maintenant qui sont les aliens qui vivent sur la Terre. La science à effectivement pu décoder son génome. Bon, on s’entend qu’on ne parle pas vraiment d’extraterrestre, mais sa génétique en fait un animal exceptionnel et très évolué
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Les pieuvres, des extraterrestres? Des scientifiques confirment qu’elles ne ressemblent à aucun autre animal

 

pieuvre

 

Sommes-nous seuls dans l’Univers? Cette question, tout le monde se l’est déjà posée. La réponse se fait toujours attendre, mais il n’y a peut-être pas besoin de chercher très loin pour rencontrer des extraterrestres. A en croire Clifton Ragsdale, vous en avez même sans doute déjà vu certains dans la mer (ou plus probablement dans un aquarium), et leur apparence vous est plutôt familière.

Avec d’autres chercheurs de l’université de Chicago, ce neurobiologiste américain a réalisé le séquençage ADN de la pieuvre. Autrement dit, il a décodé le matériel génétique de cette espèce, pour arriver à une conclusion pour le moins saisissante:

« c’est le premier génome à être séquencé de quelque chose qui s’apparente à un alien », a-t-il dit à la très sérieuse revue scientifique Nature, qui a publié le résultat de son travail jeudi 13 août.

« Totalement différente de tous les autres animaux »

On pourrait croire à une plaisanterie, et les pieuvres ne sont pas exactement des « aliens » venues d’un autre monde au sens où on l’entend généralement, mais c’est la complexité de leur matériel génétique qui a frappé les scientifiques. Le génome des pieuvres, connues pour être des créatures extrêmement évoluées, contient ainsi quelque 33 000 gènes, contre « seulement » 25 000 pour l’homo sapiens.

On y retrouve certains groupes de gènes en quantité exceptionnelle, comme les protocadhérines, mais aussi des gènes qui semblent spécifiques à cette espèce et liés notamment à ses ventouses, qui lui permettent de goûter.

« La pieuvre apparaît totalement différente de tous les autres animaux, même des autres mollusques, avec ses huit ‘bras’ préhenseurs, son grand cerveau et sa capacité à résoudre des problèmes », note Clifton Ragsdale, ce qui en fait un animal d’autant plus passionnant qu’il est apparu il y a quelque 270 millions d’années, alors que nos ancêtres ne ressemblaient encore qu’à de vulgaires poissons. Pas étonnant que l’animal ait si souvent inspiré des personnages… d’aliens.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Murmure à l’oreille des oiseaux


    Alors que je peine à apprendre une langue étrangère, des oiseaux réussissent en 2 jours. C’est frustrant. ! Cependant, cette opportunité pour apprendre a des oiseaux en captivité a se méfier de certains cris, permet de les  libérer  en pleine nature et reconnaitre le son des prédateurs.
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    Murmure à l’oreille des oiseaux

    Une paire de mérions superbes © BEN TWIST/FOTOLIA

    Une paire de mérions superbes © BEN TWIST/FOTOLIA

    Par Louise Duclos

    Un groupe de chercheurs de l’Université nationale australienne a entraîné des oiseaux à apprendre une nouvelle langue. Une expérience réalisée avec succès.

    Apprendre les langues étrangères, cela peut prendre des années… voire toute notre adolescence… ou plus. Chez les oiseaux, il suffit de deux jours. Jaloux, hein ?

    C’est dans une étude publiée sur Current Biology le 3 août 2015, que l’on a fait l’étonnante découverte. Elle relate l‘expérience de biologistes de l’Université Nationale d’Australie, qui ont décidé de donner des cours de langue à nos compagnons à plumes. Beaucoup d’espèces animales usent du langage inné ou « communication acoustique » (registre vocal génétique commun) tandis que quelques rares espèces sont capables d’apprentissage vocal. Chez les oiseaux, l’apprentissage se fait aisément… en situation de danger.

    Murmure à l’oreille des oiseaux

    Pour répondre à cette question, Robert Magrath, professeur du département de recherche en biologie de l’université, a basé son analyse sur des mérions superbes (oiseaux de la famille des Maluridae) en captivité. Le premier test a été réalisé au sein du campus, et s’est révélé être un véritable succès. Tout d’abord, ils leur ont fait écouter des sons proches de celui de l’Acanthiza (appartenant à l’ordre des passereaux), de l’aigle ou d’un son synthétisé sur l’ordinateur. Aucune réaction. Ensuite, ils ont précipité sur eux un modèle planant d’oiseau prédateur, tel que l’épervier. Le test s’est révélé un poil plus efficace. Enfin, ils ont fait réécouter ces sons plusieurs fois (huit au total) sans modèle planant. 8 oiseaux sur 10 fuyaient à l’écoute de ces sons au bout de 48h. Et sans modèle planant.

    Une tâche réalisée à la perfection

    Un résultat démonstratif de leur habilité à reconnaître les signaux étrangers et savoir ainsi éviter le danger.

    « Reconnaître les sons des autres espèces est une qualité remarquable, parce qu’il existe un grand nombre d’espèces et une multitude de signaux divers. Cela revient au même que comprendre plusieurs langues étrangères », a constaté le professeur Robert Magrath.

    Ainsi, ils ont appris à des animaux en captivité à reconnaître tout signal de danger au sein du campus de l’université, avant de les libérer dans la nature. Cette découverte pourrait s’avérer être très utile lorsqu’il s’agit de relâcher ces animaux dans la nature. Cela fait-il des oiseaux les seuls êtres, exceptés les humains, aptes à converser en langue étrangère ?

    Seuls doués en langues ? 

    Si les oiseaux s’avèrent être de parfaits élèves en langue, ils sont loin d’être les seuls dans le règne animalier. On compte aussi les orques, les chimpanzés, les bonobos et les chauves-souris. Entre autres.

  • Les orques 

    D’après une étude publiée en octobre 2014 dans le journal Acoustical Society of America, les orques ont la capacité d’apprendre le langage des dauphins. Les chercheurs ont basé leur expérience sur deux groupes d’orques en captivité dont le premier formé de 7 orques dans le même bassin, et le deuxième constitué de 3 orques avec des dauphins. Les orques placés avec les dauphins ont réussi à améliorer leur registre vocal pour se rapprocher d’eux et ont même reconstitué une séquence vocale, apprise par les dauphins, indépendamment des orques. 

  • Les chimpanzés 

    Suite à une étude publiée dans Current Biology, on a découvert que les chimpanzés étaient capables de s’adapter à un autre groupe. L’action se passe dans au zoo d’Edimbourg en Ecosse, où des singes provenant des Pays-Bas ont été introduits. Ils ont mis 3 ans avant d’imiter leurs congénères écossais sur la façon d’exprimer leur goût pour les fruits. 

  • Les chauves-souris

La Roussette d’Egypte (Rousettus aegyptiacus) dispose d’un langage à la fois inné et acquis. Même sans faire ses vocalises auprès des adultes, elle possède des cris communs avec eux. Cependant, sa linguistique est encore loin d’être parfaite. C’est en évoluant auprès des adultes qu’elle acquiert un répertoire riche en chant. 

http://www.sciencesetavenir.fr/