Un Beagle découvrant un bébé dans le ventre de sa maîtresse


Un chien très intelligent ! Il semble avoir compris que sa maitresse a un petit être humain dans son ventre, et quand enfin, le bébé apparait, les chiens semblent tout doux et protecteurs
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Un Beagle découvrant un bébé dans le ventre de sa maîtresse

Nuage Ciel d’Azur | Il y a toujours un ciel d’azur quelque part

Il n’y a pas que les enfants qui se réjouissent de l’arrivée d’un bébé dans la famille ! Encore plus efficace qu’une échographie, ce chien va détecter la présence d’un bébé à seulement six semaines de grossesse ! Sa réaction est unique !

L’arrivée d’un enfant dans la famille peut effrayer certains propriétaires de chiens. Comment va-t-il réagir ? Va-t-il accepter la présence d’un petit être qui demandera beaucoup d’attention ? Pour la famille de Walter, ces questions ne se sont pas posées…

Les chiens sentent-ils vraiment ces choses-là ? Dans le cas de Walter, c’est certain !

Le plus mignon reste encore à venir. Lorsque le bébé arrive enfin dans la maison, lui et sa colocataire à poils, Bindy, vont s’en donner à cœur joie pour cajoler leur nouvelle petite sœur !

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Truc Express ► Le goudron…ça tache !


C’est choquant de se salir avec du goudron surtout si c’est sur des vêtements propres. On peut salir autre chose et ce n’est pas évident de nettoyer.
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Le goudron…ça tache !

 

Après une petite promenade sur votre toit et quelques travaux effectués durant une belle journée, voilà que vous hésitez à pénétrer dans la maison avec vos petites taches de goudron ici et là sur la peau et sur vos vêtements.

Sachez qu’il est impossible de dissoudre une tache de goudron avec de l’eau.

Sur les vêtements : il faut d’abord couvrir les taches de beurre, de lait chaud ou de térébenthine pour délayer le goudron. On peut ensuite laver à grande eau avec un bon détergent.

Sur la peau : on frotte les taches avec du dentifrice, du beurre ou avec quelques feuilles de géranium qui deviennent un excellent détachant.

Sur le patio : Après les travaux, vous remarquez de petites taches sur le patio et les meubles extérieurs? Enlevez le surplus et nettoyez avec un chiffon imbibé de térébenthine.

Sur la voiture : Comme les travaux sur les routes sont loin d’être terminés et il est fort possible que vous trouviez des taches de goudron qui donneront un air de dalmatien à votre voiture.

3 solutions pour nettoyer :

 

Du beurre pour amollir la tache et on frotte énergiquement

De l’huile de lin pour bien imbiber la tache et un coup de chiffon

Un petit jet de W-D 40, un chiffon humide et le tout disparaît sans laisser de traces.

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Australie: un artiste fait pousser une "oreille" sur son bras" pour la connecter à internet


On dirait qu’ils ne savent plus quoi inventé pour faire leurs émissions. Les réalisateurs semblent chercher ce qui peut être le plus insolite et le plus écœurant. Peut-être qu’en dernier recours, mais sinon … Pourquoi montrer des conneries de ce genre
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Australie: un artiste fait pousser une « oreille » sur son bras » pour la connecter à internet

L’Australien Stelarc, artiste « performer » qui utilise son corps et les nouvelles technologies dans ses mises en scène, s’est fait pousser une troisième oreille sur le bras, dans laquelle il veut insérer un micro et un GPS.

L’artiste australien Stelarc, habitué des performances mêlant nouvelles technologies et exploration du corps humain, s’est fait pousser sur le bras une troisième « oreille », qu’il veut connecter à internet pour être suivi à la trace. 

Il a fait pousser cette « oreille » sur son bras « en partie grâce à la chirurgie » qui lui a inséré une structure en biopolymère dans le bras, et « en partie grâce à la culture cellulaire », a-t-il dit à la chaîne Channel Nine. Stelarc veut aujourd’hui y insérer un micro miniature connecté à internet qui enregistrerait les bruits ambiants, de même qu’un GPS qui permettrait aux internautes de suivre ses déplacements.

« L’idée c’est que l’oreille reste en ligne à tout moment »

« De plus en plus, les gens deviennent des portails internet », a-t-il déclaré. « Imaginez que je puisse entendre avec les oreilles de quelqu’un à New York, imaginez qu’au même moment je puisse voir avec les yeux de quelqu’un à Londres« . Lorsque son « oreille » sera connectée, « il n’y aura pas d’interrupteur », a-t-il ajouté. « Si j’éteins mon modem chez moi ou si je suis quelque part ou il n’y a pas de wi-fi, peut-être que je serais déconnecté mais l’idée c’est que l’oreille reste en ligne à tout moment ». 

Stelarc, directeur du laboratoire des anatomies alternatives à l’Université de Curtin dans l’Etat d’Australie occidentale, a déjà créé un exosquelette, s’est déjà inséré une sculpture dans l’estomac et a utilisé un troisième bras robotisé pour écrire. L’idée de se faire pousser une « oreille » sur le bras lui est venue en 1996 et le projet a commencé à être mis en oeuvre une dizaine d’années plus tard.

« Dans de précédentes performances, j’ai utilisé une troisième main, un robot à six jambes. Une oreille en plus, c’était comme une progression naturelle », a-t-il dit à Channel Nine.

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Deux jumelles accouchent en même temps de leur premier enfant


 

Tant qu’à être jumelles aussi bien l’être jusqu’au bout. C’est vraiment particulier même pour les jumelles d’être enceinte dans les mêmes temps et d’accoucher à quelques heures d’intervalles
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Deux jumelles accouchent en même temps de leur premier enfant

C’est un événement heureux… mais aussi très rare ! Deux sœurs jumelles âgées de 25 ans ont accouché les 3 et 4 août, à seulement 12 heures d’intervalle.

Comme elles l’ont raconté à La Voix du Nord, Gwendoline et Mélanie étaient tombées enceintes à quelques jours d’intervalle par le plus grand des hasards.

« J’essayais de me retenir »

Gwendoline a donné naissance à un petit Lenny à la clinique Saint-André, à Lambres-lez-Douai (Nord), quelques heures avant que sa sœur accouche d’une fillette nommée Zélie.

« Je ne voulais même pas aller à la maternité pour ne pas accoucher le même jour, pour qu’elle profite de son moment », a confié avec amusement Mélanie. « J’essayais de me retenir le plus longtemps possible ! »

Épatée par ces naissances simultanées, la sage-femme de la clinique a déclaré qu’elle pensait que « le fait que Gwendoline ait accouché a déclenché le travail de sa sœur ». « Pour moi, c’est un mécanisme de l’inconscient », assure-t-elle.

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Des rivières polluées virent à l’orange dans l’ouest américain


Une mine abandonnée avec des résidus toxiques qui s’échappe, et qu’au lieu de réparer, les responsables agrandi par  mégarde la fuite et c’est le désastre écologique
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Des rivières polluées virent à l’orange dans l’ouest américain

 

Dans le Colorado (photo), au Nouveau Mexique et... (PHOTO AP)

Dans le Colorado (photo), au Nouveau Mexique et dans la réserve indienne de Navajo Nation, des états d’urgence ont été déclarés. Plusieurs villes ont cessé d’utiliser l’eau des rivières et en ont interdit l’accès.

PHOTO AP

ROBERT MACPHERSON
Agence France-Presse
Washington

Plus de 11 millions de litres de déchets liquides teintant l’eau d’une couleur orangée dévalent depuis une semaine plusieurs rivières de l’ouest des États-Unis, laissant craindre d’importants dégâts après cette pollution spectaculaire malencontreusement déclenchée par des employés de l’agence de protection de l’environnement.

Le contraste est saisissant sur les images montrant un cours d’eau orange sur fond de ciel bleu et forêt vert sombre typiques des espaces sauvages du Colorado. C’est dans cet État, où coule la rivière Animas, qu’est partie la fuite avant de s’écouler vers le Nouveau Mexique, dans la rivière San Juan.

L’accident est survenu le 5 août au niveau d’une mine d’or abandonnée, la Gold King Mine, d’où s’échappaient des déchets toxiques.

Des employés de l’agence de protection de l’environnement (EPA) dépêchés sur place pour colmater la fuite ont en fait ouvert la brèche, laissant le mélange composé notamment de métaux lourds et d’arsenic se répandre dans un affluent de l’Animas.

D’abord estimé à environ 3,8 millions de litres, l’EPA a réévalué dimanche l’ampleur de la pollution à 11,4 millions de litres, soit l’équivalent de quatre piscines olympiques.

Kayak et drainage interdits

Outre l’impact visuel de la pollution, qui a transformé l’Animas en un long ruban orangé, et les conséquences immédiates sur la saison touristique et ses amateurs de rafting et kayak, les questions se concentrent sur les effets de cette pollution sur la santé et les ressources agricoles.

Au fil des jours, la couleur orange s’est faite moins flagrante mais les déchets liquides poursuivent leur chemin. Dans le Colorado, au Nouveau Mexique et dans la réserve indienne de Navajo Nation, des états d’urgence ont été déclarés. Plusieurs villes ont cessé d’utiliser l’eau des rivières et en ont interdit l’accès.

Désormais, la couleur «est tellement diluée que vous ne pouvez pas vraiment la voir», commente Donna Spangler, porte-parole du département de l’Utah pour la qualité environnementale.

Des analyses sont toutefois en cours pour voir si l’eau contient des toxines cancérigènes comme le plomb ou l’arsenic et leurs résultats sont attendus dans les jours à venir.

«Ce qui se passe m’afflige au plus haut point», a affirmé à l’AFP la directrice de l’EPA, Gina McCarthy qui s’exprimait publiquement pour la première fois mardi.

«Nous travaillons sans relâche pour apporter une réponse et nous nous sommes engagés à faire la lumière sur ce qui s’est passé afin que cela ne se reproduise plus», a-t-elle ajouté.

L’incident a en effet porté l’attention sur la multitude d’anciennes mines qui représentent un danger pour l’environnement dans cette région. Les bords de l’Animas sont parsemés de quelque 200 sites abandonnés, selon le New York Times.

Craintes pour Las Vegas et Los Angeles

La réponse initiale de l’EPA a «été pour le moins inexistante», s’est cependant insurgé Tommy Roberts, le maire de Farmington, une commune en aval de la fuite dans l’État du Nouveau Mexique.

Dans l’une des images les plus frappantes diffusées depuis mercredi dernier, trois kayakistes apparaissent pagayant dans des embarcations oranges qui se confondent avec la couleur de l’eau.

L’un d’eux, Dan Steaves, a expliqué à un journal local, le Durango Herald, qu’ils étaient partis en excursion avant que le danger ne soit signalé par les autorités.

«C’est perturbant. Nous sommes tous trois inquiets pour notre santé», a-t-il assuré.

Zack Frankel, le directeur de l’ONG Utah Rivers Council, s’est lui dit préoccupé par la trajectoire que peuvent prendre les déchets liquides.

«D’ici à cinq jours environ, ils atteindront le lac» Powell dans l’Utah, qui alimente notamment la ville de Las Vegas, a-t-il noté.

Depuis ce lac, la fuite pourrait se répandre vers le fleuve Colorado, puis à travers le Grand Canyon et le lac Mead qui est une source d’eau importante pour la mégalopole de Los Angeles et le sud de la Californie, souffrant d’une grave sécheresse.

La seule solution, selon lui, qui permettrait de parer à «une hausse du niveau de substances cancérigènes dans l’eau», serait de draguer le limon des lacs touchés, dans une vaste et rapide opération qui coûterait des centaines de millions de dollars.

http://www.lapresse.ca/

Chevaux et humains partagent les mêmes expressions faciales


Quel animal qui aurait le plus d’expression du visage s’apparentant à l’être humain. ? On penserait aux singes mais en fait, c’est le cheval
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Chevaux et humains partagent les mêmes expressions faciales

 

Des chercheurs britanniques ont essayé de mieux comprendre l’influence sociale entre les être humains et les animaux en analysant les réactions des muscles du visage.

Lorsqu’on pense aux animaux qui ressemblent le plus aux être humains, on évoque souvent les singes, mais rarement les chevaux. Et pourtant, ces animaux au museau allongé partagent un grand nombre de nos mimiques, d’après les chercheurs de l’université du Sussex, au Royaume-Uni. Dans une étude publiée par la revue scientifique Plos One, l’équipe explique avoir déterminé cette similitude en adaptant un outil de mesure des muscles du visage appelée FACS (Facial Action Coding System) à la morphologie des chevaux.

Les chercheurs ont ainsi identifié près de 17 mimiques différentes chez l’animal, soit un nombre plus élevé que celles du chien ou du chimpanzé, et se rapprochant le plus des 27 expressions humaines. Certains mouvements des yeux en cas de frayeur, le clin d’œil, le relâchement de la lèvre inférieure en cas de fatigue…malgré la différence de structure, de nombreux muscles partagent les mêmes réflexes chez l’homme et chez le cheval.

L’influence des rapports sociaux

 

Ces résultats, expliquent les chercheurs, « viennent s’ajouter aux nombreuses preuves suggérant que les rapports sociaux ont une influence significative sur l’évolution des expressions du visage. »

Le lien entre l’homme et le cheval serait donc capable de modifier certaines caractéristiques sociales, cognitives et morphologiques de l’animal. En poursuivant leurs recherches, les scientifiques espèrent pouvoir améliorer leur compréhension de la psychologie comparative dans le milieu social. 

Si vous vous demandez pourquoi les chiens ou les chats, avec qui nous partageons plus de temps que les chevaux, ne nous ressemblent pas autant, d’autres recherches expliquent que leur moyen de communication étant différent, ils ont « moins besoin » d’adopter nos mimiques, rapporte le site Medical Daily.

http://www.santemagazine.fr/

Jack l’Eventreur traqué par l’ADN


Qui est Jack l’Éventreur? 4 suspects, mais aucun n’a jamais été accusé formellement. Depuis des lustres, des gens font leurs propres théories sur le présumé meurtrier, alors que d’autres détruisent leurs théories et en bout de ligne … on ne sait toujours pas qui était Jack l’Éventreur
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Jack l’Eventreur traqué par l’ADN

 

Jack l'éventreur. Affiche réalisée par Robert S Baker et Monty Berman en 1959. © RONALDGRANT/MARY EVANS/SIPA

Jack l’éventreur. Affiche réalisée par Robert S Baker et Monty Berman en 1959. © RONALDGRANT/MARY EVANS/SIPA

Par Hervé Ratel

Un nouveau livre-enquête affirme avoir identifié le célèbre tueur en série londonien grâce à des analyses ADN. Fin du mystère ou énième rebondissement dans cette affaire criminelle hors normes ?

En ce petit matin blême du 30 septembre 1888, la mort vient d’endeuiller par deux les ruelles malfamées du quartier de Whitechapel à Londres. Dérangé lors d’un premier meurtre perpétré contre Elizabeth Stride, le tueur a récidivé quelques dizaines de minutes plus tard dans un mouvement de frustration d’une violence inouïe. Cette quatrième victime sera l’avant-dernière imputée au tueur en série qui sévit depuis plusieurs mois et que la presse et Scotland Yard ont déjà surnommé « Jack l’Éventreur ». Près de la dépouille de la prostituée Catherine Eddowes, atrocement mutilée, un châle finement ouvragé.

A la recherche de l’ADN mitochondrial

Et si l’identité du tueur se cachait au sein de cette pièce à conviction jusqu’à présent ignorée par tous les criminologues et enquêteurs qui se sont penchés sur cette retentissante affaire ? S’il suffisait de fouiller au cœur des fibres pour y lire les derniers instants de sa propriétaire et y débusquer des indices, comme son sang ou, plus encore, des résidus du sperme de son bourreau, et donc son ADN ? C’est la conviction de Russel Edwards dans un ouvrage intitulé Naming Jack the Ripper (non traduit) paru il y a quelques mois. Cet antiquaire britannique assure être parvenu à mettre un nom sur le tueur de Whitechapel. Il a en effet acquis à une vente aux enchères le fameux châle. Puis il s’est adjoint, pour l’expertise, les services d’un généticien de l’université de Liverpool John-Moores, Jari Louhelainen. Au fil d’une enquête au long cours, les deux hommes assurent être parvenus à isoler et à caractériser l’ADN mitochondrial (ADNmt, voir encadré ci-dessous) contenu dans les cellules collectées sur le vêtement.

Verdict : l’assassin serait Aaron Kosminski, un barbier d’origine juive polonaise qui figurait déjà dans la liste des suspects établie par Scotland Yard.

© Infographie par Betty Laffon, Sciences et Avenir

Ce n’est pas la première fois que la génétique est convoquée au parloir de cette affaire criminelle. En 2002, l’auteure américaine de romans policiers Patricia Cornwell avait déboursé plusieurs millions de dollars pour mettre la main sur des lettres attribuées à Jack l’Eventreur et sur des écrits rédigés par celui que la romancière soupçonnait d’être le coupable, Walter Sickert (voir galerie de suspects ci-dessous). Elle fit ensuite mener à grands frais des tests pour analyser les traces d’ADN retrouvées sur ces documents… sans que les maigres résultats obtenus convainquent quiconque.

Principale critique : rien n’indique que les lettres signées Jack l’Eventreur aient bien été écrites par le tueur.

© Infographie : Betty Laffon – Photos : Getty Images, AFP

L’ADN mitochondrial, à manier avec précaution

Etablir un lien entre l’ADNmt de ces courriers et celui retrouvé dans la correspondance de Sickert ne désigne donc pas formellement le peintre comme l’assassin. Surtout, si l’ADNmt, transmis quasi uniquement par la mère se révèle très utile pour remonter une lignée maternelle, il est à manier avec des pincettes en criminologie. Il n’est en effet pas exclusif à une personne, mais partagé par un ensemble de personnes (« halogroupe ») contrairement à l’ADN présent dans le noyau des cellules. Son seul intérêt dans la recherche criminalistique est qu’il est présent en plusieurs centaines d’exemplaires dans chaque cellules et que les chances d’en retrouver en bon état sur un matériel biologique ancien sont plus élevées que pour l’ADN nucléaire, plus fragile.

Russel Edwards s’est quant à lui concentré sur la recherche de l’ADNmt de Catherine Eddowes pour confirmer l’authenticité du châle. Il assure ainsi dans son livre – avare en détails scientifiques – que les analyses ont permis d’établir une correspondance avec une descendante de la victime, Karen Miller. Bingo ! La correspondance entre les deux fragments d’ADN se base sur une mutation rare dans la population générale, la 314.1C.

« Elle n’est présente que chez un individu sur 290 000« , assure Russel Edwards.

Dès lors, si le châle a bien appartenu à la victime de Jack, la trace de sperme pourrait tout à fait être celle du tueur… Et les fins limiers d’affirmer ainsi avoir formellement identifié Aaron Kosminski, après comparaison de son ADNmt avec celui de l’un de ses descendants.

« Faux !« , assène sans détour Nina Marchi, doctorante en génétique des populations au musée de l’Homme à Paris.

La démonstration ne tient pas car elle est tout simplement basée… sur une erreur de nomenclature (lire encadré dans plus haut).

« Si la séquence 314.1C est si peu fréquente, c’est… qu’elle n’existe pas ! C’est la mutation 315.1C qu’il aurait fallu chercher ; qui, elle, est commune à plus de 98 % de la population et donc non discriminante ! »

 Si l’on ne peut pas prouver que le châle appartient bien à Catherine Eddowes, tout s’écroule ! Car, le sperme pourrait être celui de n’importe qui du même halogroupe, ce qui fait beaucoup de monde… Comment un généticien comme Jari Louhelainen a-t-il pu commettre une telle bévue ? Sans doute parce qu’il en va de la génétique comme de tous les domaines spécialisés : on peut être expert de la génétique du cancer – ce qui est le cas du chercheur – sans être au fait des subtilités de la génétique des populations. Surtout avec un matériel de base aussi revêche.

L’origine du châle est sujette à caution

« Beaucoup de gens ne veulent pas travailler sur de l’ADNmt car ils trouvent ça trop compliqué ! », avoue MArie-Gaëlle Le Pajolec, directrice générale de l’Igna (Institut génétique Nantes Atlantique). « Je ne crois pas non plus à cette théorie, confirme Sophie Herfort qui a elle-même publié un livre sur cette affaire (voir la galerie des suspects plus haut).D’autant qu’elle s’appuie sur un élément matériel, le fameux châle, dont l’origine est sujette à caution. »

Débusquée par le site Casebook.org, qui rassemble des passionnés de l’affaire, cette erreur entache toute l’enquête… Les auteurs assurent qu’ils répondront à la polémique dans une deuxième édition de leur livre à paraître avant la fin de l’année.

« Nous avons d’autres marqueurs que le 314/315 pour appuyer la théorie de Russel, nous promet Jari Louhelainen. Parce que notre livre était destiné au grand public, notre éditeur a malheureusement dû faire un choix. Et patientez également jusqu’à début 2016 avec la publication de notre travail dans une revue de criminologieForensic Science International. »

En attendant, Jack court toujours.

http://www.sciencesetavenir.fr/