Concevoir l’avenir


Le passé ne devrait servir que de tremplin, d’expérience acquise et non un mur qui nous empêche d’avancer
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Concevoir l’avenir

 

 

« Pour concevoir l’avenir de manière efficace, vous devez d’abord laisser le passé derrière. »

Charles J. Givens

Sans-abris, ce père et sa fille vivent dans la rue, la réaction des passants


C’est une expérience sociale étonnante et décevante. Donner de l’argent pour de la drogue mais pas pour aider un père monoparental dans le besoin, et je ne crois pas que ce soit juste aux États-Unis ce genre d’indifférence 
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Sans-abris, ce père et sa fille vivent dans la rue, la réaction des passants

 

 

Si vous avez déjà arpenté les trottoirs d’une rue bondée, vous avez probablement déjà croisé le chemin d’un sans-abri. La plupart du temps, nous les ignorons en passant près d’eux : en effet, nous sommes nombreux à avoir grandi en apprenant qu’il ne faut surtout pas croiser leur regard, ou leur prêter attention.

Néanmoins, il est difficile de concevoir que l’on puisse passer près d’un sans-abri et de sa fille sans vouloir les aider – mais c’est pourtant exactement ce qui s’est produit lorsque Colby Persin a décidé de mener une expérience sociale dans les rues de New York.

Colby voulait savoir à quel type de sans-abri les New-yorkais donneraient le plus facilement : un homme demandant un peu d’argent pour sa famille, ou bien pour de la drogue et de l’alcool. Et les résultats sont stupéfiants ! Lorsque Colby s’est fait passer pour un drogué ou un alcoolique, les gens ont donné sans compter.

Lorsqu’il s’est fait passer pour un père de famille sans domicile fixe, tout le monde l’a ouvertement ignoré. Du moins, jusqu’à ce que qu’une femme sans-abri s’arrête, et fasse quelque chose de bouleversant, nous rappelant au passage un message essentiel.

“Parfois, ce sont ceux qui sont les plus démunis qui font les gestes les plus charitables.”

http://bridoz.com/

Le Saviez-Vous ► Les langues à travers le monde


Combien de langue parlez-vous ? Savez-vous combien de langue et de dialecte existe présentement sur notre planète ?. Connaitre sa langue est important, car c’est notre histoire, notre science qui vit à travers la langue parlée, mais connaitre aussi d’autres langue, est un plus sur la route de la connaissance .
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Les langues à travers le monde

 

Cliquer sur la carte pour agrandir

Au total, il y aurait 7102 langues et dialectes connus à travers le monde.

Cette infographie représente les 23 langues qui sont « maternelles » pour au moins 50 millions de personnes.

On peut voir que c’est le Chinois qui est le plus parlé dans le monde, avec presque de 1,2 milliard de personnes, dont près de 848 millions attribué au seul Mandarin. Vient ensuite l’Espagnol avec 399 millions d’usagers, puis l’Anglais qui comptabilise 335 millionsde Shakespeariens.

Autre chiffre intéressant, ces 23 langues sont parlées par environ 4,1 milliards de personnes sur 7,2 milliards de personnes vivant sur terre à l’heure actuelle.

Les couleurs représentées sur cette infographie sont à mettre en relation avec la carte du monde en haut à droite qui nous montre de quelle partie du monde chaque langue tire ses racines.

Alors si comme moi vous n’êtes pas encore hyperpolyglotte (oui oui ce mot existe !), à vos cahiers, Bescherelle, cassettes, DVD ou autres pour vous améliorer !

Record à battre : l’ancien gouverneur de Hong Kong, M. John Browing parlait une centaine de langues et en comprenait environ 200… À oui quand même ! Chapeau !

http://www.unecartedumonde.fr/

Sitôt opéré, sitôt debout


Peut-être allons-nous aussi voir bientôt cette méthode danoise en orthopédie au Québec. Surtout si elle diminue les effets négatifs d’une chirurgie et que le patient se remet vraiment plus vite d’une opération comme ici une prothèse de la hanche. En plus, tout le monde y gagne ! Moins d’hospitalisation, donc moins cher et le patient vite remit sur pied
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Sitôt opéré, sitôt debout

 

Sitôt opéré, sitôt debout

La récupération rapide après chirurgie s’applique à des hospitalisations longues.Photo RelaxNews

PARIS – Deux heures à peine après son opération de prothèse totale de hanche, M. B. est debout, sans canne ni béquille. Il a bénéficié de la méthode danoise de récupération rapide après chirurgie (RRAC), encore balbutiante en France, mais «prometteuse» et probable source d’économies.

Le corps fonctionne, mais est encore un peu étourdi par l’anesthésie, avertit le Dr Moulay Méziane qui vient de l’opérer à la clinique Claude-Bernard d’Ermont, en région parisienne.

«Ca va?», lui demande le chirurgien. Après un blanc de quelques secondes, M. B. répond d’une voix assurée: «Oui, très bien. J’attends la visite du kiné pour rentrer chez moi». Satisfait, le médecin lui donne quelques petites tapes amicales dans le dos qui le font légèrement tanguer. «Prenez bien appui sur vos deux jambes», insiste-t-il.

Deux infirmiers, restés près du patient, sourient.

«Il y a encore quelques années, après une prothèse de hanche, le patient se levait au bout de dix jours, maintenant c’est deux heures», souligne l’un d’eux.

C’est tout l’enjeu de la récupération rapide: en position verticale, le patient devient «acteur de sa guérison», souligne le Dr Karem Slim, président de l’association GRACE (Groupe francophone de réhabilitation améliorée) et chirurgien au CHU de Clermont-Ferrand, qui applique la méthode depuis 2007.

La récupération rapide après chirurgie, mise au point par un médecin danois, le Dr Henrik Kehlet, à la fin des années 90 et répandue dans les pays scandinaves, consiste à diminuer le stress que représente toute intervention chirurgicale.

Moins «agressé »», donc «moins « immuno-déprimé », le patient se sent mieux, se remet plus vite, et fait moins de complications», assure le Dr Slim à l’AFP.

Fini le jeûne de 24 heures avant de «passer sur le billard». Dans le protocole de la récupération rapide, il peut manger six heures avant et boire deux heures avant. L’anesthésie est plus légère. Perfusions et sondes sont évitées au maximum. Le patient remange rapidement.

La RRAC s’applique à des hospitalisations longues comme à la chirurgie ambulatoire, et concerne des interventions lourdes: prothèse de hanche ou du genou, ablation partielle de la vessie ou du colon.

À la clinique Claude-Bernard, qui applique la RRAC depuis deux ans, la durée d’hospitalisation moyenne est passée de 7 jours fin 2013 à 4,5 jours fin 2014 pour une prothèse de hanche.

Aux Hospices civils de Lyon (HCL), où certains services recourent à la méthode depuis 2012, «la durée moyenne de séjour a baissé de deux jours en deux ans» dans ces unités, évalue Véronique Faujour, du département stratégie, auprès de l’AFP.

«Une fois que l’on a vu les résultats, on ne peut pas revenir en arrière», assure la gestionnaire.

D’autant que la réduction des durées de séjour et la diminution des complications entraînent des économies pour le système de santé. Aux HCL, 200 000 euros (287 000 $) d’économies par an ont été réalisées grâce à la RRAC, estime Mme Faujour.

Dans un récent rapport, l’assurance maladie juge que la méthode danoise «est une dynamique à encourager», car elle permet «la diminution de la durée de séjour, l’amélioration de la convalescence et de la qualité de vie du patient».

La Haute autorité de santé réalise actuellement un état des lieux de la réhabilitation rapide, en France et à l’étranger, attendu au printemps 2016. Dans sa note préparatoire, elle qualifie de «prometteurs» les résultats de cette méthode, tout en soulignant «l’hétérogénéité des pratiques, d’où la nécessité d’évaluation».

http://fr.canoe.ca/

Comment un développeur avait réussi à vendre 1.000 dollars une application qui ne servait à rien


Ceux qui ont des téléphones intelligents savent qu’il y a une multitude d’applications, parfois gratuites et d’autres pas du tout. Un Allemand a du bien s’amuser à faire deux applications payantes qui au bout du compte, étaient toutes deux totalement inutiles. Le hic, c’est que des gens se sont quand même fait prendre malgré la description de l’application
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Comment un développeur avait réussi à vendre 1.000 dollars une application qui ne servait à rien

<a href="https://www.flickr.com/photos/sketch22/1127556671/" target="_blank">iPhone Dead</a> Nathan Borror via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/deed.fr" target="_blank">License by</a>

iPhone Dead Nathan Borror via Flickr CC License by

Repéré par Grégor Brandy

En 2008, un développeur allemand nommé Armin Heinrich a eu l’idée d’offrir aux utilisateurs de première génération d’iPhone une application dans laquelle il n’y aurait rien, et ce, contre la modique somme de 999,99 dollars (799,99 euros, précise Wikipédia). Priceonomics est revenu ce 23 juillet sur cette histoire assez incroyable et explique que l’application –sobrement intitulée

«I Am Rich» («Je Suis Riche»)–«n’était rien de plus qu’un orbe rouge brillant».

Dans la description, il était d’ailleurs bien précisé que ceci «est une œuvre d’art avec aucune fonction cachée», et que l’icône rouge servait juste «à toujours vous rappeler (et aux autres autour de vous) que vous étiez en mesure de vous l’offrir».

Pour être tout à fait honnête, il y avait aussi un «mantra secret» qui apparaissait lorsque l’on appuyait sur le petit bouton (i) et qui devait «vous aider à rester riche, en bonne santé et prospère».

On pouvait y lire:

«JE SUIS RICHE

JE LE MÉRIT (SIC)

JE SUIS BON, EN BONNE SANTÉ

ET PROSPÈRE.»

A l’époque Gizmodo avait indiqué que «huit abrutis avaient bel et bien acheté l’application».

L’un d’entre eux avait alors laissé cet avis:

«CECI N’EST PAS UNE BLAGUE… N’ACHETEZ PAS CETTE APP ET S’IL-VOUS-PLAÎT APPLE, SUPPRIMEZ-LA DE L’APP STORE… APPLE DOIT, DOIT ET DOIT VÉRIFIER CES FAUSSES APPS ET CES ARNAQUES ABSURDES.»

La compagnie américaine avait également finalement retiré l’application de son App Store. Entre temps, Armin Heinrich avait réussi à toucher 5.600 dollars (5.100 euros) tandis qu’Apple qui collectait 30% des revenus totaux récupérait la somme de 2.400 dollars (2.190 euros). Apple avait finalement remboursé au moins deux personnes pour cet achat avait-il indiqué au Los Angeles Times.

Mais le développeur ne s’était pas arrêté là. Priceonomics raconte qu’il a lancé une seconde version de son application, l’année suivante. Intitulée «I Am Rich LE», elle est toujours disponible sur l’App Store et contient quelques fonctionnalités,

«à cause des politiques d’Apple qui font qu’une application doit avoir une sorte de « contenu définissable »», précise Priceonomics. 

Si vous vous lisez la description, vous pourrez voir que l’application contient une calculatrice, un système inhérent d’aide, et le fameux mantra «sans faute d’orthographe». Le tout pour un centième du prix de départ (9,99 dollars).

Mais comme à chaque fois, il y a des déçus. Il y a bien sûr ceux qui ont réalisé après l’achat que ce n’était pas une blague et qu’ils venaient bien de payer 10 dollars pour quelque chose de complètement inutile, comme cet utilisateur français qui trouve que

«pour 7 euros, c’est une belle arnaque, cette calculette».

Et il y a aussi ceux qui regrettent carrément la présence de la calculatrice:

«Est-ce que tu faire que l’app ne fasse absolument rien, s’il-te-plaît. Comme la première. Ou faire en sorte que l’application me laisse le choix d’ouvrir la calculatrice? Je veux que ce soit mon choix que de l’ouvrir. Donc s’il-te-plaît arrange-toi pour le faire.»

Pas sûr qu’il soit entendu. La première version datant de décembre 2009 n’a jamais été mise à jour.

http://www.slate.fr/

Les robots commettent aussi des erreurs médicales


La technologie dans le domaine de la chirurgie a beaucoup évolué, cependant, elle n’est pas infaillible. Les taux de décès en 13 ans n’est pas catastrophique et je crois n’est pas souvent imputable au robot, mais les blessures cela reste à voir
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Les robots commettent aussi des erreurs médicales

 

Selon une étude, on estime qu'entre 2007 et... (PHOTO CHRIS GARLINGTON, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES)

Selon une étude, on estime qu’entre 2007 et 2013, plus de 1,74 million d’interventions ont été pratiquées par des systèmes robotiques aux États-Unis.

PHOTO CHRIS GARLINGTON, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

 

PHILIPPE MERCURE
La Presse

Les robots sont de plus en plus nombreux à pratiquer des interventions chirurgicales. Or, ils sont loin d’être infaillibles. Une étude américaine révèle qu’ils ont provoqué au moins 144 morts et près de 1400 blessures en 13 ans aux États-Unis.

Patients coupés, pièces qui tombent dans le corps des malades, arcs électriques qui provoquent des brûlures, pannes qui obligent à changer de plan de traitement ou à remettre l’opération: en entrevue avec La Presse, l’un des chercheurs de l’étude dénonce le fait que ces événements sont très mal documentés aux États-Unis.

«Il est difficile de savoir quelle proportion des événements a été captée dans notre étude. Je dirais que c’est peut-être moins de 20%», indique Jai Raman, professeur de chirurgie cardiaque au Rush University Medical Center de Chicago.

Aux États-Unis, un manufacturier d’équipement médical doit obligatoirement rapporter toute défaillance qu’il observe sur ses systèmes, mais ce n’est pas le cas du personnel médical, qui n’a aucune obligation à cet égard.

«C’est très ironique, commente M. Raman. Dans l’industrie de l’aviation, tous les incidents font obligatoirement l’objet d’une enquête. L’industrie médicale devrait appliquer les mêmes normes afin de bien protéger les patients.»

Étude conjointe

Difficile de bien interpréter les chiffres dévoilés par l’étude, réalisée conjointement par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), le Rush University Medical Center et l’Université de l’Illinois. Les auteurs estiment qu’entre 2007 et 2013 seulement, plus de 1,74 million d’interventions ont été pratiquées par des systèmes robotiques aux États-Unis. Le chiffre de 144 morts entre 2000 et 2013, une période deux fois plus longue, ne semble donc pas si élevé.

«Malgré un nombre relativement élevé de rapports [d’incident], la vaste majorité des interventions ont été couronnées de succès et n’ont conduit à aucun problème», écrivent d’ailleurs les auteurs.

Mais le fait qu’une grande proportion d’événements n’est pas rapportée inquiète M. Raman.

«Ce que nous avons montré, c’est que les systèmes robotiques connaissent un nombre non négligeable de défaillances et de complications et que les procédures visant à documenter des événements sont insuffisantes», résume-t-il.

Selon lui, les données ne permettent pas de dire si l’utilisation d’un robot pour une intervention chirurgicale donnée augmente ou diminue le risque de complications pour les patients.

Les robots sont surtout utilisés pour des opérations peu invasives, en grande majorité en gynécologie et en urologie. Lorsqu’ils sont utilisés dans des interventions plus complexes comme les opérations cardiothoraciques ou au cou, les robots entraînent un taux plus élevé d’incidents que dans le cas des interventions chirurgicales moins délicates.

Au Québec

Paul Brunet, président du conseil d’administration du Conseil de la protection des malades, refuse a priori de s’alarmer.

«En général, quand des accidents surviennent, les erreurs humaines sont la cause la plus fréquente. On a de nombreux cas où la technologie a conduit à des améliorations», dit-il.

Il précise aussi que le cas du Québec est différent, puisque chaque incident et accident thérapeutique doit faire l’objet d’une déclaration obligatoire.

«Nous savons que ces incidents et accidents ne sont pas toujours rapportés. Mais au moins, il y a une loi à cet égard», dit-il.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux n’a pas pu préciser, hier, combien d’interventions chirurgicales étaient pratiquées par des robots dans la province. Mais comme aux États-Unis, on précise qu’ils sont surtout utilisés en urologie et en gynécologie.

Problèmes avec les systèmes de vidéo ou d’imagerie (7,4% des cas)

> Pièces brisées ou brûlées qui tombent dans le corps des patients (14,7% des cas)

> Arcs électriques ou étincelles (10,5% des cas)

> Mouvements incontrôlés, allumage ou fermeture non intentionnelle des systèmes (10,1% des cas)

http://www.lapresse.ca/

Un gigantesque tremblement de terre peut-il vraiment rayer Seattle de la carte?


.Il est clair que notre petite boule bleue à des humeurs massacrantes, et même si elle tente de suivre un calendrier de ses sauts d’humeurs, elle ne semble pas  s’y conformer totalement. Cependant, avec les technologies qui ne cessent d’évoluer, en cas de catastrophes imminentes, nous devrions au moins nous y préparer
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Un gigantesque tremblement de terre peut-il vraiment rayer Seattle de la carte?

 

<a href="https://www.flickr.com/photos/tiffany98101/15623134190/" target="_blank">Tiffany Von Arnim</a> Downtown Seattle via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/deed.fr" target="_blank">License by</a>

Tiffany Von Arnim Downtown Seattle via Flickr CC License by

Eric Holthaus

Traduit par Peggy Sastre

Des Américains paniqués cherchent à se rassurer auprès de géologues. Sauf que les géologues sont les pires vers qui se tourner si on veut avoir l’esprit tranquille.

Le dernier tremblement de terre d’une magnitude proche des 9 à avoir touché le Nord-Ouest Pacifique est survenu 75 ans avant la naissance des États-Unis. Un jour, peut-être dans un futur pas si lointain, la croûte terrestre convulsera à nouveau dans un méga-séisme. Un événement qui ridiculisera toutes les catastrophes naturelles que notre pays aura pu connaître jusque là.

Dans le numéro daté du 20 juillet du New Yorker, Kathryn Schulz, qui vit en Oregon (dans le nord-ouest des Etats-Unis), nous a tous fait flipper notre petite race en décrivant par le menu les conséquences d’un gigantesque séisme susceptible de se produire le long de la faille de Cascadia. Rappelez-vous du séisme au Japon en 2011 et du tsunami consécutif, à l’origine de la catastrophe de Fukushima –sauf qu’en termes de niveau de préparation, la région américaine n’arrive pas à la cheville du Japon. Attention cependant si vous lisez l’article et que vous vivez à Seattle: vous aurez probablement envie de passer les prochaines nuits dehors.

En voici un extrait pour le moins éloquent:

«Quand les secousses auront cessé et que le tsunami aura reflué, la région sera méconnaissable. Kenneth Murphy, directeur pour la FEMA de la Région X, la division s’occupant de l’Oregon, de l’État de Washington, de l’Idaho et de l’Alaska, explique: « Notre hypothèse de travail, c’est que tout ce qui se trouve à l’ouest de l’Interstate 5 sera anéanti. »»

Interstate 5 map

L’excellent hebdomadaire de Seattle, The Stranger, permet de résumer en une phrase ce qu’il faut retenir de l’article: le tremblement de terre sera effroyable, le tsunami sera encore pire pour beaucoup de gens, la chose aurait déjà dû se produire et la région n’y est pas du tout préparée.

Reddit à la rescousse

Quel est le degré de crédibilité de ce scénario apocalyptique? Est-ce Kathryn Schulz n’aurait pas un tantinet exagéré? Faut-il se ruer chez Tillamook pour faire des provisions de cheddar et bourrer sa cave de caisses de Black Butte Porter? Pétitionner la NFL pour qu’elle relocalise l’équipe de football américain de la ville, les Seahawks, à Omaha?

Dieu soit loué, nous avons Reddit pour faire face à de telles angoisses. Le 14 juillet, un groupe de sismologues experts du Nord-Ouest, y compris l’éminent John Vidale, a répondu aux questions des internautes sur le fil «IamA» de Reddit. La discussion allait générer plus de 800 commentaires.

L’une des premières choses à retenir de cette discussion, c’est que oui, un séisme de cette magnitude peut se produire à tout moment, mais que Kathryn Schulz s’est un peu lâchée en licence poétique pour décrire ses répercussions, notamment concernant le tsunami menaçant Seattle et Portland. Le désespoir de la foule s’est fait palpable lorsqu’un commentateur a demandé aux experts de préciser les passages où Kathryn Schulz avait le plus exagéré (un autre post a fait état des dizaines de parents paniqués qui, sur Facebook, ont envisagé de retirer leurs enfants de l’école et de leur faire la classe à la maison, histoire qu’ils ne finissent pas écrasés sous les décombres ou noyés par le tsunami). John Vidale a précisé:

«Les communications pourraient être coupées et les routes être impraticables pendant un temps, idem pour les magasins qui risquent de ne plus être réapprovisionnés, mais cela ne constitue pas un « anéantissement » dans mon esprit». 

Ailleurs, John Vidale a déclaré que l’article était «un petit peu hollywoodien, mais globalement assez précis».

Peu de risque d’une destruction totale de Seattle ou de Portland

A plusieurs reprises, les experts ont souligné que le risque pour Seattle de se voir balayée par un tsunami provoqué par le méga-séisme était «insignifiant», notamment parce que la ville est protégée par la Péninsule Olympique et le Puget Sound. À Portland, qui est à 160 kilomètres de la côte, mais à une altitude plus proche du niveau de la mer, il y a peu de chance que le tsunami réussisse à remonter le Columbia avec suffisamment de force pour causer des dégâts importants.

Reste que sur la côte, c’est une tout autre histoire. Les habitants seront pleinement exposés au tsunami. Ici, en fonction de la localisation des principales lignes de faille, le séisme pourra être si violent par moments qu’il surpassera la force gravitationnelle et enverra des immeubles (et des gens) valser dans les airs. A Seattle, les secousses seront probablement assez fortes pour décapiter au moins un gratte-ciel (mais pas la Space Needle). La situation pourrait être encore pire à Portland, selon les experts. Le truc le plus effrayant que j’ai pu apprendre du fil Reddit est même contre-intuitif: un séisme plus modéré risquerait en réalité d’accroître la pression sur la ligne de faille –et d’augmenter par la même occasion les risques d’un méga-séisme. Et il ne fait absolument aucun doute qu’un énorme séisme touchera un jour ou l’autre le Nord-Ouest.

Un méga-séisme tous les 300 ans, en moyenne

Oui, mais quand? Selon John Vidale, les chances que le scénario du pire se réalise de votre vivant, si vous prévoyez de ne pas mourir d’ici 50 ans, s’élèvent à peu près à 15%. Ce qui est sans doute un meilleur moyen d’analyser des statistiques récurrentes que de donner des prédictions annuelles.

Historiquement, la fréquence d’un tremblement d’envergure dans la région est de l’ordre d’une occurrence tous les 300 ans, intervalle que nous avons aujourd’hui dépassé si l’on fait la moyenne des 10 000 ans écoulés de la géologie du Nord-Ouest. Mais l’espacement entre deux séismes de magnitude 9 varie entre 200 et 900 ans. Si le système de failles reste sur ce même modèle, le prochain méga-séisme pourrait survenir entre demain et 2600. Sans qu’il y ait aucun moyen de gagner en précision.

Il y a un scénario qui n’a pas été envisagé par Kathryn Schulz, mais qui aura été visiblement un énorme sujet de préoccupation pour les redditeurs: qu’un méga-séisme provoque une éruption volcanique (ce qui se comprend quand on sait qu’à peu de n’importe quelle grande ville de la région, on a vue sur un volcan). Selon John Vidale:

«Environ 10 % des séismes d’envergure provoquent des éruptions volcaniques, qui sont le plus souvent mineures, donc le risque volcanique est bien moindre comparé au risque sismique.»

Pas si mal préparés que ça

En plus des questions sur l’impact du méga-séisme et sur l’invasion de hipsters dont souffre depuis trop longtemps la région, les questions les plus plébiscitées ont été celles concernant notre degré de préparation. Kathryn Schulz a raison de souligner la supériorité du système d’alerte japonais, qui détecte les ondes les plus rapides, et les plus relativement inoffensives, d’un début de séisme. Un tel système est aujourd’hui testé dans le Nord-Ouest.

«En réalité, je l’ai aujourd’hui sur mon téléphone», a précisé John Vidale.

Même si la région pourrait souffrir de graves difficultés économiques, et voir beaucoup de ses habitants l’abandonner après un séisme catastrophique (comme cela a pu se passer à la Nouvelle Orléans après l’ouragan Katrina), il n’y a aujourd’hui pas de raison de déménager ou de refuser de vous y installer si vous y avez des perspectives d’emploi. La ville de Seattle est dotée d’un programme post-séisme et envisage de dédommager les propriétaires qui voudraient mettre leur logement aux normes.

Ces quatre dernières années, au moins trois livres sont parus sur les risques sismiques du Nord-Ouest Pacifique et ont rencontré un beau succès éditorial, mais la vague de panique provoquée par l’article du New Yorker prouve que beaucoup de gens n’ont toujours pas conscience du danger. Et c’est là que réside le gros du problème: faut de pression de l’opinion publique, les gouvernements ne sont pas trop incités à des modifications en profondeur des codes de construction et des systèmes d’alerte d’urgence. Kathryn Schulz a fait un super boulot en mettant en lumière de telles lacunes, mais les experts ont aussi souligné que les quelques millions de dollars nécessaires annuellement pour qu’un tel système soit pleinement fonctionnel sont difficiles à rassembler. Espérons que ce petit souci soit vite réglé.

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Le stress chez le chien : 9 signes à surveiller


Les animaux comme les humains vivent des situations stressantes, les animaux domestiques ne peuvent indiquer clairement qu’ils sont stressés, seuls des signes peuvent vous mettre la puce à l’oreille
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Le stress chez le chien : 9 signes à surveiller

 

chien

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Jen – Flickr

Comme nous autres humains, les chiens souffrent de stress. Mais contrairement aux humains, les chiens ne peuvent pas aller au bar du coin pour se plaindre auprès de leurs amis ! S’il a été prouvé qu’une petite dose de stress pouvait aider certains chiens, il faut savoir faire la différence entre un bon stress et un mauvais stress.

Si une queue et des oreilles qui s’agitent sont généralement des signes faciles à lire, il est important de reconnaître aussi les indicateurs de stress et ce qu’ils signifient.

1. Une perte de poils excessive

Tous les chiens perdent leurs poils, certains plus que d’autres, et certains selon les variations saisonnières, mais tous les chiens perdent leurs poils dans une certaine mesure. Un chien soumis à un trop grand stress en perd trop. Si lorsque vous passez votre main le long de son dos, ou même sans que vous ayez besoin de le faire, ses poils tombent rapidement et en nombre, tout comme si vous remarquez des traces d’alopécie, cela peut être le signe qu’il souffre de stress.

2. Des oreilles tirées vers l’arrière

Tous les chiens ont des oreilles différentes. Mais quelque soit la forme ou le type d’oreille, tous les chiens ont un point commun : quand un chien est stressé, il pointe ses oreilles vers l’arrière de sa tête.

3. Un léchage excessif du nez et des lèvres

Tous les chiens se lèchent et bavent régulièrement. Mais lorsqu’un chien est soumis à un stress intense, ce léchage devient plus répétitif encore et excessif, et il est souvent associé à des oreilles tirées vers l’arrière.

4. Un bâillement nerveux

Un bâillement associé à des oreilles tirées vers l’arrière est également un signe évident de stress chez le chien. Si votre compagnon vous évite, halète de façon excessive ou présente un autre signe de stress en plus de ceux-ci, soyez très vigilants.

5. Un halètement anormal

Les chiens halètent pour se rafraîchir lorsqu’il fait chaud, ou lorsqu’ils font de l’exercice. Si votre chien halète sans aucune raison apparente – en plus de présenter l’important signe des oreilles tirées vers l’arrière – sachez qu’il s’agit aussi probablement d’un problème de stress.

Si votre chien cesse soudainement d’haleter et ferme la gueule, redoublez de prudence, car il pourrait vous mordre.

6. Un comportement destructeur

Lorsqu’un chien souffre d’anxiété de séparation, l’une des expressions les plus courantes de cette angoisse est la destruction d’objets, mais aussi parfois l’auto-mutilation. Certains se mettent à mâcher ou se lécher de façon obsessionnelle ou à mâcher les meubles.

7. Il se détourne

Votre chien tente de façon évidente d’éviter une situation, un chien ou une personne ? Sa queue est rabattue, sa tête est basse, il évite les contacts visuels, se détourne ? Cela prouve que votre chien se sent mal-à-l’aise, que la situation le stresse. Dans ce cas, il est préférable de le laisser fuir la situation qui le dérange afin d’éviter que cela dégénère en agression.

8. Des problèmes de propreté et de santé

Votre chien bien dressé commence à perdre ses bonnes habitudes à la maison ? Un chien bien éduqué qui fait soudainement ses besoins à l’intérieur souffre probablement de stress. Soyez aussi très vigilants si votre animal est pris de diarrhée ou de vomissements. Des infections de la peau peuvent aussi être signes de stress.

9. Des aboiements excessifs

Si votre chien aboie ou hurle beaucoup, aussi bien à la maison que dehors, il peut s’agir d’un indicateur d’anxiété. Essayez d’identifier ce qui provoque ses aboiements pour identifier la source de son stress.

http://wamiz.com/