Nos jugements


On juge les autres facilement. Mais en réalité, ce sont nos propres faiblesses que nous n’aimons pas voir
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Nos jugements

 

Tes jugements ne définissent pas le genre de personne que je suis. Il définissent le genre de personne que tu es

Inconnu

Un mouton de mer ? .


Voilà une autre petite bestiole marine qui ressemble à un animal terrestre. En effet, après la seiche aux allures de pachyderme et de la limace ressemblant à un lapin des mers maintenant, c’est une limace qui a des airs de mouton
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Un mouton de mer ?

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Image credits: Jim Lynn

Cette adorable limace de mer mange tellement d’algues qu’elle est capable de photosynthèse.

C’est un mouton ! C’est une vache ! Non : c’est une Costasiella Kuroshimae (ou “Mouton de feuille”). Cette adorable limace de mer au regard méfiant et aux antennes duveteuses, qui la font ressembler à un mouton de dessin animé, ne mange que des algues, exactement comme un véritable mouton !

Image credits: Jim Lynn

Image credits: Jim Lynn

Ces petites bestioles peuvent être trouvées sous l’océan, du Japon à l’Indonésie, en passant par les Philippines.

Image credits: Randi Ang

Image credits: Randi AngImage credits: Johnny Chiu

Image credits: Johnny ChiuImage credits: Lynn Wu

Image credits: Lynn Wu

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Le Saviez-Vous ► Le Seppuku : suicide des guerriers japonais


Un rituel qui consiste à se suicider dans le but de fuir l’humiliation, l’éche, sde désaccord avec l’autorité ou encore, de prouver sa sincérité, sa loyauté envers un maître. Heureusement, cette tradition a disparu, mais probablement certain évènement la fait ressurgir de temps à autre
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Le Seppuku : suicide des guerriers japonais

Les origines :

Cette pratique, provient de Chine, elle était employée par les femmes afin de prouver qu’en n’étant pas enceinte, elles gardaient leurs vertus intacte.

Au Japon, selon la légende, c’est Minamoto no Tametomo qui fût le premier a avoir commis la première éventration après avoir tenté un coup d’état contre la capitale.

Le Seppuku apparaît donc à l’époque de Kamakura, dans une période de guerre où l’on tue et torture, il valait parfois mieux se tuer soi-même pour échapper à la souffrance et l’humiliation.

En 1716, le livre «Hagakure» va donner un sens encore plus dramatique au Seppuku en en faisant l’une des seules voies de réalisation pour le samouraïs qui sera résumé par la phrase célèbre: «La voie du samouraï, c’est la mort».

La valeur d’un tel geste:

Démontrer l’honneur, le courage, la loyauté, la sincérité et la volonté d’un samouraï. Un geste unique et radical, lourd de symbole et d’une grande valeur.

«A l’époque féodale, nous croyions que la sincérité résidait dans nos entrailles; et s’il nous fallait montrer notre sincérité nous devions nous trancher le ventre pour en sortir notre sincérité visible. C’était aussi le symbole de la volonté du soldat, le samouraï; tout le monde savait que c’était le moyen le plus douloureux de mourir. Et si l’on préférait mourir de la façon la plus atroce, c’est qu’elle prouvait le courage du samouraï [1] »

La différence entre le «seppuku» et le «Hara-kiri» :

En France (ou ailleurs ndl) on a pour habitude d’employer l’expression «hara-kiri» bien que les japonais ne l’emploient presque jamais. Pourtant nous n’avons pas entièrement tord d’utiliser ce terme, le mot «seppuku» étant chinois et non japonais. Ces derniers refusent de parler d’hara-kiri, le mot étant devenu à leurs lèvres vulgaire. On parle d’hara-kiri si le geste est pratiqué par les petits gens du peuple, par contre si ce sont les samouraïs qui se tranchent le ventre, on peut parler de seppuku.

Quant à l’étymologie du mot, c’est bien dans le « hara-kiri » que l’on va trouver une signification . En japonais, « hara » signifie « ventre ». Mais il est souvent employé pour parler du centre de gravité, le point d‘équilibre du corps, où sont concentrées les forces vitales. Ce centre se trouve à l’intérieur de l’abdomen: entre, d’une part, quatre centimètres environ (2 ou 3 doigts) sous le nombril et, d’autre part, la cinquième vertèbre lombaire. Le «Hara» est le noyau de l’énergie vitale, de la force instinctive ou ki. Dynamiser l’instinct commande de vivre en harmonie, avec la nature, en chacun de nous comme à l’extérieur, car je suis dans la nature et la nature est en moi.

 

Les obligations :

Il existe quatre grandes raisons de faire seppuku pour les samouraïs :

La défaite au combat : C’est le cas le plus connu, à la fin d’une bataille, plutôt que d’être capturé, le samouraï préfère se donner la mort lui-même. Ainsi il peut à la fois prouver son courage, et réparer l’échec de sa défaite. Il évite également, avec la torture, de livrer des secrets militaires de son clan.

Les remontrances: (KANSHI) Souvent pratiqué par les vassaux du shogun qui accompagnait leurs critiques au gouvernement par leur propres suicide. Cette tradition remonte à l’empereur Nobunaga Oda qui un jour reçu une lettre de reproche d’un de ses vassaux  qui en commettant le seppuku attira son attention sur la situation catastrophique du Japon.On trouve un autre exemple en 1933, où le capitaine de corvette Kusuhara s’éventra dans un train parce que le gouvernement refusait de construire deux croiseurs. Après la mort de celui-ci, les croiseurs furent construits.

La sanction pénale: (TSUMEBARA) Instituée par les shogun Tokugawa, elle permettait d’éviter l’exil ou la prison pour les samourais.

A l’époque Edo, il y avait deux catégories de supplices, « les sublimes et les atroces. Les gens du commun étaient, selon la gravité de la faute, exposés au pilori, tatoués, fouettés, bannis et pour la peine de mort, décapités, brûlés ou crucifiés…Ces exécutions avaient lieu en public, alors que le tsumebara se déroulait en silence, à huit-clos.2 »

L’accompagnement dans la mort: (JUNSHI) Directement inspiré de la Chine, cette pratique était la seule raison qui ne faisait pas suite à un échec. Lors de la mort de son seigneur, les samouraïs prouvaient leur fidélité et leur attachement en suivant leur maître dans la mort. Comme on peut l’imaginer, cette pratique causa la perte de nombreuse vie, un seppuku collectif pouvant rassembler jusqu’à 500 guerriers.

Le «jigai»

C’est le seppuku féminin, il porte un autre nom car les pratiques de cérémonies n’étaient pas les mêmes. La femme devait préalablement se nouait les jambes pour garder une attitude décente puis, elle se coupait la veine jugulaire avec un poignard (le tantô) qu’elle possédait toujours sur elle. Cette pratique était réservée aux femmes nobles et de samouraïs.

Les seppukus célèbres:

L’histoire du Japon est parsemée de personnages célèbres morts par Seppuku. La légende populaire en fait souvent des héros, émut par le caractère désespéré et tragique de leur destins.
On peut citer quelques exemples qui ont chacun marqué une époque :

Minamoto no Yoshitune : Frère du premier shogun, général des armées, il se donne la mort suite à la jalousie maladive de son frère devant sa célébrité et ses succès à la guerre.

Hôjô Nakatori:En 1333, ce seigneur de la guerre commit le seppuku après une défaite. Ses 432 vassaux se tuèrent avec lui.

Les 47 Rônins: (voir «légende des 47 Rônins»)

Mishima: écrivain japonais qui pratiqua le Kanshi publiquement en 1970 après avoir échoué son coup d’état.

Le général Nogi: Après la première guerre mondial, il pratique le Junshi dés qu’il apprends la mort de l’empereur survenu en 1912. Sa femme l’accompagnera en se poignardant la gorge.

Les géneraux Ushijima et Chô: En 1945, ces deux hommes commettent le seppuku face à leurs officiers, suite à le défaite du Japon.

La fin d’une coutume:

La pratique du Junshi disparaît en 1663, interdite par le shogun actuel devant l’ampleur des pertes humaines. Quant au seppuku, à part quelque rares cas exceptionnels, la pratique disparaît à l’ère Meiji.

UNE MISE EN SCENE : LE SEPPUKU

Tout comme une pièce de théâtre classique, la pratique du seppuku nécessite une mise en scène.
Toujours la même, c’est une sorte de cérémonie que l’on exécute selon des codes très précis.

Les caractéristiques de ce rituel :

1) Les préparatifs avant l’exécution:

Le condamné doit d’abord se vêtir d’un kimono blanc; s’il le souhaite, il peut écrire un poème, réciter des prières ou méditer derrière un paravent. Bien sûr, tout dépend de la situation du moment; par exemple sur le champ de bataille où le temps presse, le guerrier n’a pas le temps d’enfiler un costume, encore faut-il qu’il en est un, il peut donc se limiter à un discours ou un poème d’adieu.

2) La salle:

Le plus souvent, on pratique le seppuku dans un endroit assez calme, généralement un sanctuaire.
La taille de la salle va dépendre de l’importance du samouraï.

3)Le public:

Le seppuku se pratique dans la majorité des cas, devant une assemblée restreinte de personnes, spectateurs et témoins, leur présence est indispensable.

4) Les acteurs:

Deux acteurs pour cette mise en scène :
Le héros (l’homme qui va se faire seppuku)
Le personnage secondaire, tenu par l’assistant.

Avant l’exécution, le condamné doit choisir un Kaishaku, qui aura pour rôle de lui trancher la nuque une fois que celui-ci aura fini de s’éventrer. Le choix de l’assistant est généralement confié à des amis du condamné.

«Beaucoup hésitaient à accepter:
il n’y a aucune gloire à gagner,
même si le travail est impeccable,
et si par hasard on s’y prend pas bien,
c’est une honte ineffaçable!
Il fallait être sûr de son geste.»

5) Les codes d’exécutions :

Avec un poignard spécial, le Kusungobu, d’environ 25 centimètres,le condamné entoure sa lame d’un bout de tissu blanc,sans crier et en regardant toujours fixement droit devant,il l’introduit lentement sur le côté gauche de son abdomen dans l’axe du nombril, il fait une longue incision jusqu’a l’autre extrémité d’environ 15 à 20 centimètre,puis une deuxième incision de haut en bas pour former un X, enfin l’assistant décolle la tête d’un coup de sabre. Si le condamné n’a pas de Kaishaku alors, il doit laisser sortir ses intestins et se laisser mourir.

LE SEPPUKU:
UN OBJET SPECTACULAIRE

La pratique du seppuku fut reprise dans presque toutes les activités artistiques reconnues. Du Théâtre au cinéma, de la littérature à la peinture, on n’a cessé de la représenter.Ce n’est pas un hasard, mais la confirmation que cette activité dégage une force spectaculaire de part son geste sanguinaire et courageux qui dévoile toute la valeur de l’homme qui l’exécute.Le spectacle, mis en scène de surcroît, ne laisse indifférent personne, dégoût ou admiration, il reste unique et exceptionnel.

[1] Propos recueillis dans le livre d’Henry Scott Thomas, « Mort et vie de Mishima »

[2 « La mort volontaire au japon » p :151

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Les chats sont-ils des animaux sauvages ou domestiques?


Les chats sont-ils domestiqués ou sont-ils restés sauvage malgré le confort de la maison ? On voit plus de chiens abandonnés et secourus que des chats. Même s’il est bien nourrit, beaucoup de chat continue à chasser. Et pour ce qui est de l’obéissance, elle est quasi inexistante. Et bien, même les scientifiques ne sont pas d’accord sur la question. Alors pourquoi pas qu’un chat est sauvage quand il met la patte dehors comme un bon prédateur et est domestiqué dès qu’il franchit le seuil de la maison ?
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Les chats sont-ils des animaux sauvages ou domestiques?

 

<a href="https://www.flickr.com/photos/angeliasphotography/18541804981/in/photolist-uftACM-95pSmB-7ntDgn-iH3Kjp-3oxGuy-asYgTd-431RHm-skKQg7-arDiRL-RQehj-gvNiuD-4CTFRP-3ouffG-bTdjNk-9u1u9Q-4DVurK-9wqsEe-5EjZyz-eFVUqa-67Zup7-81auFv-5YAcXh-9hahjq-Br4jZ-dhU9RW-mhdxLE-38aAHf-4iXLpb-vbdgs3-qCYfGw-tASVX1-umJyK-umK8R-p5Yzzp-96uaGY-5EpicL-EfX2S-5EpqNf-cVfZc1-BCnn6-4HiRif-ihvRix-3ap5jd-bPMWA-51rud5-6cYpo7-jyrqBz-67UPBr-67UNi8-6cY695" target="_blank">Le chat est-il avec nous ou contre nous?</a> | Angelia Sims via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/" target="_blank">License by</a>

Le chat est-il avec nous ou contre nous? | Angelia Sims via Flickr CC License by

David Grimm

Traduit par Bérengère Viennot

Les experts n’arrivent pas à déterminer si nos matous sont une espèce apprivoisée.

L’autre soir, avant que nous ne bordions à deux nos jumeaux de deux ans et demi, ma femme leur a lu l’un de leurs livres préférés, Where the Wild Things Are [Où sont les bêtes sauvages, Max et les Maximonstres en français]. Juliet, dans son pyjama à motifs dalmatiens, lui a demandé:

«Maman, où sont les bêtes sauvages?»

Ma femme a jeté un œil à notre chat tigré gris et blanc, roulé en boule sur une chaise.

«Eh bien,a-t-elle répondu, Jasper est une bête sauvage.»

Juliet prit un air incrédule. «Jasper n’est pas une bête sauvage, rétorqua-t-elle. C’est un chat!»

Le doute est permis. Si les chats vivent parmi nous depuis près de dix-mille ans et sont les animaux de compagnie les plus populaires du monde, l’idée qu’ils soient vraiment des animaux domestiques divise les experts. Nos compagnons félins n’ont pas vraiment besoin de nous après tout: ils sont capables de chasser pour se nourrir et retournent à l’état sauvage lorsqu’ils ne sont plus en contact avec des humains. Un article scientifique publié l’année dernière et révélant certains des premiers gènes responsables de la domestication—tous présents dans le génome du chat—qualifie quand même ces animaux de «semi-domestiqués». D’autres scientifiques s’opposent à cette désignation avec véhémence.

«Il n’existe aucune différence entre un chat domestique et n’importe quel autre animal apprivoisé, affirme Greger Larson, biologiste spécialiste de l’évolution à l’université d’Oxford, qui a étudié la domestication des cochons, des chiens et de toute une variété d’autres animaux. Bonne chance pour convaincre une chèvre ou un mouton de passer une nuit chez vous.»

Intégration de la famille humaine

Le nœud du débat est la relation que nous entretenons avec les chats. Certes, dans l’Égypte antique, ils avaient le statut de divinités, mais après qu’au XIIIe siècle un pape paranoïaque a établi un lien entre eux et la sorcellerie, les félins vilipendés furent considérés comme diaboliques, imprévisibles et peu dignes de confiance –des stéréotypes qui persistent même à notre époque où les adorables vidéos de matous font fureur. Alors la question se pose: les chats sont-ils les équivalents des chiens mais en plus furtifs, tout à fait partants et parfaitement capables d’intégrer la famille humaine? Ou bien ont-il quelque chose de réellement féroce, de sauvage et d’insaisissable qui les empêchera à jamais de se mêler à notre tribu? En d’autres termes, les chats sont-ils avec nous ou contre nous?

La question taraudait déjà les juristes d’antan, comme je l’ai découvert en écrivantCitizen Canine: Our Evolving Relationship With Cats and Dogs, qui suit l’épopée des animaux domestiques depuis l’état sauvage jusqu’au panier familial. En 1894, un homme de Baltimore fut arrêté pour avoir volé le chat de son voisin. Mais alors que le juge s’apprêtait à le condamner, le procureur général du Maryland intervint.

«Un chat, déclara-t-il, n’est pas un bien. […] C’est autant un animal sauvage, légalement, que ses cousins –le tigre et le chat sauvage.»

Le juge fut obligé de relâcher l’auteur du larcin. Aux yeux de la loi, un voleur de chat n’avait rien volé du tout.

Aucun autre animal n’a développé une affection si forte pour son foyer

Jugement de la cour suprême de l’État du Maine de 1914

Au début des années 1900 cependant, alors que les chats devenaient plus nombreux dans les foyers, la loi changea de disque. En 1914, la cour suprême de l’État du Maine dut définir si un homme avait été légalement dans son droit en abattant le chien de son voisin qui chassait son matou. La loi de l’État, souligna le tireur, permettait de tuer un chien qui «importunait, blessait ou tuait un animal domestique». Mais est-ce qu’un chat entrait dans cette catégorie? Après moult délibérations, le tribunal conclut que oui:

«Aucun autre animal n’a développé une affection si forte pour son foyer, statua-t-il. Le chat est un animal domestique.»

Modifications génétiques

Pourtant, les scientifiques restaient divisés. Le problème vient en partie du fait qu’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la définition de «domestique». Pour certains, cela se limite à être apprivoisé et capable de vivre aux côtés des humains, génération après génération, critères auxquels les chats répondent aisément. D’autres cependant proposent des standards plus rigoureux: des modifications génétiques et comportementales complexes qui transforment radicalement une créature. Les chats sont-ils à la hauteur dans ce domaine?

D’après Wes Warren, non. Warren, biologiste à l’Université Washington de Saint-Louis et auteur principal de l’étude publiée l’année dernière sur le génome du chat, évoque d’abord la question de la docilité. Oui, dit-il, il y a des chats câlins, mais il y a aussi beaucoup de chats nerveux et agressifs –leur spectre comportemental est bien plus large que celui observé chez les chiens. Il reproche aussi aux chats leur trop grande indépendance.

«Les chats ne viennent vous quémander de l’affection que quand ça leur chante,explique-t-il. La plupart du temps ils se débrouillent tout seuls.»

Après tout, si un animal n’a pas besoin de nous, pouvons-nous dire que nous l’avons apprivoisé? (Peut-être pas; les scientifiques pensent aujourd’hui que les chats se sont domestiqués tout seuls). Et puis il y a aussi le fait que, au grand dam des ornithologues et autres amateurs de faune sauvage, les chats domestiques chassent presque aussi bien que leurs ancêtres sauvages.

Wes Warren, biologiste à l’Université Washington de Saint-Louis

«Les chiens n’ont pas cette aptitude, expose Warren. La domestication la leur a fait perdre.»

Warren affirme distinguer ces différences au niveau génétique:

«Quand vous regardez les signatures moléculaires de la domestication, il y en a dix fois plus chez le chien que chez le chat.»

Probablement parce que les chiens ont fréquenté les humains bien plus longtemps que les matous –vingt-mille ans de plus, selon certaines estimations. Nos chats, développe Warren, doivent en réalité être considérés comme une sous-espèce de chats sauvages, tandis que les chiens forment davantage leur propre espèce.

Transformation comportementale

Mais Greger Larson n’est pas convaincu.

Pour commencer, affirme-t-il, les félins peuvent se montrer tout aussi dociles que leurs homologues canins:

«Vous trouverez facilement des chats plus affectueux que les chiens, davantage à la recherche d’affection humaine.»

Il souligne aussi que les chats ont subi une remarquable transformation comportementale depuis leur entrée dans la société des hommes.

Contrairement à leur ancêtre, le chat sauvage, que le naturaliste H.C. Brooke décrivit un jour comme «probablement la moins amène de toutes les créatures vivantes», les chats domestiques sont des «éponges d’amour»,

comme le disait Ernest Hemingway –des boules de poils ronronnantes caressant davantage l’idée de se blottir sur vos genoux que celle de vous arracher les yeux. Les scientifiques soupçonnent même que les chats ont mis au point des ronronnements et des miaulements spécifiques qu’ils utilisent pour communiquer avec les humains (leur intelligence peut également avoir évolué, mais c’est difficile à démontrer car les chats font d’épouvantables sujets d’étude).

Quant aux signatures génétiques de la domestication, Larson attribue les différences entre chiens et chats à l’élevage intensif des chiens au cours des cent-cinquante dernières années, et non à des différences fondamentales de domestication.

Tous ces discours sur la semi-domestication, dit-il, ne font que faire remonter à la surface des stéréotypes vieux de plusieurs siècles selon lesquels les chats sont des êtres étranges.

«Nous n’aimons pas les solitaires, dit-il. Nous nous retrouvons bien plus facilement dans les chiens.»

En franchissant nos seuils, la bête s’efface. Le chat nous apprivoise et nous l’apprivoisons

Alors, les chats, sauvages ou domestiques? Laissez-moi vous raconter une autre histoire sur Jasper. Pour Thanksgiving, toute la famille (y compris nos deux chats) est allée rendre visite aux parents de ma femme, en voiture. Le clan de ma belle-sœur était là aussi, avec ses deux fils de 2 et 5 ans. Un matin, nous nous sommes tous retrouvés au sous-sol: mes enfants criaient de joie devant un train électrique qui crissait sur des rails en métal, leurs cousins se coursaient à vélo tout autour de la pièce et les adultes discutaient en hurlant pour dominer le vacarme. Installé sur un canapé dans un coin, Jasper nous contempla pendant un moment avant de s’endormir tranquillement.

Les chats descendent de prédateurs parmi les plus effrayants du monde. Parfois réservés et mystérieux, lorsqu’ils sortent ils savent s’intégrer au monde violent qui les entoure, ils grognent, bondissent –les yeux écarquillés, les oreilles en arrière, toutes dents dehors. Dans leur jardin, ce sont les rois de la jungle. Et pourtant ils abandonnent tout cela pour nous tenir compagnie –nous, une espèce bruyante, imprévisible et parfois incompréhensible. Lorsqu’ils franchissent nos seuils, la bête s’efface. Ils nous apprivoisent et nous les apprivoisons. Les chats ont peut-être gardé un peu de leur héritage sauvage, mais ils finissent toujours par rentrer à la maison.

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Comment la lèpre se répand en Floride


Une des maladies anciennes qu’on a entendu parler depuis notre tendre enfance est bien lèpre. Certains penseront qu’elle a complétement disparu, mais non, elle est toujours présente, mais peut se soigner efficacement.
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Comment la lèpre se répand en Floride

 

<a href="https://www.flickr.com/photos/chrisvandyck/4453036699/" target="_blank">Un tatou à Cancun, Mexique</a> | Chris van Dyck via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/" target="_blank">License by</a>

Un tatou à Cancun, Mexique | Chris van Dyck via Flickr CC License by

Repéré par Leïla Marchand

Les malades auraient été en contact avec des tatous.

Vous avez prévu un voyage aux États-Unis cet été? Attention à la lèpre si vous passez par la Floride. Neuf cas de malades ont été rapportés depuis début 2015, soit deux fois plus que la moyenne constatée chaque année dans l’État.

À qui la faute? Aux tatous. Les victimes auraient toutes été exposées à ce petit mammifère, présent seulement en Amérique. Les tatous sont les seuls animaux connus capables de véhiculer la lèpre –certains scientifiques pensent qu’ils l’ont eux-mêmes contractés par contact avec l’homme il y a des centaines d’années– et sont très communs en Amérique.

Lésions et excroissances

 

Ils sont parfois abattus et mangés par les habitants. Mais certaines victimes ne les ont peut-être même pas touchés volontairement.

«S’ils essaient de sortir de leur cage, ils peuvent vous cracher dessus», précise Kyle Waltz, spécialisé dans la faune sauvage. 

La lèpre est une maladie bactérienne qui se transmet par les voies respiratoires. Elle s’attaque d’abord à la peau, puis aux nerfs, provoquant des lésions et des excroissances. Si elle n’est pas traitée à temps, elle peut provoquer des paralysies et des mutilations des membres.

Connue depuis l’Antiquité, elle est maintenant traitée efficacement grâce à une combinaison d’antibiotiques et a disparu de la plupart des pays occidentaux. Mais, difficile à dépister, elle reste un fléau dans beaucoup de régions où les niveaux de vie et d’hygiènes sont moins élevés. Deux-cent-mille personnes en sont atteintes chaque année dans le monde.

http://www.slate.fr/

Les élèves moins performants ont un cerveau différent


Des conclusions qui ne me surprennent pas. La pauvreté amène bien des obstacles pour l’épanouissement d’un enfant et il semble que dans le domaine de l’apprentissage, les scientifiques peuvent cerner mieux les conséquences de la pauvreté et la structure du cerveau.
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Les élèves moins performants ont un cerveau différent

 

Les élèves moins performants ont un cerveau différent

Le faible niveau de revenu familial pourrait avoir des conséquences.Photo Fotolia

Une équipe de chercheurs américains de l’University of Wisconsin-Madison, aux États-Unis, a mis en évidence que des enfants de familles pauvres présentaient des changements structurels dans le cerveau qui pourraient expliquer leurs problèmes d’apprentissage

Le faible niveau de revenu d’une famille pourrait avoir des conséquences sur le développement du cerveau des enfants ce qui expliquerait, pour certains, leurs difficultés. Voilà ce qu’on peut lire dans une étude menée par une équipe de chercheurs dirigée par le professeur Seth Pollak et publiée dans le Journal JAMA pediatrics.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé 823 clichés issus de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) de 389 enfants et adolescents âgés de 4 à 22 ans. La collecte des données a commencé en novembre 2001 et a pris fin en août 2007. Les participants ont été sélectionnés en fonction d’une variété de facteurs soupçonnés d’affecter négativement le développement du cerveau.

«Avec les données recueillies, nous avons démontré que les enfants des ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté fédéral présentaient un développement structurel atypique de plusieurs zones du cerveau, dont la matière grise, le lobe frontal, le lobe temporal et l’hippocampe», soulignent les responsables de l’étude.

4 À 7 POINTS DE MOINS AUX TESTS

Les résultats ont notamment mis en évidence que les volumes régionaux de la matière grise de ces enfants étaient de 8 à 10 % en dessous de la norme de développement.

Avec des conséquences pour la réussite scolaire. En moyenne, ces derniers ont obtenu 4 à 7 points de moins aux tests que les autres enfants de famille plus aisées. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que l’hippocampe appartient au système limbique et qu’il joue un rôle central dans la mémoire.

«Notre travail suggère que les structures cérébrales spécifiques de l’apprentissage sont vulnérables aux conditions environnementales de la pauvreté, tels que le stress, le manque de stimulation et des problèmes de nutrition. Si oui, il semblerait que le potentiel des enfants à la réussite scolaire soit réduit dès le plus jeune âge par ces circonstances. Le développement des régions du cerveau étudiées dans cette étude semble être sensible à l’environnement de l’enfant. Ces observations devraient permettre de déboucher sur des initiatives de politique publique visant à améliorer et à réduire les disparités entre les familles afin de modifier le lien entre pauvreté, difficultés dans le processus cognitif de l’enfant et réussite scolaire», concluent les auteurs de l’étude.

http://fr.canoe.ca/

Musée chinois : Un employé remplaçait les oeuvres par ses propres copies


Hiiiiiiiii des employés comme ça, ce n’est pas très rassurant sur la qualité des objets présentés surtout dans un musée et encore plus quand les copies sont remplacées à l’insu de tous par d’autres copies. Mais la Chine est reconnu pour ses contrefaçons en tous genre
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Musée chinois : Un employé remplaçait les oeuvres par ses propres copies

Un employé remplaçait les oeuvres par ses propres copies

Crédit photo : Archives Agence France-Presse

Oeuvres du peintre Qi Baishi

Un employé chargé de la conservation des peintures dans un musée du sud de la Chine a volé 143 oeuvres d’art, les remplaçantpar des copies réalisées par sa propre main, avant de se rendre compte un jour que ses contrefaçons étaient elles-mêmes remplacées par d’autres copies.

Xiao Yuan, archiviste en chef de l’Académie des beaux-arts de Canton, a livré cette étonnante confession devant un tribunal qui l’accuse d’avoir réalisé 35 millions de bénéfice (5,15 millions d’euros) en revendant les toiles originales.

Parmi les artistes copiés et revendus par M. Xiao figurent le peintre Qi Baishi (1864-1957), dont le prix des oeuvres flirte avec lesmontants atteints par Picasso ou Andy Warhol.

Le faussaire, qui réalisait lui-même des peintures sur toile ou des calligraphies, a vendu 125 oeuvres aux enchères, les policiers en saisissant 18 autres à son domicile.

L’homme de 57 ans a affirmé au tribunal qu’il n’était pas le seul à agir ainsi dans le musée.

«Durant l’enquête, les policiers m’ont montré des photos de mes copies et j’ai réalisé que certaines avaient été remplacées, car la qualité du travail de ces gens était très médiocre», a-t-il expliqué devant les juges, selon une séquence vidéo du procès rendue publique.

La maison de vente aux enchères China Guardian, deuxième plus importante de Chine, a confirmé à l’AFP compter parmi ses sources Xiao Yuan et avoir lancé des investigations sur les oeuvres vendues par son intermédiaire.

Les scandales liés aux contrefaçons sont courants dans le marché de l’art et les musées chinois.

En 2013, les autorités de la province du Hebei (nord) avaient ainsi ordonné la fermeture d’un musée rempli d’objets contrefaits, dont un vase orné d’une pieuvre hilare prétendument daté de la dynastie Qing (1644-1911).

http://tvanouvelles.ca/

Une étude prouve que les misogynes qui pratiquent du cyberharcèlement sont des bons à rien


Est-ce que c’est surprenant comme conclusion ? Ces hommes qui ne supportent pas que des femmes puissent réussir et être meilleures qu’eux ont une attitude décevante
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Une étude prouve que les misogynes qui pratiquent du cyberharcèlement sont des bons à rien

 

Les femmes se font souvent harceler en ligne.

Par Jesse Ferreras

Une étude de Pew datant de l’an dernier a démontré que les jeunes femmes entre 18 et 24 ans sont les premières cibles des harceleurs et des traqueurs.

Si on se demande qui s’adonnerait à ce genre de comportement, une étude de l’Université de New South Wales et de l’Université de Miami nous éclaire un peu plus sur les motivations de ces abuseurs de l’Internet.

En fait, il est prouvé que les hommes qui harcèlent les femmes en ligne sont des « losers » qui ne tolèrent pas que leurs comparses féminines soient meilleures qu’eux.

Les chercheurs Michael Kasumovic et Jeffrey Kuznekoff ont observé des sujets jouer à 163 parties de « Halo 3 », un jeu populaire qui permet d’interagir en direct sur Internet.

Ils ont analysé les conservations des joueurs et ont découvert que les joueurs mâles étaient plus méchants avec leur concurrentes féminines qu’avec les hommes. Leur attitude s’améliorait au gré de leurs performances.

L’étude soutient l’argument évolutif selon lequel les hommes au faible statut et aux performances faibles sont hostiles envers leurs compétitrices.

« Alors que les hommes se fient sur l’agressivité pour maintenir leur statut social dominant, une hostilité accrue des femmes par un homme de statut inférieur pourrait être un moyen d’ignorer la performance d’une femme et de supprimer sa ‘perturbation’ dans la hiérarchie », écrivent-ils.

Ils ajoutent que les femmes au statut élevé sont une « menace » aux hommes au statut inférieur, puisque « si les femmes sont attirées par la dominance, une femme au statut élevé n’aura pas tendance à être attirée par les mâles plus faibles qu’elles ».

Alors le fait d’être hostile envers une femme viserait à miner son estime personnelle, selon les auteurs, tout en confortant la perception de dominance de son propre agresseur.

Les mâles réputés plus dominants n’agissent pas de cette manière, puisqu’ils ne ressentent pas le besoin de descendre les autres, écrivent-ils.

Cette étude n’est pas la première à tracer un parallèle entre la théorie de l’évolution et le cyberharcèlement. Au moins, elle confirme ce dont nous nous doutions déjà : les hommes qui sentent le besoin de faire preuve de misogynie en ligne sont des « losers » dans la vie.

Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

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