Une belle découverte, du plus vieux manuscrit qui a traduit du traité de médecin, nul autre que Galien. Sachant que les traductions, par-dessus traductions finissent par altérer l’idée initiale, il se peut que cette découverte donne donc, une traduction plus fidèle de l’original
Nuage
Un traité du médecin grec Galien retrouvé dans un ancien manuscrit
Ci-dessus, l’ancien manuscrit dans lequel a été découvert une traduction vieille de 1.400 ans du traité du médecin grec Galien.
Par Julie Aram
La traduction d’un traité du médecin antique Galien a été retrouvée dans un manuscrit vieux de 1.000 ans. L’un des textes de ce traité est la traduction la plus ancienne connue à ce jour, ce qui pourrait permettre aux historiens de mieux comprendre les idées développées par Galien.
EN BREF – C’est une découverte précieuse pour les historiens de l’Antiquité : un traité du médecin grec Galien (129-216 ap. JC) a été retrouvé dans un manuscrit datant du 11e siècle. La traduction de ce traité de Galien a quant à elle été écrite bien plus tôt, au 6e siècle de notre ère. Mais les pages ont été recouvertes quelques 400 ans plus tard, une pratique dont on sait qu’elle était commune au Moyen-Age (on parle de « palimpseste »).
Ce traité de Galien contient notamment un texte célèbre, connu sous le nom de « De la faculté des médicaments simples ». Or jusqu’ici, la traduction la plus ancienne connue à ce jour de ce texte datait du 9e siècle. Cette nouvelle traduction est donc plus ancienne de quelques 300 ans, ce qui représente bien évidemment un intérêt majeur pour les historiens. En effet, il est fort probable que le texte de cette dernière soit plus proche des idées initialement développées par Galien, que la traduction du 9e siècle qui était connue jusqu’ici.
Galien est l’un des plus célèbre médecin de l’Antiquité. Si nombre de ses théories n’ont bien évidemment aujourd’hui plus de validité, il n’en reste pas moins qu’il avait développé une excellente connaissance du corps humain. Il avançait notamment que de tous les organes du corps, le cerveau était l’organe majeur car il contrôlait le fonctionnement de tous les autres. Une idée avec laquelle Aristote n’était pas d’accord, ce dernier avançant que la primauté revenait au cœur.
En savoir plus :
« 1,400-year-old medicinal treatise of Galen found hidden under hymns in ancient manuscript »
Wow,, c’est une belle découverte bien précieuse! Bise et bon vendredi tout doux!