Mes rides


Nous vieillissons tous, les rides sont des témoins de notre vie, acceptons ces empreintes qui apparaissent après toutes ces années
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Mes rides

 

« Ne retouchez pas mes rides, j’ai mis toute une vie pour les obtenir »

Anna Magnani

Le courage de l’enfant Papillon


On ne penserait jamais que donner un nom de papillon à une maladie génétique serait aussi douloureux. Ce petit garçon est vraiment courageux d’affronter la vie avec des douleurs constantes sur tout son corps par la fragilité de sa peau
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Le courage de l’enfant Papillon

 

Jonathan Pitre est un jeune de 14 ans qui est un grand amateur de hockey. Ce qui est remarquable chez lui, c’est son courage et sa ténacité face à une rare maladie qui le fait souffrir depuis sa naissance.

Cette maladie génétique rare appelée « épidermolyse bulleuse » rend la peau extrêmement fragile, comme les ailes d’un papillon. Ce qui fait que chaque friction contre sa peau lui cause des lésions. C’est pourquoi il est impossible pour lui de pratiquer des sports. Il doit constamment se couvrir de bandages et doit chaque jour tolérer une douleur atroce.

La chaîne TSN a récemment réalisé un reportage sur cet enfant extraordinaire dans lequel il a eu la chance de vivre un moment inespéré.

http://www.insoliteqc.com/

Mot-clic «je souhaite dire à mon prof» Des témoignages d’élèves bouleversants


Je trouve cette idée intéressante de dire anonymement ce que les enfants voudraient que le professeur sache. Ces mots permettent à mon avis de comprendre mieux ce que vivent les enfants qui peuvent être difficiles pour eux
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Mot-clic «je souhaite dire à mon prof»

Des témoignages d’élèves bouleversants

 

Des témoignagnes d'élèves bouleversants

Crédit photo : Capture d’écran Mailonline.com

Kyle Schwartz enseigne à Denver.

Une enseignante du Colorado a eu une idée géniale. Elle a demandé à ses élèves de 3e année ce qu’ils voulaient qu’elle sache sur eux.

À cette question fort simple en apparence, Kyle Schwartz a obtenu des réponses étonnantes, parfois sombres, souvent émouvantes.

Mme Schwartz enseigne depuis trois ans au sein d’un quartier défavorisé de Denver où de nombreux ménages vivent sous le seuil de la pauvreté, rapporte Mailonline.com.

Ses élèves n’étaient pas obligés de signer leur mot – qui commençait par «Je souhaiterais que mon professeur sache que…», mais ils étaient invités à être le plus honnêtes possible.

Après la lecture de ces réponses poignantes, l’enseignante a proposé à ses élèves de partager leurs témoignages de manière anonyme sur la twittosphère. Ainsi est né un projet de classe qui a donné lieu à des réponses sous le hashtag #IWishMyTeacherKnew.

Ces messages bouleversants ont rapidement attiré l’attention du monde entier et une collecte de fonds a été lancée pour aider ces élèves.

Voici quelques réponses données par les élèves:

 

«Je veux que ma prof sache que je n’ai pas d’amis pour jouer avec moi»

«Je veux que ma prof sache que je n’ai pas de crayon à la maison pour faire mes devoirs»

(Capture d’écran Mailonline)

«Je veux que ma prof sache que si mon carnet n’est pas signé c’est parce que ma mère n’est pas là souvent»

(Capture d’écran Mailonline)

«Je veux que ma prof sache que je veux aller à l’université»

(Capture d’écran Mailonline)

(

Capture d’écran Mailonline)

http://tvanouvelles.ca/l

A 32 ans, elle se réveille persuadée d’en avoir 15


On sait que le stress peut faire des dégâts, mais de cette manière est assez étonnant. Comme cet épisode de remonter dans le temps n’a pas durer trop longtemps, cela doit être une expérience intéressante, mais quand même angoissant de ne pas avoir de souvenirs récents
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A 32 ans, elle se réveille persuadée d’en avoir 15

 

Une femme de 32 ans se réveille en ayant l'impression d'en avoir 15.

Une femme de 32 ans se réveille en ayant l’impression d’en avoir 15. © Seb Oliver / Image Source

C’est une histoire digne d’un film. Naomi Jacobs, une jeune Britannique, a ouvert les yeux un matin de 2008, convaincue de vivre… en 1992.

Un matin de 2008, Naomi Jacobs, 32 ans, se réveille persuadée d’être une adolescente…de 15 ans. Elle est convaincue de vivre en 1992, que John Major est le Premier ministre de Grande-Bretagne, que son portable Nokia est au top de la technologie et se souvient en même temps de tous ses numéros de téléphone, d’événements de sa vie très marquants émotionnellement comme des décès. Très vite, c’est la panique. La jeune femme ne reconnaît plus ni sa chambre, ni même son visage dans le miroir, confie-t-elle dans une interview à la BBC.

Comble de l’horreur, dans son salon, elle rencontre un petit garçon qui l’appelle « Maman ».

« J’étais heureuse d’avoir donné la vie mais je n’en avais aucun souvenir. Et en même temps, j’étais terrorisée d’avoir la responsabilité d’un enfant. Ce n’était pas réel tout ce qui m’arrivait » , confie-t-elle.

Le stress à l’origine de l’amnésie

Les raisons de cette remontée dans le temps ? Naomi Jacobs était atteinte d’une forme d’amnésie partielle extrêmement rare causée par un stress important, en l’occurrence une rupture et une grosse pression professionnelle.

Cette expérience peu commune aura duré huit semaines. Une période sur laquelle la jeune femme porte, rétrospectivement, un regard positif :

« Je me sens très chanceuse : Je me sens très chanceuse : regarder ma vie avec les yeux d’une jeune fille m’a offert de nouvelles perspectives, m’a permis de changer et d’améliorer ma vie ».

Elle relate son expérience dans un livre autobiographique, Forgotten Girl, à paraître le 23 avril prochain en Grande-Bretagne.

http://www.lepoint.fr/

2 études montrent que le suaire de Turin date en fait du Moyen-Age


Le Saint Suaire que nombres de fidèles chrétiens adorent pour être le suaire qui a enveloppé Jésus. Pourtant, des prélèvements demandés par l’Église a prouvé qu’en fait, il daterait plusieurs siècles après l’époque de Jésus. Des scientifiques sont prêts a refaire le test pour la 3 ème fois, mais l’Église ne semble ne pas se prononcer.
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2 études montrent que le suaire de Turin date en fait du Moyen-Age

Un facsimilé du suaire de Turin, présenté en 2012 en Espagne. © Jorge Guerrero / AFP

Un facsimilé du suaire de Turin, présenté en 2012 en Espagne. © Jorge Guerrero / AFP

Le linceul, censé avoir enveloppé le corps de Jésus, est présenté au public à partir du 19 avril à Turin. Ce sera la 3e présentation du millénaire. Deux études, dont l’une révélée en 2011 par Sciences et Avenir, confirment pourtant que le tissu a été fabriqué pendant la période médiévale.

AFFLUENCE. Des millions de pèlerins devraient défiler devant le suaire de Turin (Italie), du 19 avril au 24 juin 2015, pour la troisième ostension publique (présentation aux fidèles) du millénaire. Les autorités de la ville, persuadées que l’affluence pourrait dépasser celle de 2010, qui avait déjà atteint 2 millions de visiteurs, ont rendu l’inscription en ligne obligatoire.  Le drap mythique de 4 m de long, un temps réputé avoir enveloppé le corps de Jésus de Nazareth, continue donc à drainer les foules. Pourtant, deux études ont, à 22 ans de distance, confirmé que le linge datait du Moyen-Age et qu’il était donc très largement postérieur à Jésus-Christ.

L’apparition publique du linceul date elle aussi du Moyen-Age

Le tissu a été montré pour la première fois vers 1357 dans la collégiale de Lirey, dans l’Aube. L’ostension de 2015 est la troisième présentation publique du millénaire après celles de 2000 et 2010. Les précédentes avaient eu lieu en 1998 et 1978, après de longues décennies d’éclipse. Le suaire n’était en effet plus visible depuis 1933. Le linge fait également l’objet d’ostensions télévisées, la première a eu lieu en 1983, la plus récente en 2013.

La première étude, datée de 1988, a été réalisée à la demande de l’Eglise qui choisit soigneusement les trois laboratoires impliqués. Des analyses par spectrométrie de masse ont conclu alors que la date de fabrication du tissu est comprise entre 1260 entre 1390. Bien que l’Eglise valide elle-même ces résultats, les partisans de l’authenticité refusent de désarmer. Les sindonologues – qui se consacrent à l’étude du suaire – contestent violemment cette datation, alimentant une multitude d’articles plus ou moins fantaisistes et obtenant une seule parution dans une revue de chimie réputée sérieuse, dotée d’un comité de lecture. Un chercheur  américain y assure que l’échantillon prélevé en 1988 pour la datation n’est pas pertinent : il s’agirait d’une partie ravaudée au 16e siècle par les sœurs clarisses. La publication connait un important retentissement, le web s’enflamme…

Un climat passionnel

Acteur historique de la datation de 1988, Robert Hedges, du laboratoire d’Oxford, convient que le climat autour de celle-ci est devenu passionnel.

« Quand bien même le l’échantillon aurait été daté du Iersiècle après JC, cela n’aurait rien prouvé du tout. Mais les croyants auraient clamé que le suaire était celui de Jésus, tandis que les athées nous seraient tombés dessus, en plus grand nombre peut-être ».

Il faut attendre 2011 pour qu’une seconde étude vienne confirmer cette datation médiévale. Le physicien britannique Thimothy Jull, qui avait participé aux travaux de 1988, confie alors en exclusivité à Sciences et Avenir qu’il a conservé un petit échantillon du suaire destiné à cette première analyse…

Dans la revue Radiocarbon – dont il est aussi l’éditeur –  il montre alors, photos microscopiques à l’appui, « que les analyses ont bien porté sur le tissu originel du suaire et que rien n’a pollué la datation ». 

Bref, l’âge du suaire oscillerait bien entre le 13e et le 14e siècle ap. J.C.  Rappelons que les datations au carbone 14 sont d’un usage très courant, effectuées en routine par des laboratoires du monde entier sans qu’aucune contestation ne s’élève d’ordinaire. Alors, fin de la controverse ? Pas si vite !

Thimothy Jull, conscient qu’il s’est lancé un peu isolément dans une nouvelle expertise et qu’il a gardé un morceau du suaire sans avoir obtenu d’accord particulier, se dit prêt à participer à de nouvelles datations du linceul.

Il suffirait pour cela, explique t-il, que l’Eglise donne son accord pour de nouveaux prélèvements « effectués dans une zone lointaine de la précédente », prévient-il.

Chiche ! Mais depuis 2011, l’Eglise n’a pas réagi. Comme l’expliquait alors Jacques Evin, ancien directeur du Centre de datation par le radiocarbone de l’université de Lyon à Sciences et Avenir:

« La polémique ne sera jamais close car tant que l’on ne connaîtra pas le moyen par lequel l’image s’est imprégnée, toutes les spéculations sont possibles. »

Pour ce chercheur, qui avait participé entre 1981 et 1988 à l’élaboration du protocole de la datation du linceul au carbone 14,

« l’Eglise ne peut pas organiser une autre étude pour deux raisons : d’abord elle se déjugerait par rapport à la première expertise qu’elle a voulu et encadrée, ensuite elle se déjugerait par rapport à ses déclarations officielles ».

Pour elle, le linceul est une icône évocatrice et non une relique.

La position de l’Eglise

« Aucun nouveau prélèvement de matériel, à des fins de recherche, n’a été réalisé sur le Saint Suaire après le 21 avril 1988, et ni la Propriété, ni le Custode du Suaire ne savent si de tierces personnes sont en possession du matériel résiduel de ce prélèvement. Tout ce qui a été prélevé durant l’intervention de restauration de 2002 a été immédiatement inventorié et placé sous scellé, à la totale et exclusive disposition et discrétion du Saint-Siège » peut-on lire notamment sur le « site officiel du Saint Suaire », qui consacre aussi quelques pages à la recherche scientifique

Longtemps muette sur la question, apparemment respectueuse de la datation au C14, l’Eglise relaie désormais la critique et n’hésite plus à mettre en avant ses doutes. Il faut dire que la dernière présentation aux fidèles a attiré 2 millions de visiteurs à Turin en 2010! Une manne qui s’ajoute à celle des livres, films, conférences, voire des diplômes en sindonologie ou « étude scientifique du suaire ». Pour une fois que le doute profite à la foi !

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le mot exemplaire d’une restauratrice lorsqu’elle a découvert qu’un itinérant se nourrissait dans ses poubelles


Oui, il y a encore du monde qui ont le coeur sur la main, et plus remarquable, c’est qu’un geste peut amener d’autres a améliorer le sort des personnes moins nantis.
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Le mot exemplaire d’une restauratrice lorsqu’elle a découvert qu’un itinérant se nourrissait dans ses poubelles

 

 

Même s’ils ne sont pas parfaits, les êtres humains ont tout de même du cœur. Cette restauratrice de l’Oklahoma en est la preuve.

Propriétaire du restaurant PB Jams, Ashley Jiron a récemment découvert qu’un sans-abri venait fouiller dans ses poubelles pour se nourrir. Touchée, elle a décidé de lui laisser une note. Un passant qui a vu le mot l’a publié sur Instagram:

« À la personne qui fouille dans nos ordures à la recherche de son prochain repas, tu es un être humain et tu mérites mieux qu’un repas provenant d’une poubelle. SVP entre dans le resto lors de nos heures d’ouverture, tu auras un sandwich, des légumes frais et de l’eau sans aucun frais. Aucune question ne sera posée. – Ton amie, la propriétaire. »

Un message lu dans le monde entier

Dans une interview accordée à la BBC, la restauratrice a confié que lorsqu’elle a découvert qu’on se nourrissait dans ses poubelles, « son cœur s’est serré ». Mais elle n’aurait jamais imaginé que sa réponse prendrait une telle ampleur.

La photo publiée sur Facebook et Instagram a attiré l’attention d’internautes et a été partagée des milliers de fois.

« Je pensais que ma lettre allait nourrir juste cette personne, mais maintenant j’espère que je vais pouvoir en aider davantage », affirme Ashley Jiron.

Le succès de son initiative a donné une idée à la jeune patronne. Permettre aux clients de payer un repas pour une personne dans le besoin, comme pour les cafés suspendus, ou de faire une donation sur le site internet GoFundMe reversée ensuite à des refuges locaux. Cette opération a déjà permis de nourrir plus d’une centaine de personnes, détaille la BBC.

« Je pense que nous avons tous déjà été dans cette position, où nous avons besoin que quelqu’un nous aide et nous tende la main. Et si je peux être la personne à tendre cette main à un autre être humain, alors je n’hésiterais pas un instant », ajoute-t-elle.

Ashley Jiron a également expliqué qu’elle-même a déjà connu des problèmes financiers par le passé.

« Des amis ont eu la gentillesse de nous laisser rester chez eux jusqu’à ce que j’aie payé la facture », a confié la restauratrice. « Parfois, nous n’avions plus assez de côté à la fin du mois et nous avons dû acheter une miche de pain et du beurre d’arachide dans un magasin à un dollar ».

Mais heureusement pour la jeune femme et sa famille, cette époque est désormais derrière eux et elle en a tiré de bonnes leçons.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Entre chien et homme : tout est dans la durée du regard


Une hormone serait responsable de l’attachement entre le chien et son maître qui augmente pendant un regard soutenu ainsi que par les caresses envers l’animal. Cette hormone est présente autant chez le maître que chez l’animal
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Entre chien et homme : tout est dans la durée du regard

 

 

Regarder son chien dans les yeux pendant une longue période resserrerait notre lien avec lui. © Olivier Morin/AFP

Regarder son chien dans les yeux pendant une longue période resserrerait notre lien avec lui. © Olivier Morin/AFP

Par Louise Horvath

Regarder dans la même direction ou plutôt échanger un long regard avec son chien ? Complicité, amitié, les yeux sont le miroir de l’âme.

Le regard fait partie intégrante de la communication sociale humaine et peut autant susciter la méfiance, par un regard fuyant par exemple, que son contraire. Le regard d’une mère à son enfant raffermit le lien qui les unit et entraîne chez les deux une sensation de bonheur. Du point de vue purement chimique, on parlera d’une production de l’hormone de l’attachement, l’ocytocine. Cette molécule, l’homme et le chien la produisent (avec d’autres comme l’endorphine et la dopamine) quand le maître caresse son animal.  Connaissant l’étroitesse du lien qui nous lie au canidé, Miho Nagasawa et son équipe de l’université d’Azabu au Japon, se sont demandés si  un regard maître-chien pouvait  avoir les mêmes effets que le regard mère-enfant, à savoir une sécrétion d’ocytocine.

À première vue, cela peut sembler étonnant, car le chien est loin d’avoir la même communication visuelle que nous. Il ne regarde pas ses compatriotes dans les yeux. Chez son cousin, le loup, un regard direct est signe de menace, car seuls les dominants arborent les autres membres de la meute ainsi et ces derniers s’empressent de baisser les yeux. En vérité, le chien possède une grande compréhension de notre mode de fonctionnement et a intégré une partie de notre mode de communication. Dans ce domaine, il s’en sort même plus brillamment que le chimpanzé, duquel nous sommes pourtant plus proches.  Ce sont ces différences de comportements qui ont incité les chercheurs à comparer les réactions des loups et des chiens à l’ocytocine, dans leur expérience.

Longs regards et liens étroits

Tout d’abord, les chercheurs ont étudié l’influence de la durée du regard et l’effet d’actions annexes (caresses, paroles) sur la production d’ocytocine chez l’homme et les deux canidés. 30 chiens et leurs propriétaires et 11 loups accompagnés de leurs soigneurs se sont regardés dans les yeux pendant des périodes longues ou courtes. Au sein de ces duos, les hommes étaient divisés en sous-groupes ayant chacun une attitude particulière : rester immobile, caresser son chien/loup ou lui adresser la parole.

Les taux d’ocytocine, mesurés dans l’urine des canidés et des hommes, ont révélé l’importance du regard. Les chiens et les maîtres partageant un long regard, ont des taux d’ocytocine 30% plus forts que la normale. Et ce temps d’échange visuel augmentait lorsque le maître prodiguait des attentions à son chien, sous  forme de paroles ou de caresses. Chez les loups par contre, ces sécrétions hormonales n’ont pas été détectées et les regards mutuels ont été peu nombreux. Une différence liée à la domestication ?

Une réponse différente selon le sexe du chien

Dans la seconde expérience, les chercheurs ont voulu tester l’incidence de l’ocytocine sur la durée du regard partagé par le maître et son chien. 27 chiens ont donc absorbé soit un peu d’ocytocine, soit une solution contrôle, par spray nasal. Puis, les animaux ont été mis en présence de leur propriétaire et de deux personnes inconnues. Le maître avait pour consigne de ne pas interagir avec son chien. Étonnamment, la prise d’ocytocine a augmenté le temps pendant lequel le chien a soutenu le regard de l’homme mais seulement chez les chiens femelles. Comme dans l’expérience précédente, cet échange de regard a provoqué chez l’homme une augmentation de la sécrétion d’ocytocine.

Si la question de la différence mâle/femelle reste à investiguer, l’étude confirme que le contact visuel prolongé entraîne une augmentation de la production d’hormones de l’attachement. Une production encore augmentée par un contact physique. Ce genre d’interaction ayant lieu fréquemment dans une relation chien-homme, il est donc normal que nous développions avec notre animal un lien à l’image de celui qui nous unit à un membre de notre famille. Au final, le secret du bonheur, ne serait-il pas dans les yeux de notre chien ?

http://www.sciencesetavenir.fr