Nous vieillissons tous, les rides sont des témoins de notre vie, acceptons ces empreintes qui apparaissent après toutes ces années
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Mes rides
« Ne retouchez pas mes rides, j’ai mis toute une vie pour les obtenir »
Anna Magnani
Nous vieillissons tous, les rides sont des témoins de notre vie, acceptons ces empreintes qui apparaissent après toutes ces années
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Mes rides
« Ne retouchez pas mes rides, j’ai mis toute une vie pour les obtenir »
Anna Magnani
On ne penserait jamais que donner un nom de papillon à une maladie génétique serait aussi douloureux. Ce petit garçon est vraiment courageux d’affronter la vie avec des douleurs constantes sur tout son corps par la fragilité de sa peau
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Le courage de l’enfant Papillon
Jonathan Pitre est un jeune de 14 ans qui est un grand amateur de hockey. Ce qui est remarquable chez lui, c’est son courage et sa ténacité face à une rare maladie qui le fait souffrir depuis sa naissance.
Cette maladie génétique rare appelée « épidermolyse bulleuse » rend la peau extrêmement fragile, comme les ailes d’un papillon. Ce qui fait que chaque friction contre sa peau lui cause des lésions. C’est pourquoi il est impossible pour lui de pratiquer des sports. Il doit constamment se couvrir de bandages et doit chaque jour tolérer une douleur atroce.
La chaîne TSN a récemment réalisé un reportage sur cet enfant extraordinaire dans lequel il a eu la chance de vivre un moment inespéré.
Tout le monde connaît le symbole de Peace and Love, un symbole d’abord de paix, mais aussi une contestation contre l’énergie nucléaire puis anti-guerre et d’autres, ont emprunté ce logo pour d’autre revendication pour un monde meilleur
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L’origine de Peace and Love
Il est l’un des symboles les plus populaires et positifs au monde.
Il a fait les grandes heures des hippies durant l’été de l’amour, en 1967.
Et depuis des décennies, il représente l’espoir d’une humanité enfin réconciliée avec elle-même et la Nature qui l’a engendrée.
De quoi parle-t-on ? Du symbole Peace & Love, évidemment !
Pourtant, loin de l’image de paix universelle et de communion qu’il inspire à tous, cet emblème avait une toute autre signification à l’origine. Voyons voir ce qui se cache derrière ce célèbre symbole de la paix…
Paix et Amour, les valeurs d’un monde réunifié face à la menace nucléaire
Gerald Holtom
A l’origine était un homme, Gerald Holtom.
Nous sommes en 1958 et le débat sur l’énergie nucléaire bat son plein. Les craintes face à la puissance de l’atome sont en partie dues au fait que tout le monde a encore en tête les images du Japon ravagé par les bombes H il y a à peine plus d’une décennie.
A cette époque en Angleterre, un groupe de militants de la paix associé au clergé et a des Quakers locaux organise un rassemblement pour attirer l’attention sur la réserve croissante d’armes nucléaires à l’échelle mondiale.
Ce meeting, qui finirait par attirer plus de 5000 personnes à Trafalgar Square à Londres, doit être une marche pacifique vers la ville d’Aldermaston, qui abrite une usine de recherche sur les armes atomiques.
Holtom est alors un artiste et graphiste textile diplômé du Royal College of Arts, à Londres. Très impliqué dans le mouvement et auteur d’un symbole visuel simple qu’il a créé il y a peu, il propose aux manifestants de porter des drapeaux et des affiches à son effigie.
Il le présentera plus tard au magazine Peace News à Londres ainsi qu’au Direct Action Committee Against Nuclear War (« Comité d’Action Directe Contre la Guerre Nucléaire »), une des organisations fondatrices de ce qui allait devenir la Campagne Pour le Désarmement Nucléaire ou CND.
Que signifie le symbole Peace and Love ?
Le symbole Peace & Love représente une intersection de trois lignes contenues à l’intérieur d’un cercle.
Beaucoup de gens ont spéculé sur la signification réelle de ce symbole. Les plus religieux y voient un Christ sur la croix avec les bras cassés, d’autres y distinguent une rune germanique représentant la Mort et le désespoir.
La vérité, pourtant, n’a rien à voir avec la religion ou l’ésotérisme.
En tant qu’opposant au service militaire durant la 2nde Guerre Mondiale, Holtom a puisé son inspiration de deux façons pour élaborer le signe Peace and Love. Le premier est la combinaison des symboles militaires sémaphore (drapeaux) représentant le « N » et le « D » pour « Nuclear Disarmament ».
En 1, les deux signes pour le « N » et le « D » de « Nuclear Disarmement ». En 2, les deux signes fusionnés.
Plus tard, dans une lettre, il a également admis que le symbole reflétait son humeur du moment:
« J’étais désespéré, profondément désespéré » écrit-il. « Je me suis imaginé un homme désespéré, les paumes des mains ouvertes vers l’extérieur et vers le bas à la façon du paysan de Goya devant le peloton d’exécution. J’ai formalisé le dessin en une ligne et je l’ai entouré d’un cercle. »
Francisco Goya, « El Tres de Mayo de 1808 en Madrid » (« Les Fusillés du Trois Mai 1808 à Madrid)
Le CND a adopté le symbole comme logo et l’utilise encore aujourd’hui. Mais ce design simple et fédérateur s’est rapidement propagé à d’autres groupes activistes pour la paix.
En Amérique, la première apparition du symbole hors du contexte du désarmement nucléaire remonte au début des années 60 pour un mouvement des droits civiques. Bayard Rustin, un personnage clé dans l’histoire de ce combat, avait participé à la marche d’Aldermaston en 1958 et a probablement été l’un des importateurs du symbole.
Postérité
Aux États-Unis, pendant le conflit au Vietnam, le symbole de paix a été largement utilisé dans les manifestations anti-guerre. A tel point qu’il finit par être moqué par les forces pro-guerre qui prétendaient qu’il s’agissait de « l’empreinte d’un poulet américain » (les manifestants anti-guerre étant catalogués comme des « poules mouillées » pour refuser de participer à l’effort de guerre).
Pendant le régime d’apartheid en Afrique du Sud, le gouvernement alors en place a fait tout son possible pour interdire le symbole. Mais le symbole Peace & Love de Gerald Holtom n’était déjà plus sa propriété ou celle de quelques uns, il appartenait à l’ensemble des personnes qui se reconnaissaient dans ses valeurs.
Dans son livre Paix: la biographie d’un symbole, l’auteur Ken Kolsbun dit du symbole
« qu’il continue d’exercer appel presque hypnotique. C’est devenu un cri de ralliement pour presque n’importe quel groupe de travail pour le changement social. Je suis fasciné par la simplicité du symbole de paix et de la façon dont les gens l’ont utilisé, porté, adapté. Chaque itération du symbole semble unique, car elle porte en elle la touche artistique de la personne qui l’a reproduit. »
Je trouve cette idée intéressante de dire anonymement ce que les enfants voudraient que le professeur sache. Ces mots permettent à mon avis de comprendre mieux ce que vivent les enfants qui peuvent être difficiles pour eux
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Crédit photo : Capture d’écran Mailonline.com
Kyle Schwartz enseigne à Denver.
Une enseignante du Colorado a eu une idée géniale. Elle a demandé à ses élèves de 3e année ce qu’ils voulaient qu’elle sache sur eux.
À cette question fort simple en apparence, Kyle Schwartz a obtenu des réponses étonnantes, parfois sombres, souvent émouvantes.
Mme Schwartz enseigne depuis trois ans au sein d’un quartier défavorisé de Denver où de nombreux ménages vivent sous le seuil de la pauvreté, rapporte Mailonline.com.
Ses élèves n’étaient pas obligés de signer leur mot – qui commençait par «Je souhaiterais que mon professeur sache que…», mais ils étaient invités à être le plus honnêtes possible.
Après la lecture de ces réponses poignantes, l’enseignante a proposé à ses élèves de partager leurs témoignages de manière anonyme sur la twittosphère. Ainsi est né un projet de classe qui a donné lieu à des réponses sous le hashtag #IWishMyTeacherKnew.
Ces messages bouleversants ont rapidement attiré l’attention du monde entier et une collecte de fonds a été lancée pour aider ces élèves.
«Je veux que ma prof sache que je n’ai pas d’amis pour jouer avec moi»
«Je veux que ma prof sache que je n’ai pas de crayon à la maison pour faire mes devoirs»
(Capture d’écran Mailonline)
«Je veux que ma prof sache que si mon carnet n’est pas signé c’est parce que ma mère n’est pas là souvent»
(Capture d’écran Mailonline)
«Je veux que ma prof sache que je veux aller à l’université»
(Capture d’écran Mailonline)
Capture d’écran Mailonline)
On sait que le stress peut faire des dégâts, mais de cette manière est assez étonnant. Comme cet épisode de remonter dans le temps n’a pas durer trop longtemps, cela doit être une expérience intéressante, mais quand même angoissant de ne pas avoir de souvenirs récents
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Une femme de 32 ans se réveille en ayant l’impression d’en avoir 15. © Seb Oliver / Image Source
C’est une histoire digne d’un film. Naomi Jacobs, une jeune Britannique, a ouvert les yeux un matin de 2008, convaincue de vivre… en 1992.
Un matin de 2008, Naomi Jacobs, 32 ans, se réveille persuadée d’être une adolescente…de 15 ans. Elle est convaincue de vivre en 1992, que John Major est le Premier ministre de Grande-Bretagne, que son portable Nokia est au top de la technologie et se souvient en même temps de tous ses numéros de téléphone, d’événements de sa vie très marquants émotionnellement comme des décès. Très vite, c’est la panique. La jeune femme ne reconnaît plus ni sa chambre, ni même son visage dans le miroir, confie-t-elle dans une interview à la BBC.
Comble de l’horreur, dans son salon, elle rencontre un petit garçon qui l’appelle « Maman ».
« J’étais heureuse d’avoir donné la vie mais je n’en avais aucun souvenir. Et en même temps, j’étais terrorisée d’avoir la responsabilité d’un enfant. Ce n’était pas réel tout ce qui m’arrivait » , confie-t-elle.
Le stress à l’origine de l’amnésie
Les raisons de cette remontée dans le temps ? Naomi Jacobs était atteinte d’une forme d’amnésie partielle extrêmement rare causée par un stress important, en l’occurrence une rupture et une grosse pression professionnelle.
Cette expérience peu commune aura duré huit semaines. Une période sur laquelle la jeune femme porte, rétrospectivement, un regard positif :
« Je me sens très chanceuse : Je me sens très chanceuse : regarder ma vie avec les yeux d’une jeune fille m’a offert de nouvelles perspectives, m’a permis de changer et d’améliorer ma vie ».
Elle relate son expérience dans un livre autobiographique, Forgotten Girl, à paraître le 23 avril prochain en Grande-Bretagne.
Le Saint Suaire que nombres de fidèles chrétiens adorent pour être le suaire qui a enveloppé Jésus. Pourtant, des prélèvements demandés par l’Église a prouvé qu’en fait, il daterait plusieurs siècles après l’époque de Jésus. Des scientifiques sont prêts a refaire le test pour la 3 ème fois, mais l’Église ne semble ne pas se prononcer.
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2 études montrent que le suaire de Turin date en fait du Moyen-Age
Un facsimilé du suaire de Turin, présenté en 2012 en Espagne. © Jorge Guerrero / AFP
Le linceul, censé avoir enveloppé le corps de Jésus, est présenté au public à partir du 19 avril à Turin. Ce sera la 3e présentation du millénaire. Deux études, dont l’une révélée en 2011 par Sciences et Avenir, confirment pourtant que le tissu a été fabriqué pendant la période médiévale.
AFFLUENCE. Des millions de pèlerins devraient défiler devant le suaire de Turin (Italie), du 19 avril au 24 juin 2015, pour la troisième ostension publique (présentation aux fidèles) du millénaire. Les autorités de la ville, persuadées que l’affluence pourrait dépasser celle de 2010, qui avait déjà atteint 2 millions de visiteurs, ont rendu l’inscription en ligne obligatoire. Le drap mythique de 4 m de long, un temps réputé avoir enveloppé le corps de Jésus de Nazareth, continue donc à drainer les foules. Pourtant, deux études ont, à 22 ans de distance, confirmé que le linge datait du Moyen-Age et qu’il était donc très largement postérieur à Jésus-Christ.
L’apparition publique du linceul date elle aussi du Moyen-Age
Le tissu a été montré pour la première fois vers 1357 dans la collégiale de Lirey, dans l’Aube. L’ostension de 2015 est la troisième présentation publique du millénaire après celles de 2000 et 2010. Les précédentes avaient eu lieu en 1998 et 1978, après de longues décennies d’éclipse. Le suaire n’était en effet plus visible depuis 1933. Le linge fait également l’objet d’ostensions télévisées, la première a eu lieu en 1983, la plus récente en 2013.
La première étude, datée de 1988, a été réalisée à la demande de l’Eglise qui choisit soigneusement les trois laboratoires impliqués. Des analyses par spectrométrie de masse ont conclu alors que la date de fabrication du tissu est comprise entre 1260 entre 1390. Bien que l’Eglise valide elle-même ces résultats, les partisans de l’authenticité refusent de désarmer. Les sindonologues – qui se consacrent à l’étude du suaire – contestent violemment cette datation, alimentant une multitude d’articles plus ou moins fantaisistes et obtenant une seule parution dans une revue de chimie réputée sérieuse, dotée d’un comité de lecture. Un chercheur américain y assure que l’échantillon prélevé en 1988 pour la datation n’est pas pertinent : il s’agirait d’une partie ravaudée au 16e siècle par les sœurs clarisses. La publication connait un important retentissement, le web s’enflamme…
Un climat passionnel
Acteur historique de la datation de 1988, Robert Hedges, du laboratoire d’Oxford, convient que le climat autour de celle-ci est devenu passionnel.
« Quand bien même le l’échantillon aurait été daté du Iersiècle après JC, cela n’aurait rien prouvé du tout. Mais les croyants auraient clamé que le suaire était celui de Jésus, tandis que les athées nous seraient tombés dessus, en plus grand nombre peut-être ».
Il faut attendre 2011 pour qu’une seconde étude vienne confirmer cette datation médiévale. Le physicien britannique Thimothy Jull, qui avait participé aux travaux de 1988, confie alors en exclusivité à Sciences et Avenir qu’il a conservé un petit échantillon du suaire destiné à cette première analyse…
Dans la revue Radiocarbon – dont il est aussi l’éditeur – il montre alors, photos microscopiques à l’appui, « que les analyses ont bien porté sur le tissu originel du suaire et que rien n’a pollué la datation ».
Bref, l’âge du suaire oscillerait bien entre le 13e et le 14e siècle ap. J.C. Rappelons que les datations au carbone 14 sont d’un usage très courant, effectuées en routine par des laboratoires du monde entier sans qu’aucune contestation ne s’élève d’ordinaire. Alors, fin de la controverse ? Pas si vite !
Thimothy Jull, conscient qu’il s’est lancé un peu isolément dans une nouvelle expertise et qu’il a gardé un morceau du suaire sans avoir obtenu d’accord particulier, se dit prêt à participer à de nouvelles datations du linceul.
Il suffirait pour cela, explique t-il, que l’Eglise donne son accord pour de nouveaux prélèvements « effectués dans une zone lointaine de la précédente », prévient-il.
Chiche ! Mais depuis 2011, l’Eglise n’a pas réagi. Comme l’expliquait alors Jacques Evin, ancien directeur du Centre de datation par le radiocarbone de l’université de Lyon à Sciences et Avenir:
« La polémique ne sera jamais close car tant que l’on ne connaîtra pas le moyen par lequel l’image s’est imprégnée, toutes les spéculations sont possibles. »
Pour ce chercheur, qui avait participé entre 1981 et 1988 à l’élaboration du protocole de la datation du linceul au carbone 14,
« l’Eglise ne peut pas organiser une autre étude pour deux raisons : d’abord elle se déjugerait par rapport à la première expertise qu’elle a voulu et encadrée, ensuite elle se déjugerait par rapport à ses déclarations officielles ».
Pour elle, le linceul est une icône évocatrice et non une relique.
La position de l’Eglise
« Aucun nouveau prélèvement de matériel, à des fins de recherche, n’a été réalisé sur le Saint Suaire après le 21 avril 1988, et ni la Propriété, ni le Custode du Suaire ne savent si de tierces personnes sont en possession du matériel résiduel de ce prélèvement. Tout ce qui a été prélevé durant l’intervention de restauration de 2002 a été immédiatement inventorié et placé sous scellé, à la totale et exclusive disposition et discrétion du Saint-Siège » peut-on lire notamment sur le « site officiel du Saint Suaire », qui consacre aussi quelques pages à la recherche scientifique
Longtemps muette sur la question, apparemment respectueuse de la datation au C14, l’Eglise relaie désormais la critique et n’hésite plus à mettre en avant ses doutes. Il faut dire que la dernière présentation aux fidèles a attiré 2 millions de visiteurs à Turin en 2010! Une manne qui s’ajoute à celle des livres, films, conférences, voire des diplômes en sindonologie ou « étude scientifique du suaire ». Pour une fois que le doute profite à la foi !
Oui, il y a encore du monde qui ont le coeur sur la main, et plus remarquable, c’est qu’un geste peut amener d’autres a améliorer le sort des personnes moins nantis.
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Même s’ils ne sont pas parfaits, les êtres humains ont tout de même du cœur. Cette restauratrice de l’Oklahoma en est la preuve.
Propriétaire du restaurant PB Jams, Ashley Jiron a récemment découvert qu’un sans-abri venait fouiller dans ses poubelles pour se nourrir. Touchée, elle a décidé de lui laisser une note. Un passant qui a vu le mot l’a publié sur Instagram:
« À la personne qui fouille dans nos ordures à la recherche de son prochain repas, tu es un être humain et tu mérites mieux qu’un repas provenant d’une poubelle. SVP entre dans le resto lors de nos heures d’ouverture, tu auras un sandwich, des légumes frais et de l’eau sans aucun frais. Aucune question ne sera posée. – Ton amie, la propriétaire. »
Un message lu dans le monde entier
Dans une interview accordée à la BBC, la restauratrice a confié que lorsqu’elle a découvert qu’on se nourrissait dans ses poubelles, « son cœur s’est serré ». Mais elle n’aurait jamais imaginé que sa réponse prendrait une telle ampleur.
La photo publiée sur Facebook et Instagram a attiré l’attention d’internautes et a été partagée des milliers de fois.
« Je pensais que ma lettre allait nourrir juste cette personne, mais maintenant j’espère que je vais pouvoir en aider davantage », affirme Ashley Jiron.
Le succès de son initiative a donné une idée à la jeune patronne. Permettre aux clients de payer un repas pour une personne dans le besoin, comme pour les cafés suspendus, ou de faire une donation sur le site internet GoFundMe reversée ensuite à des refuges locaux. Cette opération a déjà permis de nourrir plus d’une centaine de personnes, détaille la BBC.
« Je pense que nous avons tous déjà été dans cette position, où nous avons besoin que quelqu’un nous aide et nous tende la main. Et si je peux être la personne à tendre cette main à un autre être humain, alors je n’hésiterais pas un instant », ajoute-t-elle.
Ashley Jiron a également expliqué qu’elle-même a déjà connu des problèmes financiers par le passé.
« Des amis ont eu la gentillesse de nous laisser rester chez eux jusqu’à ce que j’aie payé la facture », a confié la restauratrice. « Parfois, nous n’avions plus assez de côté à la fin du mois et nous avons dû acheter une miche de pain et du beurre d’arachide dans un magasin à un dollar ».
Mais heureusement pour la jeune femme et sa famille, cette époque est désormais derrière eux et elle en a tiré de bonnes leçons.
Une hormone serait responsable de l’attachement entre le chien et son maître qui augmente pendant un regard soutenu ainsi que par les caresses envers l’animal. Cette hormone est présente autant chez le maître que chez l’animal
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Regarder son chien dans les yeux pendant une longue période resserrerait notre lien avec lui. © Olivier Morin/AFP
Par Louise Horvath
Regarder dans la même direction ou plutôt échanger un long regard avec son chien ? Complicité, amitié, les yeux sont le miroir de l’âme.
Le regard fait partie intégrante de la communication sociale humaine et peut autant susciter la méfiance, par un regard fuyant par exemple, que son contraire. Le regard d’une mère à son enfant raffermit le lien qui les unit et entraîne chez les deux une sensation de bonheur. Du point de vue purement chimique, on parlera d’une production de l’hormone de l’attachement, l’ocytocine. Cette molécule, l’homme et le chien la produisent (avec d’autres comme l’endorphine et la dopamine) quand le maître caresse son animal. Connaissant l’étroitesse du lien qui nous lie au canidé, Miho Nagasawa et son équipe de l’université d’Azabu au Japon, se sont demandés si un regard maître-chien pouvait avoir les mêmes effets que le regard mère-enfant, à savoir une sécrétion d’ocytocine.
À première vue, cela peut sembler étonnant, car le chien est loin d’avoir la même communication visuelle que nous. Il ne regarde pas ses compatriotes dans les yeux. Chez son cousin, le loup, un regard direct est signe de menace, car seuls les dominants arborent les autres membres de la meute ainsi et ces derniers s’empressent de baisser les yeux. En vérité, le chien possède une grande compréhension de notre mode de fonctionnement et a intégré une partie de notre mode de communication. Dans ce domaine, il s’en sort même plus brillamment que le chimpanzé, duquel nous sommes pourtant plus proches. Ce sont ces différences de comportements qui ont incité les chercheurs à comparer les réactions des loups et des chiens à l’ocytocine, dans leur expérience.
Longs regards et liens étroits
Tout d’abord, les chercheurs ont étudié l’influence de la durée du regard et l’effet d’actions annexes (caresses, paroles) sur la production d’ocytocine chez l’homme et les deux canidés. 30 chiens et leurs propriétaires et 11 loups accompagnés de leurs soigneurs se sont regardés dans les yeux pendant des périodes longues ou courtes. Au sein de ces duos, les hommes étaient divisés en sous-groupes ayant chacun une attitude particulière : rester immobile, caresser son chien/loup ou lui adresser la parole.
Les taux d’ocytocine, mesurés dans l’urine des canidés et des hommes, ont révélé l’importance du regard. Les chiens et les maîtres partageant un long regard, ont des taux d’ocytocine 30% plus forts que la normale. Et ce temps d’échange visuel augmentait lorsque le maître prodiguait des attentions à son chien, sous forme de paroles ou de caresses. Chez les loups par contre, ces sécrétions hormonales n’ont pas été détectées et les regards mutuels ont été peu nombreux. Une différence liée à la domestication ?
Une réponse différente selon le sexe du chien
Dans la seconde expérience, les chercheurs ont voulu tester l’incidence de l’ocytocine sur la durée du regard partagé par le maître et son chien. 27 chiens ont donc absorbé soit un peu d’ocytocine, soit une solution contrôle, par spray nasal. Puis, les animaux ont été mis en présence de leur propriétaire et de deux personnes inconnues. Le maître avait pour consigne de ne pas interagir avec son chien. Étonnamment, la prise d’ocytocine a augmenté le temps pendant lequel le chien a soutenu le regard de l’homme mais seulement chez les chiens femelles. Comme dans l’expérience précédente, cet échange de regard a provoqué chez l’homme une augmentation de la sécrétion d’ocytocine.
Si la question de la différence mâle/femelle reste à investiguer, l’étude confirme que le contact visuel prolongé entraîne une augmentation de la production d’hormones de l’attachement. Une production encore augmentée par un contact physique. Ce genre d’interaction ayant lieu fréquemment dans une relation chien-homme, il est donc normal que nous développions avec notre animal un lien à l’image de celui qui nous unit à un membre de notre famille. Au final, le secret du bonheur, ne serait-il pas dans les yeux de notre chien ?