Le Changement


Nous sommes souvent inquiets du changement, cet inconnu qui semble tellement vague. Pourtant, cela pourrait permettre de se réajuster et de se recréer même si parfois, le début d’adaptation peut s’avérer difficile
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Le Changement

 

« Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise. »

Jean Monnet

Le Saviez-Vous ► L’ordinateur Apple 1 est né


Les ordinateurs ont beaucoup évolué tellement qu’il faut changer souvent pour suivre l’évolution d’internet. Imaginez l’ordinateur Apple 1 a presque 40 ans et il existe encore quelques spécimens de l’époque
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L’ordinateur Apple 1 est né

 

 L’ordinateur Apple 1 est né

Ed Uthman via Flickr
http://flickr.com/photos/78147607@N00

Par Marie-Lyse Paquin

En avril 1976, le premier ordinateur Apple 1 était assemblé.
Pour financer cette petite merveille, Steve Jobs a sacrifié sa van Volkswagen et Steve Wozniak, sa calculatrice HP-65. L’Apple 1 coûtait 666.66 $ US tout nu, sans boîtier, ni moniteur, ni clavier.

Il resterait une cinquantaine d’Apple 1 dans le monde aujourd’hui et l’un d’entre eux s’est vendu 374 000 $ aux enchères l’an dernier.

Et pendant ce temps, mon PC de 1990 qui ne vaut plus rien, laisse une empreinte écologique de pourriture électronique.

Voici une démo d’un Apple 1 avec un logiciel en cassette. Doux souvenirs de geeks de la première heure!

http://actualites.sympatico.ca/c

On aurait découvert les plus anciens outils au monde


Quand l’être humain a commencé a fabriquer des outils, il a considérablement changé sa destinée. Mais depuis quand il a eu cette faculté de tailler la pierre pour la fabrication des outils dont il a besoin ? On vient de reculer encore dans l’histoire de l’humanité dans ce domaine
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On aurait découvert les plus anciens outils au monde

 

Le lac Turkana, au Kenya, photographié depuis la Station spatiale internationale par l'astronaute italienne Samantha Cristoforetti. C'est dans cette région que les outils ont été découverts. © ESA/NASA/SIPA

Le lac Turkana, au Kenya, photographié depuis la Station spatiale internationale par l’astronaute italienne Samantha Cristoforetti. C’est dans cette région que les outils ont été découverts. © ESA/NASA/SIPA

Par Rachel Mulot

Plus vieux que le genre humain lui-même, ces outils sont datés de 3,3 millions d’années et ont été mis au jour au Kenya.

ÉCLATS ET ENCLUMES. Les plus anciennes pierres taillées, exhumées à l’est du Kenya, auraient 3,3 millions d’années (voir notre carte plus bas) ! C’est ce que viennent d’annoncer des chercheurs new-yorkais lors du dernier meeting annuel de la société de paléoanthropologie, qui se tenait du 14 au 15 avril 2015 à San Francisco (Etats-Unis). Soit 700 000 ans de plus que les plus anciens outils connus à ce jour… Et leur découverte suggère que des ancêtres des hominidés façonnaient déjà des outils des centaines de milliers d’années avant que le genre Homo ne s’épanouisse. Car une découverte récente a eu beau vieillir le genre humain de 400.000 ans, le tout premier des Homo n’aurait que 2,8 millions d’années.

Les chercheurs auraient mis au jour plus d’une centaine d’éclats, de « cœurs » (ou blocs initiaux ) et d’ « enclumes » qui pourraient être la signature d’un atelier très archaïque de taille d’outils préhistoriques. Le tout reposait dans des sédiments datés de 3,3 millions d’années grâce aux techniques éprouvées du paléomagnétisme.

Comment ont été faits ces « premiers outils sculptures » ?

À partir d’une pierre, les hominidés débitent grossièrement des éclats qui leur serviront à couper, râcler, etc. Ils sculptent aussi de gros galets sur lesquels ils aménagent différents types de tranchants. Ce type primitif d’outils, connus sous le nom de « choppers », se retrouvent en Asie comme en Afrique et au Moyen-Orient. (Voir à ce sujet les dessins d’Eric Boeda dans Sciences et Avenir de Janvier 2008).

Les plus anciennes pierres taillées connues jusqu’à présent venaient de Gona en Ethiopie et étaient datées de 2,6 millions d’années. On parle à leur sujet  de « galets aménagés » ou encore d’industrie « Olduwayenne », parce qu’elles été trouvées pour la première fois, dès les années 1960, dans la gorge d’Olduvaï en Tanzanie. A l’époque, les chercheurs les attribuaient à l’Homo habilis (l’homme habile). Depuis, les spécialistes sont nombreux à penser que d’autres hominidés que nos ancêtres directs Homo auraient pu façonner des outils à leur main. En 2010, le site d’El Dikka, en Ethiopie, a ainsi livré des os vieux de 3,4 millions d’années – l’âge de Lucy et de sa famille australopithèque – portant des entailles de coupe, possiblement laissées par des outils, mais la découverte reste très discutée, comme l’explique le journaliste Michael Balter, qui a suivi la conférence de paléoanthropologie de San Francisco pour le site d’actualités de la revue américaine Science.

Fabriqué par le Kenyanthrope ?

Cette fois, c’est le site de Lomekwi, à l’est du lac Turkana, au Kenya, qui a livré de multiples outils  » intentionnellement façonnés « , a expliqué Sonia Harmand de l’université Stony Brook à New York devant un parterre de paléoanthropologues. Or, ces trésors d’artefacts – « qui ne peuvent en aucun cas être le résultat de fractures accidentelles de la roche » selon la chercheuse ont été trouvés à quelque pas du site qui avait déjà livré le curieux Kenyanthrope Platyops. Un ancêtre possible de l’homme, doté d’une drôle de face plate et vieux de 3,2 millions à 3,5 millions d’années.

De là à imaginer que c’est cet hominidé qui a fabriqué les plus anciens outils au monde, il n’y a qu’un pas… La controverse ne fait sans doute que commencer. La découverte de Sonia Harmand, d’Hélène Roche (CNRS) et de leurs collègues devra faire l’objet d’une publication dans une revue de science spécialisée afin de pouvoir être discutée par les spécialistes du monde entier.

http://www.sciencesetavenir.fr

Qu’arriverait-il si une étoile à neutrons s’approchait de nous?


Rien n’est éternel, alors que ce soit nous ou l’univers qui causera la fin de la Terre. Peut-on au moins espérer une fin douce pour ceux qui affrontera la fin ? Plusieurs scénarios provenant de l’espace sont mis en avant, mais qui ont quand même de faibles probabilités de se produire. Voilà un exemple d’une étoile à neutrons qui n’aura même a toucher la terre pour provoquer une catastrophe inimaginable et définitive de la Terre
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Qu’arriverait-il si une étoile à neutrons s’approchait de nous?

 

Qu'arriverait-il

Notre planète rencontre une étoile à neutrons… Capture d’écran Gentside

Connaissez-vous les étoiles à neutrons? Elles naissent du coeur d’étoiles géantes devenues supernova à la fin de leur vie. Quand les couches externes ont disparu dans le milieu interstellaire, les protons et électrons au centre de l’astre se combinent pour ne former que des neutrons, d’où leur nom.

L’étoile à neutrons peut-être comparée à un noyau atomique géant stabilisé par de gigantesques forces de gravitation. Car la pression qui règne au coeur d’une étoile à neutrons est incroyable. Avec une masse équivalente à celle d’une étoile géante pour un diamètre moyen de 10 kilomètres seulement, ces astres sont très denses.

On estime qu’un centimètre cube d’une de ces étoiles pèserait un milliard de tonnes. Imaginez qu’une d’entre elles s’approche de la Terre comme dans la vidéo ci-dessus…

LA VISITE D’UNE ÉTOILE À  NEUTRONS

Les scientifiques interrogés expliquent qu’une telle étoile détruirait notre planète sans même la toucher. Sa puissance suffirait tout d’abord à chauffer la croûte de notre planète, mais aussi son noyau. Cela donnerait lieu à des tremblements de terre et des éruptions cataclysmiques.

En même temps, la force de gravitation commencerait à déchirer la planète. La croûte, mais aussi les océans et l’atmosphère de la Terre seraient perturbés. Finalement, elle finirait par voler en éclats et déverser ce qu’elle contient dans l’espace.

Mais les scientifiques se veulent tout de même rassurants: la plupart des Terriens seront morts avant que la planète ne soit mise en pièces par l’étoile à neutrons.

 

http://fr.canoe.ca/

Mars 2015, le mois de mars le plus chaud


Ce n’est sûrement pas grâce au Québec que le monde a connu le mois le plus chaud en mars, et même depuis Janvier. Cependant 3 mois consécutives est quand même inquiétant
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Mars 2015, le mois de mars le plus chaud

 

«C'est la température moyenne la plus élevée pour... (PHOTO LUCY NICHOLSON, ARCHIVES REUTERS)

«C’est la température moyenne la plus élevée pour un mois de mars depuis 1880, elle surpasse le précédent record établi en 2010 de 0,05 °C», explique l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

PHOTO LUCY NICHOLSON, ARCHIVES REUTERS

Agence France-Presse
MIAMI

Mars 2015 a été le mois de mars le plus chaud sur la planète depuis le début des relevés des températures en 1880, a annoncé vendredi l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

En outre, la période allant de janvier à mars a également été la plus chaude jamais enregistrée, a indiqué la NOAA dans un rapport.

«Pendant le mois de mars, la température moyenne à la surface des terres et des océans a été de 0,85 °C au-dessus de celle du 20e siècle», a-t-elle poursuivi.

«C’est la température moyenne la plus élevée pour un mois de mars depuis 1880, elle surpasse le précédent record établi en 2010 de 0,05 °C», poursuivent les scientifiques.

Sur les trois premiers mois de l’année, la température moyenne a été de 0,82 °C plus élevée que celle du 20e siècle. Le précédent record pour cette période datait de 2002.

http://www.lapresse.ca/

Des chercheurs canadiens élucident enfin le mystère des jointures qui craquent


Qu’est-ce qui cause les craquements des doigts ? Maintenant, il est possible de voir le processus de la bulle de gaz qui fait le bruit du craquement grâce à l’IRM. Reste maintenant à savoir si à la longue, cela pourrait être nocif
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Des chercheurs canadiens élucident enfin le mystère des jointures qui craquent

 

Des hypothèses précédemment formulées pour expliquer ce craquement... (Photo tirée d'une vidéo)

Des hypothèses précédemment formulées pour expliquer ce craquement évoquaient la formation ou la destruction de bulles de gaz.

PHOTO TIRÉE D’UNE VIDÉO

La Presse Canadienne
MONTRÉAL

Des chercheurs canadiens ont enfin élucidé un des plus grands mystères de la science: d’où provient le son qu’on entend lorsqu’on fait craquer nos jointures?

Les chercheurs de l’Université de l’Alberta ont eu recours à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour examiner ce qui se produit à l’intérieur d’une jointure qui craque.

Ils ont ainsi constaté la formation rapide d’une cavité remplie de gaz à l’intérieur de la synovie, un liquide très visqueux qui lubrifie les articulations.

Des hypothèses précédemment formulées pour expliquer ce craquement évoquaient la formation ou la destruction de bulles de gaz.

Le professeur Greg Kawchuk et ses collègues espèrent maintenant poursuivre leurs recherches pour tenter de déterminer si le craquement des jointures est nocif pour la santé.

Les résultats de cette étude sont publiés par le journal scientifique PLOS ONE.

Une vidéo des images IRM d’une jointure qui craque est disponible sur YouTube:

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L’adoption entre espèces est un accident


On voit des prédateurs adoptés sans l’aide humaine une autre espèce qui serait normalement une proie comme si c’était son enfant. Pourquoi ? Est-ce vraiment par pitié, ou qu’il y aurait d’autres raisons. Car si une lionne adopte un faon, le jour qu’elle aura faim, le faon risquerait de finir entre les dents de mère par substitution
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L’adoption entre espèces est un accident

 

Après avoir dévoré une mère impala, une lionne "adopte" le petit qu'elle a laissé. ©CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Après avoir dévoré une mère impala, une lionne « adopte » le petit qu’elle a laissé. ©CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Par Sylvie Rouat

Une lionne recueille une petite antilope, un léopard réconforte un bébé babouin… Compassion ou anecdote ? Le point avec un éthologue qui a lui-même adopté une louve.

Interview de Pierre Jouventin, écoéthologue, directeur de recherche émérite au CNRS.

Sciences et Avenir. On observe parfois d’étonnantes scènes d’adoptions inter-espèces. Comment expliquer de tels comportements ?

Pierre Jouventin. L’adoption inter-espèces est un sujet intéressant, mais difficile, car il se trouve au carrefour de l’éthologie, de la science du comportement, et de l’éthique. Pour les militants de la cause des animaux, elle montre que ces derniers s’entendent tous, que la tendresse est un sentiment universel. De leur côté, les scientifiques préfèrent ignorer le sujet, qu’ils estiment anecdotique.

Ce comportement s’observe pour des espèces sociables. Chez celles-ci, le très jeune animal ne connaît pas encore son espèce. Il s’identifie, par imprégnation sociale, au groupe dans lequel il vit et grandit. Ce phénomène a été mis en évidence par l’éthologue Konrad Lorenz avec des œufs d’oie : après l’éclosion, les petits lui ont emboîté le pas comme s’il était leur parent, car les oisons sont programmés pour suivre la première chose qui leur passe sous les yeux à la naissance, que ce soit un humain ou une voiture de pompier. Dans le cas de la lionne, si elle vient de perdre son petit, qu’elle est « en mal d’enfant » et qu’elle tombe sur une petite gazelle, elle l’adopte. Elles n’ont pas grand-chose en commun, mais cela fait de belles photos…

Vous et votre famille avez vécu avec une louve, Kamala *. Un cas d’adoption inter-espèces…

Il y a une trentaine d’années, en effet, un directeur de zoo nous a confié cette jeune louve qui n’avait pas encore ouvert les yeux. Elle nous a pris pour ses parents ! Nous sommes devenus sa famille, une famille recomposée dont l’un des membres était d’une autre espèce. Kamala se croyait humaine et vivait avec nous comme au sein d’une troupe de loups. Car nous avons des points communs avec cet animal. On l’oublie, à l’heure des supermarchés, mais l’homme a longtemps traqué le gros gibier en groupe. Et qu’est-ce qu’une meute, sinon l’association de plusieurs individus réunis pour chasser ensemble de grosses proies ?

La sélection par l’homme du chien, qui descend du loup, a débuté il y a 36.000 ans, soit 25.000 ans avant qu’ils ne se sédentarisent. Entre eux deux, c’est donc une vieille histoire ; un exemple ancien d’adoption inter-espèces. Des hommes préhistoriques ont dû prendre avec eux un louveteau très jeune, et celui-ci, qui se pensait dans sa meute, devait les aider à chasser. Ce loup était-il altruiste ? Lorsque ma compagne se baignait et que notre louve la ramenait au rivage, était-ce par altruisme ? En réalité, elle se comportait avec elle comme elle l’aurait fait avec un de ses louveteaux. Elle était programmée pour défendre son groupe et son patrimoine génétique. C’est de la mécanique, avec ses règles.

L’adoption est-elle le propre des mammifères ?

Non, l’exemple des oies de Lorenz montre que cela concerne aussi les oiseaux. Mais c’est un accident qui, normalement, ne se produit pas dans la nature. D’ailleurs, la lionne et l’antilope ne vivent ensemble que si la première est repue. Lorsqu’elle a faim, l’affaire est vite réglée. Pour que le lien s’établisse, il faut que le parent adoptant soit dans un état physiologique de manque, qu’il s’ennuie, ou que l’humain interfère en liant deux espèces : en confiant un petit cochon ou un chaton à une chienne, par exemple. Mais là où nous avons tendance à discerner de l’amour et de la tendresse, il n’y a rien d’autre qu’un mécanisme éthologique… Et nous projetons ce que nous voulons y voir !

Les animaux s’occupent parfois de leurs congénères malades ou handicapés. Sont-ils capables de compassion ?

Bien sûr ! L’empathie chez les animaux est scientifiquement prouvée. Elle est liée aux neurones miroirs, qui permettent par exemple à un singe de copier le geste d’un congénère. C’est aussi grâce à eux que nous pouvons nous mettre à la place d’autrui afin de ressentir les mêmes émotions. Les mammifères supérieurs ont tendance à s’identifier à l’autre, et plus encore s’il s’agit de proches ou de membres de leur famille. C’est une empathie programmée. Pour ce qui est de l’aide aux handicapés, elle a été observée chez de multiples animaux, mais nous ne savons pas l’interpréter. Nous sommes là dans une zone frontière : à quel moment s’arrête la science ? Si un chien va tous les jours sur la tombe de son maître, est-ce que cela a un sens ? Y va-t-il pour son maître enterré là ou pour la nourriture que des gens déposent à son intention ?

Mais les frontières ne sont-elles pas en train de bouger, au fur et à mesure des découvertes scientifiques ?

Oui, tout à fait. Longtemps, on a cru que l’homme était le seul à se reconnaître dans un miroir. Puis on a découvert, grâce à des expériences, que les chimpanzés se reconnaissaient eux aussi. Mais aussi, ces dernières années, les dauphins, les éléphants, les cochons… Les compétences humaines ne sont pas spécifiques. L’homme est un animal. Original, extraordinaire, certes, mais un animal quand même ! Et le propre de l’homme n’existe pas. Darwin l’a dit en son temps : entre nous et les autres espèces, il n’y a pas de différence de nature, mais seulement de degré. Depuis 2000 ans, on oppose l’instinct à l’intelligence. Or il y a un mélange d’inné et d’acquis chez l’homme, comme chez l’animal… quoique peut-être en proportions différentes.

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