Expérience de vie


Il y a des gens que l’on aimerait changer, mais pourtant leur nature est différente et quoique l’on fasse, cela ne changera pas grand chose, car leur vie est bien différente de la nôtre. On perd du temps et de l’énergie a ne pas accepter les autres tels qu’ils sont
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Expérience de vie

 

« Une partie importante de la sagesse et de la connaissance consiste à ne plus vouloir transformer les gens en ce qu’ils ne sont pas, mais à accepter ce qu’ils sont, à comprendre leur expérience de vie. »

Fun-Chang

Le Saviez-Vous ► Les origines du mythe arthurien


Le roi Arthur a-t-il vraiment existé ? Ce roi qui mania la fameuse épée Excalibur n’est-il pas plus tôt une légende. Ou comme tout bon conteur, on utilisa la vie d’un roi pour en créer un autre
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Les origines du mythe arthurien.

 

 

Nous savons finalement que très peu de choses sur le roi Arthur car il nous reste peu de récits sur sa vie. De plus, un des manuscrits les plus complets sur lui a été écrit par un homme au passé pour le moins trouble. A ce jour il est donc relativement difficile de savoir si ce roi a réellement existé ou pas.

Arthur aurait été un de ces héros que l’on ne peut oublier, un homme au caractère trempé qui n’hésitait pas à se soulever contre autrui s’il le fallait. Il aurait également été entouré de nobles chevaliers donc Lancelot aurait évidemment fait partie. Mais entre les deux, tout aurait très vite dégénéré à cause d’une femme bien sur puisqu’il s’agissait selon la légende de la femme du roi lui-même, Guenièvre. Puis Arthur aurait été trahis peu de temps après par son propre neveux avec qui il se serait battu, à mort. Voilà en quelques lignes ce qu’aurait été la vie de ce roi légendaire. Mais qu’en est-il réellement ? La légende est-elle fondée ?

Dans un premier temps et selon les écrits, Arthur aurait vécu au XVe siècle, hors les historiens pensent que cela ne peut pas être le cas. Il aurait vécu au château de Camelote, château dont les murs étaient épais et protecteurs. Mais il est probable qu’il s’agisse en réalité de Cadbury. D’ailleurs, le site a été fouillé de long en large et il semble que de nombreuses poteries aient été retrouvées.

Qu’en est-il alors du reste de la légende, soit de la fameuse épée du roi, Excalibur ? Elle aurait été capable de trancher net les roches les plus dures sans aucun problème et ne quittait jamais le roi, toujours selon les écrits antiques. Cette lame aurait été faite par un artisan expert dans le domaine et aurait été faite selon une technique bien précise qui l’aurait rendu magique. Ainsi, le roi aurait gagné de nombreuses batailles grâce à elle.

Selon certains historiens, il y a de grandes similitudes avec la légende arthurienne et la vie de Riothamus. Il était roi également et il est fort probable que ceux qui aient écrits les ‘’mémoires’’ d’Arthur se soient inspirés de la vie de cet homme-là. Il semble que lui aussi ait été trahis par des proches, tout comme Arthur l’aurait été. Les deux noms ainsi que les deux vies auraient aisément pu être mélangés de façon à créer une histoire tout à fait passionnante, cela s’est déjà vu et notamment après les batailles des pharaons. Les fresques décrivaient en effet souvent des victoires fracassantes alors qu’il n’en était rien.

Arthur aurait fini ses jours sur l’île d’Avalon selon la légende et il y reposerait encore. Cet endroit existe bel et bien et se trouve en Bourgogne. Riothamus également selon les écrits qui restent concernant sa vie. Encore une coïncidence ?

Les historiens pensent que la légende arthurienne ne repose pas que sur du vent mais qu’un amalgame aurait pu être fait avec un autre personnage pour le moins important de cette période-là. C’est de cette façon que cette merveilleuse légende aurait été construite.

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Vol 4U9525: pourquoi entraîner dans la mort des dizaines d’inconnus?


Des questions se posent sur la cause de l’décrassement d’avion qui semble que le co-pilote aurait lui-même fait le geste de non-retour en détruisant l’avion avec ses passagers. Le terrorisme ? Il ne semble pas d’indice dans ce sens, dans d’autres médias, on parle qu’il était suivi en psychiatrie et que le médecin l’aurait déclaré et qu’il aurait même été en arrêt de travail, alors comment se fait-il qu’il était aux commandes d’un Airbus ? Serait-ce des troubles de personnalité, de psychose ? Pour le moment en tout cas, ce ne sont que des hypothèses
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Vol 4U9525: pourquoi entraîner dans la mort des dizaines d’inconnus?

 

Qu'est-ce qui a bien pu pousser un pilote... (PHOTO EMMANUEL FOUDROT, REUTERS)

Qu’est-ce qui a bien pu pousser un pilote en début de carrière à entraîner 149 personnes dans la mort?

PHOTO EMMANUEL FOUDROT, REUTERS

MARIE-CLAUDE MALBOEUF
La Presse

Qu’est-ce qui a bien pu pousser un pilote en début de carrière à entraîner 149 personnes dans la mort? Vengeance, dépression, psychose? À ce stade, aucune hypothèse n’est totalement écartée, mais une chose est certaine: le geste d’Andreas Lubitz trahit un «dysfonctionnement majeur» et «contient énormément de rage», disent les experts en santé mentale. Voici leurs pistes.

SUICIDE ÉLARGI

Lorsqu’une personne se suicide et tue ses proches pour leur épargner une vie qu’elle voit en noir – et la souffrance liée à sa disparition -, on parle parfois de «suicide altruiste». Elle peut aussi agir par colère, par exemple parce qu’elle refuse qu’un ex-conjoint lui survive et connaisse le bonheur, illustre le Dr Gilles Chamberland, directeur des services professionnels à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal.

«Mais amener avec soi autant d’étrangers avec qui on n’a aucun lien, il n’y a pas de raison logique de faire ça, affirme le psychiatre. Dans ce cas-ci, ça ressemble plus à l’homicide de 150 personnes.»

TROUBLE DE PERSONNALITÉ

«Il n’est pas impossible que le pilote ait eu des volontés de mort liées à des événements ou des gens de sa vie et soit centré sur lui, narcissique au point de faire fi des autres», estime toutefois Alain Mercier, psychologue au programme des troubles anxieux et de l’humeur de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Il est quand même peu probable qu’il ait agi par pur sadisme.

«Les vrais psychopathes antisociaux peuvent prendre plaisir à voir les autres souffrir, à faire parler d’eux – un peu comme Magnotta -, mais ils ne sacrifieront pas leur vie pour ça», précise le Dr Chamberland.

TUERIE DE MASSE

À la manière des tueurs de masse, qui retournent leur arme contre eux après leur carnage, Andreas Lubitz a peut-être décidé de se venger de quelque chose, quitte à en mourir. Des écoles, des bureaux et des centres commerciaux ont été le théâtre de pareilles fusillades, sans que leurs auteurs invoquent de causes politiques.

«Ces personnes se voient comme des justicières, par un raisonnement qui semble cohérent à leurs yeux», expose Alain Mercier.

PSYCHOSE

Autre possibilité: un épisode psychotique.

«Le pilote pourrait avoir vécu une perte de contact avec la réalité et, dans un délire, s’être donné pour mission d’éliminer des gens en s’éliminant lui-même», avance le psychologue.

ATTENTAT-SUICIDE

Comme les pilotes qui ont percuté le World Trade Center en 2001 ou comme les kamikazes qui se font exploser en public, Lubitz pourrait avoir eu des motivations terroristes. Hier, les enquêteurs n’avaient toutefois recueilli aucun indice permettant de le croire.

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L’ili pika, un mammifère mignon des montagnes chinoises, pris en photo pour la 1ère fois en 20 ans


Un animal tout mignon, qu’il est difficile d’en voir aujourd’hui en Chine. Sa rareté fait craindre que cet espèce est en danger
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L’ili pika, un mammifère mignon des montagnes chinoises, pris en photo pour la 1ère fois en 20 ans

 

ili pika

 

Li Weidong, chercheur de l’Institut d’écologie et de géographie du Xinjiang, en Chine, a photographié un animal qui avait échappé aux scientifiques depuis 20 ans. Et cet animal, l’ili pika (Ochotona iliensis), est mignon comme tout.

Le National Geographic a les détails de cette anecdote qui implique un petit animal d’une vingtaine de centimètres de long qui peuple les montagnes Tian, dans le nord-ouest chinois.

Li Weidong avait justement été le premier à voir l’animal, en 1983. Il avait fait cette découverte par hasard alors qu’il était en mission pour étudier les ressources naturelles et les maladies infectieuses de la région, explique le National Geographic.

Peu de choses sont connues de l’ili pika, qui n’a été vu et répertorié que 29 fois depuis sa découverte, il y a plus de 30 ans. Les scientifiques s’entendent toutefois sur une chose : sa survie est menacée.

ili pika

« J’ai découvert cette espèce et je l’ai vue devenir une espèce en danger. Si j’assiste à son extinction, je me sentirai extrêmement coupable », a dit Li à CNN (propos rapportés par Le Monde).

 Selon les estimations de Li et d’Andrew Smith, de l’université Arizona State, il ne reste que 2 000 ili pikas, contre 2900 dans les années 1990.

Les photos prises par Li datent d’une nouvelle expédition de lui et d’une petite équipe. Elle a été réalisée à l’été 2014.

ili pika

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Génétique. Bienvenue à Gattaca : on sait tout de l’ADN des Islandais


Ce sont les Islandais qui ont été de façon volontaire se sont soumis à l’étude génétique pour mieux comprendre les mutations génétiques. Selon leurs résultats, doit-on maintenant faire un dépistage pour décider si oui ou non avoir des enfants, et si conception il y a, doit-on éliminer les foetus a risque ? Faire une génération avec un meilleur bagage génétique ? À mon avis non ! Je doute que la nature puisse ne pas reprendre le dessus
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Génétique. Bienvenue à Gattaca : on sait tout de l’ADN des Islandais

 

Dessin de Ares, Cuba

 

La revue scientifique Nature publie les résultats de la plus vaste étude génétique jamais conduite sur une population. La recherche a mis en évidence des gènes impliqués dans trois maladies.

Le code génétique des Islandais n’a plus aucun secret. En séquençant l’ADN de quelques milliers d’individus sur la base du volontariat, c’est le portrait génétique de la nation tout entière que viennent de brosser les scientifiques, révèle la revue Nature, qui a publié mercredi quatre articles sur les résultats de cette étude, la plus vaste jamais menée sur une population donnée.

Kari Stefansson et ses collègues de Code Genetics, une entreprise de biotechnologies basée à Reykjavik (et filiale de la société américaine Amgen), ont séquencé le génome complet de 2 636 Islandais, soit 0,8 % de la population du pays (320 000 habitants). Ils ont donc leur code génétique complet, lettre par lettre. Ils ont de plus étudié le profil génétique de 104 000 individus, soit un tiers de la population.

Le Graal des généticiens

Cette base de données génétiques va révéler des informations médicales essentielles, y compris sur les 99 % de la population dont le génome n’a pas été séquencé, rappelle MIT Technology Review. Car leurs recherches ont mis en évidence des mutations jusque-là inconnues, que les chercheurs ont clairement liées à certaines affections, indique The New York Times. Notamment sur certaines formes de schizophrénie, un type spécifique d’arythmie cardiaque, des perturbations de la glande thyroïde ou encore un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer.

“C’est en quelque sorte le Graal des généticiens”, commente dans The New York TimesGilean McVean, professeur de génétique à l’université d’Oxford.

D’autres, plus sceptiques, demandent à vérifier les résultats.

Un laboratoire idéal

Mais pourquoi avoir choisi l’Islande pour mener ces recherches ? Parce que c’est le meilleur laboratoire génétique au monde, rappelle Wired. La population descend d’un petit groupe d’individus arrivé d’Europe il y a un peu plus de mille ans : entre 8 000 et 20 000 personnes venues de Scandinavie, d’Irlande et d’Ecosse.

Le pays est ensuite resté isolé pendant des centaines d’années. La population est réduite, avec très peu de diversité génétique, c’est-à-dire moins de bruit de fond susceptible de masquer une variation génétique significative. Dans ce paysage génétique uniforme, où les familles tiennent de précieux registres généalogiques, il est beaucoup plus facile pour les chercheurs de détecter et d’isoler une mutation et de la corréler à une maladie.

Le problème, désormais, sera l’exploitation des résultats : comment dire aux personnes identifiées qu’elles sont porteuses d’un gène potentiellement dangereux ? Comment ne pas être tenté de tester la population entière ? Le problème qui se pose pour l’Islande se posera très vite pour le monde entier,

conclut The New York Times.  

http://www.courrierinternational.com/

5 dilemmes végétariens auxquels on ne pense pas quand on arrête la viande


Être végétarien, végétalien ou végan est un choix personnel. Les raisons peuvent être multiples, mais généralement, la décision est souvent reliée à tuer un animal pour se nourrir. Ce billet apporte une autre vision sur le plan moral qui est à mon avis intéressant. Si on veut cesser de manger des animaux, il faut savoir que la raison n’est pas nécessairement vraie
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5 dilemmes végétariens auxquels on ne pense pas quand on arrête la viande

 

Pollution, maltraitance animale, scandales alimentaires, vaches qui pètent, avec le temps vous avez compris que manger de la viande n’est ni sans conséquence, ni anodin. Résultat, vous avez décidé d’en manger moins, voire plus du tout. Vous êtes peut-être devenu(e) végétarien(ne), une décision audacieuse puisqu’elle va à l’encontre de notre culture alimentaire et honore bien des principes moraux.

Mais savez-vous jusqu’où elle pourrait vous emmener? Végétalisme ou véganisme sont-ils forcément de bonnes choses, ou existe-t-il des situations qui justifient d’aller à l’encontre de ces principes? Alors que la troisième édition du Paris Vegan Day se tient ce samedi 12 octobre à Paris, voici quelques dilemmes qui témoignent qu’arrêter de manger de la viande est loin d’être une décision comme une autre.

C’est qu’adopter un régime végétarien ou végétalien, c’est aussi se poser des questions, beaucoup de questions, auxquelles on ne s’attend d’ailleurs pas toujours. Alors si vous aimez les dilemmes moraux autant que les légumes, vous allez être servis. Mais avant toute chose, un petit lexique.

Végétarien: régime alimentaire excluant toute chair animale (viande, poisson), mais qui admet en général la consommation d’aliments d’origine animale comme les œufs, le lait et les produits laitiers (fromage, yaourts).

Végétalien: le végétalisme, ou végétarisme strict, est une pratique alimentaire qui, comme tout régime végétarien, exclut toute chair animale (viande, poissons, crustacés, mollusques, etc.) ainsi que les produits dérivés des animaux (gélatine, etc.), et qui rejette, de surcroît, la consommation de ce qu’ils produisent (œufs, lait, miel, etc.)

Vegan: selon la Vegan Society le véganisme est le mode de vie qui cherche à exclure, autant qu’il est possible et réalisable, toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s’habiller, ou pour tout autre but.

1. Faut-il être végétarien ou végétalien?

Devenir végétarien c’est bien, mais en fonction des raisons qui vous y ont poussé, peut-être feriez vous mieux de devenir… végétalien. C’est notamment le cas si la principale raison qui vous y a conduit est la mort animale. Mieux vaudrait alors exclure les oeufs et le fromage de votre alimentation.

Pourquoi? Notamment parce que pour faire des œufs il faut des poules pondeuses, mais lorsqu’elles ne sont plus assez productives, on les remplace, parfois tous les ans. Et qu’est-ce qu’on en fait? On les tue, forcément (Chicken Run). Il en va de même des poussins mâles à la naissance. Et pour cause, ils ne peuvent pas pondre. Au regard de l’élevage, ils sont inutiles et donc bons pour la poubelle.

Le fromage n’est pas épargné. Ils puent, font notre gloire nationale mais ils contiennent aussi un ingrédient peu commun: la présure. Extrait du quatrième estomac des jeunes bovins, la présure est un coagulant sans lequel il serait impossible de faire du fromage et pour l’obtenir, il faut bien tuer des veaux. Il existe bien de la présure artificielle, mais l’immense majorité des fromages utilisent de la présure animale.

Vous êtes-vous d’ailleurs demandé pourquoi on mangeait du veau et non de la génisse (le jeune bovin femelle) ? Si l’on garde les femelles pour le lait, la majorité des mâles partent à l’abattoir. Boire du lait est donc loin d’être innocent. Raisonnement également valable pour l’agneau. Le seul argument végétarien qui semble tenir, d’un point de vue purement rationnel, serait donc celui du dégoût. Pour le reste, le végétalisme devrait s’imposer.

2. Peut-on quand même accepter de tuer des animaux lorsqu’on est végétarien?

Votre appartement est envahi de souris, mais depuis que vous êtes devenu(e) végétarien(ne), vous êtes naturellement réticent à l’idée de tuer des animaux et donc à poser des pièges. Seulement, voilà si vous ne faites rien, les souris se multiplieront à la vitesse grand V.

Quelle décision prendre? C’est le moment de faire preuve d’utilitarisme, cette branche de la philosophie anglo-saxonne qui évalue nos actions de manière à maximiser le bien-être global de l’ensemble des êtres sensibles.

Pour savoir comment agir, il faut se projeter et adopter un certain pragmatisme. Si vous n’agissez pas, les souris se multiplieront et vous vous retrouverez acculé à un choix binaire: déménager, ou les tuer. Et puisque les souris seront plus nombreuses, le souricide n’en sera que plus important, mieux aurait donc valu tuer la première souris, surtout vous estimez que les rongeurs sont des êtres sensibles (ce qui est le cas).

Dans le cas d’êtres insensibles, ou dont la sensibilité n’a pas été établie cela peut être différent. Certains n’y vont pas par quatre chemins. Interrogé par Philosophie Magazine, voici comment le philosophe britannique utilitariste et végétalien Peter Singer réagirait s’il était menacé par un moustique:

« Je n’ai aucun problème avec les moustiques. D’abord, je ne suis pas sûr qu’ils soient sensibles à la douleur et, même dans ce cas, une claque rapide réduit au minimum sa souffrance. Ensuite, il n’a pas de conscience développée de soi, il n’est pas un être capable d’envisager son future d’une façon ou d’une autre. Donc s’il m’empêche de me concentrer sur ma lecture et menace de me piquer… »

Les moustiques n’ont qu’à bien se tenir.

3. Une alimentation végétale est-elle forcément innocente?

Philosopher d’accord, mais pour prendre la bonne décision (pas celle qui vous semble bonne, mais bien celle qui est bonne en soi, puisse-t-elle toutefois exister), encore faut-il être correctement informé. Dans un billet publié par The Conversation, l’un des principaux sites de débat et d’opinion australien, le biologiste Mike Archer rappelle que le végétarisme (et donc le végétalisme et le véganisme) peuvent avoir des effets néfastes sur le bien-être des animaux.

En Australie, écrit-il, il serait plus respectueux du bien-être des animaux de consommer des protéines animales que végétales. Pourquoi? Parce que les vaches australiennes se nourrissent essentiellement de ce qu’elles trouvent dans leurs pâturages. Elles ne consomment donc que peu ou pas de grain. S’il fallait remplacer les protéines qu’elles fournissent par des protéines végétales, poursuit-il, il faudrait stimuler l’agriculture intensive sur le continent.

Or les champs dédiés à ce type d’agriculture abritent d’autres animaux, à l’image des souris (décidément). Problème: le climat, écrit-il, peut favoriser leur démographie. C’est ce qu’on appelle une crise d’ancien régime, les souris se multiplient par milliers, elles menacent les cultures, et c’est bien la raison pour laquelle les agriculteurs doivent les empoisonner.

En Australie, une culture est victime de ce type de crise en moyenne une fois tous les quatre ans. Pour chaque hectare de culture, 500 à 1000 souris par hectare voient le jour pendant cette crise. 80% d’entre elles sont empoisonnées, ce qui implique que 100 souris meurent par an, par hectare en Australie. Chaque hectare rapporte 1,4 tonne de blé en moyenne, contenant 13% de protéines. Produire 100 kilogrammes de protéines reviendrait à tuer au moins 55 souris. La même quantité provenant de viande bovine nécessiterait la mort de 2,2 vaches.

Si l’on se place du point de vue de la sensibilité des animaux, alors mieux vaut continuer à manger de la viande puisque pour la même quantité de protéine on tuerait 25 fois moins d’animaux sensibles. Certes, personne ne dit qu’il faut forcément remplacer la viande par des protéines provenant du blé, mais l’argument montre que l’équation, moins de viande = plus de terres arables disponibles = meilleur accès à la nourriture pour tous, n’est pas à une contradiction éthique près.

4. Peut-on aimer les animaux sans souhaiter les voir disparaître?

La question peut paraître incongrue mais que se passerait-il si tout le monde se convertissait au végétarisme ou au végétalisme? La réponse: certaines espèces pourraient bien disparaître. C’est le dilemme auquel le philosophe Ruwen Ogien nous met face dans son essai L’Influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine et autres questions de philosophie morale expérimentale (Grasset), se faisant l’écho du philosophe Richard Hare.

D’après Hare, si nous considèrerons effectivement les animaux pour ce qu’ils sont et non pas des choses, « nous cesserions d’en élever pour la consommation humaine et nous laisserions en paix les animaux domestiques. »

L’inconvénient? Nous les ferions tous disparaître – y compris les animaux de compagnie qui n’auraient aucun avenir – à l’exception des animaux sauvages.

« L’extinction des animaux domestiques – sans distinction aucune entre les espèces compagnes et celles à l’usage alimentaire – serait le seul remède à nos crimes, » écrit Hare.

Et Ruwen Ogien de s’interroger: « Est-il possible d’envisager un certain type de relations à l’égard des animaux non sauvages qui exclurait le droit de les posséder, mais qui ne les empêcherait pas de prospérer? »

À chacun de tenter d’apporter une réponse à cette question.

5. Peut-on être végétarien et avoir un animal de compagnie carnivore?

Vous ne mangez plus de viande mais vous avez un chat, ou un chien. Évidemment, il n’est pas question de le ou la manger. Mais alors que vous vous faites une fierté de ne plus manger de viande, voilà qu’arrive l’heure de la pâtée. Le toutou réclame, le félin miaule, vous sortez une boîte ou un sachet. Alors ce sera quoi: bœuf, poisson ou poulet?

Si vous êtes devenu(e) végétarien(ne) ou végétalien(ne) en raison des dérives de l’élevage industriel ou d’un refus de la mort animale, vous vous retrouvez en pleine contradiction et il va falloir faire un choix: se débarrasser de votre animal de compagnie, ou dépenser une fortune en pâtée pour chien ou pour chat végétarien, végétalien ou bio… et espérer qu’il mangera bien ce que vous lui donnerez.

Certains vétérinaires militants estiment que les chiens et les chats peuvent s’accommoder d’un régime végétarien, à condition d’être nourris à l’aide de recettes spéciales (qu’ils se feront un plaisir de vous vendre). D’autres en doutent, ou estiment que seuls les chiens peuvent être végétariens, les chats ayant besoin d’acides aminés se trouvant uniquement dans la viande. Certains demeurent enfin plus que sceptiques, qu’il s’agisse des chiens ou des chats. Prudence donc.

Devenir végétarien, végétalien ou vegan implique de faire des choix auxquels on ne s’attendrait pas forcément. Néanmoins, libre à chacun de faire comme il le souhaite. La rationalité n’est pas une règle et l’essentiel reste de faire le choix qui nous semble le meilleur dans la limite des informations dont chacun dispose, ainsi que dans les contextes et les environnements nécessairement différents au sein desquels les hommes évoluent.

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Drummondville Une dame sauvée par sa livreuse


Avec la population vieillissante, et plus de personnes qui habitent seule, c’est réconfortant de voir que des gens se soucient des autres. Les voisins ne s’inquiètent  pas souvent de ceux qui restent proches, mais une livreuse de restaurant, s’est inquiétée d’une cliente régulière qui n’appelait pas
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Drummondville

Une dame sauvée par sa livreuse

 

Par Jean-François Desbiens | TVA Sherbrooke

Sonia Dionne travaille comme livreuse pour le restaurant Horace au Boulevard à Drummondville.

La femme de 42 ans a un grand cœur et adore son travail.

Il y a une dizaine de jours, guidée par sa bienveillance, elle a probablement sauvé la vie de Thérèse Turcotte.

La dame est une cliente régulière et se fait livrer un repas presque quotidiennement.

La dame d’une soixantaine d’années vit seule; elle n’a aucun proche pour veiller sur elle.

Il y a quelques semaines, lors d’une livraison, Sonia Dionne avait remarqué que la santé de Mme Turcotte laissait à désirer. Elle lui avait même offert d’appeler Info-Santé pour lui avoir de l’aide médicale. Cette dernière disait avoir fait une vilaine chute et que ça allait se replacer.

Il s’est écoulé quelques jours sans que la livreuse ait de ses nouvelles. C’est à ce moment que Sonia Dionne s’est mise à s’inquiéter.

«Je demandais au personnel du restaurant si Mme Turcotte avait appelé pour se faire livrer un repas. Chaque fois, je me faisais répondre par la négative.»

Un dimanche soir qu’elle travaillait, une petite voix intérieure lui a dit que ce n’était pas normal.

«Entre deux livraisons, j’ai décidé d’aller voir chez elle. J’ai frappé, mais je n’ai obtenu aucune réponse. Je me suis informée auprès des voisins qui me disaient ne pas l’avoir vu depuis quelques jours. J’ai aussitôt appelé les policiers. Quand ils ont réussi à pénétrer à l’intérieur, elle était allongée au sol en détresse respiratoire. Les ambulanciers l’ont pris en charge pour la conduire à l’hôpital. Je suis vraiment contente de la savoir saine et sauve même si son état nécessite encore son hospitalisation», explique Sonia Dionne.

Cette dernière lui rend visite tous les deux jours à l’hôpital depuis les événements qui remontent au 15 mars.

Nous avons parlé au téléphone avec Thérèse Turcotte; elle nous a mentionné qu’elle sera toujours reconnaissante envers sa livreuse qu’elle qualifie de «petite Mère Teresa».

«Je ne me sentais pas bien, c’est pour cela que je n’appelais plus pour commander de la nourriture. Le jour où Sonia est venue, j’étais faible. Je suis tombée à plusieurs reprises et là, je n’avais plus la force de me relever. C’est très réconfortant de voir qu’il y a encore des gens qui se soucient des autres à ce point», témoigne la dame.

«Je crois en Dieu, j’ai des convictions profondes et une morale bien ancrée, c’est sans doute ce qui a guidé mon instinct ce jour-là», mentionne Sonia Dionne en guise de conclusion.

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