Les dragons


Nos peurs, nos craintes, nos hésitations sont toutes des émotions qui peuvent être vaincues comme les méchants, les dragons, et les monstres dans les histoires pour enfants
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Les dragons

 

Les enfants le savent déjà.
Les contes de fées révèlent aux enfants qu’on peut tuer les dragons. »

Gilbert Keith Chesterton

Le Saviez-Vous ► 13 îles mystérieuses


13 îles étranges par leur histoire, des légendes, des incidents plus mystérieux alors que d’autres sont pour leur environnement qui ne se retrouve pas ailleurs
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13 îles mystérieuses

 

L’île Maudite de la Gaiola – Italie.

© Chambre237

La légende raconte que le poète Virgile, qui avait des dons de magicien, a enseigné son savoir sur l’île. Plus tard, l’endroit fut habité dans les années 1920 par successivement un ermite, un romancier, un milliardaire … tous subirent un sort étrange – noyade, meurtre, crise cardiaque, banqueroute, la liste est aussi longue qu’intrigante. Devant autant de mauvais sort, l’île maudite et sa villa de rêve restent désormais complètement abandonnées. En attendant un prochain propriétaire ?

Xochimilco – Mexique.

© Caliopedreams/Flickr

La légende raconte qu’une petite fille s’est noyée dans un canal qui entoure cette petite île inhabitée de Xochimilco, dans la région marécageuse au sud de Mexico city. Quelques temps après la mort de l’enfant, un homme, Don Julian, est venu seul y habiter. Personnage étrange, Il collecte des milliers de poupées abandonnées dans des décharges pour les accrocher un peu partout sur l’île. Avec les intempéries et le poids des années, les poupées sont devenues effrayantes, en décompositions couvertes de toiles d’araignées de crasse d’où le surnom « l’île aux terrifiantes poupées ».

le de Ramree – Birmanie.

© Molly Ebersold

En février 1945 lors de la deuxième guerre mondiale, l’île s’est tristement illustrée en battant le record du plus grand massacre d’êtres humains par des animaux. Fuyant les forces anglaises, un millier de soldats japonais s’enfoncèrent dans la mangrove, infestée de crocodiles. Au petit matin, lorsque les unités anglaises pénétrèrent dans la forêt tropicale, ils ne retrouvèrent qu’une vingtaine de soldats traumatisés, tous les autres avaient été dévorés par les crocodiles qui occupent toujours les lieux.

Ball’s Pyramid – Australie.

© Australievoyages

C’est l’île aux insectes géants. Située près des côtes australiennes, l’île en forme de pic regorge d’insectes bien plus développés qu’ailleurs. C’est le cas d’une espèce redécouverte par des biologistes en 2012 que l’on croyait disparue depuis 1918. Les homards des arbres, sorte de phasme géant de 12 centimètre en moyenne, ont survécu aux rats en se réfugiant tout en haut des pics de la montagne, à 562 mètres de haut. Les chercheurs n’ont toujours pas trouvé toutes les espèces géantes qui peuplent l’île, loin d’être accueillante.

Great Isaac Cay – Bahamas.

© Commoncaribbean

Afin d’éviter de perdre des bateaux dans le triangle des Bermudes, un phare fut érigé sur une petite île, Great Isaac. Le phare fut occupé par 2 gardiens pendant près d’un siècle. Mais le 4 août 1969, sans que personne ne sache vraiment pourquoi, les 2 hommes de service de mois-là disparaissent. Un ouragan, un accident ? Nul ne le sait, mais l’île fut abandonnée et le phare est devenu automatique. La légende raconte qu’un bateau se serait également échoué, au 19e, tuant tous ses passagers sauf un qui hanterait toujours l’île Great Isaac Cay.

Îles d’Izu – Japon.

© igizU creative common

L’île habitée de Miyakejima fait partie d’un petit lot d’îles volcaniques. Les innombrables éruptions et rejets de gaz sulfureux et toxiques ont rendu l’air irrespirable. La dernière grosse secousse date de 1785 et avait tué la moitié des 250 personnes de l’île. En l’an 2000, l’atmosphère était tellement cauchemardesque que l’île fut évacuée et interdite d’accès pendant des années.

Île de North Sentinel – Inde.

© Indian CoastGuard

Les Sentinelles, tribu autochtone, vivent sur une île située dans l’Archipel d’Andaman, dans le golfe du Bengale. Cette île d’environ 70 km est presque entièrement couverte par la forêt. Elle abrite une communauté de quelques centaines d’individus. qui refuse farouchement tout contact avec l’extérieur. Pour ne pas avoir respecté cette règle simple, des pêcheurs un peu trop curieux sont passés de vie à trépas, transpercés par des flèches empoisonnées.

Île d’Hashima – Japon.

© CC kntrty

 Ce bout de caillou au milieu du Pacifique a servi de base d’exploitation de charbon depuis 1810. D’immenses constructions y sont érigées afin de loger les 800 prisonniers coréens chargés, par l’armée japonaise, de travailler jour et nuit. Après que le gisement se soit tari, l’île est laissée à l’abandon, rongée par la rouille et la végétation. Cette simili-Alcatraz sert de temps à autre de décor naturel pour le cinéma : une scène du James Bond « Skyfall » y a ainsi été tournée.

Île de Clipperton – Mexique.

© source inconnue

Ce caillou perdu au milieu de l’océan est une île française. En 1906, l’État mexicain décida d’y implanter une exploitation de guano (un engrais très puissant et rare, à base d’excréments d’oiseaux). Les habitants, tous français, étaient complètement dépendants des ravitaillements hebdomadaires de la marine mexicaine. Mais en 1914, la révolution embrasa tout le Mexique et occupa suffisamment l’armée pour oublier complètement de ravitailler, en vivres et eau douce, la centaine d’insulaires. Résultat morbide, presque tous les habitants moururent de faim ou de maladies. Le 18 juillet 1917, un navire américain qui passait à proximité secourut les derniers survivants, soit 4 femmes et 7 enfants.

L’île de Queimada Grande – Brésil.

© Genside

 D’une superficie de 230.000 mètres carrés, ce bout de terre ne compte 1 à 5 serpents au m². On y dénombre une seule espèce, les bothrops insularis, dont le venin est 5 fois plus dangereux que celui de leurs cousins continentaux. Inutile de poser les pieds sur le sable fin, ils sont partout, arbres, plages, anciennes habitations etc. L’île est désormais totalement interdite au public, seul les scientifiques viennent étudier ces Ophidiens. Avec surement un petit frisson…

Île Gruinard – Écosse.

© Transam 2011

C’est le genre d’île typique comme il en existe beaucoup en Écosse, herbe verte, moutons, maisons de pierre etc. Sauf que l’Île Gruinard servi, en 1942, de test grandeur nature pour les bombes à anthrax lancées par l’armée britannique qui décimaient tous les moutons de l’île. Il a fallu attendre plus de quarante année (1986) pour que l’armée britannique entame un processus de décontamination. Depuis, les moutons ont réinvesti les lieux, mais pas forcément les hommes…

Île de Poveglia – Italie.

venisemunicipalite

Poveglia a servi à l’époque romaine de lieu d’isolement des victimes de la peste noire, puis de station de quarantaine pour les nombreux bateaux de commerces arrivant à Venise au 18e siècle, avant de devenir, en 1922, un hôpital psychiatrique ou les histoires les plus horribles circulent encore. Fermé en 1968, l’hôpital comme l’île furent abandonnés par le gouvernement italien. Le 13 mai 2014, Luigi Brugnaro, propriétaire d’une agence privée de recrutement, tente de racheter l’île, il avait obtenu un bail de 99 ans en faisant une offre de 513.000 €. Le collectif ‘Poveglia per tutti’ (Poveglia pour tous) s’y est opposé et a obtenu l’annulation de la vente. Il se propose depuis de gérer ce qu’il reste du patrimoine.

L’île de Nishinoshima –Japon.

AFP PHOTO / JAPAN COAST GUARD

 Née en 2013 d’une éruption volcanique des fonds marins, l’ile de Nishinoshima est située à environ 1 000 km au sud de Tokyo. En raison de l’écoulement continu de lave, l’île a augmenté de plus de 10 fois sa taille initiale. Elle fait aujourd’hui 2,29 km² et ce n’est pas fini ! Selon les volcanologues, le cratère dont la hauteur estimée et d’environ 110 mètres continue de cracher des roches volcaniques et autres débris 5 ou 6 fois par minute. L’air de l’île est irrespirable et même son approche est strictement interdite aux bateaux.

par Robert Kassous

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DÉCOUVERTE. Les plus anciennes traces de cancer sur un squelette de 4.200 ans


Le cancer est un fléau de notre époque, alors que de rares cas ont été relevés, il y a des milliers d’années. Pourquoi cette différence ? Nous vivons plus longtemps ? Notre mode de vie ? Ou les deux à la fois ?
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DÉCOUVERTE. Les plus anciennes traces de cancer sur un squelette de 4.200 ans

 

Vieux de 4.200 ans, le squelette de cette femme retrouvé en Egypte présente les plus anciennes traces de cancer jamais retrouvées. ©Ministère égyptien des Antiquités

Vieux de 4.200 ans, le squelette de cette femme retrouvé en Egypte présente les plus anciennes traces de cancer jamais retrouvées. ©Ministère égyptien des Antiquités

 

Par Hugo Jalinière

Des restes de 4.200 ans mis au jour dans le sud de l’Egypte ont révélé les plus anciennes traces de cancer jamais retrouvées jusqu’à présent.

 

Une équipe de chercheurs espagnols a mis au jour une momie vieille d’environ 4.200 ans présentant des traces d’un cancer du sein métastatique. Une découverte qui constitue la plus ancienne trace de cancer jamais retrouvé jusqu’à présent.

« L’examen des restes a révélé les séquelles typiques des dommages provoqués par la propagation d’un cancer du sein métastatique », a expliqué le ministre des Antiquités égyptiennes Mamdouh el-Damaty. 

Des restes découverts dans la nécropole de Qubbet el-Hawa, à l’ouest de la ville de Aswan au sud du pays, a détaillé le ministre.

Si de nos jours le cancer est bien l’une des causes principales de mortalité dans le monde, il est quasiment absent des découvertes archéologiques comparé aux traces d’autres maladies documentées par les archéologues. Une absence qui a longtemps fait penser que le cancer, véritable fléau du 21e siècle, était une pathologie spécifique à l’époque moderne.

Une idée à nouveau battue en brèche par cette découverte qui vient s’ajouter aux deux précédentes faites l’année dernière. Celle d’un squelette sibérien et d’un autre retrouvé sur le site archéologique de Amara West situé sur le Nil, au nord du Soudan. Là-aussi les analyses effectuées avaient révélé des traces de métastases très nettes.

Une des hypothèses pouvant expliquer le peu de traces de cancer retrouvées par les archéologues est que le cancer est une maladie du vieillissement. Or l’accroissement important de l’espérance de vie qui a coïncidé avec l’époque moderne a pu avoir un impact sur la forte augmentation du nombre de cancers recensés chaque année.

Les photos du squelette retrouvé au Soudan montrent très nettement les traces de la maladie :

Enterré il y a 3200 ans, le squelette Sk244-8 (c’est son nom) a été découvert dans sa position initiale par les archéologues de l’université de Durham. Trustees of the British Museum

Le squelette est le plus complet et le plus ancien découvert avec des traces évidentes de lésions cancéreuses. Trustees of the British Museum

Schéma du squelette détaillant les zones préservées ou affectées par le cancer. Les parties sombres sont celles qui sont restées saines. Les lésions ont été retrouvées dans les zones hachurées. Trustees of the British Museum

Vue générale et en détail de la clavicule gauche. Les flèches indiquent les lésions laissées par les tissus cancéreux. Trustees of the British Museum

Les lésions pathologiques relevées sur l’omoplate droite du squelette Sk244-8. Trustees of the British Museum

Les traces laissées par les métastases sont particulièrement bien visibles sur le sternum de Sk244-8. Trustees of the British Museum

Lésion destructrice située dans la 7e vertèbre thoracique. Dans le zoom, les flèches indiquent là aussi les débuts d’un reconstruction osseuse. Trustees of the British Museum

Sur ce tibia, les atteintes ont été causées post-mortem par des insectes, des coléoptères. Aucune reconstruction n’a donc pu être amorcée par l’organisme. Trustees of the British Museum

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Le cauchemar réel de l’anorexie


Une personne anorexique parle de son point de vue et des causes selon elle qui n’aident pas ces personnes à s’accepter. Les réseaux sociaux avec les photos du bien paraître, la publicité qui ne cessent de montrer des corps parfaits et s’il le faut, on  »photoshop » sans compter les régimes a toutes les sauces avec des promesses de ventre plat avant la belle saison, mais avant tout cela … Rare que l’on mette la valeur d’une personne avant l’apparence. Ce qui est encore plus aberrant, c’est que tout le monde le dit, la beauté du coeur avant le physique, mais la réalité en est tout autre
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Le cauchemar réel de l’anorexie

 

Virginie Chaloux Gendron

Elles ont 12 ans, elles ont 17 ans. Elles se partagent des trucs, elles se posent des questions.

«Comment tu mastiques? Quel genre de bouchées tu prends?»

Elles se parlent surtout de poids, des 90 livres qu’elles aimeraient peser à nouveau. Elles font des allers-retours dans les couloirs dès que les infirmières soupent ; elles font des abdominaux sous la douche ou encore des jumping-jack après avoir éteint la lumière. Parfois, elles ouvrent même la fenêtre les nuits d’hiver pour greloter et perdre des calories. Non vous ne rêvez pas. Ceci est bien réel : c’est le cauchemar à ciel ouvert de l’anorexie.

Elles portent des vêtements trop grands dans lesquels elles flottent et boivent beaucoup d’eau afin d’obtenir le kilogramme de plus à la pesée. Nous pourrions croire que leur entrée à l’hôpital est synonyme de prise de conscience, mais il en va tout autrement ; le but principal est surtout de contourner les règles sans se faire prendre, de déjouer la surveillance.

Ces filles ne sont pas stupides, ce sont des humaines comme vous et moi s’étant peut-être trop fait influencer par la pop-culture, par les «Instagram baby», par les blogues de mode qui pullulent ou encore par leur mère qui refuse de vieillir. Dans bien des cas, l’anorexie est développée à une chambre à coucher de distance.

On sous-estime souvent la portée de nos paroles. Il y a quelques semaines, ma mère me disait :«Ta sœur m’a dit que son but était d’être comme toi.» J’étais flattée, jusqu’à temps que j’entende la suite : «Qu’elle aussi voulait avoir un ventre plat, un ventre qui entre par en dedans.» Ça m’a choquée. Pas dans le sens de fâchée, mais dans le sens de choc. Ainsi, c’était le type d’influence que j’avais eue. Moi, la personne qui ne faisait que s’entraîner et bien manger. Ce n’était pas très réjouissant ; j’étais à la limite de l’inconfort.

J’avais toujours cru prôner la diversité corporelle et le bien-être. Mais j’imagine qu’il est facile de faire l’apologie du «zéro-complexe» lorsqu’on correspond aux standards établis. J’ai toujours cru que j’étais au-dessus de la guerre corporelle même si je faisais violence à mon corps tout le temps. Même si c’était juste pour être en santé! Qu’il n’y avait rien de mal. Je le croyais vraiment. jusqu’au moment où ces paroles sortent de la bouche de ma sœur de 16 ans.

Je dis souvent que nous sommes toutes à une barre de chocolat ou à une photo Facebook près de l’anorexie. Nous sommes constamment bombardées de «Coach Beach Body, change ton corps en 21 jours!» dès que nous ouvrons la page du réseau social. Nous sommes constamment sous l’influence de publicités laissant sous-entendre que changer de modèle corporel va être gage de bonheur immédiat. Les gens mal dans leur peau nous énervent. «Arrête de chialer et va t’entrainer.» On la dit souvent celle-là, hen?

Ça peut être anodin. Jusqu’à temps que tu te réveilles au 7e étage de Sainte-Justine et que le cauchemar batte son plein. Jusqu’à temps que tu sois entourée de filles pareilles comme toi qui pincent leur peau (qu’elles méprennent pour du gras) aux cinq minutes et qui éparpillent la nourriture de leur souper aux quatre coins de leur assiette pour donner l’illusion qu’elles ont mangé ; de filles qui se demandent si elles mangent les pâtes ou le fromage au lieu des deux. De filles n’ayant aucun problème à démantibuler leur mac and cheese pour faire le tri. C’est tellement triste de voir tant d’efforts.

Ironiquement, j’appellerais notre présent l’ère du fast-food corporel. On consomme, on digère, on jette, on rachète. On ne connaît pas le chemin vers la santé, celui qui prend du temps. On vit dans «l’instant-tanné». Il faut avoir «ce» corps tout de suite et maintenant. Pas dans six mois, pas dans un an. Et ça fait en sorte qu’on mange peu, voire plus du tout, qu’on ne ressemble toujours pas aux «Insta-babe», et qu’on tombe sur le plancher un lundi matin, vidée de toute énergie.

On se ramasse entre quatre murs blancs. Mais ces quatre murs blancs ne sonnent pas l’alarme rouge. On en veut à nos parents de nous avoir amenées ici, on ne comprend pas. Dans notre tête tout va bien. Nous, anorexique? Voyons donc, c’est la blague de l’année. Ils sont dans l’erreur, c’était juste une petite chute de pression. La perte de poids? Bah, c’est juste une diète qu’on essayait. Depuis quand? Depuis assez longtemps pour qu’on ne s’en souvienne plus.

Et il est là, le problème. On s’est laissé embarquer les yeux fermés parce que le bobo faisait trop mal pour qu’on le regarde les yeux ouverts. On s’est fait encourager, on s’est fait dire à coup de centaines de commentaires qu’on était belle, qu’on était une modèle. On s’est fait dire qu’on était sexy avec le croc-top qu’on pouvait enfin porter. On voulait même connaître nos trucs! On en avait, des «J’aime» sur Facebook.

On en avait tellement qu’on a oublié de s’aimer en premier.

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Deux nouvelles espèces de crabes vampires découvertes à Java


Deux nouveaux crabes ont été identifies, cependant, ils ne sont pas inconnus, car malheureusement, dû à leurs couleurs, ils sont très convoités par les collectionneurs pour être emprisonnés dans des aquariums
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Deux nouvelles espèces de crabes vampires découvertes à Java

 

Le crabe vampire aux pinces mauves est originaire de Java. © Chris Lukhaup

Le crabe vampire aux pinces mauves est originaire de Java. © Chris Lukhaup

Par Virginie Montmartin

Ces crabes, nommés ainsi pour leurs grands yeux jaunes, résident sur l’île de Java, en Indonésie. Ils sont très convoités pour leurs pinces de couleurs vives.

VAMPIRE. Deux nouvelles espèces de crabes ont été identifiées sur l’île de Java, en Indonésie. Enfin, pas tout à fait… Il était courant de les apercevoir dans les aquariums mais ils n’avaient ni nom scientifique déterminé ni origine connue. Ils étaient généralement nommés « crabes vampires » en référence à leurs yeux de couleur jaune. Cette situation était due au fait que ces animaux sont très convoités par les aquariums pour leurs couleurs vives mais les scientifiques n’avaient pas encore mené d’expéditions dans cette région. Les chercheurs, dirigés par Peter Ng Kee Lin de l’Université de Singapour, ont donc rectifié cette anomalie dans leur étude, publiée le 16 Janvier 2015 dans la revue Raffles Bulletin of Zoology et les ont nommésGeosesarma dennerle et Geosesarma hagen.

Des crabes connus pour leurs couleurs vives

Geosesarma dennerle, en plus des fameux yeux jaunes, a des pinces de couleur mauve, une carapace et des pattes violettes ainsi qu’un large rond blanc sur le dos. Geosesarma hagen a des pinces oranges, une carapace d’un orange plus clair et des pattes de couleur marron, sans oublier les fameux yeux jaunes. Ces deux crabes sont terrestres et vivent dans la végétation.

Selon cette étude, le passage de la vie marine à la vie terrestre explique l’apparition de ces couleurs vives. En effet, sur Terre, la communication entre individus n’est plus d’ordre chimique (contrairement au milieu aquatique où le transport des molécules est facilité par l’eau), mais beaucoup plus visuelle. Malheureusement, c’est à cause de leurs couleurs caractéristiques que ces crabes sont pêchés. Ils sont tellement convoités que les chercheurs ont eu des difficultés à obtenir des renseignements sur leur lieu de vie auprès des collectionneurs. Les « bons sites » sont devenus une vraie chasse gardée. Les biologistes pensent ainsi qu’il existe encore beaucoup d’espèces de crabes vampires à identifier dans les îles indonésiennes. 

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CRASH DE L’AIRBUS A320 Il y avait «volonté de détruire» l’avion, selon le procureur


Les révélations de la boite noire abord du crash de l’aribus A320, les enquêteurs comprennent mieux ce qui s’est passé. La cause de cette catastrophe aérienne est surprenante et bien loin de ce que nous pouvions nous attendre. La cause, un acte volontaire, un suicide du copilote entrainant avec lui le reste de l’équipage et passagers, mais qui ne serait pas relier au terrorisme
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CRASH DE L’AIRBUS A320

Il y avait «volonté de détruire» l’avion, selon le procureur

 

L'avion de Germanwings qui s'est écrasé.

Photo: Giorgio Parolini Agence France-PresseL’avion de Germanwings qui s’est écrasé.

Marignane, France — Le copilote de l’Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings, seul aux commandes, a «volontairement permis la chute de l’avion» et avait vraisemblablement «la volonté de détruire» l’appareil, a affirmé jeudi le procureur français en charge de l’enquête judiciaire, en écartant à ce stade un attentat terroriste.

Andreas Lubitz, 28 ans, de nationalité allemande, «a volontairement permis la chute de l’avion», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Marignane (sud) en présentant les premiers résultats de l’analyse de la boîte noire de l’appareil ayant enregistré les sons dans le cockpit.

Le procureur, Brice Robin, a souligné cependant que le copilote n’était «pas répertorié comme terroriste», et que «rien ne permet de dire qu’il s’agit d’un attentat terroriste»à ce stade.

Seul aux commandes

«Pendant les vingt premières minutes», on entend «un échange courtois et même enjoué» entre le pilote et le copilote. Puis «le commandant de bord prépare le briefing pour l’atterrissage à Düsseldorf [Allemagne]» et on entend le copilote répondre de façon «laconique», a raconté le magistrat, se basant sur les enregistrements.

Le commandant de bord demande ensuite au copilote de prendre les commandes et on entend le bruit d’un siège qui recule. Après la sortie du pilote, le copilote se trouvait«seul aux commandes» dans la cabine de pilotage jusqu’au moment du crash, a précisé M. Robin.

«Par une abstention volontaire, il a refusé d’ouvrir la porte de la cabine au commandant de bord», a poursuivi le procureur.

«Il n’avait aucune raison d’empêcher le commandant de bord de revenir dans la cabine de pilotage», a insisté M. Robin, selon qui «on entend plusieurs appels du commandant de bord pour demander l’accès à la cabine de pilotage, mais aucune réponse de la part du copilote».

Seul dans la cabine, le copilote a «actionné le bouton commandant la perte d’altitude pour une raison que nous ignorons totalement mais qui peut s’analyser comme une volonté de détruire cet avion», a précisé le procureur.

Il a souligné que le copilote «avait la capacité et était apte à conduire l’avion». «Il travaillait depuis quelques mois seulement et avait une centaine d’heures sur cet appareil», a précisé M. Robin.

Il a enfin indiqué que la mort mardi des 150 victimes du vol, principalement allemandes et espagnoles, avait été «instantanée».

«Nous n’entendons des cris qu’à la fin, dans les toutes dernières minutes», a-t-il dit.

Pas d’indice d’un contexte terroriste

À Berlin, le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a assuré jeudi qu’il n’y avait «pas d’indice d’un contexte terroriste» chez le copilote soupçonné d’avoir volontairement précipité l’Airbus A320 de Germawings contre la montagne dans les Alpes françaises.

«Concernant le copilote, en l’état actuel des connaissances, après le recoupement des informations dont nous disposons sur lui en tant que personne, il n’y a pas de contexte terroriste», a déclaré le ministre, confirmant des informations du procureur français chargé duy dossier, lors d’un point-presse à Berlin.

Rajoy «bouleversé»

Par ailleurs, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s’est dit «bouleversé» par les révélations de l’enquête sur l’Airbus A320 de la compagnie Germanwings.

«Bouleversé par les dernières informations des enquêteurs. De nouveau, notre affection émue aux familles», a écrit Mariano Rajoy sur son compte Twitter, après l’annonce que le copilote a volontairement précipité l’avion contre la montagne.

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Comment ne plus avoir mal pendant une piqûre?


Pour ceux qui redoutent des piqûres faites par le médecin ou l’infirmière, il semblerait que le truc de tousser au moment que l’aiguille pénètre la peau serait efficace. Si l’aiguille vous angoisse, pensez à tousser
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Comment ne plus avoir mal pendant une piqûre?

 

Comment ne plus avoir mal pendant une piqûre?

Capture d’écran Gentside

Petits et grands redoutent tous ce passage parfois obligé lors d’une visite médicale: la piqûre. Pour une prise de sang ou un vaccin, la vue de l’aiguille peut être terrifiante. Mais il existe une astuce pour changer ça. Grâce à  cette technique étonnante, la piqûre du médecin ne vous fera plus jamais mal.

Le médecin urgentiste Armand Dorian propose à  un patient de la tester. Après lui avoir administré une première piqûre, il lui propose de tousser au moment où il lui en fait une seconde. Surprise, le patient reconnaît n’avoir presque pas eu mal cette fois-ci!

LA TOUX VOYAGE PLUS VITE QUE LA DOULEUR

Ainsi, pour que la douleur de la piqûre ne soit qu’un mauvais souvenir, il suffit de tousser au moment où l’aiguille pénètre votre chair. Armand Dorian explique qu’il existe plusieurs hypothèses qui pourraient expliquer cet étrange phénomène. L’une d’entre elles porte le nom de «théorie de contrôle du seuil de la douleur».

Elle se base sur les travaux des chercheurs Ronald Melzack et Patrick Wall. Ils ont proposé en 1965 que les stimulations non-douloureuses pourraient bloquer celles douloureuses. Ne voyageant pas dans les mêmes fibres nerveuses, ces informations arriveraient au cerveau à  des vitesses différentes. Et la première arrivée bloquerait la suivante!

Dans notre exemple, la stimulation de la toux arriverait donc bien avant celle de la piqûre jusqu’au cerveau. Ainsi, la douleur de l’aiguille est bloquée, au moins en partie. Voilà  pourquoi le patient n’a presque pas eu mal lors de la seconde piqûre.

Cet astuce surprenant pourrait presque nous donner le goût des piqûres. Presque.

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Mozambique: des rats pour détecter la tuberculose


Des rats gros comme un chaton seraient utilisés pour dépister la tuberculose. Il serait plus fiable que les techniques employées au Mozambique
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Mozambique: des rats pour détecter la tuberculose

 

Après entraînement, les rats détectent 67 % des cas... (PHOTO YASUYOSHI CHIBA, ARCHIVES AFP)

Après entraînement, les rats détectent 67 % des cas de tuberculose, contre 50 % en moyenne pour les méthodes standards employées au Mozambique, selon Apopo.

PHOTO YASUYOSHI CHIBA, ARCHIVES AFP

ADRIEN BARBIER
Agence France-Presse
MAPUTO

Déjà utilisés pour le déminage, les rats géants de l’ONG belge Apopo s’attaquent à un autre fléau au Mozambique: la tuberculose et son diagnostic. Cette méthode iconoclaste pourrait offrir une alternative salutaire en l’absence d’un vrai réseau de laboratoires médicaux.

Elle n’est pas homologuée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais, désireuse de reproduire son programme de recherche mené depuis plus de 10 ans en Tanzanie, dans l’est de l’Afrique, Apopo s’est installé en janvier 2013 à Maputo, la capitale du Mozambique, l’un des pays les plus touchés par la tuberculose, selon l’OMS.

Après entraînement, les rats détectent 67 % des cas de tuberculose, contre 50 % en moyenne pour les méthodes standards employées au Mozambique, selon Apopo.

«En 30 minutes, le rat peut examiner une centaine d’échantillons, au lieu de quatre jours pour un technicien travaillant en laboratoire», assure Emilio Valverde, le directeur du programme tuberculose d’Apopo.

Pays au fort potentiel économique mais à la population majoritairement très pauvre plus de 20 ans après la fin de la guerre civile, le Mozambique a des infrastructures de santé encore minimales, avec seulement six médecins pour 100 000 habitants.

L’utilisation des rats présente donc deux avantages majeurs: c’est à la fois plus rapide et moins cher, selon Apopo.

Dans le cadre champêtre de la faculté vétérinaire de l’université Eduardo Mondlane, neuf rats géants testent quotidiennement des échantillons de crachats, récupérés dans 15 centres de santé à travers la capitale.

Les bestioles utilisées sont de très lointains cousins des rats d’égouts, répondant au nom scientifique de «cricétones des savanes». Ceux-ci ont plus l’allure et la taille d’un chaton, mesurant une trentaine de centimètres [sans la queue] pour un poids d’un kilo à un kilo et demi.

«Ils sont originaires de la sous-région, plus faciles à attraper, à dresser et plus gentils», explique M. Valverde.

Élevés en Tanzanie, les rats sont entraînés pendant six mois à associer l’odeur émise par les bactéries responsables de la tuberculose à une récompense sous forme de nourriture.

Dans une cage en verre, chaque rat passe ensuite d’échantillon en échantillon et s’arrête ou se frotte les pattes pour indiquer ceux des prélèvements qui sont infectés.

À l’aide d’une grande seringue, le laborantin le récompense en le nourrissant chaque fois qu’il parvient à identifier un échantillon de crachat humain infecté par la tuberculose.

Pour les besoins de la recherche, ces échantillons ont déjà été testés en centre de santé par des procédés standards.

Objectif: homologation

Mais il arrive que les rats identifient comme positifs des échantillons qui étaient considérés négatifs. Après vérification au microscope à fluorescence, il s’agit souvent de cas de tuberculose mal diagnostiqués.

«Sur les 35 000 échantillons testés par les rats d’Apopo depuis le début du programme au Mozambique, 1200 cas supplémentaires ont été décelés», affirme M. Valverde.

L’enjeu pour l’ONG est désormais de faire homologuer la technique par l’OMS, un processus qui pourrait prendre cinq ans.

«Il nous faut encore réaliser beaucoup d’études et tester l’utilisation des rats dans d’autres villes du pays», ajoute-t-il.

Le gouvernement mozambicain, qui accompagne Apopo dans ses recherches, reste prudent.

«Cela reste une initiative de recherche privée, nous attendons les résultats», explique à l’AFP Ivan Manhica, directeur du programme national pour la tuberculose au ministère de la Santé.

«Il faudra comparer cette technique aux autres qui sont disponibles et homologuées par l’OMS, comme le test GeneXpert ou le microscope LED», dit-il, citant des techniques de diagnostic efficaces mais chères.

La tuberculose, une maladie curable mais qui tue 1,5 million de personnes dans le monde faute de diagnostic ou de soins, se développe quand les défenses immunitaires sont affaiblies, notamment par le virus du sida.

Environ 10 % des Mozambicains âgés de 15 à 49 ans sont séropositifs.

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