Consentement


Malgré qu’il n’est pas facile d’ignorer les insultes, les humiliations, mais si nous les retenons, si nous portons attention, ces injures nous blessent profondément.
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Consentement

 

 

« Personne ne peut vous diminuer sans que vous y consentiez. »

Eleanor Roosevelt

Une surprise à un sourd et muet


Même si c’est dans le but de promouvoir un nouveau service de Samsung, c’est vraiment magnifique ce qu’il ont fait pour cet homme sourd et muet. Personnellement, je trouve cela assez émouvant
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Une surprise à un sourd et muet

 

Les habitants de ce quartier ont secrètement appris le langage des signes pour faire une surprise à leur voisin sourd-muet ! Superbe, tout simplement.

Muaharrem est un jeune homme sourd-muet d’Istambul, en Turquie. Sa sœur, Ozlem, s’est mise de mèche avec une équipe de production pour lui offrir la plus formidable des surprises !

Une surprise qui a pris un mois de préparation : Ils ont d’abord caché des caméras un peu partout dans son quartier, et surtout, ils ont donné des cours de langue des signes à certains de ses voisins… Un jour qu’il sort avec sa sœur pour ce qui devait être une promenade comme les autres dans la ville, il ne se doute pas de ce qui l’attend. Tout d’un coup, le monde autour de Muaharrem semble le comprendre et se met à communiquer avec lui ! On ne peut qu’imaginer l’émotion et le bonheur ressenti par le jeune homme, quand on sait que très peu de personnes parlent la langue des signes, et qu’il s’agit en général de personnes malentendantes ou de leurs familles.

Cette campagne, lancée par Samsung en compagnie de l’agence turque Leo Burnett, révèle la création par la marque de centres d’appels vidéo, qui permettent aux sourds-muets d’utiliser eux aussi le réseau téléphonique. Une belle initiative pour faciliter le quotidien de ces personnes…

En tout cas, le jeune homme a été très ému par cette incroyable surprise !

http://www.demotivateur.fr/

Trucs maison ► 5 trucs pour nettoyer son lave-vaisselle


Mars est enfin arrivée, le printemps n’est plus bien loin. C’est le temps de penser au grand ménage de la maison. On ne pense pas nécessairement qu’un lave-vaisselle a besoin aussi d’un ménage pour être en mesure de bien laver la vaisselle pour encore longtemps
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5 trucs pour nettoyer son lave-vaisselle

 

  1. 5 trucs pour nettoyer son lave-vaisselle

    Photo :Getty Images/ML HarrisÉlise Jetté, Coupdepouce.com
 

Même s’il est destiné au nettoyage, le lave-vaisselle a lui aussi besoin d’être nettoyé de temps à autre.

Voici 5 trucs pour éliminer saletés et mauvaises odeurs.

1. Les bras rotatifs du lave-vaisselle peuvent s’encrasser de déchets. Avec un cure-dents, une pince à épiler ou un autre objet pointu, on retire tous les morceaux d’aliments qui engorgent les petits trous.

2. On frotte ensuite les contours de la porte et le joint d’étanchéité de l’appareil avec une éponge et un nettoyant tout usage. Comme ces endroits ne sont pas atteints par l’eau et les produits nettoyants durant les lavages, ils accumulent les saletés. Exposés à l’humidité, ils peuvent devenir des zones d’accumulation de moisissures ou de champignons.

3. Les divers paniers du lave-vaisselle peuvent être nettoyés simplement avec une brosse à dents et du vinaigre blanc.

4. Pour se débarrasser des odeurs désagréables, on poursuit le nettoyage en faisant fonctionner l’appareil à vide. Pour ce cycle de lavage, on met du bicarbonate de soude dans le distributeur de savon. Il est aussi possible d’utiliser une tasse de vinaigre blanc, qu’on place dans le fond de la cuve avant de démarrer l’appareil.

5. La plupart des lave-vaisselle ont un filtre qu’il faut nettoyer régulièrement et éventuellement remplacer. Il est conseillé de suivre les instructions du manuel de l’appareil pour procéder à ce nettoyage, mais, en temps normal, le filtre peut être rincé à l’eau et frotté avec une petite brosse. On n’oublie pas de débrancher l’appareil si on doit dévisser certaines parties de la machine pour accéder au filtre. On prend nos précautions!

http://www.coupdepouce.com/

La stérilisation des femmes, une contraception "made in India"


Sur une base dite  »volontaire » d’accepter la stérilisation de la femme surtout dans les quartiers pauvre alors que la réalité, ils incitent voir forcer ces femmes à se faire stériliser sans savoir que cette méthode est définitive et surtout que les risques d’opérations à la chaîne est épouvantable. Pourquoi pas les hommes ? Et puis pourquoi pas les autres méthodes reconnues tout en sortant ces femmes de l’ignorance ?
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La stérilisation des femmes, une contraception « made in India »

 

Au Rajasthan, un tiers des candidates à la stérilisation ignorent que l'opération est irréversible.

Au Rajasthan, un tiers des candidates à la stérilisation ignorent que l’opération est irréversible. © Celestino Arce / NurPhoto

CORRESPONDANTE À NEW DELHI, VANESSA DOUGNAC

L’Inde continue d’encourager la stérilisation. Avec son lot de drames et des femmes qui ne savent pas toujours que l’opération est irréversible.

Dépassant aujourd’hui 1,25 milliard d’habitants, l’Inde deviendra le pays le plus peuplé au monde vers 2028. Entre 2001 et 2011, la population indienne a augmenté de 17,6 %. Pour contrôler la natalité, les autorités continuent à encourager une méthode efficace : la stérilisation. Peu pratiquées, les vasectomies pour les hommes se heurtent aux mentalités patriarcales. Mais 65 % des femmes, moins enclines à protester, ont recours à la stérilisation pour contrôler leur fécondité. En 2013-2014, le gouvernement a facilité 4 millions de procédures. L’intervention consiste en une ligature des trompes utérines par laparoscopie. En théorie, les femmes sont libres de leur choix et la procédure est sans risque. Dans la réalité, les faits dressent un sombre tableau.

De récentes tragédies ont remis en lumière une dérive : la mise en danger de la santé des villageoises pauvres.

Pas plus tard que la semaine dernière, un docteur a stérilisé 27 femmes en 60 minutes à Chandauli, dans l’Uttar Pradesh. Du travail à la chaîne, expéditif et bâclé.

Le 8 novembre, 13 villageoises sont mortes dans un camp de stérilisation dans le Chhattisgarh, opérées par un même chirurgien, R. K. Gupta. L’affaire a suscité un tollé.

Les conditions sanitaires ont été mises en cause ainsi que les médicaments prescrits.

« Ces femmes sont traitées comme du bétail, dénonce l’avocat Colin Gonsalves, directeur de l’ONG Human Rights Law Network. En phase postopératoire, elles sont parfois laissées à même le sol, dans le sang et la saleté. »

En 2012, cette ONG avait déjà lancé une alerte sur le cas de 53 femmes stérilisées dans une école du Bihar, sans électricité ni eau, et à l’aide de lampes torches.

 « La stérilisation doit être volontaire et réalisée dans la dignité », rappelle Colin Gonsalves.

Volontaire ? C’est là toute l’ambiguïté des politiques de régulation des naissances. Car la stérilisation est imposée à des villageoises illettrées. Au Rajasthan, un tiers des candidates ignorent que l’opération est irréversible.

Attitude « anti-pauvres »

Tout a commencé en 1951, lors d’un recensement qui comptabilisait 356 millions d’âmes.

« Comment l’Inde pourra-t-elle nourrir tous ces gens ? » s’est demandé le démographe R. A. Gopalaswami en calculant l’accroissement de la population.

Sa solution :

« Stériliser les personnes ayant trois enfants ou plus. »

L’année suivante, l’Inde lançait le premier planning familial avec des quotas à respecter. Mais le traumatisme a été atteint quand Sanjay Gandhi, fils de la Premier ministre Indira Gandhi, a supervisé les camps de stérilisation en masse. En 1976-1977, les policiers sont allés jusqu’à encercler des villages pour conduire de force les hommes sur les camps d’opération, conduisant à un total de 8,3 millions de stérilisations en deux ans.

Face aux protestations, les autorités se sont ensuite efforcées de garantir l’aspect volontaire, refusant d’imiter la stratégie du voisin chinois pour limiter les naissances. Depuis 1996, les quotas sont remplacés par une « approche non ciblée » des autorités locales. Certes, le taux de natalité est passé en quelques décennies de 5,7 enfants par femme à 2,7. Mais persiste l’idée que la croissance démographique, forte dans les campagnes, est responsable des « retards » économiques du pays. Les autorités ont rédigé, dès les années 90, des programmes contraceptifs porteurs d’une attitude « anti-pauvres » poussant à stériliser les villageois.

Selon le Dr Das du Center for Health and Social Justice (CHSJ), « tout le débat sur la démographie est basé sur cette perception ».

Rien d’étonnant, du coup, à ce que les records de stérilisations touchent les aborigènes. Dans ces couches où le taux de mortalité infantile est important, la stérilisation peut être lourde de conséquences pour les familles.

L’approche actuelle, formulée en 2012, interdit la course aux chiffres et s’engage à proposer des moyens contraceptifs variés.

« Les gens sont libres de faire ce qu’ils souhaitent », affirme S. K. Sikdar, à la tête de ce programme.

L’approche officielle est sensible, balisée par des règles strictes. Mais les abus persistent.

Quand le docteur Gupta, impliqué dans l’affaire des décès du Chhattisgarh, est interrogé par une chaîne télévisée, il répond :

« Ce n’est pas ma faute, le gouvernement m’a mis sous pression pour atteindre des objectifs. »

Machines à laver et DVD donnés en cadeaux

« Et les auxiliaires de santé sont poussés à recruter des candidates à la stérilisation », explique Colin Gonsalves.

Une enquête de l’ONG Human Rights Watch (HRW) révèle que la tentation est grande pour ces 830 000 agents locaux de convaincre les femmes en leur livrant des renseignements incomplets.

 D’après Aruna Kashyap, chercheuse à HRW, « ceux qui échouent à atteindre les objectifs fixés risquent de perdre leur travail ».

L’avocate Leena Uppal, du CHSJ, a ainsi alerté sur le fait que la stérilisation chez des femmes en couches donnant naissance à un deuxième fils est imposée. Ces femmes ont un potentiel réceptif, car elles ont déjà accompli leur « devoir », dans une société qui privilégie les garçons. Leena Uppal dénonce la duplicité du gouvernement qui projette l’image d’une action centrée sur le choix :

« La vérité est que dans le nord rural de l’Inde les services de santé continuent à ne fournir qu’une forme de contraception : la stérilisation. »

Les mesures incitatives incluent des rétributions de 10 à 20 euros par candidate. En 2011, le Madhya Pradesh a offert des machines à laver et des lecteurs DVD. Il y a aussi des mesures « punitives », les parents de plus de deux enfants se voyant interdire l’accès à des subventions sociales.

« Mais la norme de deux enfants par famille est illégale », souligne Colin Gonsalves.

Pour les spécialistes, le taux élevé de natalité ne sera pas combattu en misant sur les stérilisations. Il faudrait privilégier la lutte contre la mortalité infantile et contre les mentalités qui poussent à la sélection prénatale ou aux mariages d’adolescents. C’est aussi le système de la santé qui est à réinventer, et le Premier ministre Narendra Modi a promis de s’y atteler. L’enjeu est de bâtir une société où la sécurité d’une famille ne passerait plus par le nombre d’enfants, mais par un système de retraite et des services publics fiables.

http://www.lepoint.fr/

Un tatouage pour contrôler son portable


Heureusement que ce ne sont pas vraiment des tatouages, mais plutôt des autocollants, mais en avons-nous vraiment besoin ?
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Un tatouage pour contrôler son portable

 

Ce tatouage permet de commander sont lecteur de musique mobile. Oliver Dietze

Ce tatouage permet de commander sont lecteur de musique mobile. Oliver Dietze

Par Joël Ignasse

Des autocollants apposés sur la peau permettent de contrôler par pression des dispositifs comme les portables. Cette innovation baptisée « iSkin » sera présentée en mars durant le salon CeBIT.

BIOCOMPATIBLE. Une équipe d’informaticiens et d’ingénieurs des universités de Sarrebruck et de Carnegie Mellon ont développé des autocollants biocompatibles : ils peuvent être apposés sur la peau et servir d’interface pour commander des appareils comme les téléphones mobile ou les tablettes.

Le corps humain devient plus étroitement lié à la technologie

Les dispositifs baptisés iSkin sont fabriquée en silicone souple et équipés de capteurs électriques conducteurs en contact avec la peau. Ils agissent comme une interface d’entrée et selon le type d’autocollants utilisés, ils permettent de répondre à un appel ou de commander le volume d’un lecteur portable.

« Les autocollants nous permettent d’élargir l’espace d’entrée accessible à l’utilisateur, car ils peuvent être collés pratiquement partout sur le corps », explique Martin Weigel, qui a participé au projet.

Chaque utilisateur peut également programmer différentes fonctions sur chaque autocollant selon ses préférences. 

L’autocollant peut être apposé sur la peau puis retiré sans gêne. © Oliver Dietze.

PEAU.

« Nos autocollants sont aussi respectueux de la peau, car ils sont attachés au derme avec un adhésif de qualité médicale. Les utilisateurs peuvent donc décider où ils veulent placer le patch et combien de temps ils veulent le porter ».

Actuellement, les capteurs autocollants sont connectés via un câble à un système informatique. Mais les ingénieurs travaillent à la mise au point d’un autocollant muni d’une puce permettant une communication sans fil avec l’appareil choisi. En plus de contrôler la musique ou des appels téléphoniques, la technologie de iSkin pourrait être utilisée pour de nombreuses autres applications. Certains imaginent par exemple un véritable clavier pouvant se coller sur l’avant-bras et permettant d’envoyer des textos.

Les chercheurs présenteront pour la première fois leur invention à la conférence CeBIT, consacrée aux nouvelles technologies, qui se tiendra à Hanovre en Allemagne, à la fin du mois de mars 2015. 

http://www.sciencesetavenir.fr/

Un chant raciste plonge l’Université de l’Oklahoma dans la tourmente


J’avoue que je suis vraiment naïve, je ne pensais pas qu’en 2015, que les Américains soient autant racistes. Bon, je sais qu’il y a encore des groupes qui prônent la suprématie blanche, mais que des jeunes qui ont une éducation, c’est effrayant. Bon,, je ne sais pas non plus ou est rendu le racisme au Québec, ou ailleurs, mais les USA, qui sont tellement fiers de proclamer même dans les films et séries télévisées face au drapeau américain : liberté, respect pour tous les êtres humains peut importe la couleur, religion ..,, La réalité en est tout autre
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Un chant raciste plonge l’Université de l’Oklahoma dans la tourmente

 

Des dizaines de personnes, dont le professeur Georges Henderson, ont participé à une manifestation pour dénoncer la vidéo raciste lundi matin.

Des dizaines de personnes, dont le professeur Georges Henderson, ont participé à une manifestation pour dénoncer la vidéo raciste lundi matin. Photo :  PC/AP/The Oklahoman/Steve Sisney

L’Université de l’Oklahoma a expulsé lundi l’une des plus importantes fraternités étudiantes de son campus, Sigma Alpha Epsilon (SAE), après la diffusion d’une vidéo qui montre certains de ses membres entonner une chanson ouvertement raciste.

« Il n’y aura jamais un nègre dans SAE. Vous pouvez le pendre à un arbre, mais il ne sera jamais des nôtres », y chantent des étudiants à l’unisson sur l’air de « Si tu aimes le soleil ».

L’extrait d’une dizaine de secondes semble avoir été tourné dans un autobus bondé d’étudiants portant des smokings, mais on ne sait pas qui a filmé la scène, ni à quel moment.

La vidéo a fait parler d’elle après que le groupe Unheard Movement, une association afro-américaine fondée dans la foulée de la mort de Michael Brown, à Ferguson, l’eut mise en ligne sur YouTube dimanche.

La direction nationale du réseau Sigma Alpha Epsilon a publié un communiqué dimanche soir pour dénoncer ce chant « inacceptable et raciste ». Elle a présenté ses excuses et a annoncé qu’elle allait fermer sa branche locale.

Le président de l'université, David Boren, s'est adressé aux manifestants. Il a dénoncé la vidéo raciste.

Le président de l’université, David Boren, s’est adressé aux manifestants. Il a dénoncé la vidéo raciste. Photo :  PC/AP/The Oklahoman/Steve Sisney

Dans une conférence de presse tenue lundi, le président de l’Université de l’Oklahoma, David Boren, a annoncé la rupture de tous les liens avec la branche locale de SAE et a ordonné à tous ses membres de quitter le local mis à leur disposition d’ici mardi minuit.

« J’ai un message pour tous ceux qui ont abusé de leur liberté d’expression d’une manière si répréhensible : vous êtes lamentables. Ce type de comportement est contraire à toutes nos valeurs. » Le président de l’Université de l’Oklahoma, David Boren

« Si d’aventure des étudiants de l’université étaient impliqués, ce comportement ne serait pas toléré », a-t-il prévenu.

Cette histoire est mise au jour au moment où le racisme ambiant est revenu au cœur des débats aux États-Unis, après la mort de jeunes hommes noirs abattus par des policiers blancs.

Elle surgit en outre alors que diverses cérémonies ont eu lieu en fin de semaine pour souligner le 50e anniversaire de la marche de Selma, en Alabama, un évènement déterminant dans la lutte pour les droits civiques des Noirs.

L’Université de l’Oklahoma compte environ 27 000 étudiants, dont environ 5 % sont Noirs.

Des dizaines de personnes ont marché sur la campus de l'université. 

Photo :  PC/AP/The Oklahoman/Steve Sisney

http://ici.radio-canada.ca/

Le caractère des chats est-il défini par la forme de leur visage ?


Il semble que le visage serait une information sur les traits de caractère du chat. Bon, elle précise qu’il est plus facile a distinguer ces traits chez les chats de race que les chats de gouttière. Je serais plus penchée sur la personnalité de l’animal dû à sa race que la forme du visage …
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Le caractère des chats est-il défini par la forme de leur visage ?

 

Votre cher et tendre félin a un visage tout rond ? Alors sans doute est-il d’un naturel calme et réservé, et un peu pot de colle avec ses humains préférés.

Deviner la personnalité d’un chat en regardant seulement sa bouille, voilà qui semble bien réducteur. Pourtant, c’est ce que suggère Arden Moore, comportementaliste et auteure de plusieurs ouvrages sur les chats comme Fit Cat: Tips & Tricks to Give Your Pet a Longer, Healthier, Happier Life (Trucs et Astuces pour offrir à votre animal une vie plus longue, plus saine et plus heureuse). Dans un article publié par le New York Post, elle estime qu’observer le visage des chats est utile si l’on veut en savoir plus sur son caractère, surtout lorsque l’on souhaite adopter un chat sans race.

Si chaque chat est bien entendu unique, chaque race de chat possède certains traits de caractère. Caractère qu’il est plus difficile de déterminer avec un chat de gouttière, souligne Arden Moore, qui différencie trois catégories de morphologies correspondant à des caractères bien différents.

Un visage rond

 


© Fickr – Cristina

 

Les chats au visage rond, affirme-t-elle, sont généralement assez timides et calmes. Mais s’ils sont réservés avec les étrangers, ils ont tendance à beaucoup s’attacher à leurs humains et à réclamer leur attention et câlins.

Elle conseille à ceux qui rêvent d’un matou avec lequel flemmarder sur le canapé de choisir un chat à la bouille toute ronde, comme un félin de type Persan ou Himalayen par exemple.

Un visage carré

maine coon
© Flickr –  Tambako The Jaguar

 

Les chats aux visages carrés, comme le Maine Coon ou le Norvégien, sont des chats plus confiants et indépendants. Sociables, ils aiment passer du temps avec d’autres animaux comme avec des enfants. 

Les matous à la bouille carrée seront donc ravis de vivre au sein d’une famille active.

Un visage triangulaire

chat siamois
© Flickr –  amy gizienski

 

Les Siamois, Abyssins ou encore les Burmeses, seraient quant à eux les petits clowns de service.

« Ils sont des chats parfaits pour ceux qui veulent enseigner des tours à leurs animaux de compagnie » affirme Arden Moore.

Et d’ajouter qu’ils sont des chats plutôt agités, qui préfèrent observer les oiseaux par la fenêtre plutôt que faire la sieste sur le canapé.

Autre trait de caractère, et pas des moindres : ces félins sont connus pour aimer donner de la voix !

http://wamiz.com/

Mort d’un homme dans le métro: le baromètre de notre individualisme?


Dans les médias, on parle trop souvent de personnes mortes, violentées, accidentées avec des témoins qui n’ont pas réagi. Nous sommes avec raisons offusquées de cette inaction. Ce qui est aussi troublant, c’est que ce phénomène est explicable, mais pourtant cela est vraiment inacceptable. Il reste à savoir ce que nous ferons dans les mêmes situations ? Dire que nous ferons ceci où cela est une chose, mais dans le vif de l’action … Que ferions-nous vraiment ?
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Mort d’un homme dans le métro: le baromètre de notre individualisme?

 

La station de métro Langelier où Radil Hebrich... (PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE)

La station de métro Langelier où Radil Hebrich est mort, en janvier dernier.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

PHILIPPE MERCURE
La Presse

La quarantaine de témoins qui ont vu mourir un homme dans le métro de Montréal l’an dernier sans lui porter secours ne feront pas l’objet d’accusations criminelles, a appris La Presse. Leur inaction est tout de même révélatrice du niveau d’individualisme qui règne dans le métro et s’explique par «l’effet du témoin» – un phénomène psychosocial complexe entouré de plusieurs mythes.

Explications.

Le soir du 16 janvier 2014, Radil Hebrich sort du métro à la station Langelier. Le quinquagénaire traverse une période difficile et est ivre. Il vacille, est heurté par le métro et s’écrase sur le sol. Une quarantaine de passagers passent devant l’homme sans lui porter secours. Trois employés de la STM voient aussi le corps inanimé sans intervenir. Les ambulanciers arrivent sur les lieux 16 minutes plus tard et tentent de réanimer l’homme, en vain. M. Hebrich meurt sept heures plus tard.

Le SPVM a jonglé avec l’idée de déposer des accusations de négligence criminelle contre les témoins de l’accident qui n’ont rien fait pour sauver l’homme.

«À la suite du visionnement de la scène et de l’analyse, il n’y a pour le moment pas d’éléments nous permettant de déposer des accusations criminelles. Je dis bien pour le moment, parce qu’il est toujours possible que de nouveaux éléments nous soient communiqués», a dit à La Presse Ian Lafrenière, porte-parole du SPVM.

Phénomène psychosocial

Comment autant de gens ont-ils pu ignorer un homme en train de mourir sous leurs yeux? L’explication réside dans l’effet du témoin. Ce phénomène psychosocial, qui survient dans des circonstances bien précises, fait en sorte que plus il y a de témoins qui voient une personne en détresse, plus la probabilité que quelqu’un intervienne est faible.

«L’effet du témoin n’est pas automatique, dit cependant Mark Levine, professeur de psychologie à l’Université Exeter, au Royaume-Uni. On voit régulièrement des cas où la présence des autres pousse les individus à l’action.»

Selon le spécialiste, l’effet du témoin ne survient que lorsque les individus présents ont perdu le «sens de la communauté».

«Si les gens sentent qu’ils ont des liens avec les autres gens présents, qu’il y a un sens de la communauté, ils vont agir de façon altruiste, dit M. Levine. Dans le cas contraire, c’est l’intérêt personnel qui prévaudra.»

La mort de Radil Hebrich dans l’indifférence peut donc être vue comme un baromètre de l’individualisme.

«Il est toujours dangereux de tirer de grandes conclusions sur la société en général à partir de tels évènements. Mais il est raisonnable d’affirmer que ça dit quelque chose sur la façon dont les gens se comportent les uns envers les autres dans le métro de Montréal», dit Mark Levine, qui rappelle à quel point les voyageurs peuvent être dans leur «bulle» dans ces circonstances.

«Le métro est plein, les gens ne se regardent pas… Dans ce genre de situation, la présence des autres peut rendre les gens encore plus individualistes», dit-il.

L’effet du témoin expliqué

Les scientifiques expliquent l’effet du témoin par trois facteurs:

  1. Plus il y a de gens présents, moins chaque personne se sent responsable d’intervenir, car elle se dit que les autres peuvent le faire. On parle de «diffusion de la responsabilité».

  2. Devant d’autres témoins, quelqu’un qui veut intervenir peut avoir peur d’être jugé s’il ne pose pas les bons gestes, ce qui le paralyse.

  3. Devant une situation ambiguë, un individu a tendance à regarder ce que les autres font pour savoir s’il faut intervenir. Cela génère un moment où tout le monde se regarde… ce qui amène les témoins à conclure que la situation ne requiert pas d’intervention puisque personne n’agit.

    De tristes exemples…

    Le meurtre de Kitty Genovese

    Le 13 mars 1964, au petit matin, une femme du nom de Kitty Genovese est agressée sexuellement et tuée en pleine rue à New York. Les médias rapportent que 38 témoins ont assisté à la tragédie de leur fenêtre sans porter secours à la victime. Cette affaire donnera naissance à la théorie de l’effet du témoin. En 2007, les chercheurs britanniques Rachel Manning, Mark Levine et Alan Collins montrent cependant que l’histoire des 38 témoins ne repose sur aucun fait vérifiable. Selon eux, le phénomène de l’effet du témoin, même s’il existe, a été élaboré à partir d’un mythe.

    Le cas de Ki Suck-Han

    La photo a déclenché une immense controverse. Publiée en décembre 2012 par le New York Post, elle montre un homme qui tente de s’extraire des rails du métro de New York alors qu’un train fonce sur lui. Quelques secondes après la prise du cliché, l’homme en question, Ki Suck-Han, meurt heurté par le train. Il avait été poussé sur les rails par un sans-abri et personne ne l’a secouru. Le photographe qui a pris la photo, R. Umar Abbasi, s’est défendu en disant qu’il était trop loin pour porter secours à la victime.

    La petite victime chinoise

    La vidéo est insoutenable. En 2011, en Chine, une caméra de surveillance capte la scène d’une petite fille de deux ans qui se fait heurter par un camion dans un marché public. Pas moins de 18 passants marchent à côté de la petite fille en sang sans lui porter secours. Un deuxième camion lui roule même sur les jambes sans s’arrêter.

    Un homme heurté en pleine rue

    En mai 2008, à Hartford, aux États-Unis, une caméra de surveillance montre un homme de 78 ans qui se fait renverser par une voiture alors qu’il tente de traverser la rue. Les automobilistes continuent de circuler comme si de rien n’était. Les piétons s’attroupent sur les trottoirs pour voir la scène, mais personne n’intervient.

    «Nous n’avons plus aucune compassion morale», déclare tristement le chef de police de la ville, Daryl Roberts.

    L’Holocauste

    L’extermination de cinq à six millions de Juifs lors de la Deuxième Guerre mondiale est peut-être la plus grande illustration historique de l’effet du témoin. Pendant des années, des milliers d’hommes et de femmes ont contribué à la tragédie par leur inaction, probablement effrayés d’agir et déresponsabilisés par le fait qu’ils étaient nombreux à assister aux horreurs

    http://www.lapresse.ca/