L’écoute


Savons-nous vraiment écouter les autres ? Souvent, nous anticipons les paroles des autres pour préparer notre réponse alors que l’écoute est d’abord de se taire et d’être réceptif
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L’écoute

 

Ecouter, c’est être là, l’oreille ouverte, et laisser dire ce qui se dit.

Maurice Bellet

LNH : Incapable de marcher, elle déjoue Corey Crawford


Je ne suis pas fan de hockey, mes petites filles Jézabelle et Leila le sont plus que moi !! Mais, je salue cette initiative de ce joueur de réaliser le rêve d’une petite fille
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LNH : Incapable de marcher, elle déjoue Corey Crawford 

 

 

Il n’y a pas des tonnes de gens sur la planète qui peuvent se vanter d’être capable de déjouer Corey Crawford, le gardien montréalais des Blackhawks de Chicago.

Mais quand on veut, on peut. Née sans pouvoir parler ni marcher, la petite Cammy y est arrivée… Avec un peu d’aide de Duncan Keith.

Dans le cadre de la campagne #WhatsYourGoal des Blackhawks, le défenseur a réalisé le rêve le plus cher de Cammy : marquer un but avec une mention d’aide de sa part, lui qui est son joueur favori.

Si le sourire d’un enfant est souvent porteur de bonheur, celui de Cammy arrache frissons et larmes de joie. La petite fille était tout simplement radieuse quand Keith l’a rencontrée dans le vestiaire des Hawks. Capable de communiquer par ordinateur, elle a pu se nouer d’amitié avec son idole.

La vedette a amené à Cammy une paire de patins et l’a amenée sur la glace pour tenter de marquer contre Crawford.

«On va faire ça comme Patrick Kane», a blagué Keith avant d’aider sa nouvelle amie à battre Crawford entre les jambes, five-hole comme on dit.

http://www.tvasports.ca/

Le Saviez-Vous ► 14 pionnières dans des métiers réservés aux hommes


 

Des pionnières ont ouvert la voie sur des professions que seuls les hommes étaient roi et maître. Elles ont passé pardessus les multiples préjugés pour atteindre une grande carrière qui a permis aujourd’hui à ce que d’autres femmes puissent le pas
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14 pionnières dans des métiers réservés aux hommes

Quelles ont été les premières femmes à être pilote, astronaute, médecin, journaliste, agent de police, juge, avocate?

On a tendance à l’oublier, mais l’histoire de l’humanité a longtemps été, surtout, l’histoire des hommes. Ce n’est que depuis un peu plus de 100 ans que les femmes peuvent actuellement exercer, ou presque, les mêmes métiers que les hommes.

Voici quelques-unes de ces pionnières dans des métiers anciennement réservés aux hommes.

La première médecin

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Sur la photo, Elizabeth Blackwell, vers 1870.

(Crédit photo: Hulton Archive/Getty Images)

Quand Elizabeth Blackwell a été acceptée au collège médical de New York en 1847 (elle avait 26 ans), ce fut presque par accident. Le doyen et la faculté responsables de l’évaluation des candidats n’ont pas su quoi penser de sa demande.

Pensez, une femme à l’école de médecine? En 1847?

Ils ont donc demandé aux 150 étudiants mâles de la classe de voter, en stipulant que même si un seul d’entre eux refusait que cette femme soit admise, le collège la refuserait. Les jeunes hommes ont trouvé la demande tellement ridicule qu’ils ont cru que c’était une blague… et l’ont acceptée.

C’est ainsi qu’en 1849, Elizabeth Blackwell est devenue la première femme à obtenir un diplôme en médecine aux États-Unis. Elle est aussi la première femme membre de l’Ordre des médecins de la Grande-Bretagne. Elle est morte en 1910, à l’âge de 89 ans.

La première avocate

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(Crédit photo: historyofiowa.wikispaces.com)

Née le 23 mai 1846, Belle Aurelia Babb, qui deviendra plus tard Arabella Mansfield, est devenue la première femme avocate aux États-Unis, et dans le monde, en 1869, à l’âge de 23 ans.

Malgré une loi de l’état de l’Iowa, où elle résidait, qui restreignait les applications aux mâles blancs de plus de 21 ans, elle obtint la permission de passer l’examen du barreau qu’elle réussit avec de très hauts résultats. Cette même année, l’Iowa fut le premier état américain à accepter que les femmes puissent devenir avocates.

Arabella n’a cependant jamais vraiment pratiqué, se concentrant sur l’enseignement. Elle a été très active dans le mouvement pour les droits des femmes.

Décédée le 1er août 1911, elle n’aura pas vu la culmination du mouvement en 1920, avec le 19e amendement de la Constitution américaine qui permet, enfin, le vote des femmes.

 

La première journaliste d’investigation

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Sur la photo, la journaliste américaine Elizabeth Cochrane, en 1890. Elle écrivait sous le nom de Nellie Bly.

(Crédit photo: Interim Archives/Getty Images)

De son vrai nom Elizabeth Jan Cochrane, Nellie Bly est née le 5 mai 1864 en Pennsylvanie. Suite à une lettre envoyée au rédacteur en chef d’un quotidien de Pittsburgh en protestation à une rubrique sexiste, elle se voit offrir un poste au journal local.

Vite reléguée aux pages féminines, elle quitte Pittsburgh pour New York où Joseph Pulitzer l’engage en 1887.

Son premier article traite d’un asile de fous pour femmes. Elle se fait passer pour malade et s’invente des problèmes psychiatriques pour s’y faire interner et pouvoir décrire les conditions épouvantables des patientes.

En 1888, Nellie Bly fait le tour du globe pour tenter de battre le record de Phileas Fogg, le héros duTour du monde en 80 jours, de Jules Verne. Elle le réussira en 72 jours, 6 heures, 11 minutes et 14 secondes. Elle est ainsi la première femme à faire le tour du monde sans être accompagnée par un homme.

En 1895, elle épouse le millionnaire Robert Seaman et, à sa mort, prend la direction de ses entreprises, jusqu’à leur fermeture suite à des activités louches de certains employés.

Elle reprend alors sa carrière de journaliste et oeuvre pour le droit de vote des femmes. Elle sera reporter de guerre durant la Première Guerre mondiale. Elle meurt à 57 ans, à New York.

La première cinéaste

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Sur la photo, Alice Guy, en 1913.

(Crédit photo: Wikipédia)

Alice Guy, de son vrai nom Alice Ida Antoinette Guy, est née le 1er juillet 1873, en France. Elle est la première femme cinéaste au monde.

Poussée par la nécessité de gagner sa vie, Alice devient en 1894 secrétaire au comptoir général de la photographie. L’entreprise est rachetée un an plus tard par Léon Gaumont. Tout un nouveau monde s’ouvre alors devant la jeune femme, celui du cinéma.

Avec son premier film, La fée aux choux, tourné en1896, elle devient la première réalisatrice de l’histoire du cinéma. Elle s’installe aux États-Unis en 1907, fonde sa propre maison de production en 1910, la Solax Company, et devient ainsi la première femme créatrice d’une société de production de films.

Elle a tourné plus de 600 films, de tous les genres, du western au fantastique. Elle est morte en 1968, à 72 ans.

 

La première vétérinaire

 14 pionnières dans des métiers réservés aux hommes

(Crédit photo: icelegendsaustralia.com)

Isabelle Bruce Reid est née le 21 décembre 1883 à Melbourne, en Australie. Elle a grandi dans le domaine familial rural et développe très jeune un grand intérêt pour les animaux, surtout les chevaux.

Après des études où elle se distingue par ses performances, elle montre un talent certain pour le chant (elle est soprano), mais ses parents considèrent qu’une carrière sur la scène est déplacée pour une jeune femme de son statut social. Ils l’encouragent cependant quand elle décide de s’inscrire au Collège vétérinaire de Melbourne en 1902.

En 1906, elle est l’un des cinq étudiants à passer l’examen et la seule à le réussir. Le 21 novembre, elle devient la première femme vétérinaire reconnue au monde. Elle meurt en 1945, à l’âge de 62 ans.

 

La première pilote

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Sur la photo, la baronne Raymonde de Laroche au volant de son avion.

(Crédit photo: Topical Press Agency/Getty Images)

Née le 22 août 1882, à Paris, Élisa Léontine Deroche commence une carrière artistique, sous le nom de baronne Raymonde de Laroche. Elle est ensuite initiée au pilotage et obtient son brevet le 8 mars 1910, ce qui en fait la première femme à obtenir un brevet de pilote au monde.

Quelques semaines après l’obtention de son diplôme, elle a un accident alors qu’elle concourt pour le « Prix des Dames » lors de la grande semaine d’aviation à Reims. Les commentaires fusent: l’aviation, ce n’est pas pour les femmes.

Dès 1912, Raymonde de Laroche se remet à piloter, remporte la « Coupe Femina » en 1913 et obtient le record féminin du plus long vol en circuit fermé en franchissant 323 kilomètres.

Elle meurt le 18 juillet 1919 quand son instructeur, qui est aux commandes de l’avion, percute le sol en voulant faire un looping. Tous deux sont tués sur le coup. Elle a 37 ans.

La première policière

 14 pionnières dans des métiers réservés aux hommes

(Crédit photo: Wikipedia)

Alice Stebbins Wells est la première policière des États-Unis et dans le monde.

Née le 13 juin 1873, elle devient d’abord ministre du Culte. Suite à sa pétition réclamant de l’aide pour les femmes et les enfants victimes de crimes, elle joint le département de police de Los Angeles en 1910.

Elle a 37 ans. Jusque-là, les femmes n’étaient engagées que comme geôlières dans les prisons pour femmes.

Alice Stebbins Wells a par la suite fondé l’Association internationale des policières et a voyagé partout aux États-Unis et au Canada pour promouvoir le rôle des policières.

Deux ans après elle, deux autres femmes sont devenues policières.

Elle est devenue sergente en 1940 et est morte en 1957, à l’âge de 84 ans.

 

La première ingénieure

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(Crédit photo:csc.matco.ro)

Elisa Leonida Zamfirescu, née en Roumanie le 10 novembre 1887, est la première femme européenne à devenir ingénieure.

Sa mère était fille d’ingénieur et son frère est lui aussi devenu ingénieur. À cause cependant des préjugés de l’époque quant à la place des femmes dans le domaine scientifique, Elisa est rejetée lors qu’elle veut s’inscrire à l’École des ponts et chaussées de Bucarest.

Elle persévère et est finalement acceptée à l’Académie royale de technologie de Berlin. Elle reçoit son diplôme d’ingénieure en 1912.

De retour en Roumanie, elle travaille à l’Institut de géologie, joint les rangs de la Croix-Rouge pendant la Première Guerre mondiale et se marie. Après la guerre, elle retourne à l’Institut de géologie où elle dirige plusieurs laboratoires et participe à de nombreuses études, tout en enseignant la physique et la chimie. Elle est morte en 1973, à l’âge de 86 ans.

 

La première hôtesse de l’air

 14 pionnières dans des métiers réservés aux hommes

(Crédit photo: dot.state.mn.us)

Ellen Church, infirmière de profession, est la première hôtesse de l’air de l’histoire.

Originaire de l’Iowa, passionnée d’aviation et détentrice d’un brevet de pilote, elle voulait devenir commandant de bord. Mais les compagnies aériennes refusaient à l’époque de confier leurs appareils à des personnes soumises à des « variations hormonales ».

En 1930, elle convainc pourtant le responsable deUnited Airlines d’engager des infirmières, comme elle, plutôt que les stewards masculins qui sont alors la norme.

Elle est engagée, à l’essai, pendant trois mois, avec sept autres jeunes filles qui toutes, selon les critères d’embauche, doivent avoir moins de 25 ans, peser moins de 52 kilos et mesurer moins de 1,58 m, à cause de l’exiguïté des cabines.

Elles doivent aussi être infirmières et… blanches.

Ces premières skygirls, comme on les appelle alors, gagnent 125 $ par mois, pour 100 heures de vol. L’essai s’avère un succès, les passagers masculins sont emballés. Bientôt, toutes les compagnies aériennes suivront le pas.

Quant à Ellen Church, elle devra cesser de voler un an et demi après son premier vol, suite à un accident de voiture. Elle meurt en 1965, à l’âge de 61 ans, après une chute de cheval.

 

La première Première Ministre

 14 pionnières dans des métiers réservés aux hommes

Sur la photo, Sirimavo Bandaranaike, premier ministre du Ceylan (Sri Lanka), le 19 octobre 1964, à Londres.

Crédit photo: Keystone/Getty Images)

Sirimavo Bandaranaike est née le 17 avril 1916, au Ceylan.

Elle est la première femme de l’histoire contemporaine à occuper le poste de premier ministre d’un pays, ce qu’elle a réussi à trois reprises.

Après avoir accédé à la tête du Parti de la liberté du Sri Lanka, elle devient première ministre du pays de 1960 à 1965, de 1970 à 1977, puis de 1994 à 2000, l’année de sa mort.

Sa fille, Chandrika Kumaratunga, est elle-même présidente lors du troisième mandat de Sirimavo en tant que premier ministre.

La première astronaute

 14 pionnières dans des métiers réservés aux hommes

Sur la photo, Valentina Tereshkova, photographiée juste avant son décollage, le 16 juin 1963.

(Crédit photo: Central Press/Getty Images)

Valentina Terechkova est devenue en 1963, à 26 ans, la première femme astronaute de l’histoire.

Simple ouvrière textile à 18 ans, elle est choisie parmi plus de 400 candidates pour devenir la première femme dans l’espace. Elle est encore aujourd’hui la seule femme à avoir effectué un voyage en solitaire dans l’espace, du 16 au 19 juin1963, et la plus jeune cosmonaute à le faire.

Après son premier et unique vol, la Soviétique épouse le cosmonaute Andrian Nikolaïev et donne naissance à une petite fille. Le couple se sépare, Valentina reprend ses études et obtient son diplôme d’ingénieur en aéronautique en 1969. Elle devient ensuite instructrice et obtient le grade de major général de l’armée de l’air.

En 1971, elle devient membre du comité central du Parti communiste de l’Union soviétique et députée. Il faudra attendre 19 ans avant qu’une autre femme aille dans l’espace.

 

La première Première Ministre d’un pays musulman

 14 pionnières dans des métiers réservés aux hommes

Sur la photo, Benazir Bhutto durant sa dernière campagne électorale à Rawalpindi, le jour de son assassinat.

(Crédit photo: AAMIR QURESHI/AFP/GettyImages)

Benazir Bhutto est née à Karachi le 21 juin 1953. Elle a dirigé le Parti du peuple pakistanais (fondé par son père, Zulfikar Ali Bhutto) de 1984 à 2007 et été deux fois première ministre du Pakistan, devenant ainsi la première femme élue démocratiquement à la tête d’un pays à majorité musulmane.

Son père a été à la tête du Pakistan de 1971 à 1977. Benazir Bhutto est l’une des figures marquantes du Pakistan. En 1987, elle épouse l’homme d’affaires Asif Ali Zardani, qui devient coprésident en 2008.

Benazir a été assassinée le 27 décembre 2007 lors d’un attentat-suicide, deux mois seulement après son retour d’exil (qui aura duré quatre ans).

Elle venait de terminer un discours en vue des prochaines élections quand un terroriste s’est fait exploser, la tuant ainsi qu’au moins 10 autres personnes.

En août 2013, l’ex-président pakistanais Pervez Musharraf a été officiellement accusé de ce meurtre.

 

La première chef de l’année

 14 pionnières dans des métiers réservés aux hommes

Sur la photo, Anne-Sophie Pic lors de la préparation du dîner de gala du Festival de Cannes, le 14 mai 2013.

(Crédit photo: Ian Gavan/WireImage pour Electrolux)

Anne-Sophie Pic est née le 12 juillet 1969 en France. Elle est issue d’une lignée de chefs restaurateurs primés au Guide Michelin: André Pic, son grand-père, 3 étoiles à partir de 1934, et son père, Jacques Pic, 3 étoiles à partir de 1973.

Après le décès de Jacques Pic, c’est le frère d’Anne-Sophie qui reprend l’entreprise familiale, La Maison Pic, mais les résultats sont médiocres et quelques années plus tard, Anne-Sophie prend à son tour la direction du restaurant.

Le 24 septembre 2007, elle est élue « chef de l’année » par les 8000 chefs répertoriés dans le guide Michelin. Elle est la première femme à obtenir ce prix, créé en 1987.

En 2011, elle a reçu le Prix Veuve Clicquot de la Meilleure Femme-chef du Monde.

La première directrice générale du Fonds monétaire international

 14 pionnières dans des métiers réservés aux hommes

Sur la photo, Christine Lagarde lors d’une conférence pendant le sommet des femmes les plus influentes organisé par le magazine Fortune, le 15 octobre 2013, à Washington, DC.

(Crédit photo: Paul Morigi/Getty Images pour FORTUNE)

Christine Lagarde est née le 1er janvier 1956, à Paris. Après une formation en droit et une carrière au sein d’un cabinet d’avocats américain, elle occupe en France le poste de ministre déléguée au Commerce extérieur de 2005 à 2007 et de ministre de l’Agriculture et de la Pêche en 2007.

Elle devient ministre de l’Économie de 2007 à 2011, ce qui fait d’elle la première femme à occuper ce poste dans un pays du G8.

Le 5 juillet 2011, elle est nommée directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) qui regroupe 188 pays, à la suite de l’affaire Dominique Strauss-Kahn, devenant ainsi la première femme à occuper cette fonction.

http://actualites.sympatico.ca/

Selma, 50 ans plus tard


En fin de semaine, Selma, une ville des États-Unis, commémore la marche pour les droits civiques des noirs qui avait été entamée, il y a 50 ans. Les choses ont-ils changé depuis le temps ? Certains points oui, mais rien n’est gagnée, la route est longue, même trop longue, car il y a beaucoup à faire et à refaire
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Selma, 50 ans plus tard

La marche de Selman, en Alabama, en 1965.

La marche de Selma, en Alabama, en 1965. Photo :  Reuters

Texte et photos : Yanik Dumont Baron

Les États-Unis commémorent ce week-end le 50e anniversaire de la marche de Selma, en Alabama, devenue un symbole pour les droits civiques des Noirs. Après un discours attendu du président Barack Obama samedi, une marche commémorative sera tenue dimanche, où les participants trouveront une ville qui demeure marquée.

Le 7 mars 1965, plus de 500 manifestants afro-américains quittent Selma pour rejoindre Montgomery, la capitale de l’Alabama. Ils protestent contre les tactiques qui les empêchent de voter. À peine sortie de Selma, la manifestation pacifiste de militants est réprimée violemment par des policiers blancs.

Les images d’hommes et de femmes en habits du dimanche matraqués et poursuivis par des cavaliers ont fait le tour du monde. C’est le « Bloody Sunday » du mouvement pour les droits civiques aux États-­Unis. Le pays est secoué, outré par la violence policière.

Huit jours plus tard, le président des États-Unis annonce le Voting Rights Act, pour interdire toute mesure empêchant un citoyen de voter.

Cinquante ans plus tard, la ville de Selma porte encore les traces de la lutte pour les droits civiques. Portrait en photos.


17 militants non ­violents ont été hospitalisés lors du « Bloody Sunday ». Les manifestants ont été repoussés avec des bâtons, des gaz lacrymogènes. Des cavaliers ont chargé dans la foule.


Le pont où les manifestants ont été attaqués conserve le nom d’un général de l’armée du Sud (confédérée) durant la guerre civile américaine. Une pétition réclame un changement, soulignant que ce symbole du mouvement des droits civiques porte toujours le nom d’un homme « qui a occupé l’une des plus hautes positions au sein du Ku Klux Klan (KKK) ».


La Brown Chapel a servi de point de départ pour les militants qui marchaient vers Montgomery. Au fil des ans, Martin Luther King Jr et Malcom X y ont prononcé plusieurs discours. Le monument « I Had a Dream » est dédié à deux Blancs et à un jeune Noir morts dans les jours entourant la marche de Selma à Montgomery.


Un vaste complexe d’HLM entoure la Brown Chapel. Le taux de chômage à Selma dépasse 10 %, soit presque le double de la moyenne nationale. Quatre résidents sur cinq sont des Noirs. Le premier maire noir a été élu en 2000.


Les leaders du mouvement de contestation se sont souvent réunis dans la maison des Boynton pour affiner leurs stratégies. En 2014, une partie de la rue Lapsley a été renommée en l’honneur du couple. Les cartes utilisent encore le nom original.


La base du pont Edmund Pettus sert de point central pour le tourisme des droits civiques. Plusieurs édifices sont vacants, certains portent la promesse d’un développement.


L’un des quartiers noirs de l’est de Selma, où habitaient de nombreux « foot soldiers », ces centaines de militants qui ont marché derrière les leaders du mouvement. La maison de droite est celle d’Annie Lee Cooper, une militante incarnée par Oprah Winfrey dans le film Selma.


Le quartier plus riche de Selma est occupé surtout par des citoyens blancs. Ils ont aussi un club privé, avec un golf et des terrains de tennis. Il y a 50 ans, les Noirs ne pouvaient pas circuler sur certaines rues habitées par les Blancs, sauf pour aller y travailler.


Cette épicerie, en plein coeur du quartier riche de Selma, est surnommée « l’épicerie blanche » par certains militants. Une petite partie de la clientèle est noire. Certains employés aussi. La ségrégation légale a été remplacée par une ségrégation de facto, influencée par la situation économique des habitants.


Il faut lever le rabat noir pour regarder cette photo dans le local d’un groupe de militants anti­racistes. Les graffitis haineux ont été peints sur un mur après l’admission d’une première élève noire dans une école privée. Elle avait à peine 6 ans. C’était en 2008.


La jeune élève qui était la cible des graffitis haineux dans une école privée. Les amis blancs de Shania Black, 12 ans, étaient aussi intimidés. Elle ne comprenait pas pourquoi elle n’était pas invitée aux anniversaires de ses camarades de classe.


Le cimetière des soldats confédérés morts lors de la guerre civile américaine. Selma a joué un rôle vital dans l’approvisionnement des troupes du Sud. Comme pour la lutte des droits civiques, les traces de cet héritage sont aussi bien en vue dans la ville.

http://ici.radio-canada.ca/

La satiété


Des fois, il décourageant de préparer un repas quand on sait qu’il sera englouti en quelques minutes, comme si manger était une course contre la montre. Cette façon de faire, ainsi que finir son assiette absolument, etc…, nous empêchons d’être à l’écoute de nos besoins, de notre satiété, que nous finissons en bout de ligne par trop manger
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La satiété

 

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Il est important de manger lorsque vous avez faim, mais il est aussi important de réapprendre à arrêter de manger lorsque l’on n’a plus faim (que l’on a atteint la satiété).

Pour beaucoup de gens, cela est très difficile et c’est ce qui, avec le temps, leur a fait prendre du poids. Il est effectivement plus difficile de s’arrêter à satiété, ce «signal» étant beaucoup plus subtil que la faim. Je dis «signal», mais en fait il s’agit davantage d’une sensation que d’un signal. La satiété étant la disparition de la faim.

C’est votre cerveau qui vous envoi le message de la satiété, après que l’estomac ait informé votre tête de l’arrivée de la nourriture et que les hormones de digestion et les intestins aient confirmé la quantité reçue. Vos sens (goût et odorat, entre autres) contribuent aussi à cette sensation de plénitude, car lorsqu’ils sont satisfaits ils envoient à votre cerveau un message indiquant qu’ils ont eux ce qu’ils voulaient.

Vous avez donc une satiété digestive et une satiété des sens qui se coordonnent pour vous dire que vous avez reçu assez de nutriments pour l’instant et que vous pouvez arrêter de manger. La satiété ne correspond pas au «trop plein» qui vous donne envie de dormir après un repas. À ce stade, vous avez dépassé la quantité dont votre corps avait besoin. À satiété, vous devriez vous sentir léger mais satisfait et être capable de bouger sans inconfort.

hunger

Récemment, une cliente m’a expliqué la façon dont elle ressentait la satiété en la comparant à la façon dont un ballon se gonfle, et puisqu’une image vaut mille mots, j’ai cru bon de vous le partager. Au départ, le ballon est vide (ou presque), puis si on souffle afin de le remplir, il y a un stade où il commence à se distendre pour prendre de l’expansion. Ensuite, il se distend de plus en plus jusqu’à former un gros ballon.

Beaucoup de gens se remplissent l’estomac de façon comparable à comment on souffle un «gros ballon», mais en fait, la satiété se trouve justement à la limite où le ballon (estomac) commence à se distendre, juste avant de commencer à s’étirer et à pâlir (le ballon, bien entendu!).

Cette semaine, tentez de ralentir la vitesse à laquelle vous mangez pour vous aider à ressentir la satiété. Ne vous découragez pas, il se peut que vous n’arriviez pas pour l’instant à ressentir quoi que ce soit, mais soyez attentifs tout en mangeant plus lentement et ce sera déjà un bon début.

Plusieurs facteurs interfèrent avec la satiété et nous empêchent de l’écouter. L’éducation qui nous a appris à terminer son assiette pour avoir du dessert, les émotions, le fait d’être affamé, pour en nommer que quelques-uns, sont des exemples.

Marjolaine Mercier Dt.p.
Nutritionniste et étudiante en psychologie
Expert invité

http://www.soscuisine.com/

Les dangers cachés des produits «verts» ou «bios» dénoncés


Les produits verts ou bio semblent être eux aussi un problème pour la santé et l’environnement.
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Les dangers cachés des produits «verts» ou «bios» dénoncés

 

L'étude démontre que les émissions de polluants atmosphérique... (Photo archives Le Soleil)

L’étude démontre que les émissions de polluants atmosphérique cancérogènes dangereux des produits verts sont comparables aux émissions des produits parfumés normaux.

PHOTO ARCHIVES LE SOLEIL

La Presse Canadienne
MONTRÉAL

Même les produits présentés comme «verts» ou «biologiques» peuvent contenir des substances potentiellement dangereuses pour la santé, prévient une chercheure australienne.

La docteur Anne Steinemannm, de l’Université de Melbourne, a étudié les composés organiques volatils (COV) provenant de 37 produits différents, comme des assainisseurs d’air, des produits de nettoyage, des détergents et des produits d’hygiène personnelle – y compris des produits qui ont été certifiés ou qui se prétendent «verts» ou «biologiques».

Elle a testé aussi bien des produits parfumés que non parfumés.

L’étude publiée dans les pages du journal scientifique Air Quality, Atmosphere & Health a détecté 156 COV différents émis par ces 37 produits, soit une moyenne de 15 COV par produit.

De ces 156 COV, 42 sont considérés toxiques ou dangereux par la loi américaine. Chaque produit émettait au moins un COV.

L’étude démontre que les émissions de polluants atmosphérique cancérogènes dangereux des produits verts sont comparables aux émissions des produits parfumés normaux.

Au total, ces produits émettaient 550 ingrédients volatils, dont moins de 3 pour cent étaient dévoilés publiquement.

Les produits chimiques les plus courants étaient les terpènes, même si on ne les retrouvait pas dans les produits non parfumés. Les terpènes interagissent avec l’ozone pour créer une multitude de polluants supplémentaires, comme le formaldéhyde et les particules fines.

Les règles actuelles n’imposent pas aux compagnies de divulguer toutes les substances contenues dans leurs produits.

http://www.lapresse.ca/

Des designers imaginent un cercueil transformant les défunts en arbres


Cette idée me plait d’être enterré dans un cercueil biodégradable pouvant faire pousser un arbre, dans le but d’en faire un parc. À la mort, l’homme qui retournera à la terre tout en semant pour qu’un arbre surgisse
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Des designers imaginent un cercueil transformant les défunts en arbres

 

INNOVATION – Un projet monté par deux designers italiens pourrait remplacer à l’avenir les cimetières par des parcs grâce à un cercueil biodégradable donnant naissance à un arbre

Ils projettent de faire de la mort une renaissance. Les designers italiens Anna Citelli et Raoul Bretzel ont développé un projet baptisé Capsula Mundi promettant de révolutionner les lieux de commémoration.

Leur idée : enterrer le corps du défunt, en position fœtus, dans un capsule en forme d’œuf 100% biodégradable, et disperser des semences d’arbre en surface. La capsule en question, composée d’amidon obtenu avec des plantes de saison, permettrait à l’organisme en se décomposant d’apporter les nutriments nécessaires à la pousse de l’arbre.

Prendre part au cycle de la vie

« Au-delà des racines religieuses et culturelles à laquelle chacun appartient, c’est un phénomène biologique, identique pour tout le monde, explique le duo sur son site internet. L’Homme n’appartient pas seulement à la race humaine, mais à toute la vie terrestre dans sa complexité. »

Une manière de se raccrocher au cycle de la vie, en accord avec la nature. Créer un arbre plutôt que d’en abattre un pour fabriquer un cercueil. Au-delà du symbole, l’aspect écologique rentre également en compte. D’une part par l’utilisation de matières biodégradables, et d’autre part grâce à la sensibilisation du public sur ces thématiques.

En effet, chaque arbre bénéficiera du « respect de la population et sera protégé contre les ravages possibles, grâce à l’implication émotionnelle de toute la communauté ».

Des parcs commémoratifs

L’objectif à terme est en effet de remplacer les cimetières, souvent austères, par de grands parcs commémoratifs. Pour se recueillir, il suffira simplement de se poser à l’ombre des feuilles de l’arbre. La nature deviendrait ainsi un espace de mémoire spirituelle.

Pour le moment en tout cas, la législation italienne ne permet pas à ces sépultures « vertes » de naître, mais l’idée germe doucement.

http://www.metronews.fr/

Rançongiciels: quand les pirates kidnappent vos données


On ne finira jamais à se débarrasser de tous ceux qui arnaquent sur Internet par n’importe quels moyens. Faites attention à des liens qu’on vous demande de cliquer quand cela parait louche. Et si jamais on vous vole vos données, il y peu de chance qu’on vous les redonne même en payant une rançon
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Rançongiciels: quand les pirates kidnappent vos données

 

Rançongiciels: quand les pirates kidnappent vos données

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SAN FRANCISCO – Valerie Goss conseille les couples dont le mariage bat de l’aile. Un jour, cette Californienne allume machinalement son ordinateur… et se rend compte que la totalité de ses données ont été «prises en otages» par des pirates qui exigent une rançon en bitcoins.

À l’aide d’un codage baptisé «ransomware» ou «rançongiciel», les cyberdélinquants sont parvenus à encrypter les données de Mme Goss, lui en interdisant l’accès. Les pirates lui demandent alors 500 $ en bitcoins, une monnaie virtuelle très difficile à pister, en échange du sésame qui lui permettra de récupérer ses dossiers.

Et ils préviennent: si elle ne paye pas dans les 24 heures, la rançon montera à 1000 $.

«J’étais sous le choc. J’avais l’impression qu’on m’avait détroussée», raconte la thérapeute. «J’étais sous pression et je devais prendre une décision rationnelle. C’était totalement irréel».

Son fils entreprend alors des recherches sur internet et constate qu’un quart des victimes de ce genre d’arnaques ne revoient jamais leurs données, même quand elles payent.

Valerie Goss refuse de payer. À la place, elle s’achète un nouvel ordinateur qu’elle dote d’un logiciel de sécurité renforcé. Depuis sa mésaventure, elle ne manque pas de stocker toutes ses données sur un support qui n’est pas connecté à internet.

Elle n’a bien sûr jamais revu ses données «kidnappées», mais elle a sans doute bien fait de ne pas céder aux pirates, estiment des analystes.

«C’est malheureusement la bonne chose à faire», juge Marcin Kleczynski, expert chez Malwarebytes. «Lorsque vous payez une rançon, vous perdez votre argent et rien ne vous dit que vous allez récupérer vos données».

MENACE TRÈS SÉRIEUSE

Les «rançongiciels» n’ont rien de nouveau, mais ils connaissent un véritable engouement, relève M. Kleczynski.

D’autant que les pirates ciblent désormais aussi les téléphones, et surtout les modèles qui fonctionnent sous Android, le logiciel conçu par Google, souligne Meghan Kelly, du cabinet Lookout, spécialisé dans la sécurité informatique.

Et les États-Unis sont l’un des terrains de chasse favoris des «ravisseurs de données», parce que les Américains stockent plus que quiconque leurs données personnelles sur leurs ordinateurs et leurs téléphones.

Une étude publiée l’an dernier par Lookout révélait d’ailleurs qu’un Américain sur trois serait prêt à payer pour récupérer ses photos, contacts et autres dossiers stockés sur son téléphone si ces données étaient prises en otages.

À l’instar d’autres logiciels malveillants, les «rançongiciels» s’introduisent dans les ordinateurs, téléphones et autres tablettes lorsque leur propriétaire clique sur des liens douteux ou ouvre des documents attachés à des courriels infectés.

Mais parfois les pirates poussent le vice jusqu’à dissimuler les logiciels sur des sites internet tout à fait anodins.

«Et là, vous n’avez rien à faire, il suffit que vous vous rendiez sur un site qui a été infecté et tout à coup vous vous retrouvez avec un logiciel malveillant sur votre ordinateur», soupire Marcin Kleczynski.

De manière générale, les «ravisseurs de données» exigent des rançons allant de 100 à 1000 $.

Pour se prémunir contre ce genre de déboires, les informaticiens conseillent aux internautes de faire attention aux liens sur lesquels ils cliquent et de mettre à jour régulièrement leurs logiciels de protection.

Autre mesure: toujours dupliquer les données stockées sur l’ordinateur et garder des copies sur le nuage (informatique dématérialisée), et sur des supports qui ne sont pas ou peu connectés à internet.

«La menace est très sérieuse, n’importe qui peut être touché n’importe quand. Les codes d’encryptage sont tellement complexes qu’il est impossible de récupérer les données», prévient encore M. Kleczynski.

«Un rançongiciel peut vous atteindre à n’importe quel moment et il faut être préparé au pire», conclut-il.

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