Peut-être simplement se rappeler comment nous étions enfants, s’émerveiller dans la simplicité des choses le monde s’en porterais que mieux
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Coeur d’enfant
«Le génie, c’est de pouvoir retrouver son enfance à volonté.»
Gustave Flaubert.
Les perroquets sont intelligents, celui-là entre autres, aime faire sa toilette au robinet, mais on voit bien que cet oiseau préfère qu’une douche avec une bonne pression d’eau
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Un perroquet prend sa douche tout seul
C’est un peu l’histoire de l’imprimerie, tout en ajoutant l’avènement de la pagination du livre qui fut une révolution. Mais aujourd’hui, les choses changent ! Les livres, revues, journaux, devoirs sont rédigés et, ou lu sur un ordinateur. La pagination n’a plus la même importance qu’avant
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Yellowed pages / Horia Varlan via FlickrCC License by / modifié par Slate.fr
L’imprimerie a révolutionné la lecture, le numérique est aussi en train de le faire.
Ouvrez n’importe quel livre occidental et vous constaterez que l’une des premières pages de droite arbore le titre, le nom de l’auteur et le nom de l’éditeur, et parfois le lieu et la date de publication de l’ouvrage.
Il n’en a pas toujours été ainsi.
De la page blanche à la table des matières
Regardez des manuscrits datant de l’époque antérieure à l’imprimerie et vous verrez que les raffinements comme le titre ou le nom de l’auteur n’apparaissent nulle part (la question de l’éditeur ne se posant naturellement pas). La production de parchemin nécessitait énormément de travail et il n’était pas question de gaspiller ces précieux feuillets. Le texte débutait sur la première page, toujours du côté droit. Si vous vouliez savoir de quoi parlait le livre, il fallait le lire.
L’avènement de l’imprimerie (et l’utilisation de plus en plus répandue du papier, moins cher que la peau d’animal) donna naissance à une idée nouvelle.
Comme cette première page de texte avait tendance à se salir, les imprimeurs introduisirent une feuille en plus pour qu’elle reste propre. Mais pourquoi gaspiller du papier? A la fin des années 1470, les imprimeurs avaient commencé à placer des informations utiles comme le titre, le nom de l’auteur et celui de l’éditeur, sur la nouvelle première page, le recto (l’arrière –ou verso–trouverait à terme une utilité lui aussi). A la fin du XVe siècle, presque tous les livres imprimés avaient des pages de titre.
Naturalis Historia, édition de 1669. Le titre latin apparaît au génitif : Naturalis Historiæ
Autre outil permettant de s’orienter dans un texte: la table des matières. Les premières semblent remonter à Pline l’Ancien, dont la formidable Naturalis Historia(Histoire naturelle) parut peu de temps avant sa mort en 79. La table des matières de Pline contenait de courtes descriptions des sujets abordés dans chacun des 37 «livres» (c’est-à-dire sections) qui suivaient, coutume qui persista dans les tables des matières occidentales jusqu’au XIXe siècle.
Pour profiter de cette liste, il te faut d’abord apprendre l’alphabet, c’est-à-dire, l’ordre des lettres telles qu’elles se présentent, avec (b) près du début, (n) à peu près au milieu et (t) vers la fin.
Le premier dictionnaire anglais
Un des mes exemples préférés figure dans The First Part of the Elementarie Vvhich Entreateth Chefelie of the Right Writing of Our English Tung [Première partie des rudiments qui entretiennent principalement de la bonne écriture de notre langue anglaise] de Richard Mulcaster –en d’autres termes, une grammaire anglaise– publiée à Londres en 1582. Les titres de chapitres comprennent (cette fois en anglais moderne)
«That this five branched Elementarie is warranted by general authority of all the greatest writers and the best commonweals» [Que ces rudiments en cinq parties sont garantis par l’autorité générale de tous les plus grands auteurs et pour le plus grand bien commun]
et
«That this Elementarie seasons the young minds with the very best and sweetest liquor» [Que ces rudiments abreuvent les jeunes esprits avec les liqueurs les meilleures et les plus douces].
Et qu’en est-il des index, moyen souvent bien plus rapide de trouver ce que l’on cherche? Ils ne sont pas apparus sous une forme qui nous serait familière avant le développement de l’imprimerie. Notamment parce qu’avant le passage des rouleaux aux manuscrits, la nature continue du livre offrait peu de points de repère auxquels se référer.
Il fallait en outre un outil organisationnel pour les agencer. Il semble que l’ordre alphabétique ait été inventé au troisième siècle avant Jésus-Christ, probablement à Alexandrie par Callimaque de Cyrène, pour classer les ouvrages de la Grande bibliothèque (dont on estime qu’elle contenait plus d’un demi-million de rouleaux). Cependant, cette technique n’atteignit pas l’Europe occidentale avant plusieurs siècles. En 1604, Robert Cawdrey ressentait encore le besoin de conseiller les lecteurs de sa Table Alphabeticall, le premier dictionnaire anglais, que:
to profit by this Table (…) then thou must learne the Alphabet, to wit, the order of the letters as they stand, (…) as (b) neere the beginning, (n) about the middest, and (t) toward the end. [Pour profiter de cette liste (…) il te faut d’abord apprendre l’alphabet, c’est-à-dire, l’ordre des lettres telles qu’elles se présentent, (…) avec (b) près du début, (n) à peu près au milieu et (t) vers la fin.]
Mais la troisième raison expliquant l’absence des index était l’absence généralisée de numéros de pages: même avec un index classé par ordre alphabétique, à quoi aurait-il bien pu renvoyer?
Numéroter a d’abord aidé ceux qui faisaient les livres
La numérotation des pages naquit non pas en tant qu’outil pour les lecteurs mais que guide à l’usage de ceux qui produisaient physiquement des livres.
Dans des manuscrits latins copiés dans les îles britanniques à une époque aussi reculée que le VIIIe ou IXe siècle, la numérotation était parfois utilisée pour s’assurer que les feuilles de parchemin seraient collées dans le bon ordre. Dans certains cas, les chiffres apparaissaient à la fois au recto et au verso, mais d’autres fois un seul côté de la page était numéroté. La numérotation était fort peu usitée. On a estimé que vers 1450 –juste avant la naissance de l’imprimerie en Occident– moins de 10% des livres manuscrits contenaient une pagination.
Cinquante ans plus tard, la proportion des ouvrages paginés, imprimés désormais, était bien plus élevée. Ce changement reflétait notamment le nouveau rôle des numéros de pages. Plutôt que de n’être réduits qu’à la fonction d’outils permettant de compiler les feuilles dans le bon ordre, dans les années 1510, les savants commencèrent à s’en servir à l’intérieur de leurs propres textes pour se référer aux pages d’autres volumes imprimés.
Depuis le début du XVIe siècle, les lecteurs se fient aux numéros de pages pour se retrouver dans les livres. Mais avec la progression des technologies numériques, l’attrait de l’accès aléatoire au contenu pourrait finir par avoir raison de la pagination.
Et aujourd’hui?
Il y a une dizaine d’années, j’ai commencé à remarquer un changement dans l’attitude de mes étudiants vis-à-vis des numéros de page: la plupart n’en inséraient plus dans leurs devoirs, quelles que soient les requêtes explicites ou les menaces dont je pouvais les accabler. Oui, je savais que les numéros de page ne sont pas insérés par défaut dans Microsoft Word. Mais mes étudiants s’y connaissaient plutôt bien en traitement de texte. Alors que se passait-il?
Tout comme l’apparition de l’imprimerie au milieu du XVe siècle changea les habitudes de lecture, le concept de lecture est peut-être en train d’être redéfini
Voici ce que j’ai déduit.
Etant donné que l’expérience de lecture des étudiants se résume principalement à des écrans, numéroter les pages de documents numériques (dans ce cas, le devoir que je leur avais demandé de rédiger) leur semblait dépourvu du moindre intérêt. Lorsqu’on lit un journal sur Internet, il n’y a pas de numéro de page, et les journaux sont bien plus lus en ligne qu’en version papier –surtout dans cette tranche d’âge.
Les documents propres à Internet sont dans leur grande majorité dépourvus de pagination, et les numéros de page sur les liseuses n’ont aucun rapport avec leurs homologues imprimés.
Vu que les devoirs en question ont été créés sur ordinateur –et parfois soumis sous forme électronique– si moi, le lecteur, je veux retrouver un mot ou un passage dans les textes de mes étudiants, je n’ai qu’à utiliser la fonction «rechercher» et non revenir à la convention apparemment archaïque de la pagination (en tout cas il semblerait que ce soit ce que la logique impose).
Tout comme l’apparition de l’imprimerie au milieu du XVe siècle changea les habitudes de lecture, le concept de lecture est peut-être en train d’être redéfini et de passer d’une activité linéaire (continue) à un processus à accès aléatoire (ce que j’appelle la lecture en maraude) maintenant que la fonction rechercher nous permet de naviguer dans nos lectures sur écran.
Enfin, une confession.
Dans ma propre expérience professionnelle d’écriture, je suis régulièrement confronté à un dilemme: dois-je dépenser l’énergie nécessaire à retrouver le folio original des articles de journaux et de magazines, imprimés à l’origine, auxquels j’ai accédé en ligne (la plupart des sites Internet n’indiquant pas la pagination) ou lâcher l’affaire? C’est généralement cette dernière approche que j’adopte. Ma justification: à l’ère d’Internet, les conventions bibliographiques ont changé.
Adapté de Words Onscreen: The Fate of Reading in a Digital World par Naomi S. Baron avec l’autorisation d’Oxford University Press. Copyright © 2015 Naomi S. Baron.
Une maman qui était probablement toute fière de mettre une photo de sa fille qui venait d’avoir 2 ans à fait face à la cruauté des gens. Peut-on vraiment rire du physique de quelqu’un ? Avons-nous moralement le droit de désigner une personne à un animal ou un à un être grotesque et fictif ? (C’est une des raisons que je déteste les caricatures) Personne ne choisit sont apparence. Dire qu’on nous tape sur la tête de s’accepter comme on est, comme quoi que l’être humain est en éternelle contradiction, Sachez que cette enfant à un syndrome rare et qu’en plus, son espérance de vie est courte, n’aurait-elle pas le droit au respect et beaucoup d’amour que le plus bébé ? Puis, moi, je la trouve jolie !!!
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Caroline du Sud : Des milliers d’internautes se moquent d’une fillette malade de 2 ans
TVA Nouvelles
Une fillette de deux ans qui se bat pour sa vie depuis sa naissance doit maintenant se battre contre les internautes qui ne la trouvent pas belle. La petite qui souffre d’un rare syndrome et sa famille vivent des moments difficiles, rapporte NBC News en Caroline du Sud.
La petite Mariah Anderson vit avec le rare syndrome de duplication du deuxième chromosome qui altère son apprentissage et ses facultés motrices.
La semaine dernière, la petite a fêté son deuxième anniversaire et sa mère, Kyra, a ensuite publié des photos de cette journée spéciale sur les réseaux sociaux.
(Crédit photo: gracieuseté, NBC News)
La photo est devenue virale, mais pour les mauvaises raisons. Les internautes ont partagé la photo par milliers s’amusant de l’allure de la fillette.
«Le sourire que vous trouvez drôle ou que vous comparez à celui d’un lutin, les choses que vous dites à propos de ma fille sont horribles. Elle n’est pas un monstre, elle est réelle», a affirmé Kyra Pringle en entrevue.
«Si vous êtes la et que vous dites ces choses en vous croyant drôle, ce n’est pas drôle, d’insister la grand-mère de Maria, Linda Pringle. C’est un être humain, c’est un enfant, c’est un bébé.»
La famille est consciente qu’il n’y a pas grand-chose à faire contre les internautes et la publication de messages haineux, mais espère que de tels actes ne se reproduiront pas.
Comme l’espérance de vie de Mariah est courte, ses parents veulent simplement profiter de chaque moment.
«C’est une joie de l’avoir avec nous. Tout ce que nous faisons c’est de profiter du temps qu’on a avec elle», conclut sa mère.
Peut-être que c’est une tempête dans un verre d’eau, mais avoué que la façon dont il amène la nouvelle est un peu inquiétante, en disant que la population ne courait aucun risque, mais l’étendue de la contamination demeure inconnue
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Les autorités ont indiqué que la bactérie n’avait pas été détectée sur les terrains appartenant au centre, même si quatre singes rhésus gardés dans des enclos extérieurs sont tombés malades.
PHOTO: AP
Agence France-Presse
Washington
Les autorités de l’État de Louisiane cherchent à savoir comment une bactérie dangereuse et souvent mortelle s’est retrouvée à l’extérieur du laboratoire d’un centre de recherche de haute sécurité, a rapporté dimanche le journal USA Today.
Les autorités ont assuré au journal que la population ne courait aucun risque, mais l’étendue de la contamination demeure inconnue.
L’incident survenu au National Primate Research Center de Tulane, situé à environ 80 kilomètres de La Nouvelle-Orléans et qui travaille sur un vaccin contre cette bactérie, a sans doute eu lieu en novembre 2014 ou plus tôt.
La bactérie en question est appelée Burkholderia pseudomalleiou bacille de Whitmore. On la trouve principalement en Asie du sud-est et dans le nord de l’Australie. Elle peut se transmettre à l’homme et à l’animal par contact avec un sol ou de l’eau contaminé. Elle est classée dans la catégorie des agents pouvant être utilisés pour le bioterrorisme.
Les autorités ont indiqué que la bactérie n’avait pas été détectée sur les terrains appartenant au centre, même si quatre singes rhésus gardés dans des enclos extérieurs sont tombés malades. Deux d’entre eux ont été euthanasiés, selon USA Today.
Une inspectrice fédérale est également tombée malade après avoir visité le centre, mais il est possible qu’elle ait été exposée à la bactérie avant sa visite, car elle a effectué plusieurs voyages à l’étranger.
Selon le centre de recherche, les singes auraient été infectés lors d’un traitement à l’hôpital vétérinaire du complexe.
Le directeur du centre de recherche, Andrew Lackner, a indiqué que 39 échantillons de sol et 13 échantillons d’eau provenant des terrains de l’établissement avaient été testés, sans qu’aucune trace de la bactérie ne soit détectée.
Mais selon USA Today, trop peu d’échantillons ont été testés pour que cette bactérie, difficile à détecter, puisse être trouvée.
Toutefois, des responsables jugent nécessaire que les investigations se poursuivent, rapporte le quotidien.
«Le fait qu’ils ne peuvent pas établir comment cette diffusion a pu intervenir est très préoccupant», a déclaré à USA Today Richard Ebright, un expert en sécurité biologique de la Rutgers University, dans le New Jersey.
Ce Siamois qui a une allure très particulière serait dû à un élevage qui privilège l’accentuation l’extrême de traits distinctifs propres à certaines races domestiques. Il semblerait qu’aller dans ce genre de direction amène des problèmes de santé aux animaux
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Un chat aux oreilles d’éléphant
(Photo gracieuseté)
Il a l’air d’une créature mutante ce mignon chaton aux oreilles disproportionnées, mais il existe bel et bien, il ne s’agit pas d’un trucage.
Le félin aux oreilles d’éléphant, de chauve-souris ou de koala, selon l’animal auquel il nous fait penser, est en réalité un Siamois.
Ses grandes oreilles posent la question des hyper types d’après ce que Catherine Bastide, directrice de la Fédération pour la gestion du Livre officiel des races félines (LOOF) et juge des félins de toutes races en France, a expliqué à Sciences et Avenir.
Au fil des ans, les individus d’une même race de chat présentent des caractéristiques bien typiques.
«C’est la marche normale de la diversification et de la sélection des races», précise Mme Bastide.
(Photo gracieuseté)
Certaines caractéristiques recherchées chez les chats, par exemple les grandes oreilles dans le probable cas du petit Siamois rigolo et doux comme un agneau, «mènent à une sélection à outrance des individus d’une race et à la production de ce qu’on appelle les hyper types».
Chez les Siamois, de plus grandes oreilles peuvent mener à la formation de petits yeux, rapporte Sciences et Avenir.
(Photo gracieuseté)
«Dès qu’il y a de l’inconfort pour l’animal, il est question d’hyper type, note la directrice du LOOF. Heureusement, depuis quelques années, les juges félins sont de plus en plus informés et vigilants quant aux caractéristiques exagérées chez les chats. Tout est une question d’équilibre, conclut-elle
C’est difficile à croire qu’une femme qui s’est fait arnaquer dans une rencontre en ligne de 2 millions de dollars, croit toujours que le gars est sérieux et que c’est un amour sérieux. Peut-on être aussi naïve devant l’évidence d’une énorme fraude un où ces personnes (car il a évolué dans son accent)
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Site de rencontres en ligne : Elle envoie 2 M $ à un amant qu’elle n’a jamais vu
(Crédit: capture d’écran, TVA Nouvelles)
Une femme raconte avoir envoyé près de 2 millions de dollars à unhomme qu’elle n’a jamais rencontré après être tombée en amour avec lui sur Internet. Malgré l’importance de la somme, elle se dit certaine «à 95 pour cent» qu’elle n’est pas en train de se faire avoir.
Sarah, une Américaine divorcée à deux reprises, a rencontré il y a 18 mois un homme qui dit s’appeler Chris Olsen grâce à un service de rencontre en ligne. Elle a très rapidement développé des sentiments pour lui, rapporte le Mirror.
L’inconnu lui a raconté être originaire de Milan, en Italie, mais il aurait déménagé aux États-Unis il y a 18 ans.
Les deux tourtereaux ont passé des heures au téléphone à chaque jour, et Sarah admet qu’elle n’a pas tardé à se rendre compte qu’elle était amoureuse de son interlocuteur.
«Un homme charmant vient vers toi et te dit que tu sembles être une personne qui ne ferait pas de mal à une mouche… Je me suis dit: Wow! Cet homme est vraiment beau, je ne peux pas croire qu’il s’intéresse à moi», a raconté la femme à Dr Phil, l’hôte d’une populaire émission aux États-Unis.
(Crédit: capture d’écran, TVA Nouvelles)
«Chris a le tour avec les mots. Par exemple, il va me demander: »Comment va ma reine aujourd’hui? »», poursuit-elle, vantant les talents «poétiques» de son amoureux virtuel. «Il m’écrit: »Madame Olsen, je n’en peux plus d’attendre d’être à vos côtés. »»
Le hic, c’est que le couple ne s’est jamais rencontré en chair et en os. Chris, qui se dit veuf et père de deux filles, a dit à Sarah qu’il s’est rendu en Afrique du Sud pour le travail. Mais voilà qu’il est bloqué au Bénin, en Afrique de l’Ouest, après s’être mis «dans le trouble» avec le gouvernement. C’est du moins la version des faits qu’il a offerte à sa douce.
En quelque 18 mois, Sarah lui a donc envoyé l’équivalent de près de 2 millions de dollars pour plusieurs raisons: cartes volées, factures d’hôtel, frais d’avocat, gardienne d’enfants…
Une fois, Chris lui a dit qu’il avait été emprisonné à cause d’une histoire de blanchiment d’argent. Sarah a fait ni une ni deux: elle a vendu son appartement pour lui envoyer plus d’un demi-million de dollars pour le sortir de prison. Elle assure qu’il a tenté «cinq ou six fois» de sortir de prison, mais à chaque fois, il est forcé d’y retourner.
Accent différent
Elle ajoute que l’accent de Chris a évolué à travers le temps.
«La première fois qu’on a discuté, il sonnait comme un Italien. Maintenant, sa façon de parler a changé. On dirait qu’il s’est adapté à l’endroit où il se trouve, le Bénin», explique l’amoureuse.
Elle croit à l’authenticité des sentiments de l’homme qu’elle a choisi, envers et contre tout.
«Je l’ai questionné souvent à savoir s’il s’agissait d’une fraude… Je suis persuadée à 95 pour cent que Chris me dit la vérité», justifie Sarah, avant d’appuyer sur le fait qu’elle «croit toujours en l’amour».
On retrouve l’eau dans les aliments, mais la quantité que nous absorbons de liquide n’est pas suffisante. Heureusement, tous les liquides peuvent nous hydrater sauf l’alcool, mais bien sûr, les boissons gazeuses sont un mauvais choix santé
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Un adulte a besoin d’un apport de trois litres d’eau par jour.
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ALEXANDRE VIGNEAULT
La Presse
Buvez-vous de l’eau? Ne répondez pas trop vite «évidemment». Les adultes québécois boivent moins que la quantité de liquide recommandée quotidiennement, selon Statistique Canada. L’eau ne représente par ailleurs que la moitié des boissons ingurgitées. Néglige-t-on le banal verre d’eau?
65%
Le corps humain d’un adulte est composé, faut-il le rappeler, d’environ 65% d’eau. Ce pourcentage est encore plus élevé dans certaines parties du corps, dont le cerveau. Nuit et jour, notre corps perd une partie de l’eau avalée durant la journée: par l’urine, la sueur, l’expiration, etc.
«Boire de l’eau, ce n’est pas seulement une bonne habitude à prendre, c’est une habitude essentielle pour la santé», rappelle Bernard Lavallée, auteur du blogue Le nutritionniste urbain.
Un convoyeur
L’eau joue plusieurs rôles dans l’organisme, mais c’est d’abord un convoyeur, notamment par l’entremise du sang.
«Le sang transporte les nutriments dans le corps et aussi les déchets qu’on produit pour les ramener aux reins, qui va les filtrer, et qu’on va ensuite éliminer par l’urine et les selles.»
L’eau sert aussi à réguler la température corporelle (par la sudation).
3 litres
Un adulte a besoin d’un apport de trois litres d’eau par jour. En calculant qu’environ un litre est tiré des aliments qu’on mange, il en manque toujours deux. Ces litres-là, il faut les boire.
«Je ne suis pas certain que tout le monde le fait», dit M. Lavallée.
La consommation des Québécois est en effet d’environ 1,5 litre de liquide, dont 846 ml d’eau. Viennent ensuite le café (464 ml), l’alcool (194 ml) et les boissons gazeuses standard (143 ml).
Un verre dès le matin?
Sur l’internet, plusieurs vantent les bienfaits d’un verre d’eau avalé à jeun le matin.
«Rien ne prouve qu’il faille boire avant de manger le matin, dit le Nutritionniste urbain. Ce n’est pas mieux que de boire pendant ou après avoir mangé. Ce qui compte, c’est que notre consommation d’eau soit répartie dans la journée.»
Une eau «tablette»?
Il n’y a pas de température optimale à privilégier. Glacée, tiède, chambrée ou chaude, l’eau joue son rôle, qui est d’hydrater l’organisme.
«La seule chose que je peux dire, c’est que si on boit de l’eau très froide, le corps va devoir la réchauffer, donc dépenser de l’énergie, avant de pouvoir l’utiliser», précise M. Lavallée.
D’où cette croyance répandue selon laquelle il faut boire de l’eau à la température du corps le matin pour relancer son organisme.
Bonnes boissons
Tisane, thé, jus, tous les liquides participent à l’hydratation – sauf les boissons alcoolisées, qui ont l’effet inverse. Or, toutes les boissons ne sont pas égales pour autant: les jus et les boissons gazeuses contiennent beaucoup de sucre et, donc, des calories potentiellement inutiles. Toutefois, contrairement à la croyance populaire, le café ne déshydrate pas tant qu’on ne dépasse pas trois ou quatre tasses par jour.
L’eau, c’est plate!
L’eau du robinet ne goûte rien. Ou trop le chlore, selon certains. Aussi, l’industrie alimentaire propose toute une variété d’eaux aromatisées, si bien que certaines personnes trouvent que boire de l’eau ordinaire est un peu plate.
«Je crois qu’il faut se réhabituer à boire de l’eau normale, juge M. Lavallée. Cela dit, boire du thé ou de la tisane peut être une façon d’aromatiser son eau. Ou bien de rajouter des herbes ou des fruits à son eau et la laisser macérer.»
Une petite dose de gingembre ou de citron dans l’eau, ça donne du oumpf!